Machiavel
Si je ne le fais pas, qui vous signalera la publication nouvelle du Discours sur la première décade de Tite-Live, de Machiavel122 ? Encore un volume pour notre temps. Livre II, chapitre 29 : « J'affirme à nouveau qu'il est très vrai, comme on le voit dans toutes les histoires, que les hommes peuvent seconder la fortune et non s'opposer à elle ; ils peuvent tisser ses trames et non les briser. Ils ne doivent pourtant jamais abandonner ; en effet, comme ils ne connaissent pas ses fins, et qu'elle emprunte des chemins détournés et inconnus, ils doivent toujours espérer et, en espérant, ne pas s'abandonner, quelles que soient les circonstances ou les difficultés dans lesquelles ils se trouvent. »
Quand on arrive à Venise par bateau, la première chose qu'on voit, au loin, au-dessus de la Douane de mer, est la sphère d'or de la Fortune et son ange. J'en viens : elle brille toujours au soleil.
31/10/2004