six étapes pour se guérir
C’est censé relever du secret professionnel, mais je vais quand même vous le dire. Nous, les médecins, ne faisons rien. Nous nous limitons à aider et à encourager le médecin qui est en chacun de vous.
albert schweitzer, M.d.
Deux notions sont à distinguer dans le terme « guérir » : la première nous parle d’un rétablissement physique, de la disparition d’une maladie, et la seconde d’un retour à un état de complétude. Ainsi, je ne peux pas vous garantir que vous allez guérir dans le premier sens du terme, mais je peux vous assurer que, si vous vous lancez dans ce processus avec le soutien de personnes appropriées, vous retrouverez votre état de complétude.
Une maladie peut être l’occasion d’un éveil spirituel, et c’est cet éveil qui nous permet de retrouver notre état naturel de complétude. Or, celui-ci plonge notre corps et notre esprit dans une détente telle que les mécanismes d’autoréparation du corps peuvent faire leur travail efficacement.
Si les choses se passent ainsi, pourquoi tout le monde ne finit-il pas par guérir ? Pourquoi une personne bénéficie-t-elle d’une rémission spontanée alors qu’une autre non ? Certains pensent que les maladies sont le résultat d’une pensée désordonnée, que, même si votre conscience croit que vous pouvez guérir, la guérison sera impossible si votre inconscient n’est pas du même avis. D’autres pensent que les maladies sont attribuables aux péchés que l’on a commis dans une vie antérieure et dont on doit se racheter dans la vie présente — qu’elles font partie de notre karma. D’autres encore parlent de destinée divine. Ou que de mauvaises choses arrivent à de bonnes personnes, et que le « pourquoi » n’est qu’une question de hasard.
Je ne suis pas là pour discuter de théologie ou pour pérorer sur des sujets que je ne maîtrise pas entièrement, mais je ne veux pas non plus contourner le problème. Alors que répondrai-je si vous me demandez pourquoi certaines personnes se rétablissent lorsqu’elles ont guéri leur esprit et d’autres non ? La seule chose que je peux vous dire est la suivante : lorsque mes patients ont été courageux, optimistes et prêts à faire le nécessaire pour guérir, des événements apparemment miraculeux se sont parfois produits. La même chose pourrait vous arriver. Alors lancez-vous. Vous avez tout à gagner en vous réappropriant votre être profond, en respectant votre vérité intérieure et en préparant votre corps à recevoir des miracles. Que votre corps guérisse ou non, je peux vous garantir que votre vie deviendra meilleure si vous suivez les étapes que je vais vous proposer. Je crois en vous, alors, de grâce… suivez-moi.
six étapes pour vous guérir
étape 1 : Croyez que vous pouvez vous guérir
Les effets placebo et nocebo nous ont enseigné que, si vous êtes rongé par des croyances négatives et autodestructrices au sujet de votre santé, peu importe qu’elles soient conscientes ou non, toute tentative d’autoguérison sera limitée. Vos croyances se matérialisent dans votre corps. La plupart des gens croient que certaines maladies sont incurables ou chroniques, mais imaginons qu’ils aient tort.
Pendant longtemps, les gens ont cru qu’il était physiologiquement impossible pour un être humain de parcourir un mile à la course en moins de quatre minutes. Tant que tout le monde s’entendait sur ce fait, personne ne pouvait accomplir cette performance. Mais quelque chose de radical s’est produit.
En 1954, Roger Bannister a prouvé aux physiologistes du sport qu’ils avaient tort, en battant un record historique après avoir couvert la distance d’un mile en 3 minutes et 59 secondes. Soudain, la croyance qu’avait entretenue jusque-là le monde entier sur l’impossibilité de courir un mile en moins de quatre minutes s’est évaporée. Peu de temps après, plusieurs autres coureurs ont réussi cette même performance. Dans le cadre d’une compétition de course réputée, qui a eu lieu 46 jours après ce premier record, Roger Bannister et John Landy ont tous deux couvert la distance de un mile en moins de quatre minutes ; John Bannister étant arrivé le premier.
Depuis, les athlètes n’ont jamais cessé de courir plus vite, la limite des quatre minutes semblait ériger une véritable barrière physiologique que personne ne pouvait franchir. Ainsi, le corps était tout simplement bloqué tant que l’esprit entretenait cette croyance. Mais dès que cette croyance a été ébranlée par Roger Bannister, le corps a pu accomplir ce qui ressemblait à un miracle.
Maintenant que les croyances ont changé, pratiquement tous les athlètes qui participent à une compétition internationale ont réussi à courir un mile en moins de quatre minutes. Le record actuel est de 3:43:15, soit plus de 15 secondes sous le seuil des quatre minutes.
Et si le fait de penser que certaines maladies sont incurables était simplement une autre forme de croyance restrictive ? Imaginez que vous modifiez cette croyance négative et acceptiez l’idée que vous, au même titre que les personnes dont les miracles médicaux ont été enregistrés dans le Spontaneous Remission Project et les patients atteints de cancer étudiés par Kelly Turner, puissiez vous libérer d’une maladie que d’autres jugent incurable ?
À l’image de ces coureurs qui ont pu réussir une performance dont ils étaient incapables l’instant d’avant, votre corps pourrait être limité par vos croyances. Tant que vous croyez avoir une maladie incurable, il en sera ainsi. Mais imaginez que le simple fait de modifier votre état d’esprit puisse avoir des conséquences sur votre cerveau, tout en transformant la physiologie de votre corps.
Permettez-moi de vous inviter à ouvrir votre esprit. Transformez vos croyances. Faites de la place pour l’« impossible ». On ne sait jamais quels miracles peuvent se produire.
Vous vous rappelez des moines qui visualisaient des flammes au niveau de leur ventre et augmentaient ainsi leur température corporelle ? Vous avez vous aussi le pouvoir de modifier votre physiologie grâce à vos pensées. Faire de la méditation est un bon début. Dans un état d’apaisement, votre esprit est plus enclin à changer de croyance. Essayez de favoriser les réactions de détente, ou appliquez les techniques de méditation présentées dans le chapitre 8. Pendant que vous méditez et que votre corps et votre esprit sont dans un état de repos et de réceptivité, répétez des affirmations positives. Élaborez des énoncés représentatifs de ce que vous aimeriez pour votre corps, par exemple : « Je suis intègre, en bonne santé, et libéré de tout symptôme. » Répétez intérieurement ces affirmations tout au long de la journée.
Vous pouvez également essayer de visualiser votre corps en bonne santé. Fermez les yeux, faites quelques respirations profondes, et imaginez que votre corps est guéri de sa maladie. Soyez aussi précis que possible. Si nécessaire, renseignez-vous sur l’anatomie et la physiologie de votre maladie afin de savoir à quoi devront ressembler vos organes endommagés lorsqu’ils recouvreront la santé. Imaginez que vous êtes libéré de votre maladie et débordant de vitalité. Faites appel à vos sens pour cette visualisation. Ressentez, voyez, sentez, entendez et goûtez même votre nouvelle réalité avec autant de détails que possible. L’association d’une visualisation détaillée et d’affirmations permet au cerveau d’imprimer une nouvelle croyance dans l’inconscient.
Il est également important d’être le gardien de votre cerveau. Peut-être n’avez-vous pas conscience de la puissance des messages que vous laissez pénétrer dans votre cerveau. Faites un effort pour éviter les pensées négatives à propos de votre santé, par exemple « J’aurai un cancer parce que ma mère en a eu un » ou « Je ne suis pas en bonne santé ». Remplacez vos pensées négatives par des affirmations positives. Et concentrez-vous sur ce que vous voulez et non sur ce que vous ne voulez pas. L’inconscient ne reconnaît pas la forme négative. Ainsi, lorsque vous affirmez « Je ne veux pas croire que je vais être malade toute ma vie », il entend « Je veux croire que je vais être malade toute ma vie. »
Pour modifier vos croyances au niveau plus profond qu’est l’inconscient, envisagez d’essayer des techniques telles que l’hypnothérapie, le Psych-K, la technique de libération émotionnelle (tle) et la programmation neurolinguistique (pnl). L’hypnose contourne la conscience pour aller puiser directement dans l’inconscient, ce qui permet de transformer plus rapidement les croyances. Le Psych-K synchronise vos cerveaux gauche et droit tandis que vous répétez des affirmations positives et imaginez le résultat que vous souhaitez atteindre. La tle nécessite que vous effectuiez des tapotements sur certains points d’acupression tout en répétant des affirmations positives. Et la pnl est quant à elle fondée sur le principe que les mots que nous choisissons sont le reflet de nos croyances intérieures et inconscientes, et qu’en les modifiant nous pouvons transformer nos croyances et guérir les aspects problématiques de notre existence. Toutes ces techniques permettent de changer des croyances restrictives et autodestructrices et de les reprogrammer dans l’inconscient.
étape 2 : Trouver un soutien adéquat
Comme je l’ai déjà mentionné, même si votre esprit a le pouvoir de guérir votre corps, vous ne voudrez pas faire ce cheminement seul. Vous aurez non seulement besoin d’un thérapeute, d’un coach de vie ou d’une autre personne pour vous guider, mais vous voudrez également tirer le plus grand profit possible des traitements proposés par la médecine conventionnelle, en parallèle du travail que vous effectuerez sur votre esprit. Un cheminement de guérison est un travail d’équipe. Alors comment vous y prendre pour trouver les bonnes personnes ? Voici quelques conseils :
Faites passer un « entretien d’embauche » à votre équipe potentielle. Lorsque vous prenez votre premier rendez-vous, expliquez au médecin, au thérapeute, au coach de vie ou à tout autre professionnel de votre choix que vous souhaitez consacrer la première consultation à déterminer s’il est la bonne personne pour vous. S’il refuse de se soumettre à vos conditions, cherchez-en un autre qui acceptera. De bons professionnels de la santé ne se sentiront pas insultés par votre requête. Mais préparez-vous à payer le prix d’une consultation pour cette séance d’entretien.
Trouvez des professionnels de la santé qui croient en vous. Selon les données scientifiques dont nous disposons, si votre professionnel de la santé croit que votre état va s’améliorer, il y a plus de chances pour que ce soit le cas. N’hésitez pas à lui demander directement : « Pensez-vous que mon état puisse s’améliorer ? » Écoutez attentivement sa réponse. S’il vous parle de statistiques négatives, vous dit que les perspectives ne sont pas bonnes, classe votre trouble dans les maladies incurables et vous considère comme un cas désespéré, il serait bon de trouver quelqu’un d’autre. Gardez à l’esprit que les médecins sont formés pour être « réalistes » (autrement dit, « pessimistes »). Mais n’ayez pas peur de faire part au vôtre de votre optimisme. Offrez-lui un exemplaire de ce livre et demandez-lui s’il accepte d’être votre partenaire dans cette expérience. Lorsqu’on leur propose d’envisager le traitement d’une maladie avec optimisme, de nombreux médecins savent modifier leur état d’esprit et apprécient qu’on leur rappelle qu’avoir des pensées positives ne revient pas à entretenir de faux espoirs.
Recherchez des professionnels de la santé véritablement attentionnés. Il est temps de ramener la notion d’attention dans le domaine des soins de santé. Vous êtes plus qu’un numéro de chambre ou une partie d’un corps. Si le professionnel que vous choisissez ne peut pas vous traiter dans votre intégralité, comme l’être humain fabuleux que vous êtes, cherchez-en un autre. Il existe des tas de praticiens compétents et attentionnés qui font preuve d’humanité, ont un grand cœur ouvert et n’attendent qu’un formidable patient comme vous.
Mettez votre corps entre les mains de professionnels prêts à collaborer entre eux. Si votre homéopathe déteste les médecins, et si votre médecin pense que votre maître reiki est un charlatan, il vous sera difficile de mettre tout le monde sur la même longueur d’ondes. Si vous souhaitez mettre sur pied une équipe dont certains membres n’appartiennent pas à la sphère de la médecine conventionnelle, assurez-vous que tout le monde est prêt à communiquer respectueusement pour éviter que des conseils contradictoires ne vous soient donnés, ce qui serait non seulement source de confusion, mais pourrait en outre s’avérer dangereux.
Fiez-vous à la sagesse de votre corps. Que vous dit votre intuition en présence de votre professionnel de la santé ? Vous sentez-vous en confiance avec lui ? Lui faites-vous confiance ? Croyez-vous qu’il vous donnera des conseils médicaux avisés ou éprouvez-vous une certaine suspicion à son égard ? Soyez à l’écoute de votre corps. Si vous vous sentez tendu ou nerveux, si vous avez froid, si vous frissonnez ou si vous vous fermez en sa présence, c’est peut-être le signe que votre corps vous envoie un message. Vous devriez plutôt ressentir des sensations d’ouverture, de chaleur, de détente et de calme.
Assurez-vous que le professionnel de votre choix respecte vos intuitions. Si vous remettez en question un traitement et exprimez votre opinion avec respect, mais qu’en retour votre intuition n’est pas respectée, vous devrez peut-être remettre en question le choix que vous avez fait. Notre rôle de professionnels de la santé est de vous présenter les différentes options qui s’offrent à vous, de vous informer sur les avantages et les inconvénients afférents, et d’émettre des recommandations en matière de traitements. Mais nous savons que la décision finale vous revient entièrement. Si le professionnel que vous avez choisi s’offusque que vous décidiez de ne pas suivre ses recommandations, il s’agit de son problème, et non du vôtre. Un bon professionnel saura entendre vos commentaires, comprendra que vous connaissez votre corps mieux que quiconque, et respectera vos désirs.
Préparez-vous à l’idée de signer un document de renonciation. Parce que nous vivons dans une société litigieuse, vos praticiens et leurs assurances de responsabilité professionnelle pourraient exiger que vous signiez un document de renonciation dans le cas où vous décideriez de refuser le traitement qu’ils vous proposent tout en souhaitant rester sous leurs soins. Si c’est le cas, ne le prenez pas mal. Ils ne font que se couvrir, et ce geste ne signifie pas qu’ils ne vous encouragent pas dans votre choix d’autonomie.
Sachez que vous méritez les meilleurs soins qui soient. N’allez pas vous imaginer que vous n’êtes pas assez bien/intelligent/jeune/riche/[remplissez le vide] pour profiter de merveilleux soins médicaux. Vous pourriez avoir à payer pour les obtenir, car certains médecins novateurs ont choisi de sortir du système d’assurances pour offrir à leurs patients les meilleurs soins possibles et pour leur consacrer plus de temps. Existe-t-il quelque chose de plus important que votre santé ? Sachez que vous méritez de recevoir les meilleurs soins qui soient.
étape 3 : Fiez-vous à votre corps et à votre intuition
Votre guide de lumière intérieur, le sage guérisseur qui vous habite, est le meilleur ami de votre corps et sait toujours précisément de quoi votre corps a besoin. Malheureusement, beaucoup de gens se sont inconsciemment distanciés de cette sagesse. Cela s’explique souvent par le fait que nous n’investissons plus vraiment notre corps. Au lieu de mener des existences incarnées, d’écouter notre intuition et de faire l’expérience de nos cinq sens, nous nous dissocions de nous-mêmes. Les médecins savent cela mieux que quiconque.
Lorsque j’étais en formation pour devenir médecin, j’étais censée travailler pratiquement en permanence, et je ne pouvais pas dormir lorsque j’étais fatiguée, manger quand j’avais faim, aller aux toilettes lorsque ma vessie était pleine, interrompre une opération chirurgicale lorsque mes épaules devenaient douloureuses, ou rester à la maison pour me reposer quand j’étais malade. Je devais être sur le front, peu importe ce que mon corps en pensait.
En outre, j’étais trop occupée pour écouter ce que mon intuition me chuchotait à l’oreille. J’avais besoin d’un véritable rappel à l’ordre, et mon corps devait en venir à hurler pour que je finisse par percevoir la présence d’un problème dans ma vie. Pour faire barrage à la douleur et à l’inconfort récurrents, j’avais appris à être un cerveau sur pieds et à vivre hors de mon corps. Les médecins, les grands sportifs et les soldats sont en effet des exemples extrêmes de personnes ayant appris à se dissocier de leur corps pour éviter la souffrance physique ou émotionnelle. Mais nous le faisons tous, dans une certaine mesure, dans un souci d’adaptation, et nous en payons le prix plus tard. Lorsque nous nous dissocions de notre corps, nous ne pouvons plus entendre ce que notre corps nous souffle à l’oreille pour nous avertir que nous devons agir.
Vous pouvez changer les choses. Si vous ne parvenez pas à puiser dans la sagesse de votre guide intérieur de lumière, essayez d’utiliser votre corps pour recevoir vos intuitions sur ce qui peut l’aider à guérir. Lorsque vous apprenez à écouter la sagesse que votre corps essaie de partager avec vous, vous obtenez toutes les réponses dont vous avez besoin pour effectuer votre cheminement d’autoguérison. Vous apprenez également à éviter d’autres maladies potentielles en sachant écouter les chuchotements de votre corps avant qu’ils ne se transforment en véritables hurlements de rébellion. (Reportez-vous à l’Annexe A pour obtenir mes « Huit conseils pour réinvestir votre corps ».)
Les exercices qui suivent devraient vous aider à puiser dans la sagesse de votre guide intérieur de lumière lorsqu’il tente de communiquer avec vous par l’intermédiaire de votre corps.
Exercice : Laissez votre corps vous guider
1. Instaurez le calme en vous. Asseyez-vous un moment et fermez les yeux.
2. Respirez profondément. Concentrez-vous sur les mouvements de votre poitrine qui se gonfle puis se vide. Sentez l’air se déplacer dans vos narines.
3. Remarquez vos sensations physiques. Ressentez-vous de la douleur ? Une oppression ? De la chaleur ? De l’ouverture ? Vous sentez-vous serré ? Avez-vous froid ? Ressentez-vous les symptômes physiques d’une maladie ?
4. Demandez à votre corps quel message il cherche à vous transmettre. Invitez votre guide intérieur de lumière à vous répondre. Écoutez la sagesse de ce qui vous est transmis.
5. Ouvrez les yeux et laissez votre symptôme physique ou votre maladie vous écrire une lettre. Par exemple, si vous souffrez d’un mal de dos, cette douleur pourrait vous écrire : « Cher/chère toi, Avec tout mon amour, Ton mal de dos. » Si vous souffrez d’un cancer, laissez-le vous écrire : « Cher/chère toi, Avec tout mon amour, Ton cancer. »
6. Écrivez une réponse. Lorsque vous avez reçu la lettre de votre symptôme physique ou de votre maladie, répondez-lui : « Cher mal de dos, Avec tout mon amour, Moi. »
7. Laissez le dialogue se poursuivre tant qu’il vous permet de recevoir des informations de la part de votre corps. Remarquez quels points sont abordés dans les lettres que vous partagez. À travers elles, c’est votre guide de lumière intérieur qui s’adresse à vous. Écoutez-le.
8. Remerciez votre corps pour sa sagesse. Et promettez-lui d’être plus souvent en contact avec lui à l’avenir.
Nous choisissons souvent d’ignorer les messages que nous envoie notre guide de lumière intérieur par l’intermédiaire de notre corps, soit parce que nous n’écoutons pas vraiment, soit parce que nous n’aimons pas ce qui nous est transmis. Puiser dans la sagesse de notre corps peut nécessiter certains changements, et il peut nous arriver de ne pas aimer les messages que nous recevons si nous ne sommes pas prêts à changer.
Par exemple, une toux récurrente pourrait être le signe que votre corps vous conseille d’arrêter de fumer, mais, si vous n’y êtes pas prêt, vous risquerez fort de vous distancer de votre guide de lumière intérieur. Une bosse au niveau de votre cou peut vous dire qu’il est temps de consulter un médecin, mais, si vous redoutez son diagnostic, vous pourriez attendre jusqu’à ce qu’elle prenne de l’ampleur au point de vous faire perdre la voix. Des douleurs pendant les relations sexuelles peuvent être un moyen pour votre corps de vous dire qu’il ne se sent plus en sécurité dans cette relation et qu’il est temps de tourner la page. Un cancer ou une crise cardiaque vous invitent peut-être à ralentir le rythme.
Si vous leur en laissez la possibilité, vos symptômes peuvent vous servir de pont entre vous et votre guide de lumière intérieur. Lorsque vous apprendrez à entendre les subtilités des messages que vous envoie votre guide de lumière intérieur, votre corps n’aura plus besoin de transmettre ces messages physiquement, ce qui vous permettra d’éviter certains symptômes ou maladies graves. Cependant, s’il vous est difficile d’entendre cette voix intérieure, votre corps pourra vous servir de guide. Il y a, au fond de votre corps, une boussole parfaite qui saura vous ramener chez vous si vous prenez la peine de l’écouter.
Si vous désirez obtenir plus de conseils sur les différents moyens de puiser dans la sagesse de votre guide de lumière intérieur, inscrivez-vous sur le site InnerPilotLight.com pour recevoir chaque jour des messages inspirants (en anglais seulement).
étape 4 : Diagnostiquez l’origine de votre maladie
Si vous avez un problème de santé, il est possible que votre médecin ait déjà posé un diagnostic — angine de poitrine, maladie de Crohn, diabète, cancer, ou autre. Comme je l’ai dit précédemment, si vous souffrez de symptômes physiques désagréables, mais n’êtes pas encore allé consulter, faites-le sans attendre. Nous avons beaucoup évolué au cours du dernier siècle, et la médecine moderne a beaucoup à vous offrir, alors il est essentiel de savoir si votre médecin peut vous proposer des traitements conventionnels. (Gardez à l’esprit que vous pouvez réfléchir aux différentes options qui vous sont proposées et choisir de les refuser. C’est votre corps, votre vie.)
Mais imaginons que vous ayez consulté cinq médecins, que votre dossier médical fasse plusieurs centimètres d’épaisseur et que, malgré les efforts de chacun, personne ne soit en mesure de déterminer la cause de vos problèmes. Si vous êtes une de ces personnes frustrées par l’incapacité de votre médecin à poser un diagnostic une bonne fois pour toutes, ne vous découragez pas. Il suffit parfois de peu pour obtenir le bon diagnostic, par exemple de tomber sur le bon professionnel de la santé. Mais il y a aussi des moments où aucun diagnostic médical conventionnel n’existe, ce qui est en réalité une très bonne nouvelle.
Je ne dis pas que vos symptômes sont « dans votre tête », car, de toute évidence, ils sont dans votre corps. Mais lorsque vous ressentez des symptômes pour lesquels votre médecin ne peut pas poser de diagnostic, c’est souvent parce qu’ils sont le résultat de réactions de stress répétées qui ne sont pas contrebalancées par des réactions de détente. La médecine conventionnelle ne dispose actuellement pas de diagnostic passe-partout pour cette cascade physiologique à l’origine des symptômes.
Que vous ayez reçu un diagnostic par la médecine conventionnelle, que vous ressentiez des symptômes que personne ne peut diagnostiquer, ou que vous soyez en bonne santé et intéressé par la médecine préventive, il est fort probable que vous ne fassiez actuellement pas le nécessaire pour optimiser la capacité de votre corps à s’autoréparer et pour améliorer vos chances de guérison. C’est ici qu’entre en jeu la prochaine étape de ce processus. La plupart des maladies sont soit causées, soit exacerbées, par les réactions de stress, qui, même si elles se produisent dans votre corps, prennent naissance dans votre esprit. Même si vous pouvez atténuer certaines de ces réactions de stress sans comprendre ce qui les a déclenchées, il est préférable de creuser davantage pour diagnostiquer l’origine de ce qui a déclenché ces réactions de stress en premier lieu. Si vous vous adonnez à des activités qui atténuent le stress, comme la méditation, l’expression créative, le sexe, ou l’exercice physique, sans réussir à le faire disparaître, vous ne donnez pas à votre corps toutes les chances de guérir. Par contre, si vous prenez le problème à la racine et intervenez avant que la réaction de stress ne soit déclenchée, vos probabilités de guérison seront beaucoup plus élevées.
Lorsque vous diagnostiquez l’origine de ce qui déclenche vos réactions de stress, vous comprenez mieux le lien entre votre esprit et votre souffrance physique et de quelle façon éviter les réactions de stress à l’avenir et les remplacer par des réac-tions de détente naturelles dont le pouvoir préventif et curatif a été démontré. Rappelez-vous que la prévention est toujours préférable au traitement, surtout si l’on considère qu’il peut être difficile (mais pas impossible cependant) pour le corps de réparer certains effets du stress chronique.
S’il est trop tard pour l’aspect préventif lorsque la maladie s’est déclarée, il est toujours temps de réduire les réactions de stress et d’activer les réactions de détente. Les résultats varient en fonction des maladies, mais, lorsque vous mobilisez les mécanismes naturels d’autoréparation de votre corps, tout est possible, y compris les rémissions spontanées, même si on vous a dit que votre maladie était chronique ou incurable.
Avant de vous proposer des exercices qui vous permettront de repérer ce qui déclenche vos réactions de stress, permettez-moi de vous parler quelques instants du reproche, de la honte et de la culpabilité. Ces éléments sont souvent invoqués par les patients interrogés sur l’origine de leurs maladies ou informés de leur capacité à se guérir eux-mêmes. Si je vous dis que vous avez le pouvoir de vous guérir, et que vous saisissez alors qu’un élément que vous pouvez influencer est peut-être ce qui a causé ou exacerbé votre maladie, vous pourriez avoir envie de me frapper ou de vous autoflageller. Préférant éviter ces deux alternatives, je déclare que nous sommes ici en zone libre de tout(e) reproche/honte/culpabilité.
Le fait d’être malade ne signifie pas obligatoirement que vous ayez fait quelque chose de travers. Cela ne révèle pas non plus que vous êtes victime de malchance. La vérité se trouve quelque part entre les deux. De toute évidence, il existe des dizaines de facteurs pouvant expliquer pourquoi telle personne est malade et telle autre non, ou pourquoi tel patient fait l’expérience d’une rémission spontanée tandis que tel autre reste malade. Parmi ces facteurs, on trouve les croyances conscientes et inconscientes, le choix du professionnel de la santé, l’alimentation, la façon dont vous prenez soin de vous, le fait de se sentir aimé et valorisé, le bonheur, les pratiques qui favorisent la réaction de détente et la spiritualité.
Il est clair que votre santé est en grande partie entre vos mains. Si vous développez un cancer des poumons parce que vous fumez trois paquets de cigarettes par jour, si vous avez été frappé d’une crise cardiaque après avoir mangé au McDonald’s tous les jours, si vous êtes atteint d’une cirrhose parce que vous buvez depuis 30 ans, ou si vous souffrez d’une maladie auto-immune parce que vous avez supporté trop longtemps une situation de violence conjugale, il est clair que vos choix de vie influencent la santé de votre corps.
Ceci étant dit, certaines choses qui se produisent dans votre corps ne dépendent aucunement de vous. Imaginons que vous soyez né avec un chromosome supplémentaire, que vous soyez la victime d’un conducteur ivre, que vous emménagiez sans le savoir près de déchets toxiques, que vous soyez victime d’une fusillade au volant d’une voiture ou que le trampoline sur lequel vous sautez se referme d’un coup et que vous vous cassiez le poignet en tombant.
Des choses désagréables se produisent.
Peu importe que votre maladie ait pu prendre sa source dans le fait que vous ayez trop fumé, trop bu, trop mangé, ou que vous n’ayez pas eu de chance, il ne sert à rien de vous faire des reproches pour des événements passés que vous ne pouvez pas changer. En agissant ainsi, vous ne feriez que favoriser les réactions de stress et empirer la situation.
Cela dit, nous avons notre part de responsabilité. Comme me l’a dit un jour Christiane Northrup alors que nous échangions sur le sujet : « Nous sommes responsables à l’égard de notre maladie et non de notre maladie. »
Je suis de son avis. La maladie nous offre une occasion précieuse d’examiner notre vie sans porter de jugement, de diagnostiquer l’origine de ce qui peut contribuer à notre maladie, de nous réapproprier notre spiritualité, et de faire de notre mieux pour préparer notre corps à recevoir des miracles. Lorsqu’elle est envisagée avec compassion et sans jugement, la maladie peut être une formidable occasion de croissance personnelle et d’éveil spirituel.
N’oubliez pas, avant d’entamer ces exercices, de vous assurer que vous disposez d’un soutien approprié. Je veux m’assurer que vous vous sentez en sécurité, entouré et aimé, pas seulement par un tiers, mais également par vous-même. Tout en gardant cela à l’esprit, permettez-moi maintenant de vous présenter quelques-uns des exercices que j’utilise avec mes patients pour les aider à diagnostiquer l’origine de ce qui peut contribuer à leur maladie.
Exercice de diagnostic n°1 De quoi votre corps a-t-il besoin pour guérir ?
1. Fermez les yeux et respirez profondément.
2. Tournez-vous vers la sagesse de votre guide de lumière intérieur.
3. Posez-vous la question : « De quoi mon corps a-t-il besoin pour guérir ? » Il se pourrait que votre guide de lumière intérieur vous transmette des intuitions au sujet d’un traitement — oui ou non pour tel médicament, par exemple. Mais je vous invite à creuser davantage. Au-delà de ce qui vous est recommandé par votre médecin, de quoi d’autre votre corps a-t-il besoin pour guérir ? Soyez prêt à affronter votre vérité.
4. Sans porter de jugement, passez les 20 minutes suivantes à écouter calmement ce que vous transmet votre guide de lumière intérieur. Rappelez-vous que vous n’êtes pas obligé de passer à l’action. L’objectif ici est simplement de découvrir la vérité sur ce dont votre corps a besoin pour guérir. Prenez votre journal personnel si vous ressentez le besoin d’écrire.
5. Pour télécharger une méditation guidée qui vous aidera dans ce processus, rendez-vous sur mon site MindOverMedicineBook.com (en anglais seulement).
Équilibre travail/vie personnelle
Bien qu’il soit pratiquement impossible de concilier de façon équilibrée le travail et la vie personnelle — beaucoup pensent qu’il ne s’agit que d’un mythe qui nous rend fous en nous poussant à rechercher une perfection inatteignable —, il est important d’être conscients de ce que nous faisons de notre temps et de prioriser les activités qui favorisent les réactions de détente. Même s’il est difficile de trouver l’équilibre parfait entre vie professionnelle, vie familiale et vie personnelle, et même si je ne pense pas qu’il soit toujours possible d’avoir des journées équilibrées, je crois qu’il peut exister des semaines équilibrées. J’ai personnellement pour habitude de déplacer les pratiques de soins auto-administrés que j’aimerais appliquer au quotidien, mais que je ne parviens pas toujours à mettre à mon emploi du temps. Dans un monde parfait, mes journées commenceraient par de la méditation et du yoga, puis par la préparation d’un jus de verdure maison et d’un petit déjeuner sain et biologique que je savourerais avec mon mari et ma fille. Puis j’écrirais, je peindrais, j’accomplirais mes tâches professionnelles, je partagerais un repas avec une amie, je travaillerais encore un peu, puis j’irais marcher, je lirais des livres à ma fille, je préparerais un repas sain pour ma famille, et je terminerais ma journée au lit avec mon mari.
Mais il ne faut pas rêver !
La réalité est que, certains jours, je manque de temps, et je travaille 14 heures consécutives, ce qui ne me laisse pratiquement pas la possibilité de voir mon mari et ma fille et m’oblige à annuler mes séances de méditation et de marche, à manger des plats à emporter, à négliger mes projets créatifs, sans parler du fait que, ayant à peine le temps d’embrasser mon mari le soir, je ne risque pas de pouvoir envisager d’avoir une vie sexuelle ce jour-là. Mais je m’efforce de faire en sorte que ces journées soient des exceptions. Et j’essaie de rétablir un certain équilibre dans la semaine. Si j’ai par exemple une journée de cet acabit le lundi, je fais tout mon possible pour donner la priorité à ma famille et à mon bien-être le mardi, même si cela implique de retarder mon travail. Le mercredi, je fais le point sur ce que j’ai accompli jusque-là en termes de méditation, d’exercice physique, d’alimentation saine, de sexualité, de temps de qualité avec ma fille et de créativité, en sachant que toutes ces activités déclenchent en moi des réactions de détente, nourrissent mon corps et mon esprit, et contribuent à mon bonheur ainsi qu’à ma santé. Mon objectif est d’avoir une semaine équilibrée, même si je n’ai pas réussi à accomplir tout le travail et à pratiquer toutes les activités de bien-être que j’aimerais intégrer à mes habitudes de vie.
L’exercice qui suit a été conçu pour vous aider à évaluer où vous vous situez en termes d’équilibre travail/vie personnelle, ce qui vous donnera une idée des déséquilibres au sein de votre cairn de santé globale qui pourraient s’avérer nocifs pour votre santé. Prêtez attention aux pierres qui favorisent chez vous des réactions de détente et à celles qui représentent au con-traire des sources de stress.
Exercice de diagnostic n°2 :Quel est le degré d’équilibre de votre cairn de santé globale ?
1. Photocopiez sept exemplaires du modèle de cairn de santé globale proposé dans ce livre (page 258).
2. Chaque jour de la semaine, coloriez, à l’aide de crayons ou de feutres, les pierres du cairn que vous avez prises en compte. Par exemple, si vous avez médité, coloriez votre pierre de la spiritualité. Si vous avez eu une relation sexuelle agréable, remplissez celle de la sexualité. Si vous avez bien pris soin de votre corps physique, coloriez celle de la santé physique. Si vous avez consacré du temps à être une bonne mère ou à entretenir une relation amicale importante, remplissez la pierre des relations. Si vous avez principalement travaillé, remplissez celle du sens du travail/de la vie… et ainsi de suite.
3. À la fin de la semaine, examinez dans quels domaines vous avez investi le plus de temps et d’énergie. Avez-vous tendance à négliger les mêmes domaines chaque jour ? Votre cairn de santé globale est-il en déséquilibre ? Quelles pierres auraient besoin de votre attention ?
Diagnostiquer l’origine de la maladie
L’exercice suivant a pour but de vous aider à repérer vos potentielles croyances restrictives ou autodestructrices à propos de votre santé, de déterminer si vous vous sentez soutenu par les bons professionnels de la santé, et à vous montrer comment vous servir du cairn de santé globale comme outil de diagnostic pour repérer les aspects de votre vie qui favorisent les réactions de stress et vous prédisposent à la maladie. Cet exercice a également été conçu pour vous donner une idée des activités qui encouragent les réactions de détente. Vous pourrez ainsi déterminer quels obstacles se dressent entre vous et une santé optimale.
Des six étapes de ce processus, cet exercice est le plus important. Mais il peut également s’avérer le plus difficile. Il est donc essentiel que vous écoutiez votre guide de lumière intérieur pour cette partie. Et n’hésitez pas à faire appel à votre réseau de soutien.
Exercice de diagnostic n°3 Posez vous-même votre diagnostic
première partie
Posez-vous les questions ci-dessous, en vous assurant d’avancer à votre rythme. Prenez autant de temps que nécessaire pour répondre intégralement et honnêtement. Si vous avez besoin de faire une pause, n’hésitez pas. Je peux vous assurer que, si vous êtes prêt à être honnête envers vous-même, votre guide de lumière intérieur vous offrira un cadeau précieux : l’occasion pour vous de connaître votre vérité pour pouvoir ensuite poser votre diagnostic.
Vous pouvez choisir de faire cet exercice à voix haute ou en vous-même, avec un interlocuteur, ou dans votre journal.
Essayez d’avoir pour vous-même une compassion infinie au cours de ce processus. Si vous sentez que vous êtes aspiré par un cercle vicieux de pensées négatives, faites une pause, demandez de l’aide et reprenez plus tard avec le soutien d’un bon réseau. Assurez-vous de prendre soin de vous. En répondant à ces questions, concentrez-vous sur la gratitude que vous ressentez, emplissez votre vie de plaisirs, et soyez votre propre meilleur ami. Ainsi, vous atténuerez votre mal-être et pourrez vous concentrer sur le positif, afin d’avoir le courage nécessaire pour affronter et pour changer ce qui doit l’être.
croyances
• Quelles sont mes croyances à propos de la génétique et de la façon dont mes gènes influencent ma santé ?
• Quelles sont mes croyances en matière de santé ?
• Quelles sont mes croyances à l’égard de ma maladie ?
• Quelles sont mes croyances à propos de la capacité du corps à s’autoréparer ?
• Quelles sont mes croyances à propos de l’influence que mon esprit exerce sur mon corps ?
• Suis-je ouvert à l’idée que l’origine de ma maladie puisse ne pas être purement physique ? Si ma réponse est non, pourquoi ?
• Qu’est-ce que je retire de ma maladie ?
• Suis-je prêt à renoncer à ce que j’en retire dans le but d’aller mieux ?
• Est-ce que je mérite d’être en meilleure santé possible ?
• En quoi mon enfance influence-t-elle ma santé actuelle ?
soutien
• Est-ce que je me considère pris en compte par mes professionnels de la santé ?
• Quelle est ma peur principale à l’idée de me dispenser des services d’un des professionnels de la santé qui me suit ?
• Est-ce que j’exprime mes besoins à mes professionnels de la santé ? Si la réponse est non, pourquoi ?
• Est-il possible que je nuise de quelque façon que ce soit à mes soins de santé ?
• Que fais-je pour favoriser ma santé ?
• Dans quel état suis-je après une visite avec mon professionnel de la santé ?
• Qu’est-ce qui me permettrait de me sentir mieux soutenu par mes professionnels de la santé ?
• Puis-je affirmer que je suis totalement honnête avec mon professionnel de la santé ? Si la réponse est non, pourquoi ?
• Est-ce que je mérite d’entretenir une collaboration étroite avec mes professionnels de la santé ?
• Quels problèmes de mon passé pourraient me donner l’impression que je ne suis pas capable de collaborer avec mes professionnels de la santé en faisant entendre ma voix ?
guide de lumière intérieur
• Est-ce que je mène une vie authentique en accord avec tout ce que je désire ?
• Est-ce que je fais des efforts pour que mes désirs soient comblés ?
• Que souhaite me dire mon guide de lumière intérieur ?
• Lorsque mon intuition communique avec moi, dans quelle mesure est-ce que je l’écoute ?
• Quelle vérité ne suis-je pas prêt à affronter à cet instant précis de ma vie ?
• Est-ce que je retiens quelque chose en moi ? Qu’est-ce qui aspire à être libéré ?
• Qu’est-ce qui se dresse entre mon guide de lumière intérieur et moi-même ?
• Suis-je prêt à tout risquer pour écouter mon guide de lumière intérieur ? Si la réponse est non, pourquoi ?
• Qui serais-je si je n’avais pas peur ?
• Sur une échelle de 1 à 10, dans quelle mesure puis-je affirmer que j’accepte et que j’aime ce que je suis ?
relations
• Qu’est-ce que je ressens au sujet de ma vie amoureuse ? Et à l’égard de mes amis et de mon réseau de soutien ?
• Quels schémas relationnels sont encore récurrents dans ma vie ?
• Dois-je accorder mon pardon à une personne en particulier ? Suis-je prêt à le faire ? Si oui, pourquoi ? Si non, pourquoi pas ?
• Qu’est-ce qui pourrait me permettre de me sentir aimé dans la plus grande mesure possible ?
• À quel point suis-je prêt à montrer ma vulnérabilité aux personnes qui font partie de ma vie ?
• Quelle notice nécrologique écrirais-je si les personnes que j’aime mouraient aujourd’hui ? Si je devais perdre certains de mes proches, quels non-dits subsisteraient ?
• Dans mes relations, puis-je affirmer qu’il y a toujours une personne qui a raison et l’autre qui a tort ?
• Dans le domaine relationnel, dans quelle mesure ai-je le sentiment que l’on m’utilise ? Suis-je prêt à abandonner mon rôle de victime ou de sauveur dans le but de guérir ?
• Est-ce que je pense mériter de recevoir de l’amour et de l’affection ?
• Que changerais-je de ma vie amoureuse si j’avais une baguette magique ?
sens du travail/de la vie
• Qu’est-ce qui est vrai pour moi en matière de travail ?
• Que souhaite me dire mon guide de lumière intérieur à propos de mon travail ?
• Ce à quoi j’emploie la plus grande partie de mes journées est-il en harmonie avec mes talents et mon objectif de vie ?
• Quels sont mes dons naturels ?
• Que ressent mon corps lorsque je suis au travail ? Que ressent mon esprit lorsque je suis au travail ?
• Si quelqu’un me donnait un micro pour que je m’exprime en public le dernier jour de ma vie, que dirais-je ?
• Si tous mes besoins financiers et ceux de ma famille étaient comblés, que ferais-je de mon temps ?
• Si je retirais la peur de l’équation, que changerais-je à la façon dont je passe mes journées ?
• Mon travail est-il une passerelle vers l’objectif que je me suis fixé ?
• Mon travail m’enseigne-t-il des leçons précieuses, même si je ne l’aime pas ?
créativité
• Qu’est-ce qui attise ma flamme créatrice ? Qu’est-ce qui m’inspire ?
• Ai-je compris ce que mon âme souhaitait créer ?
• Qu’est-ce qui permet à ma créativité de s’exprimer librement ?
• Quels types de projets créatifs m’inspirent ? Est-ce que je leur consacre régulièrement du temps ?
• À quels projets créatifs me consacrais-je quand j’étais enfant ?
• Si j’avais tout le temps et l’argent du monde, que créerais-je ?
• Comment est-ce que je me sens lorsque je ne me sens pas inspiré ?
• Suis-je prêt à supporter la frustration qui accompagne généralement le processus créatif ?
• Est-ce que je pense mériter de m’exprimer de façon créative ?
• Quelles sont les croyances de ma famille à propos de la créativité ?
spiritualité
• Qu’est-ce qui me permet de me sentir connecté à ma spiritualité ?
• Qu’est-ce que je considère comme sacré ?
• Si je ne me considère pas comme une personne « religieuse » ou si je ne crois pas à une puissance supérieure, ai-je d’autres moyens de nourrir ma vie spirituelle ?
• Qu’est-ce que je pense et ressens à propos de la religion ? Quelles sont mes pensées négatives à propos de la spiritualité ou de la religion ?
• Est-ce que je me sens plus spirituel au sein d’une communauté spirituelle, ou suis-je plutôt du genre solitaire dans ce domaine ?
• Suis-je prêt à accepter que la maladie puisse être l’occasion d’un éveil spirituel ?
• Que croit ma famille à propos de la spiritualité ?
• Est-ce que je me sers de ma spiritualité ou de ma religion pour juger les autres ?
• Est-ce que je mérite d’avoir un lien profond avec le Divin ?
• Est-ce que le fait de me joindre à une communauté spirituelle qui me convient aurait pour effet de déclencher dans mon corps des réactions de détente ?
sexualité
• Qu’est-ce que je désire véritablement sur le plan sexuel ? Puis-je affirmer que je parviens à combler ce désir ?
• Qu’est-ce qui peut m’aider à être moi-même dans ce domaine ?
• Quels blocages, peurs ou croyances m’empêchent d’être totalement honnête et de m’exprimer librement en matière de sexualité ?
• Qu’est-ce que je pense de ma première expérience sexuelle ?
• Quel(s) aspect(s) de ma vie sexuelle passée ou présente aurai(en)t besoin d’être soigné(s) ?
• Qu’est-ce qui me fait véritablement de l’effet ? Qu’est-ce qui est véritablement rédhibitoire pour moi ?
• Que m’inspire l’idée d’avoir des relations sexuelles lorsque je n’en ai pas envie ?
• Est-ce que je me trouve sensuel même lorsque je n’ai pas de vie sexuelle ?
• Quelles sont les croyances de ma famille en matière de sexualité ?
• Si je pouvais faire n’importe quoi sur le plan sexuel sans que personne ait jamais à le savoir, de quoi s’agirait-il ?
argent
• Quels sont mes pensées et sentiments à propos de ma situation financière ?
• Ma situation financière est-elle saine ?
• Comment est-ce que je définis les notions de santé, de réussite et d’abondance financières ?
• Suis-je lucide sur l’état réel de mes finances ou ai-je tendance à faire l’autruche dans ce domaine ?
• Quelles sont les croyances de ma famille en matière d’argent ?
• De quelles croyances restrictives dois-je me libérer ?
• Ai-je suffisamment d’argent pour faire face à une situation d’urgence ?
• Est-il possible d’être pauvre et heureux ?
• Dans quelle mesure mes pensées sont-elles occupées par la question de l’argent ?
• Est-ce que l’argent me permet d’avoir plus d’amour ?
environnement
• Est-ce que je vis à l’endroit où mon guide de lumière intérieur souhaite me voir vivre ?
• Lorsque j’observe ce dont mon environnement est fait, est-ce que j’aime ce que je vois ?
• Suis-je entouré de beauté ? La nature fait-elle partie de mon environnement ?
• Dans quelle mesure mon environnement est-il sain ?
• Suis-je exposé à des risques environnementaux pouvant porter atteinte à ma santé ?
• Sur une échelle de 1 à 10, dans quelle mesure suis-je « vert » ?
• Qu’est-ce que je fais pour limiter la charge toxique à laquelle mon corps est exposé à cause de mon environnement ?
• Quels facteurs environnementaux peuvent porter atteinte à ma santé ?
• Comment puis-je éliminer de mon environnement ce qui l’encombre inutilement ?
• Est-ce que je pense mériter de vivre dans un environnement apaisant et bienfaisant que j’apprécie ?
santé mentale
• Qu’est-ce qui me rend heureux ? Qu’est-ce qui me rend malheureux ?
• Qu’est-ce qui pourrait guérir mon esprit ?
• Est-ce que des traumatismes passés me font encore souffrir ? Si oui, de quoi s’agit-il ?
• Est-ce que je pense mériter d’être heureux ?
• Combien de temps est-ce que je consacre à des conversations négatives telles que des commérages, des critiques ou des plaintes ?
• Suis-je prêt à examiner ma santé mentale ?
• À l’égard de quoi suis-je reconnaissant aujourd’hui ?
• Est-ce que j’exprime ma gratitude envers ce que j’apprécie dans ma vie régulièrement ?
• Envers quoi suis-je reconnaissant aujourd’hui ?
• Est-ce que j’ai tendance à me concentrer sur mes manques au lieu d’apprécier ce que j’ai ?
santé physique
• Ai-je de bonnes habitudes en matière d’alimentation et d’exercice physique ?
• Est-ce que je respecte les recommandations et les protocoles de mon professionnel de la santé ?
• De quelles mauvaises habitudes dois-je me débarrasser ?
• Quel est mon niveau d’énergie ?
• Est-ce que quelque chose m’empêche de bien dormir ?
• Est-ce que je donne la priorité à ma santé physique ?
• Suis-je prêt à investir du temps, de l’argent et de l’énergie dans le but de prendre mieux soin de mon corps ?
• Que se passera-t-il si j’atteins une santé physique optimale ? Qu’en penseront les autres ?
• Qu’est-ce que je pense du vieillissement ?
• Qu’est-ce que je pense de la mort ?
conclusion
• Dans quelle mesure suis-je prêt à accepter pleinement ce que je suis, avec toutes mes imperfections divines ?
• Est-ce que je me donne le droit à l’erreur ?
• Suis-je prêt à m’aimer et à m’accepter pleinement tout au long de ce processus de guérison ?
• Après avoir répondu à ces questions, mon guide de lumière intérieur se sent-il inspiré ? Ai-je la sensation d’avoir tout ce dont j’ai besoin pour préparer mon corps à recevoir des miracles ?
• Suis-je prêt à utiliser ce que j’ai appris pour rédiger ma propre prescription et procéder aux changements nécessaires dans mon existence ?
deuxième partie
Vos réponses à ces questions vous permettent-elles de repérer les causes possibles de votre maladie ? Vos croyances négatives vous nuisent-elles ? Disposez-vous d’un bon soutien ? Y a-t-il des domaines, dans votre cairn de santé globale, qui pourraient favoriser les réactions de stress et porter atteinte à votre corps ? Y a-t-il des activités qui pourraient déclencher des réactions de détente, mais que vous ne pratiquez pas ? Ces questions vous ont-elles permis de repérer certaines problématiques dont vous aviez besoin de prendre conscience pour pouvoir atteindre une santé optimale ?
Pour chacune des catégories, inscrivez dans votre journal de diagnostic tous les aspects que vous considérez bénéfiques pour votre santé et que vous désirez privilégier dans le cadre de votre plan de soins autoadministrés radicaux.
Félicitations ! Vous venez de franchir l’étape du diagnostic. Vous avez fait la liste de ce que vous interprétez comme étant nuisible ou bénéfique à votre santé. Pour lire le diagnostic que j’avais rédigé pour moi-même juste avant que la plupart de mes problèmes de santé soient résolus, reportez-vous à l’Annexe B.
étape 5 : Rédigez votre prescription
Maintenant que vous avez décidé d’écouter votre corps, de puiser dans la sagesse de votre guide de lumière intérieur, d’examiner vos croyances et votre équipe de soutien, d’évaluer les déséquilibres potentiels de votre cairn de santé globale et de diagnostiquer les causes possibles de vos problèmes de santé, il est temps d’établir un plan de traitement de santé globale pour les soins que vous allez vous administrer.
Lorsque vous tombez malade, votre médecin peut vous prescrire un plan de traitement d’un type différent. Par exemple, si vous souffrez d’un cancer et êtes suivi par un médecin intelligent et expérimenté qui entretient une approche holistique de son travail, votre plan de traitement englobera une chirurgie, de la chimiothérapie, une alimentation végétarienne ou crudivore nourrissante, des suppléments visant à stimuler votre système immunitaire, un groupe de soutien pour vous aider à gérer les émotions liées au cancer, et des séances de yoga pour que vous restiez centré sur vous-même.
Ce type de plan de traitement est efficace. Mais si votre système immunitaire est affaibli par des facteurs tels que le sentiment d’isolement, le stress professionnel ou la dépression, traiter le cancer sans s’attaquer à sa véritable origine peut aider à court terme, mais il ne peut pas s’agir d’une solution permanente. En effet, vous risqueriez d’être victime d’une récidive ou de contracter une autre maladie. Dans le but de prévenir et de traiter une maladie de façon optimale, vous devez absolument vous pencher sur ce qui en est à la source, et écouter votre guide de lumière intérieur pour qu’il vous aide à déterminer comment tirer le meilleur profit de ce que vous propose la médecine conventionnelle tout en respectant ce que vous êtes.
C’est en cela que consiste la rédaction de votre prescription.
Une partie de ce processus consiste pour vous à prendre en charge vos soins de santé. Gardez à l’esprit que vous êtes le patron. Les autres sont à votre service.
Bien évidemment, votre médecin réclamera des examens en laboratoire et vous aidera à diagnostiquer les problèmes. Il vous donnera des prescriptions de médicaments. Si vous avez besoin d’une chirurgie ou d’une autre procédure médicale, il s’en chargera également. Mais c’est à vous de décider si vous prendrez les médicaments ou si vous vous soumettrez à cette chirurgie. C’est ce qu’implique le fait de rédiger votre propre prescription. Vous ne vous contentez pas d’obéir aveuglément aux ordres du médecin, mais vous devenez son partenaire à part entière tout au long du processus de guérison. Votre rôle est d’interroger votre corps, d’écouter votre guide de lumière intérieur et de consulter les personnes que vous avez invitées autour de la table ronde de guérison.
Lorsque vous prenez des décisions relativement à vos soins de santé, n’hésitez pas à consulter les meilleurs professionnels qui soient, mais gardez à l’esprit qu’ils sont à votre service. Invitez à votre table ronde votre médecin, votre thérapeute, votre acupuncteur, votre massothérapeute, votre coach de vie, votre mère… le choix vous appartient ! Ces personnes sont là pour vous informer et pour jouer le rôle de comité de direction et de conseil consultatif. Choisissez-les de façon avisée. Si vous pouvez vous le permettre, acceptez de payer plus cher pour vous entourer des meilleurs. Mais n’oubliez jamais qu’il s’agit de votre table ronde. La place d’honneur vous revient. Il pourrait y avoir des désaccords entre les membres de votre équipe et si cela créait en vous une certaine confusion, ne lâchez pas la barre. Vous connaissez votre corps mieux que quiconque.
S’il n’existait qu’un seul moyen efficace de soigner le corps, nous serions tous d’accord. Mais ce n’est pas le cas. C’est pour cette raison que l’on parle d’art de la médecine. L’essentiel est que votre plan de traitement vous convienne. Il s’agit de votre corps, de votre vie, de votre choix. C’est vous qui détenez le vote décisif. Lorsque vous écoutez la connaissance intérieure qui résulte d’un lien profond avec votre guide de lumière intérieur et avec votre corps, vous ne pouvez que faire les bons choix pour vous-même.
Rédiger votre prescription ne s’arrête pas au choix de la bonne équipe à la participation active à votre plan de traitement. Vous devez aller plus loin. Ce que vous avez appris grâce à ce livre vous a peut-être permis de constater que vos croyances restrictives, autodestructrices ou négatives à propos de votre santé étaient néfastes pour votre corps. Peut-être avez-vous pris conscience que le sentiment de solitude nuisait à votre corps. À moins que vous n’ayez eu une révélation lorsque vous avez appris que le stress professionnel pouvait vous tuer. Ou que vous ayez compris qu’il était temps de transformer votre pessimisme en optimisme pour atteindre le bonheur. Peut-être, enfin, que le cairn de santé globale vous a aidé à repérer des déséquilibres qui pourraient être nuisibles à votre santé.
Vous devez maintenant transformer ces prises de conscience en plan d’action. Il ne suffit pas de savoir pourquoi votre santé n’est pas à son meilleur. Vous devez faire quelque chose à ce sujet, et vous êtes la seule personne à savoir ce que ce « quelque chose » doit être. Votre médecin peut vous prescrire des médicaments, mais vous seul pouvez créer une prescription de ce qui doit changer dans votre vie pour que votre santé globale soit la meilleure possible.
Je vais maintenant vous expliquer comment vous y prendre.
Exercice thérapeutique :Rédigez votre prescription
1. Prenez un stylo et quelques feuilles, ou votre journal.
2. Prenez le diagnostic que vous vous êtes établi.
3. Prenez le temps de fermer les yeux et d’invoquer la sagesse bienfaitrice de votre guide de lumière intérieur. N’oubliez pas de faire preuve d’ouverture, d’amour et de compassion à votre égard. Lorsque vous sentez que vous êtes centré, détendu et en contact avec votre intuition, ouvrez les yeux.
4. Pour chacun des éléments de votre diagnostic, demandez-vous ce que vous pouvez faire pour passer à l’action afin de traiter les causes potentielles de votre maladie. Fiez-vous à votre intuition en essayant de ne pas juger ce qui monte en vous. Gardez à l’esprit que vous n’êtes pas obligé d’appliquer immédiatement ce qui vous vient à l’esprit, mais que vous devez surtout être honnête envers vous-même. Ne vous censurez pas. Personne d’autre que vous n’a à lire ce que vous écrivez.
5. Bien qu’une grande partie de mon travail individuel avec mes patients concerne des recommandations précises sur ce qu’ils pourraient inclure à leur prescription, cet aspect des choses ne rentre pas dans le cadre de ce livre. Par exemple, si vous éprouvez des difficultés au sein de votre couple, je vous conseillerais certains ouvrages, thérapeutes et ateliers spécifiques. Mais la réalité est que vous seriez surpris de voir combien vous en savez déjà. Vous n’avez pas vraiment besoin de moi, ni de personne d’autre, pour vous dire ce dont votre corps — et votre vie — ont besoin.
6. Si vous avez repéré un problème dont vous n’êtes pas sûr d’avoir la solution, je ne vous laisserai pas sans recours. Vous pouvez consulter mon blogue à l’adresse LissaRankin.com (en anglais seulement) sur lequel vous trouverez des prescriptions pratiques pour vivre et aimer sans peur, ainsi que d’autres techniques pour vous guérir et pour mener la meilleure existence possible. Vous pou-vez également vous rendre sur le site OwningPink.com (en anglais seulement), sur lequel plus de 30 praticiens et spécialistes visionnaires du domaine vous parleront des moyens de guérir chaque pierre du cairn de santé globale.
Pour voir la prescription que je m’étais rédigée pour moi, reportez-vous à l’Annexe C.
Passez à l’action
Une fois que vous avez rédigé votre prescription, le processus ne fait que commencer, car c’est la prochaine étape qui est la plus stimulante et qui nécessite le plus de courage. Lorsque vous savez quels changements vous devez faire dans votre vie pour avoir la meilleure santé possible, il est temps de passer à l’action.
Pour commencer, permettez-moi de faire un peu ma meneuse de claques. Vous pouvez y arriver ! Je le sais d’expérience. Je me souviens très bien de ce que je ressentais à l’idée de savoir — de simplement savoir — ce que je devais accomplir pour sauver ma vie. Et cela me terrifiait. Mais j’étais également excitée, parce que je savais au fond de moi que mon existence était sur le point de changer pour le mieux.
Je sais que vous ressentez la même chose, et je vais remuer mes pompons avec ferveur pour vous encourager. Accrochez-vous ! Je suis déjà extrêmement fière de vous, parce que vous avez commencé à franchir avec courage vos propres limites.
Je sais que votre cœur bat probablement la chamade. Vous avez peut-être des papillons dans le ventre. Il est même possible que vous déclenchiez des réactions de stress en pensant simplement au courage qu’il vous faudra rassembler pour affronter votre diagnostic et mettre votre prescription en application. Mais ne vous inquiétez pas, car ce stress est temporaire. Je vous promets que le processus de détente ne se fera pas attendre.
Ayant moi-même quitté ma pratique clinique conventionnelle pour accompagner mes patients dans ce processus, je sais à quel point tout cela peut être effrayant, et je suis constamment impressionnée par la force de l’esprit humain. Les transformations incroyables auxquelles j’ai assisté chez les personnes suffisamment courageuses pour mener à bien un tel processus de guérison ont ouvert mon cœur et m’ont époustouflée. J’ai assisté à des miracles médicaux — des rémissions spontanées que je ne peux m’expliquer que comme étant des épisodes d’autoréparation physiologique. J’ai vu des gens affronter leurs peurs, ouvrir leur cœur et transformer leur existence tout entière.
À mesure que vous avancez, ne perdez pas le contact avec votre guide de lumière intérieur. Permettez-lui d’être votre meilleur ami qui vous rappelle en permanence la vérité que vous recherchez et la connaissance sur laquelle vous vous reposez. Votre guide de lumière intérieur vous manifestera une compassion infinie tout au long de ce processus. Plus vous vous tournerez vers lui, plus ce processus se fera dans la joie.
Imaginons que vous ne soyez pas prêt à passer à l’action. Que vous sachiez ce que vous devez faire, mais ne parveniez pas à sauter le pas. Si c’est le cas, soyez compréhensif envers vous-même. Peut-être n’est-ce pas encore le bon moment. Rappelez-vous de ceci : vous saurez qu’il est temps de vous lancer lorsque la souffrance liée à votre immobilisme excèdera votre peur de l’inconnu. Si vous n’en êtes pas encore là, vous pouvez attendre encore un peu.
Mais n’attendez pas trop. Je ne voudrais pas que votre corps se mette à hurler pour la simple raison que vous n’êtes pas prêt à écouter ses chuchotements.
Pour la plupart des gens, poser un diagnostic et rédiger une prescription impliquent des transformations radicales, et certains ne sont pas prêts à mettre en application les recommandations de leur guide de lumière intérieur. La question que je pose toujours à mes patients est la suivante : « Si vous n’êtes pas prêt à passer à l’action, cela revient-il à dire que vous choisissez d’être malade ? »
Certains baissent les yeux et acquiescent à ma remarque, en admettant qu’ils préfèrent risquer leur santé que d’avoir à affronter les changements qu’ils savent devoir faire dans leur vie. Ils en ont le droit. Je ne juge personne. Mais il est bon d’être honnête quant aux choix que l’on fait dans la vie.
D’autres m’affirment qu’ils sont d’attaque pour faire le nécessaire, prendre des risques et braver toutes les tempêtes s’il existe une once d’espoir que les changements auxquels ils procèderont puissent modifier leur physiologie. Ces gens me touchent profondément. Et ce sont eux dont l’état s’améliore au-delà de toutes leurs attentes.
En bout de ligne, c’est à vous de décider. Il s’agit de votre corps, de votre vie.
Une fois que vous savez ce qui doit être modifié dans votre vie et que vous décidez de vous lancer, n’oubliez pas de vous manifester une compassion extrême. Allez-y doucement, à petits pas. Récompensez-vous souvent. Réservez-vous une bonne dose d’acceptation, de gratitude et d’amour. Vous en aurez besoin pour avancer.
étape 6 : libérez-vous de votre attachement aux résultats
Il vient un moment, lorsque vous avez adopté des croyances positives, trouvé un soutien adéquat, fait appel à la sagesse de votre corps et à votre guide de lumière intérieur, posé votre diagnostic, rédigé votre prescription et mis en application ce qu’elle contient, où vous devez simplement laisser les choses se faire et vous libérer de votre attachement à un résultat précis. Évidemment, vous souhaitez guérir. Quelle personne malade ne le voudrait pas ? Mais la vérité est que cela pourrait ne pas se produire. Et vous n’en seriez pas responsable.
À mon avis, bien que nous ayons en nous le pouvoir de faire dans notre vie des changements visant à favoriser la capacité de notre corps à s’autoréparer, nous devons accepter le fait que finalement nous n’avons aucune garantie quant à notre guérison. Vous pouvez tout faire « comme il faut » et mourir quand même. En fait, la seule garantie est que l’issue finale est la même pour tous. Mais vous pourriez ne rien faire et connaître malgré tout une rémission spontanée.
Il arrive trop souvent que ceux qui s’investissent dans leur guérison aient l’impression de ne pas être à la hauteur s’ils ne parviennent pas à éradiquer leur maladie. Mais à quoi cela nous servirait-il de penser de la sorte ? Qui sommes-nous pour savoir ce que l’Univers nous réserve ? Comment pourrions-nous savoir à l’avance quelles leçons nous devons apprendre sur terre et quelles difficultés nous devons surmonter pour les apprendre ? Certaines personnes sont peut-être vouées à être malades dans le but d’apprendre ce que leur âme aspire à apprendre et dans celui de comprendre comment surmonter leur maladie avec grâce. On parle de grâce lorsqu’une personne lutte jusqu’à ce qu’il soit temps pour elle d’arrêter, et lorsqu’elle apprécie chaque étape du processus, même lorsque les choses ne se passent pas comme elle le voudrait.
Il est difficile de prévoir comment vous allez vous sentir, et je souhaiterais donc vous dire ceci : ayant accompagné de nombreuses personnes dans ce processus d’autoguérison, je peux vous garantir qu’il est différent pour chacun, et que les résultats sont donc variables. Par exemple, une de mes patientes souffrait depuis 20 ans d’une maladie chronique lorsque nous avons entamé ce processus. Après trois mois de séances régulières et de travail intense de sa part, sa maladie a disparu. J’étais aux anges. Ma méthode avait fonctionné !
Pourtant, elle était accablée par la peine et pouvait à peine se lever le matin, même si ses symptômes physiques avaient complètement disparu. Faisant le deuil des 20 années qu’elle avait perdues à cause d’une maladie qu’elle aurait pu guérir plus tôt grâce au seul pouvoir de son esprit, elle sombrait dans la dépression jusqu’à ce qu’une pratique de la gratitude au quotidien, une opportunité d’aider les plus démunis qu’elle et la naissance de son petit-fils la tirent de ce mauvais pas. Ce qu’elle a vécu m’a aidée à prendre conscience de l’importance de vivre dans le présent lorsqu’on traverse un processus tel que celui-ci. Il est essentiel de rester optimiste, de mettre l’accent sur la gratitude et d’apprécier ce que vous avez pour éviter d’être assailli par les regrets et par la tristesse à propos de ce que vous auriez pu être. Si vous avez la chance de vivre une rémission spontanée grâce à ce processus, je vous supplie de remercier votre bonne étoile et de dire des prières de gratitude. Vous avez une seconde chance et l’occasion de vous servir de ce que vous avez appris pour aider les autres.
Une autre de mes patientes, qui a fait l’expérience d’une rémission spontanée, a vécu l’inverse. Même si elle avait, elle aussi, souffert à cause de sa maladie, elle n’a jamais regardé en arrière une fois celle-ci disparue. Elle considérait sa guérison comme un miracle qui lui donnait accès à une vie spirituelle plus riche et qui avait transformé non seulement sa santé, mais également sa vie amoureuse, sa vie professionnelle et son environnement.
Encore une autre de mes patientes a traversé ce processus avec beaucoup de courage, même lorsque sa maladie s’est mise à progresser rapidement. Elle a su affronter sa vérité, a rétabli l’équilibre dans ses schémas relationnels, s’est lancée à la poursuite de ses rêves, s’est libérée de ses vieilles rancœurs et de ses peurs qui n’avaient plus de raison d’être, a pardonné pour des événements qui remontaient à son enfance, s’est libérée de son ego et s’est mise à l’écoute de son guide de lumière intérieur dans tous les domaines de sa vie. Même si elle a fini par succomber à sa maladie, elle l’a fait avec tellement de grâce qu’elle a permis à des dizaines de personnes, principalement des membres de sa famille, de guérir leurs propres blessures. Elle n’a pas atteint une guérison physique, mais elle s’est guérie à bien d’autres égards. Des centaines de personnes ont assisté à ses funérailles pour exprimer leur gratitude et leur admiration face à une existence qu’elle a si bien vécue et si merveilleusement achevée.
Que pouvons-nous espérer de plus de ce processus ? Vous ne pouvez qu’être gagnants. Que votre maladie soit guérie ou non, vous le serez, et d’autres que vous pourront également profiter de cette guérison.
Je vous encourage à garder à l’esprit qu’il s’agit d’une renaissance qui, si vous êtes ouvert à cette expérience, vous permettra de grandir comme vous ne l’auriez jamais imaginé. En vous libérant de votre attachement aux résultats, lorsque vous êtes malade, et dans la mesure où vous avez fait tout votre possible pour préparer votre corps à recevoir des miracles, vous donnez la possibilité à votre maladie de se transformer pour vous en éveil spirituel. Si vous lui en laissez la possibilité, votre maladie peut vous permettre de faire taire votre ego, de rétablir vos priorités, d’apprécier ce que vous avez, de vous mettre à l’écoute de votre guide de lumière intérieur, d’avoir le courage de vivre dans l’instant présent, et de vous rapprocher du divin et des personnes qui vous sont chères.
Lorsque j’ai effectué un projet artistique que j’ai appelé « Le projet intérieur de la femme », pour lequel j’ai reconstitué le buste de femmes atteintes de cancer à l’aide d’un plâtre médical, tout en les interrogeant sur leur beauté intérieure, pratiquement toutes les femmes m’ont confié que leur maladie était ce qui leur était arrivé de mieux, parce qu’elle leur avait permis de prendre des mesures qui avaient un effet positif durable sur leur existence.
Nous ne devrions pas attendre d’être malades pour nous mettre en harmonie avec notre vérité, mais c’est pourtant ce qui nous arrive souvent. De la même façon que j’avais besoin de ma « tempête parfaite » pour me réveiller, beaucoup de gens ont besoin de tomber malades pour sortir d’une situation dans laquelle ils se complaisent et de se mettre à vivre comme s’ils pouvaient mourir demain.
Une maladie est une occasion d’éveil, même si une partie de ce que nous devons apprendre et transmettre sur terre est comment mourir avec grâce. Même si je crois que les miracles sont toujours possibles, il arrive que la guérison n’ait simplement pas lieu. Et nous devons faire la paix avec cette idée. Si vous vous lancez dans une quête de guérison en ayant pour unique objectif un rétablissement complet, mais que votre maladie ne disparaît pas, vous risquez de finir totalement découragé. Mais si vous faites votre possible pour préparer votre corps à recevoir des miracles tout en lâchant prise avec confiance, vous vous préparez à une existence de sérénité et de joie que vous n’auriez pas pu imaginer dans vos rêves les plus fous.
Lorsque vous êtes guéri mais que votre corps n’est pas rétabli
Je sais de quoi il s’agit. J’ai vu ce phénomène chez mon père.
Lorsque mon père a été frappé d’une tumeur au cerveau dont on a découvert ensuite qu’il s’agissait d’un mélanome métastatique, il a cru qu’il pourrait la combattre. Il était jeune — trop jeune —, et cet optimiste au grand cœur était soutenu par un bon réseau, dont une famille qui l’adorait. Mon père n’a évidemment rien fait pour mériter ce cancer. C’était un homme formidable qui menait une existence bénie.
Pourtant, il est mort, et j’ai eu la sensation d’une injustice.
Alors que je travaillais sur ce livre, j’ai retrouvé ma mère pour le sixième anniversaire de la mort de mon père. Nous parlions de mes recherches, et ma mère m’a demandé si mon père avait fait quelque chose qui aurait pu être à l’origine de sa maladie. Ne croyait-il pas suffisamment à son pouvoir de rémission ? Ne disposait-il pas d’un soutien adéquat ? N’avait-il pas réussi à équilibrer son cairn de santé globale ? Aurait-on dû lui imposer une alimentation macrobiotique ? Sa mort aurait-elle pu être évitée ?
Je lui ai répondu que je n’en avais aucune idée.
J’ai appris beaucoup en préparant et en rédigeant ce livre, mais il y a beaucoup de choses que je ne sais toujours pas. Aurait-on pu éviter à mon père de mourir du cancer ? L’aurait-il vaincu s’il avait bu des jus de verdure au lieu de manger des ailes de poulet ? Aurait-il pu se sauver s’il avait trouvé un nouveau sens à sa vie lorsque les effets débilitants de sa sclérose en plaques l’ont forcé à prendre une retraite anticipée ? Aurait-il guéri s’il s’était découvert une passion ? Avait-il besoin d’une vie sexuelle plus active ? D’heures de méditation ? D’un environnement plus sain ? De rire davantage ? De plus de soleil ? De moins de réactions de stress ? De plus de réactions de détente ?
Il est impossible de le dire.
Peut-être aurait-il pu guérir s’il avait transformé son mode de pensée, trouvé une forme de soutien adéquat, écouté son guide de lumière intérieur, posé son propre diagnostic, rédigé sa prescription et mis celle-ci en action.
Mais peut-être pas. Il aurait pu faire tout cela et parvenir au même résultat.
Alors que je prenais ma mère dans mes bras, je me demandais ce que mon père aurait pensé de ce livre. Tout le temps de mes recherches, j’entendais sa voix en fond sonore qui me questionnait, me provoquait, me poussait à aller plus loin, et se faisait la sceptique ultime que je m’efforçais de convaincre.
J’ai finalement trouvé le courage de poser la question à ma mère : si mon père avait été encore en vie, qu’aurait-il pensé de tout ce que j’écrivais ?
Ma mère est restée silencieuse et pensive. Une larme s’est formée au coin de son œil. Puis, avec un sourire en coin, elle m’a répondu qu’au premier abord, il m’aurait dit que j’avais perdu la tête. Mais, avec le temps, j’aurais su toucher le scientifique en lui. Et au final, toutes les preuves que j’avais amassées l’auraient incité à ouvrir son esprit juste assez pour envisager la possibilité qu’il puisse y avoir une petite part de vérité dans toute cette histoire.
Je me suis mise à pleurer.
« Ce que je sais avec certitude, a poursuivi ma mère, c’est que, si ton père était ici, avec nous, il serait extrêmement fier de toi. »
À cet instant, j’ai ressenti son absence avec une telle acuité que mon cœur me paraissait vide et douloureux, tout en étant empli de reconnaissance. J’ai alors confié à ma mère que j’écrivais ce livre pour lui. C’étaient ses yeux, de l’autre côté de chaque page que je rédigeais. Si je parvenais à écrire un livre que les médecins comme mon père ne rejettent pas instantanément, alors je changerais peut-être la façon dont les soins de santé étaient donnés et reçus. Peut-être pouvais-je accomplir la mission que je m’étais donnée de redéfinir la santé et d’aider les gens à guérir de façon totalement nouvelle. Peut-être pouvais-je attirer des médecins, des patients et d’autres professionnels de la santé conscients que notre système est défaillant et désireux de redonner tout son sens à la médecine. Peut-être pouvais-je enseigner aux gens comment prendre leur santé en main et réintégrer le sacré dans la pratique de la médecine. Peut-être — juste « peut-être » — pouvais-je guérir une profession que j’aimais tant.
Pour reprendre les propos du médecin du roman La porte des larmes, écrit par le Dr. Abraham Verghese : « Nous arrivons dans cette vie alors que nous n’y avons pas été invités, et, si nous avons de la chance, nous lui trouvons un sens au-delà de la famine, de la misère et de la mort prématurée, qui, à moins que nous ne l’oublions, sont le lot commun à tous. J’ai grandi et j’ai trouvé ma mission, qui était de devenir médecin. Mon intention n’était pas tant de sauver le monde que de me guérir moi-même. Peu de médecins le reconnaîtront, et encore moins les jeunes, mais, inconsciemment, on croit, en entrant dans cette profession, que s’occuper des autres nous permettra de guérir nos propres blessures. C’est possible. Mais cela peut aussi les raviver. »
J’ai fait partie de ces médecins dont les blessures ont été ravivées au point de rendre mon corps malade. Mais maintenant que j’ai appris à me soigner, j’aspire à montrer la voie aux autres. La plus grande leçon que j’ai apprise est que l’on peut passer sa vie dans la terreur, accroché à l’illusion d’influencer les choses et cramponné à ce que l’on croit être sûr jusqu’à ce que notre vie — et notre santé — s’écroulent subitement. Mais vous pouvez également reconnaître que, dans la vie, la seule certitude est l’existence d’incertitude. Le choix vous revient de décider si vous redoutez cette incertitude au point de la laisser déclencher en vous des réactions de stress, ou si vous l’acceptez et lui permettez ainsi de provoquer en vous des réactions de détente. J’en suis personnellement venue à discerner sa beauté. Une facette de l’incertitude est certes l’inconnu, vaste et effrayant, mais l’autre facette englobe une infinité de possibilités. Lorsque vous ne savez pas ce que vous réserve l’avenir, tout peut arriver.
Aujourd’hui, lorsque je me réveille le matin, je suis pleinement consciente que je n’ai aucune idée de ce qui m’attend. Certes, j’ai un calendrier rempli d’événements, mais les événements peuvent changer, de nouvelles opportunités peuvent se présenter, et mon emploi du temps peut être plus fluide que prévu. Ce que je pensais faire cette année est différent de ce que je prévoyais de faire l’année d’avant. En fait, c’est même mieux que tout ce que j’aurais pu imaginer. Et c’est une bonne chose, puisque l’année prochaine pourrait ainsi être encore plus merveilleuse que dans mes rêves. Le monde m’appartient. Il n’existe aucune limite. Monde, me voilà !
La même chose est vraie pour vous. Il est possible que vous ayez peur parce que vous ne savez pas ce que l’avenir vous réserve (surtout si vous êtes malade), mais n’importe quoi pourrait vous arriver demain. Vous pourriez vous coucher malade ce soir et vous réveiller guéri demain matin. Vos symptômes pourraient disparaître définitivement. Votre humeur pourrait s’améliorer. L’amour de votre vie pourrait très bien vous attendre au café du coin. Vous pourriez faire l’affaire du siècle. La maison de vos rêves pourrait vous tomber dessus comme par miracle. Oprah pourrait vous appeler. Vous pourriez finir par tomber enceinte ou par gagner au loto. Votre mère, que vous aviez perdue de vue depuis si longtemps, pourrait resurgir dans votre vie. Vous pourriez vivre une révélation. Les eaux de la mer pourraient se séparer sous vos yeux.
Si vous êtes en bonne santé et que vous avez franchi ces étapes pour prévenir la maladie, bravo ! Je vous applaudis pour votre courage et je suis fermement convaincue que vous venez de prolonger votre vie. Et si vous avez mené ce processus à bien parce que vous êtes malade, bravo à vous aussi !
Il s’agit de votre vie précieuse. Savourez-la. Attrapez le pompon du manège, montez sur les montagnes russes, faites la roue, ouvrez votre cœur, n’empêchez jamais votre amour de s’exprimer, pardonnez généreusement, donnez ouvertement, suivez vos rêves, affirmez votre vérité, riez de vos peurs, prenez des risques, accomplissez des choses merveilleuses, respectez ce que vous désirez, faites-vous plaisir, laissez libre cours à votre folie, vivez avec courage, soyez vous-même. C’est de la médecine préventive. Et elle pourrait bien vous sauver la vie.