Vendredi soir

Mon cher amour adoré,

e suis toute tremblante, comme toi, d’un désir frénétique à la pensée des folies que nous allons bientôt commettre.

J’attendais anxieusement ta réponse, mon bien-aimé, et j’aurais été bien triste si tu ne me l’avais donnée ce soir même. Mais je l’ai, cette lettre. Je la serre sur mon cœur car j’y trouve le cri de tout ton être suffocant sous la poussée du désir violent qui met la fièvre dans ton sang.

Ah, comme je t’aime, mon beau salaud chéri, et comme je vais avoir du plaisir à te voir te pâmer sous les caresses de notre partenaire ! Oui, j’ai cherché pour toi une belle queue bien grosse et bien raide. J’ai tâté ce membre, je l’ai serré nerveusement entre mes doigts et sous ma main, je sentais sa tête dure s’animer étrangement. Tandis que j’évoquais en mots passionnés toute la beauté de ton corps, je sentais que l’« autre » s’excitait follement et j’étais heureuse, mon amour, de savoir le faire ainsi bander rien qu’en parlant de toi car je voyais déjà tout le bonheur que je pourrai bientôt te donner, ma Lotte que j’adore.

Oui, adoré chéri, il faudra bien m’aimer maintenant car tu ne douteras plus de moi lorsque j’aurai tenu cette dernière promesse.

Tu veux connaître les désirs de notre partenaire. Je ne peux que te rapporter ses paroles : il veut sucer ta queue, il veut te branler et sans doute aimera-t-il que tu lui en fasses autant, j’imagine. Il faudra donc que tu prennes sa pine entre tes lèvres et que, te souvenant de mes leçons, tu fasses bander ferme ce gros membre de mâle.

Je t’aiderai, mon amour, car je me doute que nous serons un peu gênés tous les trois de nous contempler ainsi tous nus dans de pareilles postures et je viendrai au secours du plus timide. N’oublie pas surtout que ce qui le met dans une frénésie folle, c’est de nous voir faire l’amour devant lui. Nous lui donnerons donc le tableau de nos étreintes les plus folles. Nous serons bien cochons tous les deux et il ne saura rester calme longtemps.

Je rêve de cette débauche suprême, mon amour. Je vois déjà nos trois corps confondus dans une même étreinte, nos cuisses enchevêtrées, nos têtes mélangées et moi, au milieu de vous deux, je vous exciterai le plus que je pourrai par mes gestes et mes paroles.

Je vous branlerai tous deux en même temps. Je vous sucerai la queue à tour de rôle. Je prêterai mon corps à vos désirs les plus fous. Et pour me récompenser de tant d’audace, vous m’offrirez le spectacle rare de vos étreintes brutales. Quel tableau que celui de vos corps confondus, vos queues et vos couilles émergeant de ces chairs en rut ! Certes, je ne saurai résister au plaisir de me branler devant vos yeux et le plus audacieux de vous deux viendra cueillir le foutre dans mon con.

Je serai, pour t’exciter, la fière salope que tu aimes. Je veux faire bander notre partenaire afin que tu offres ton cul magnifique aux assauts de sa pine. Quelle victoire mon amour, s’il perce ton trou de son membre énorme, s’il t’encule jusqu’aux couilles ! Je voudrais que tu sentes tout au fond de toi son foutre chaud inonder ton ventre et je voudrais t’entendre râler sous cette étreinte farouche. Lorsque tu auras goûté toutes les sensations possibles entre ses bras, tu viendras me donner tes caresses. Tu baiseras mon con avec toute la science que tu sais mettre dans cette possession, tu suceras mon bouton gonflé de foutre, tu te branleras au-dessus de ma poitrine et tu jouiras enfin dans ma bouche.

J’aurai tout fait, mon amour, pour te rendre heureux et combler ton désir suprême. Si tu ne trouves pas là un plaisir complet, eh bien, nous chercherons ailleurs, mais je crois que nous ne serons pas déçus. Tu auras touché une belle queue bien vivante, des couilles bien pleines. Tu auras senti le corps d’un homme enjamber ton corps. Tu auras senti, je l’espère, le goût amer du foutre qui s’échappe d’une queue bien sucée. Et tu verras ta maîtresse baisée sous tes yeux, jouissant sous les baisers de l’autre. Tu contempleras son corps qui se pâme, son beau cul, son ventre poli et tu ne sauras résister au désir de te rendre maître de toute cette chair en émoi.

Voilà, mon amour chéri, tout ce que nous pourrons faire et bientôt, je l’espère, je te dirai tout ce que je saurai.

Puis, au cours de cet été, j’espère que je te donnerai un autre plaisir, mon amour. Je souhaite ardemment que ma jeune amie soit à Paris en même temps que nous afin que nous passions une soirée ensemble ici, chez moi. Tu auras alors deux femmes près de toi et tu verras que je sais aussi bien sucer un con qu’une pine, mon amour.

Nous aurons, je l’espère, quelques belles heures aussi tous les deux car j’aime infiniment nos rendez-vous en tête à tête. Je voudrais, après toutes ces débauches, retrouver nos joies passées et nous aimer seul à seul. Nos caresses ont un charme profond aussi, ma Lotte, mais te suffiront-elles désormais ?

Tu es mon amant chéri et tous ces plaisirs ne me feront que t’aimer davantage. Je sais d’avance combien plus beau est ton corps, combien plus douce est ta chair, ma petite Lotte adorée, en te comparant. Je suis sûre de m’attacher plus fort à toi car tu es beau, mon jeune dieu, et rien n’égalera jamais ce corps que j’adore.

C’est égal, nous aurons fait du chemin dans le vice depuis deux ans. Que nous restera-t-il à tenter ? Plus rien.

Je m’arrête, mon amour chéri. Je vais essayer de dormir mais je crains bien de ne rêver que de pines, de couilles et de culs.

À lundi, mon cher trésor. Je te serre amoureusement tout contre moi.

Mes lèvres sur les tiennes ardemment. À toi, toute à toi.

Simone