Mystérieux Agça
La justice italienne, avec la bénédiction du Vatican, réexpédie Ali Agça, le tueur du pape, en Turquie. Ce qui frappe, dans les commentaires, c'est le flou général visant à laisser croire à une affaire indémêlable, comme si Moscou, à l'époque, n'était pas commanditaire de l'attentat. Agça était-il fou ? Il l'a laissé croire. Sait-il vraiment qui l'a manipulé, et comment ? Sans doute, mais jusqu'où ? Et qu'a-t-il chuchoté à sa victime, rescapée de justesse, lors de cette fameuse visite en prison ? Il faut, de temps en temps, ne pas hésiter à faire sa propre publicité. Sur le trafic d'art mondial, lire un de mes romans, La Fête à Venise12. Sur le coup de feu de Rome, encore un, Le Secret13. Enfin, sur l'antisémitisme français pendant l'Occupation, les pages 70 à 75 de Passion fixe14. Dans ce dernier livre, le personnage féminin principal, Dora, est une avocate d'origine juive. Ce point n'a pas été remarqué par la critique, on se demande pourquoi.
25/06/2000