Mon cher petit Charles,
u m’excuseras de n’avoir pu t’écrire plus tôt mais, arrivée hier matin, j’ai été de suite embrigadée et j’ai eu un travail formidable. Hier soir je voulais venir bavarder avec toi mais j’avais trop sommeil. Je n’aurais rien écrit de bien. Tu ne m’en voudras pas d’avoir retardé de vingt-quatre heures, n’est-ce pas, mon amour ?
J’ai fait un délicieux voyage. Je suis dans un coin enchanteur. Je suis logée ici au Club. J’ai une grande chambre qui ressemble beaucoup à la nôtre mon trésor (sauf les glaces). Je n’ai qu’un regret, vois-tu, c’est de ne pas t’avoir à mes côtés. C’est de te sentir si loin de moi ! Pourquoi ne pouvons-nous pas nous soustraire à toutes ces obligations qui nous retiennent, l’un de l’autre, prisonniers ? Pourquoi n’es-tu pas libre, mon Charles ? Et ne peux-tu me donner quelques années de ta vie ? Je ne dis pas la vie entière car je me souviens que tu souris un jour que j’avais prononcé ces mots-là. C’est lorsque je suis aussi loin de toi que je sens mieux encore tout ce que tu es pour moi. Et dans ces moments-là tous nos souvenirs reviennent en foule à mon esprit. Je t’évoque alors, mon tout petit, tel que je t’aime, tendrement passionné, vicieux à souhait. Et ce soir je songe à notre dernier rendez-vous, lundi dernier. Oui vraiment, nous nous sommes surpassés, l’un et l’autre, nous avons mis une rare fougue à nous procurer les caresses les plus folles. Tu m’as rendue bienheureuse, ma Lotte, en te donnant à moi comme tu t’es donnée ! Tu veux savoir quelles sont mes impressions lorsque je te possède ainsi ? Elles se résument dans ces trois mots : « je suis folle ». Oui, mon amour, lorsque je sens contre ma chair la douceur de la tienne, tout mon être frémit, je perds la tête et je n’ai qu’une idée : te faire jouir, t’asservir sous la fougue de mes caresses, dompter ton corps lascif et posséder ensuite ce cul que j’adore. Certes, je n’oublie pas que c’est par moi que tu connus la perversité de cette étreinte et je suis vraiment heureuse de constater avec quelle joie tu la reçois et je veux toujours t’aimer ainsi. Je veux te posséder aussi follement que je le fis lundi. À mon retour, nous aurons sans doute encore une heure n’est-ce pas, bien-aimé, et je me montrerai aussi cochonne, aussi perverse que la dernière fois. Je tiendrai tout ton corps entre mes bras, ma bouche se posera sur ta chair tiède et je te griserai lentement par des petits baisers à peine perceptibles que je ferai courir tout le long de ton corps. Ce sera comme un souffle, comme un frisson. Mes lèvres toucheront à peine ta chair mais elle frémira tant la sensation sera douce. Et sur ta bouche aussi, ma bouche s’appuiera. Tu sentiras ma langue entre tes lèvres et je tiendrai les tiennes prisonnières un long moment tandis que ma main cherchera ta queue pour la branler doucement.
Tu seras déjà bien troublé alors mon amour et je pourrai sans résistance de ta part m’emparer de ton cul que j’adore. Ah, rien qu’en y songeant, je bande. À la seule pensée de le revoir, ce trou, un désir fou s’empare de moi. Je voudrais à l’instant même le dévorer de baisers et il me faut attendre plus de huit jours. Ah, chéri, donne-le-moi bien vite, donne-le. Qu’il est beau ! Sa chair brune est tentante et ma langue la lèche amoureusement. Tiens, tiens, sens-tu sa caresse insistante qui met en toi le trouble ? Ah, je ne peux résister plus longtemps à mon envie et je mords à même dans ce cul adorable. Je le suce, je le baise, je tiens toute sa chair dans ma bouche. Tu râles de volupté, tu te donnes, petite maîtresse perverse. Ah, oui ! Donne-le bien ce cul, encore, encore. Et maintenant je t’encule. Tu es enculé. Tu es à moi. Je me couche sur toi et mon ventre pèse de tout son poids sur ta croupe. Regarde dans la glace ma pine qui s’enfonce, regarde-la disparaître dans tes fesses. Tiens, tiens, ouvre tout grand ton cul pour qu’elle rentre mieux. Ah, comme tu râles, Lotte, comme tu jouis. Je suis en toi follement et je te possède. Je suis ton amant, ton amant infatigable et qui t’adore. Petite bien-aimée, mon bonheur est immense de te voir prendre tant de plaisir entre mes bras. Je ne songe point à moi en ce moment. C’est ta jouissance que je veux. Je suis infiniment heureuse lorsque je te vois ainsi, sans forces, car je veux que tu connaisses dans mes bras des heures inoubliables. Et j’apporterai toujours la même ardeur dans nos rapports car je veux être maîtresse absolue de tes sens. Je veux que loin de moi tu regrettes mes baisers et que tu les désires, que tu les compares, pour en apprécier tout le charme. Je veux être une maîtresse très savante pour t’attacher à moi complètement. Oh je suis exigeante, je le sais, mais c’est à ce prix que notre liaison durera, car le jour où je m’apercevrai que je ne suis plus pour toi qu’une maîtresse ordinaire, que tu seras blasé de mes caresses, je te quitterai, tu le sais, car je ne veux pas que tu demeures avec moi sans désir et sans tendresse.
Moi aussi, chéri, j’attends impatiemment notre nuit d’amour. Tu seras aimé follement alors, Lotte, car rien ne nous arrêtera pour assouvir notre tendresse. Toutes les caresses que tu aimes, je te les donnerai. Je baiserai ton cul, je t’enculerai, je mordillerai ta queue, je lécherai tes couilles mais surtout je te donnerai la sensation ardente dont nous rêvons tous deux. Oui, je serai infiniment heureuse de t’initier à ce nouveau mystère et je jouirai doublement. Nous ne serons pas sages du tout, cette nuit-là, mon cher trésor. Avant de nous quitter pour de longs jours, nous nous aimerons passionnément pour vivre de souvenirs pendant l’absence.
J’espère aussi, comme toi, que les prochaines photos seront réussies. Oui, ce sera follement excitant de les revoir. Quelles folies feras-tu à Bandol avec de pareilles images ?
J’ai grand-hâte de rentrer mon cher trésor. Encore deux jours, peut-être trois, sans te voir. Es-tu triste loin de moi et songes-tu à ta petite maîtresse, à ton amant passionné et pervers ?
Essaie de te rendre libre vendredi prochain, mon amour, car j’ai envie de toi, bien envie. Je ne peux plus me passer de toi, de tes caresses et j’ai hâte de t’avoir à moi, tout nu sur ce grand divan où nous avons fait déjà tant de folies. J’ai un immense désir de toute ta chair, j’y pense sans cesse et je suis bien triste loin de toi. Oui, trésor, nous vivrons des heures inoubliables car notre ardeur n’est pas éteinte et nous nous aimons plus encore que par le passé. L’union complète et totale de nos corps nous promet des jours immenses. Ah, vite, vite, viens que je t’aime, viens me donner toute ta chair si douce que je la baise.
Je t’embrasse très tendrement comme je t’aime. Au revoir encore, cher petit dieu d’amour. Sois bien sage loin de moi et tâche d’être libre vendredi pour que nous puissions nous aimer avec une fougue inlassable. Je colle mes lèvres sur ta chair et la baise passionnément.
Simone
Mon cher amour,
e m’ennuie, je m’ennuie. Je voudrais être près de toi, près de toi que j’aime. Que de jours ont passé depuis cette heure merveilleuse où je tenais entre mes bras ton beau corps pâmé sous la jouissance ! Il ne m’en reste plus que le souvenir ardent et depuis ce jour, pas une fois mes lèvres n’ont effleuré ta chair, pas une fois ma bouche n’a saisi passionnément le petit trou brun de ton cul pour s’en gorger.
N’as-tu plus, mon aimé, le désir de mon corps, n’as-tu plus le désir de la caresse folle dont ton être jadis attendait tant de jouissance ? Es-tu lassé, déjà, des bras de ton amant et ses baisers ardents n’éveillent-ils en toi aucun écho ? Que d’heures se sont écoulées, mon cher amour, pendant lesquelles j’ai désiré ton corps ! Tu ne sauras jamais à quel point la douceur de ta chair hante mes nuits solitaires, sans tendresse, sans amour. Je m’éveille parfois, je te cherche auprès de moi mais hélas je n’étreins que le vide et ton nom tant aimé se mêle sur mes lèvres aux paroles d’amour que je jette vers toi.
Ma Lotte, ma douce maîtresse, comme je t’aime ! Par quel sortilège, par quel charme secret retiens-tu dans tes deux mains chéries mon cœur douloureux et tourmenté ? Et quelle puissance mystérieuse dans un de tes regards pour que chaque jour tu me fasses t’aimer davantage ! Je suis arrivée à ce degré d’amour stupide qui vous rabaisse au niveau d’un chien fidèle, d’un bon gros chien qui guette la caresse de la main chérie, qui attend le geste flatteur du maître.
Ah, Charles, Charles. Quelle femme as-tu faite de moi ? Te rends-tu compte, au moins, combien je t’aime ? Je guette le moindre de tes caprices pour te faire plaisir. Je vais au-devant de tout ce qui peut te plaire et je voudrais écarter de ta route les obstacles, les petites misères qui gênent ta marche de jeune dieu. Faut-il que je t’aime, mon dieu, pour te désirer ainsi sans relâche après treize mois de passion ?
Et je souffre, vois-tu, d’être privée de toi depuis si longtemps. Comme je voudrais, ma chérie, posséder furieusement tout ce corps merveilleux que tu m’offres avec tant d’impudeur. Comme j’aimerais baiser tendrement cette chair vibrante, ce cul adorable où ma langue aime à se perdre. Songe que depuis bientôt trois semaines, ton cul est vierge de toute caresse. Depuis tout ce temps-là, une pine énorme et surhumaine n’a pas percé ton trou et le désir la fait se dresser menaçante. Tu dois avoir perdu le souvenir de sa caresse, sa grosse tête rouge hésitant à l’entrée de tes fesses, son corps bien raide tournoyant dans ta chair. Ah, tiens, je n’en peux plus, j’ai trop envie de toi. Je te veux à l’instant même. Garde-toi car je vais t’enlacer de mes bras et de mes cuisses. Garde-toi car je vais me vautrer sur ton corps et je vais t’enculer irrésistiblement. Tiens, tiens. Ah, viens, viens vite. Vois ma bite comme elle est raide. Ah, chéri, chéri, comme c’est bon ! Je te tiens là, sous mon ventre et je te baise et je t’encule enfin. Ah, laisse-moi profiter de ton corps qui frissonne, laisse-moi bien entrer en toi et décharger tout mon foutre épais au plus profond de toi-même. Tu peux râler, tu peux demander grâce. Rien ne m’arrêtera. J’ai trop attendu cette minute suprême. Je veux me briser sur ton corps et je ne sortirai de toi que lorsque ma queue n’aura plus une goutte de sperme. Mais tu ne seras pas à bout car je baiserai ton cul avec la même ardeur, à pleine bouche et je te branlerai furieusement pour achever ta défaite. Ah, mon amour, que de folies ne ferions-nous pas si nous pouvions être là-bas dans notre grande chambre si calme ! Les as-tu oubliées déjà, toutes les autres, dis-moi ? N’as-tu pas la vision de mon corps étendu dans toute sa nudité ? N’as-tu pas le désir de caresser ma croupe ferme et blanche, ni de posséder savamment le petit trou brun que tu aimais pourtant ? Et ta queue, ne bande-t-elle plus au souvenir des extases qu’elle a connues dans la possession de ce cul ?
Quand revivrons-nous une heure d’amour, chéri ? J’ai le grand désir de te prendre amoureusement et celui, plus grand encore, de me donner à toi, de toute mon âme. Sans doute, maintenant, nous n’aurons plus le temps de nous voir avant cette nuit que tu me promets depuis bien des jours. Je ne sais même pas si nous devons nous voir car ce serait bien près et nous serions mal remis de nos lettres. Non, chéri, attendons, attendons encore et le jour viendra où nous irons l’un vers l’autre, pleins de désirs et pleins d’amour. Cette nuit, ah, comme je l’appelle, comme je l’attends ! Comme je t’aimerai, Lotte, lorsque je t’aurai dans mes bras. Je chercherai des caresses rares et douces pour te griser, pour te troubler et tout ton corps m’appartiendra, sans réserve, n’est-ce pas chéri ? Es-tu prêt à subir l’épreuve que je rêve de t’imposer ? Es-tu prêt à me livrer ton cul pour que le fouet y laisse sa trace sanglante et hurlante ? Pour te faire oublier la douloureuse caresse, ma langue et ma « pine » seront infatigables. Je te prodiguerai la jouissance. Elle montera en toi en flots précipités et tu ne sauras plus lui résister quand tu verras s’enfoncer dans ta chair ce membre énorme que mon vice a découvert pour toi.
Et moi aussi, je sais quelles seront les voluptés que tu me donneras. Je sais trop l’amant que j’ai pour douter un instant du plaisir que j’aurai entre ses bras. Nous unirons nos corps dans d’adorables caresses. Nous ne ferons plus qu’une même chair et le même frisson nous jettera tous deux dans des abîmes profonds d’où nous ressortirons brisés.
Ah, la douce vision ! Je vois nos chairs confondues, nos membres enlacés et nos bouches unies dans un baiser sans fin où passe toute notre tendresse. Ne désires-tu pas, comme moi, cette heure de passion ?
Mon chéri, mon chéri, mon cœur est plein de toi. Si tu savais avec quelle ferveur je prononce ton nom chéri dans ces heures tristes où, loin de toi, je me désole ! Je contemple ta petite image et je lui dis toute ma peine, toute ma joie, tout mon espoir aussi. Tu es sans cesse dans ma vie, à toutes les minutes. Je t’emporte avec moi jalousement, et nul ne soupçonne quel rêve je poursuis lorsque mon regard se fixe à l’horizon. Chéri tant aimé, sois heureux, sois fier. N’est-ce pas merveilleux d’être aimé ainsi ? Je voudrais hélas te gâter plus encore, mon chéri. Je voudrais pouvoir te donner tant de choses, te faire une vie toute jolie, toute calme, mais un obstacle infranchissable est entre nous, qui me force à la sagesse. Alors je me contente des heures que je vole, des minutes hélas trop courtes où tu es un peu à moi comme tantôt. Ah, grand enfant chéri, quel plaisir j’avais à t’avoir ainsi à mes côtés ! J’aurais voulu que cette promenade se prolonge, que nous partions tous les deux. Ah, Charles, comme j’ai peur de souffrir ! Comme tu me feras mal un jour ! Pourquoi me suis-je tant donnée à toi puisque viendra l’heure où je devrai me reprendre ? Retarde-la, ma petite Lotte, le plus que tu pourras car j’aurai un immense chagrin le jour où rien de ce qui fut si beau ne sera plus.
Au revoir, trésor aimé, à demain. Répondras-tu à cette longue lettre ? Oui, n’est-ce pas ? Dis-moi de douces choses pour me calmer, pour endormir ma peine. Dis-moi si tu m’aimes toujours autant, du même amour si doux à mon cœur. Je veux une lettre très aimante où tu mettras toute ta tendresse car tu m’aimes encore, n’est-ce pas, Lotte chérie ?
Simone