Mondial
Les Français tombent, les Sénégalais s'enflamment, l'Italie dérape, les Argentins décrochent, les Anglais fléchissent, les Coréens surgissent, les Japonais disparaissent, les Espagnols s'inclinent, les Américains surprennent, les Turcs tiennent le coup, les Allemands s'obstinent, le Brésil enveloppe le tout. Pourquoi le Brésil ? Il est de braise, son drapeau positiviste est global. La planète est un ballon roulant dans l'espace, la mondialisation un tir au but. Les autres sports, désormais, font figure de parents pauvres, locaux, régionaux, provinciaux. Le football tient la corde, il est universel, c'est lui que l'habitant terrestre acclame comme un seul homme, y compris les femmes. Se passe-t-il autre chose ? On le dit, mais ce n'est pas sûr.
30/06/2002