Cyberguerre

Pendant tout l'été, un certain nombre de pays, les États-Unis, l'Allemagne, la Grande-Bretagne, la France et la Nouvelle-Zélande, ont subi des cyberattaques émanant de hackers (pirates informatiques) chinois, se déclarant « patriotiques ». Le gouvernement chinois est-il derrière ces opérations, véritable prélude aux Jeux olympiques ? S'agit-il d'un exercice de l'Armée populaire de Libération ? On ne sait pas, ou plutôt on ne veut pas trop le savoir. Il paraît quand même que les services de renseignements chinois (avec parmi eux de nombreux ex-maoïstes) constituent une vaste nébuleuse regroupant environ deux millions d'agents permanents ou occasionnels. Dans cette nouvelle guerre secrète, la Toile est donc devenue un espace de bataille sophistiqué. La Chine comptait cinq mille internautes en 1995, cent trente-sept millions aujourd'hui. Ces sacrés Chinois entrent dans vos systèmes sous forme d'envois de fichiers corrompus attachés à des courriels, ils s'installent chez vous et vous lisent. Ils sont, bien entendu, très difficiles à détecter, car, comme le dit un expert, « il n'y a pas de signature ADN dans l'informatique ».

28/10/2007