Coriandre sur rebord de fenêtre.

Tous les citadins n’ont pas de balcon ou de terrasse et encore moins de lopin de terre où cultiver des légumes.

Cependant, le nombre de rebords de fenêtres est considérable et ceux-ci sont largement inutilisés ! Les contraintes règlementaires sont fortes concernant l’installation des pots et des jardinières, la surface disponible est certes très limitée, mais quand l’exposition est favorable à la culture des légumes, cet emplacement restreint permet tout de même d’y accueillir un soupçon de potager pour se régaler tout en faisant quelques économies. Rien à voir avec le potager en pleine terre ou en grands bacs sur une terrasse, car les possibilités culturales sont beaucoup plus réduites, mais un rebord de fenêtre peut quand même accueillir des légumes coûteux ou des parfums originaux. Tentez l’expérience et je suis certain que très vite vous agrandirez votre mini-potager en végétalisant deux, puis trois fenêtres, voire beaucoup plus.

Jardinage à haut risque

Avant de vous lancer dans une culture potagère sur un rebord de fenêtre, vous devez veiller à la stabilité de vos supports de culture. L’espace est étroit et souvent légèrement en pente. Il faut donc absolument s’assurer que les pots ou les jardinières ne risquent pas de tomber, même par grand vent ou lors d’un orage particulièrement menaçant.

Si votre fenêtre dispose d’une rambarde, il est souvent interdit d’y accrocher les potées à l’extérieur, au-dessus du vide, comme pour un balcon. Même si vous en avez l’autorisation, assurez-vous que chaque contenant est solidement maintenu, car à la belle saison, quand les légumes ont pris de l’ampleur, ils peuvent l’entraîner avec eux quand les intempéries sont trop déchaînées et les secouent violemment.

Pensez aussi aux arrosages… Le petit volume des contenants peut vite entrainer des apports d’eau quotidiens quand les plantes ont beaucoup poussé et que les journées sont chaudes. Il n’est pas question de laisser le sol sécher, sinon c’est la catastrophe, les racines n’ayant qu’un faible volume de terreau autour d’elles. En arrosant, n’oubliez pas les voisins en dessous, sinon gare aux remarques désagréables, pouvant même aller jusqu’à des plaintes en bonne et due forme. Vous pouvez avoir recours à des cache-pots, mais restez vigilant quand de fortes pluies tombent et mouillent la fenêtre, car il ne faudrait pas que les contenants se remplissent d’eau et finissent par déborder.

Quels légumes cultiver à sa fenêtre

Oubliez artichauts, citrouilles, potirons, courgettes, gros choux, pommes de terre, rhubarbe et d’une manière générale toutes les plantes potagères volumineuses. Le potager à la fenêtre est exclusivement réservé aux petites plantes condimentaires et aux légumes peu encombrants à croissance rapide, sauf si vous avez la possibilité de faire grimper vos légumes sur le pourtour de la baie vitrée. Dans ce cas, cela permet de cultiver des variétés plus encombrantes comme les tomates-cerises ou les haricots à rames. Si l’exposition de la fenêtre est très ensoleillée et prodigue beaucoup de chaleur, lancez-vous dans la culture de romarin, de sarriettes, de marjolaine, d’origans, de thyms et de basilics. À mi-ombre, accueillez de la ciboulette, du persil, du cerfeuil et des menthes.

Osez l’originalité et la rareté en choisissant des espèces aromatiques comme la plante huitre (Mertensia maritima), l’ail d’Afrique du Sud (Tulbaghia violacea), le calament à petites feuilles (Calamintha nepeta) et ses variétés, l’estragon du Mexique (Tagetes lucida) ou l’oignon rocambole (Allium cepa f. proliferum).

Pour des apéritifs insolites, surprenez vos convives en cultivant de l’herbe à bison (Anthoxanthum odoratum) qui viendra parfumer la vodka ou l’herbe à sucre (Stevia rebaudiana), la menthe ananas, l’anis ou le gingembre.

Les légumes-feuilles

Les légumes les plus adaptés sont surtout des salades. Principalement des laitues à couper, des mescluns, mais aussi les légumes se dégustant en jeunes pousses comme les betteraves, les arroches et les épinards que l’on cueille très jeunes. Sans oublier le curieux chou ‘Mizuna’, les nombreuses variétés de moutardes cultivées, aux saveurs plus relevées, ou bien encore le ‘Namenia’, au goût d’épinard et de navet, riche en vitamines et un peu plus piquant. Tout au long de la belle saison, variez les plaisirs en choisissant différentes variétés de salades à couper : ‘Feuille de chêne blonde’, ‘Salad Bowl Rouge’ ou ‘Salad Bowl Verte’, ‘Sanguine’, ‘Querido’, ‘Grenadine’. Alternez les semis pour apporter plus de diversité ou composez des mélanges aussi colorés que différents dans les goûts. En été, privilégiez la Cressonnette du Maroc ou ‘Radichetta’, les roquettes cultivées et sauvages ou le pourpier doré et prolongez la saison avec les différentes variétés de mâches qui produiront jusqu’en hiver.

La ciboulette

Cette plante condimentaire est facile à réussir en pot ou en jardinière à partir de quelques graines ou d’une touffe divisée et est rapidement productive et dispose d’un parfum unique. En jardinerie, un simple pot d’un litre de ciboulette est vendu environ 6 euros. Dans une grande surface alimentaire, la botte de brins de cette même plante condimentaire (environ 20 g) est proposée à presque 1,50 euros... Une fortune quand on y réfléchit ! Le sachet de graines, quant à lui, s’achète environ 2,50 euros.

Avec une jardinière de 50 cm de longueur, vous allez récolter de la ciboulette tout au long de la belle saison et même au-delà en cœur de ville, où le climat est toujours plus protégé en hiver. En investissant dans un sachet de graines, en quelques mois vous allez pouvoir parfumer vos petits plats à loisir, tout en récupérant le prix de votre investissement et même beaucoup plus.

Les tomates

Les amateurs de tomates peuvent tenter les variétés de tomates-cerises à port déterminé et compact d’une hauteur maximale de 30 à 40 cm : ‘Tiny Tim’, ‘Red Robin’, ‘Micro Tom’, ‘Joyau d’Idaho’, ‘Perle Tchèque’. Ce ne sont pas toujours les meilleures, les fruits ont parfois la peau un peu trop ferme, mais à l’apéritif, le succès est garanti. Avec un palissage tout autour de la fenêtre, tenez un pied de tomate-cerise parmi les variétés à port déterminé mais avec un plus grand développement. Pensez que vous devrez l’arroser encore plus fréquemment, pas question de partir en vacances sur une longue période, il faut à la fois veiller à l’humidité du substrat, vite sec quand le volume des racines est important, et palisser les pousses de la tomate qui ne cessent de pousser en tous sens. Plus adaptés, les piments à petits fruits sont aussi ornementaux que piquants quand ce n’est pas brulants, mais ils permettent de composer des jardinières très décoratives tout au long de l’été et en automne.

Jeunes plants de tomates.

Les fruits

Les variétés fruitières sont plus rares pour ce mode de culture, mais vous pouvez toujours faire pousser quelques pieds de fraisiers, en privilégiant des variétés remontantes, qui produisent plusieurs fois de suite pendant la belle saison. Les récoltes ne seront pas importantes, mais vous aurez le plaisir de grappiller des fruits d’une fraîcheur exceptionnelle, savoureux et sucrés, pendant quelques semaines.

Les fleurs comestibles

Certaines fleurs sont à la fois décoratives et comestibles et leurs dimensions peu encombrantes les rendent parfaites pour une culture à la fenêtre. Pour parfumer vos salades et décorer vos assiettes, plantez des pensées à petites ou grosses fleurs, des violettes cornues, des primevères acaules (récoltes hivernales et printanières), de la bourrache, des capucines et des bégonias semperflorens (récoltes estivales). Dans un potager classique, on coupe fréquemment les fleurs de la ciboulette et du basilic, mais elles sont aussi parfumées que le feuillage, il serait dommage de s’en priver.

Pensées ‘viola cornuta’ suspendues.

Un potager dans une jardinière

La jardinière est un contenant très pratique sur un rebord de fenêtre, car elle est plus stable qu’un pot et surtout elle offre un grand volume de substrat. La jardinière permet également d’associer plusieurs plantes, à la condition de toujours choisir des espèces ayant les mêmes exigences de culture, tant pour l’exposition que pour la nature du substrat et les besoins en eau. Dernier point à prendre en compte, le développement de chaque espèce potagère. Inutile de planter une menthe poivrée ou marocaine avec des ciboulettes et du persil, car ces derniers seraient vite envahis par la première, qui drageonne* beaucoup et a tendance à vite envahir tout le contenant dans laquelle elle a été installée. Elle envoie aussi souvent des stolons* à l’extérieur, montrant ainsi son exceptionnelle vigueur.

Avant de créer votre mini-potager, vous devez choisir le contenant, dont les dimensions sont imposées par celles de la fenêtre. Le plus fréquent est d’installer des jardinières de 40, 50, 60 ou jusqu’à 90 cm de long. Faut-il privilégier une grande jardinière ou plusieurs plus petites ? C’est essentiellement une affaire de goût. La seconde solution permet une plus grande variété de légumes et de plantes condimentaires et surtout permet de maintenir isolée une plante trop envahissante en la séparant de ces voisines. De plus, il plus facile de changer chaque jardinière en cours de saison car le poids et le volume du contenant sont plus faibles.

Vous trouverez dans le commerce des jardinières en matière plastique, en terre cuite, en terre cuite émaillée ou en bois. Le premier matériau est léger, résistant aux intempéries et disponibles en plusieurs coloris. Le substrat y sèche moins, ce qui peut être un avantage en plein été, mais aussi un danger pour les plantes qui ne supportent pas une humidité trop forte, notamment au printemps et pendant la mauvaise saison. La terre cuite laisse mieux le substrat s’aérer et se dessécher, mais elle est aussi plus lourde, sensible aux coups et parfois gélive*.La version émaillée, encore plus fragile, retient aussi beaucoup plus l’humidité du sol. Le bois est davantage adapté aux grands bacs sur une terrasse ou dans un jardin qu’aux jardinières à installer sur une fenêtre, sans pour autant être proscrit !

Attention à l'eau !

Si vous maîtrisez bien les apports d’eau, vous pouvez tenter une jardinière non percée. Toutefois, la fenêtre ne doit jamais recevoir les eaux de pluie, autrement vous risquez la noyade rapide de votre jardin urbain.

Quel que soit le matériau, choisissez un contenant percé au fond pour permettre à l’eau d’arrosage de s’évacuer rapidement. Un cache-pot ou une soucoupe viendront compléter le contenant. Le choix est souvent imposé par le modèle de ce dernier et je dois admettre que les soucoupes proposées dans le commerce sont souvent très insuffisantes16 pour recueillir l’eau qui s’échappe du contenant après un arrosage. À croire que les créateurs n’ont jamais testé leurs modèles avec de vraies plantes bien développées… C’est pourquoi je préfère juxtaposer plusieurs petites jardinières pour être en mesure de les enlever facilement si j’ai besoin de les arroser plus copieusement dans la baignoire en plein été quand la canicule s’installe.

Prévoyez des tuteurs ou des petits treillages en bambou ou en matière plastique pour maintenir les végétaux un peu trop exubérants. Les treillages en forme d’éventail sont parfaits pour jouer ce rôle de séparateur, qui évite que le feuillage d’une plante s’affaisse sur celui de la voisine, comme pourraient le faire du persil, du cerfeuil et de la ciboulette, souvent associés.

Pour le substrat, choisissez un bon terreau pour potager ou plantes condimentaires. Ce sera la base dans laquelle vous ajouterez des engrais organiques à diffusion lente, en choisissant la composition la mieux adaptée, selon les besoins des espèces potagères. Le sang desséché et la corne broyée ou torréfiée sont riches en azote et recommandés pour les plantes à feuillage comme le cerfeuil, la ciboulette, les menthes, les persils et les salades. Préférez des engrais riches en phosphore et potasse pour les fraisiers, les plantes fleuries, les piments et les tomates. Quelques poignées de compost ou de fumier bien mûr conviennent à toutes les cultures.

Veillez au choix d'un bon substrat.

Jardinière de fines herbes

Quoi de plus pratique que d’avoir toujours sous la main un brin de ciboulette, de cerfeuil et de persil pour parfumer un plat à la dernière minute ? Avec une jardinière de 50 cm de longueur, composez un mini-potager de fines herbes qui vous permettra des cueillettes, du printemps jusqu’en automne. Prévoyez à côté une potée de menthe douce du Maroc pour compléter votre jardin de saveurs. Achetez un terreau pour plantes condimentaires et ajoutez du sang desséché et de la corne broyée et procurez-vous un plant de cerfeuil, deux de persils (simple et frisé) et deux de ciboulette. Veillez à maintenir le substrat toujours frais par des arrosages réguliers. Ces herbes se récoltent brin à brin et feuille à feuille, en prélevant sur l’extérieur des touffes.

Méli-mélo de parfums

Dans une jardinière de 50 cm de longueur, plantez deux pieds d’estragon du Mexique (Tagetes lucida), deux pieds de basilic (l’un à petites feuilles avec la saveur du pistou, l’autre parfumé au citron) et ajoutez un pied de piments en choisissant une variété selon vos goûts en matière de piquants. Si le côté brûlant vous dérange mais que vous aimez les saveurs plus poivrées, remplacez ce piment par du cresson de Para ou deux pieds de capucines naines. Toutes ces plantes sont très parfumées et elles fleurissent toutes, ce qui ajoute un côté décoratif qui est appréciable. Attention, il s’agit d’une composition saisonnière réservée à un emplacement chaud et ensoleillé. Installée au printemps (en mai ou juin), elle vous donnera des récoltes jusqu’en octobre.

Jardinière tutti frutti

Les fraisiers sont des plantes vivaces qui restent à longueur d’année dans leurs jardinières avec une production printanière et estivale, selon les variétés. Vous pouvez installer une composition encore plus gourmande en leur ajoutant quelques pieds de petites variétés de tomates-cerises. Dans une jardinière de 50 cm de longueur, prévoyez trois plants de fraisiers et deux plants de tomates. Choisissez un terreau pour potager très riche, avec un apport de compost et un engrais organique pour fraisiers ou tomates, indifféremment. Quand les plantes seront bien installées, veillez à arroser très régulièrement. Éliminez les stolons émis par les fraisiers et tuteurez vos tomates pour qu’elles ne s’affaissent pas sur les plants voisins.

Jardinière cocktail

Avec une fenêtre bien ensoleillée, vous pouvez installer des tomates-cerises naines avec des basilics. Une association qui ne nécessite que des arrosages réguliers et qui produit beaucoup ! Ce duo sera bienvenu pour agrémenter vos apéritifs estivaux. En ajoutant des cubes de gruyère ou de mozzarella, vous aurez vite fait de composer des petites brochettes cocktails savoureuses.

Utilisez une jardinière en matière plastique assez volumineuse et remplissez-la avec un bon terreau pour potager. Ajoutez de la corne broyée, du compost et un engrais organique à diffusion lente pour tomates. Pour un contenant de 50 cm de longueur, achetez trois jeunes plants de tomates-cerises et deux plants de basilics. Celui à grandes feuilles est plus facile à utiliser en brochette, mais celui à petites feuilles est très parfumé et peu encombrant.

Jardinière spéciale barbecue

Si votre fenêtre est très ensoleillée (exposition sud ou ouest), vous pouvez accueillir des thyms, du romarin et des sarriettes. Un trio parfait pour aromatiser les grillades et les brochettes à la belle saison ! Choisissez plutôt une jardinière en terre cuite. Vous pouvez acheter de jeunes plants en godets de 8 cm de diamètre, mais sachez qu’ils seront plus développés en godets d’un litre. En effet, ces petits arbustes aromatiques ont un développement moins rapide que les fines herbes. Dans une jardinière de 50 cm de longueur, disposez un pied de romarin, un pied de sarriette des montagnes et trois pieds de thym (deux de thym d’hiver et un thym citron). Vous pouvez ajouter sur le rebord du côté extérieur de la fenêtre trois petits pieds de variétés retombantes comme du thym serpolet ou de la sarriette rampante. Prévoyez un drainage dans le fond du contenant avant de remplir avec un terreau pour plantes condimentaires additionné de cornes broyées. Vous devrez bien arroser à la plantation et attendre ensuite que le terreau sèche en surface avant de faire un nouvel apport d’eau.

Thym et romarin pour une jardinière spéciale barbecue !

Jardinière de jeunes pousses

Une jardinière de 50 cm de longueur est suffisante pour vous offrir des récoltes nombreuses de jeunes pousses de salades ou d’épinards. Vous pouvez choisir de ne faire qu’une seule variété à la fois, en prévoyant d’en changer en cours de saison. Pour une plus grande diversité, vous pouvez acheter différents mescluns du commerce, mais vous pouvez aussi acheter plusieurs variétés de laitues à couper, d’épinards et de choux salades pour composer vous-même votre mélange, selon vos goûts et la saison.

Dès le retour des beaux jours, effectuez un premier semis directement dans la jardinière en place, en veillant à ne pas semer trop dru mais en occupant toute la surface. Avec un sachet de graines, vous avez largement de quoi garnir votre contenant. Veillez ensuite à maintenir le substrat toujours frais. Si le semis est trop dru, arrachez quelques jeunes plants que vous consommerez aussitôt. Les récoltes se font ensuite en coupant les plus grandes feuilles une par une, au fur et à mesure de vos besoins ou envies.

Petits pots, mais belles récoltes

Tout ce qui vient d’être indiqué pour une culture en jardinière peut s’envisager dans des pots individuels disposés à la queuleuleu sur le rebord de la fenêtre. Attention, il faut être encore plus vigilant sur la fixation des potées car elles sont plus instables.

L’avantage majeur de cette solution, c’est la possibilité de remplacer une potée sans déranger les autres plantes en cours de culture. Si vous disposez de plusieurs fenêtres, vous pouvez ainsi échanger des potées de place pour réunir sur la fenêtre la plus proche de la cuisine toutes celles où les plantes sont prêtes à être récoltées alors que sur l’autre vous y mettrez celles qui doivent encore pousser ou qui ont besoin de repousser.

L’autre avantage, c’est la possibilité de disposer chaque pot dans un cache-pot, rendant ainsi moins périlleux les arrosages. Il est également possible de faire cohabiter des plantes n’ayant pas les mêmes exigences de culture.

Pour les contenants, l’offre comprend les mêmes matériaux que ceux utilisés pour les jardinières. J’ai de plus en plus tendance à privilégier les pots en matière plastique à réserve d’eau.17 Cela limite considérablement les corvées d’arrosage pendant la belle saison et évite les soucis de fuite d’eau inopinée.

Idéalement, prenez des pots d’au moins 14-15 cm de diamètre, et de préférence de 20 cm de diamètre pour des tomates ou une menthe, car le volume de substrat sera plus important et les plantes potagères pourront davantage se développer.

Astuce variétés

Dans un contenant de 20 cm de diamètre, vous pouvez réunir trois jeunes plants d’une même variété ou d’un mélange d’espèces potagères : cerfeuil, ciboulette, persil ; thym ordinaire, thym citron, sarriette rampante ; tomate-cerise naine, basilic à petites feuilles, tagète, etc. Attention, prévoyez seulement un seul pied de fraisier ou de menthe par pot, car les deux auront vite fait d’occuper l’espace.

Semis d'aromatiques en jardinière.