Ma Lotte chérie,
e suis passée au bureau à 5 heures et j’ai eu la joie d’y trouver ta lettre de jeudi. Tu auras dû trouver à Narbonne un volumineux courrier qui t’aura fait oublier ta déception de ce jour-là. J’attends tes dernières lettres avec impatience, mon amour, car elles me diront que tu reviens vers moi et que je vais enfin pouvoir te prouver ma tendresse, qui est immense.
Ah non, chéri, point n’est besoin d’une tierce personne entre nous. N’avons-nous pas réalisé l’affolante présence de deux amants supplémentaires1 ? Nous sommes si heureux tous les deux, mon trésor, pourquoi vouloir partager notre bonheur ? Tu me demandes de te dire comment je t’aime. Ne le sais-tu donc point, mon adoré ? Puis-je te dire plus encore ? Ne sais-tu pas, petite Lotte tant chérie, que tu me rends follement heureuse ? Ne sais-tu pas que j’ai trouvé en toi la maîtresse adorable que je cherchais ? Je ne demande rien de plus à présent que la possibilité de te garder toujours à moi. En aimer une autre ? Ah certes non, chérie, je ne le pourrais pas. Tu es trop profondément en moi, non seulement en ma chair, mais aussi en mon cœur pour que l’idée me vienne de chercher autre chose que ce qui me vient de toi. Ne sais-tu donc pas, depuis que je te le dis, que j’ai pour toi une passion absolue et profonde et que je ne vis que pour conserver ton amour qui comble tous mes vœux les plus chers ? Si tu m’aimes à ce même degré, je ne doute pas que nous puissions prolonger notre idylle… Mais ton amour est-il si grand ?
Je ne suis pas seule dans ta vie, moi, ne l’oublie pas, chérie. Tu dois souvent partager tes caresses et tes baisers et cela, vois-tu, est énorme car jamais je ne serai pour toi l’unique amour de tes sens et de ton cœur. Si tu m’aimais au point où je suis moi, tu ne pourrais pas accepter la caresse d’autres lèvres ni le contact d’une autre chair. Ce n’est pas possible et pourtant tu m’as avoué, un jour, que tu as du plaisir dans des bras qui ne sont pas les miens. Un plaisir moindre peut-être mais enfin tu jouis quand même sous des caresses qui ne sont pas les miennes. Cela, vois-tu, je ne peux pas ne pas y penser malgré toute ma volonté et j’en souffre plus que tu ne crois. Si je ne t’aimais pas aussi follement, ma Lotte, que pourrait me faire la présence de ta femme ? Je t’ai connu alors que tu n’étais pas libre. J’ai accepté quand même d’être ta maîtresse. À ce moment-là, je ne pensais pas à elle, je te l’avoue. Mais depuis quinze mois, depuis que tu es devenu l’unique pensée de mon esprit, depuis que j’ai connu plus profondément les trésors de ta chair, je ne peux me résoudre à ce partage. Toujours je la sens entre nous, elle ; je n’arriverai jamais à la supplanter en toi. Elle est la dernière attache qui te retient loin de moi et celle-là est invincible.
C’est à ce point-là que je t’aime, Charles, au point de souffrir terriblement de cette situation que je suis forcée d’accepter. Pour te garder, il faut supporter l’autre et souffrir, ou bien ne pas souffrir et renoncer à toi. Eh bien j’aime mieux ma souffrance et te garder. En ferais-tu autant, toi ? Si tu m’aimes vraiment comme tu le dis, au point de ne pas vouloir qu’un autre puisse jouir de mon corps, tu dois comprendre ce que je dis et me plaindre.
Ma Lotte chérie, le sais-tu bien, maintenant, que je t’aime ? Le sais-tu bien que je n’ai qu’un désir, te garder toujours ainsi ? Oui, je veux que tu me donnes la troublante illusion que tu es vraiment une femme. Déjà dans l’obscurité de la chambre, lorsque je touche tes seins si petits et ta poitrine si pure, je peux te croire d’un même sexe que le mien. Tes hanches mêmes et ton ventre sont ceux d’une adorable femme et ta peau est si douce qu’elle me fait rêver. Et lorsque ta langue me suce le con avec une ardeur sans pareille, j’oublie tout pour me donner à toi complètement. Oui, tu es bien la maîtresse ardente dont je rêvais et tu es une élève fort docile. Mais si tu veux tenter l’expérience, nous essaierons. Tu feras disparaître entre tes cuisses ta pine et tes couilles. Il ne restera plus sur ton ventre que la toison brune et frisée qui achèvera de te faire femme et ma bouche s’y posera avec amour comme elle se poserait sur le con de ma maîtresse.
Ah, petite Lotte adorée, comme j’ai hâte de goûter à nouveau à tes caresses ardentes et passionnées ! Je veux retrouver entre mes bras ton beau corps voluptueux, le serrer contre moi pour réchauffer mon cœur à la chaleur de ta peau de satin. J’ai hâte de me sentir défaillir de bonheur sous la caresse de ta langue au plus profond de mon con. Je ne vis plus que dans l’attente de ton retour très proche maintenant. Et je rêve aussi, mon amant chéri, de ta belle queue que tu vas planter savamment dans mon con, dans mon cul, dans ma bouche, entre mes seins. Oui, tu voudras ? Je frémis toute à la pensée des extases sans nombre que je vais connaître entre tes bras. Notre petite chambre sera le témoin de folles orgies, mon trésor, car pour cette réunion, après une si longue absence, nous ferons des folies. Nous nous vengerons de la cruelle attente imposée à nos désirs mutuels et de la sagesse obligatoire que nous avons connue.
Oui, nous sommes très cochons, mon amour, mais aussi quelles jouissances nous connaissons ! Toutes les caresses perverses, nous les avons éprouvées et nous avons retenu les meilleures. Nous n’ignorons plus rien, je crois, des secrets de l’amour car depuis quinze mois nous gravissons les degrés de l’échelle du vice avec un calme effrayant. Il ne nous reste plus rien à apprendre, je crois bien mon trésor. Dans un an, que ferons-nous de plus ? Je l’ignore mais sans doute rien à moins que d’ici là tu ne m’aies convaincue et que nous ayons découvert l’amie délicieuse qui acceptera d’assister à nos ébats et qui nous prêtera son concours. Mais pourquoi ne trouverais-je pas un autre amant aussi passionné que toi qui pourrait te donner l’illusion qui te manque ? Un beau garçon bien monté, qui t’enculerait ou à qui je pourrais sucer la pine. Cela ne te plairait-il pas, Lotte ? Nous en reparlerons, veux-tu ? Je préférerais cela à une femme, moi, car je pourrais me faire enculer en même temps par toi. De cette manière, ta jouissance serait double, veux-tu ?
En attendant, nous n’en sommes pas encore là, je l’espère, car ce serait alors la fin de notre amour. Si l’un de nous avait besoin d’un autre amant, c’est que notre passion serait morte car actuellement nous sommes bien-heureux ensemble, du moins je le pense.
Mardi donc, nous pourrons sans doute nous aimer follement et j’en suis toute tremblante de désir. Ah, que ce sera bon de se revoir, ma Lotte, après une aussi longue absence et avec des sens exacerbés par ce jeûne. Nous vivrons sans doute une heure merveilleuse comme la dernière, qui a laissé en nous de si profonds souvenirs. J’ai hâte de sentir ta pine dans mon con et ta langue sur mon bouton, et j’ai hâte aussi de sucer à perdre haleine le trou de ton cul et surtout de planter follement ma pique dans tes fesses.
Viens vite, mon amour adoré, me donner toute ta chair en émoi. Viens vite te blottir dans mes bras. Je veux baiser ton corps adorable, je veux faire bander ta queue et frémir ton petit cul. Je vais sucer ton trou avec ardeur, ma Lotte, et lécher ta queue en même temps et bientôt le foutre jaillira à flots, inondant mes lèvres et ma poitrine.
Toi, viens baiser mon con, sucer mon bouton et viens aussi m’enculer, petit cochon chéri. Enfile-moi et fesse-moi. Je déchargerai tout sur ta queue. Je vais te quitter mon amour en te disant à mardi. Je téléphonerai à ton bureau vers 11 h 30 et j’espère que quelques heures après nous pourrons enfin nous rejoindre dans notre petite chambre et nous aimer passionnément durant une heure.
Au revoir, petite Lotte chérie, que j’adore par-dessus tout. Ne parle plus jamais de m’imposer une autre femme, je n’en veux point. Je veux la douceur de ta bouche sur mon con et ta belle pine dans mon cul. Et toi, veux-tu un autre amant à la pine magnifique ? Ne te contentes-tu plus de ton amoureux présent qui t’adore ?
À mardi, mon amour adoré. Que tes couilles soient pleines et ta queue raide pour m’enfiler et m’enculer sans relâche. Je t’adore.
Simone
1. Simone évoque ici les deux « auxiliaires ».