Notes
PRÉFACE
1 . Emmanuel Auguste Dieudonné Marius Joseph de Las Cases, Le Mémorial de Sainte-Hélène , 2 vol., Paris, Gallimard, 1956-1957, t. I, p. 1109.
2 . Napoléon, Mémoires de Napoléon , ed. Thierry Lentz, vol. 2 (Paris : Texto, 2016).
3 . « The European Qur’an » : Le Coran européen : la place du texte sacré de l’Islam dans la culture et la religion européennes (EuQu) est un projet de recherche financé par une bourse « Synergy Grant » du Conseil européen de la recherche, Grant Agreement number : 810141 – EuQu – ERC-2018-SyG. Voir www.euqu.eu .
INTRODUCTION
1 . Notamment Daniel, 1993.
2 . Prémare, 2002 , montre les doutes qui entourent la rédaction de cette source, p. 361-363 .
3 . Hanne, 2013b.
4 . Expression de Jacqueline Chabbi, 1997.
5 . Articles « Coran », DI, p. 216-223, et DC, p. 184-189.
6 . Blachère, 1947, p. 3s.
7Ibid ., p. 27s ; Chabbi, 1997, p. 65 : « La représentation d’une fixation du texte coranique en un laps de temps aussi court et durant une période aussi positive à tous les points de vue est très satisfaisante pour la croyance. »
8 . Blachère, 1947, p. 6-8 ; Cuypers-Gobillot, 2007, p. 14-16.
9 . Cuypers-Gobillot, 2007, p. 23-24.
10 . Cl. Gilliot, « Langue et Coran selon Ṭabarī. La précellence du Coran », Studia islamica , 68, 1988, p. 79-106.
11 . S. Wild, Self-Referentiality in the Qur ʾ ān , Wiesbaden, Harrassowitz, 2006.
12 . Ainsi, le calife ʿ Umar (634-644) aurait été autorisé à abroger plusieurs versets au nom de Dieu, cf. Prémare, 2002, p. 313-316.
13 . Cl. Gilliot, « Les débuts de l’exégèse coranique », RMMM, 58, 990, p. 82-100.
Première partie.
L’« invention » européenne de l’islam (632-1098)
CHAPITRE I. LES CONDITIONS DE LA DÉCOUVERTE
1 . Nous utilisons le mot « Occident » comme synonyme d’Europe de l’Ouest ou d’Europe de langue latine.
2 . Des échanges se perpétuent toutefois avec l’Afrique du Nord, cf. Contamine, 1993, p. 47-49.
3 . Prémare, 2002, p. 410-411 ; CMR-I, p. 120-127.
4 . Fanjul, 2017, p. 31-33.
5Historia de rebus Hispanie , cité par Aillet, 2010, p. 1 ; CMR-IV, p. 343s. Les traductions du latin sont de notre fait, sauf indication contraire.
6 . Picard, 2015.
7 . Tolan, 2003, p. 115-116.
8 . Ibid. , p. 82.
9 . Il est probable que le mot grec signifie les « gens de la tente », ou qu’il vienne de l’arabe šarqiyyīn (« Orientaux »), cf. Le Coz, 2016, p. 91-93.
10 . PG 94, col. 763-765, et édition Le Coz. Nous traduisons à partir de la version latine.
11 . Ibid. , col. 765-766.
12 . Ibid. , col. 769-770.
13 . Le Coz, 2016, p. 33s.
14 . Bianquis-Guichard, 2012, p. 98-103.
15 . Gutas, 2005, p. 45-47.
16 . Le Coz, 2016, p. 71-73 ; Prémare, 2002.
17 . Hanne, 2016 ; Blachère, 2002, p. 42-52.
18 . DI, p. 338-342 ; Bianquis-Guichard, 2012, p. 385-399.
19 . A. Borrut (dir.), Écriture de l’histoire et processus de canonisation dans les premiers siècles de l’islam , Aix-en-Provence, Presses universitaires de Provence, RMMM, 129, 2011 ; Chabbi, 1997.
20 . S. Ory, « Aspects religieux des textes épigraphiques du début de l’islam », RMMM, 58-4, 1990, p. 30-39.
21 . Jean mentionne une sourate inconnue qu’il intitule « La chamelle de Dieu ». Une chamelle fut tuée car habituée à boire trop d’eau. Sa progéniture se plaignit à Dieu qui l’emporta au Paradis (col. 769-771). Le passage, qui a peu de rapports avec sa référence coranique (S. 7, 75-77), peut renvoyer à des textes pseudo-coraniques, cf. Le Coz, 2016, p. 126-128.
22 . Les communautés chrétiennes de Syrie étaient polyglottes, maîtrisant le grec, le syriaque et l’arabe. Après la conquête, l’arabe remplace peu à peu le grec dans le langage courant, cf. A. J. Desreumaux, « Les langues des chrétiens d’Orient », Chrétiens d’Orient , 2017, p. 84.
23 . CMR-I, p. 439-491.
24 . Traduction de H. Putman, L’Église et l’Islam sous Timothée I er (780-823) , Beyrouth, 1935 ; R. Caspar, « Les versions arabes du Dialogue entre le catholicos Timothée Ier et le calife al-Mahdî », Islamochristiana , 3, 1977, Rome.
25 . Bottini, 1998, p. 12-15 ; Muir, 1887, p. 13-38 ; Prémare, 2002, p. 375 ; Alverny, 1948, p. 88-90.
26 . Les maîtres de l’école aristotélicienne de Bagdad sont des nestoriens, Gutas, 2005, p. 41s.
27 . Gaudeul-I, p. 61-68.
28 . VTB, p. 1046-1058.
29 . Gaudeul-II, p. 271-273 ; Ferreiro, 2003.
30 F. Déroche, Les Manuscrits du Coran. Aux origines de la calligraphie coranique , Paris, BnF, 1983.
31 . Blachère, 1947, p. 102-131 ; Hanne, 2016.
32 . Par exemple D. Margoliouth, « Textual variations of the Koran », The Muslim World , 15, 1925, p. 334-344 ; Blachère, 1947, p. 78s.
33 . Première source rabbinique compilant les traditions orales d’étude de la Torah.
34 . A. Neuwirth, « Psalmen im Koran neu gelesen (Ps 104 und 136) », Im vollen Licht der Geschichte. Die Wissenschaft des Judentums und die Anfänge der kritischen Koranforschung , Wurtzbourg, D. Hartwig, 2008, p. 157-190.
35 . M. Pregill, « The Hebrew Bible and the Quran : the Problem of the Jewish Influence on Islam », Religion Compass , 1, 2009, p. 643-659.
36 . L. Grenier, « Le Coran au risque de la philologie », La Nouvelle Revue Certitudes , 12, 2002 ; J. Azzi, Le Prêtre et le Prophète. Aux sources du Coran , Paris, Maisonneuve et Larose, 2001.
37 . T. Andrae, Les Origines de l’Islam et le christianisme , trad. J. Roche, Paris, Maisonneuve, « Initiation à l’islam », 1955, p. 209-210.
38 . Article « ʿ Isāʾ », EI.
39 . Gaudeul-II, p. 277-278.
40 . Alverny, 1965b, p. 592-595.
41 . Khoury, 1972, p. 16.
42 . Prémare, 2002, p. 383-384.
43 . PG 108, col. 684 ; Flori, 2002, p. 286-287.
44 . Cité par Gaudeul-II, p. 309 ; CMR-V, p. 314-325.
45 . Khoury, 1972, p. 285-287 ; Tolan, 2003, p. 110.
46 . Riché, 1983 , p. 180-82 ; CMR-I, p. 786-790.
47 . Tolan, 2003, p. 108 ; Hugues de Fleury vers 1109 en reprend des parties dans son Historia ecclesiastica (DLF, p. 692-694).
48 . PG 108, col. 1318-1319.
49 . H. Bouillard, « La formation du concept de religion en Occident », Ch. Kannengiesser, V. Marchasson (dir.), Humanisme et foi chrétienne , Paris, Beauchesne, 1976, p. 451-461.
50 . § 16, PG 105, col. 690 ; § 26, col. 703 ; Gaudeul-I, p. 87s.
51 . CMR-I, p. 750-756.
52 . § 28, col. 706.
53Jāmi ʿ al-bayān ʿ an ta ʾ wīl al-Qur ʾ ān , cité par Gilliot, 1990, p. 81.
54 . Khoury, 1972, p. 143-145.
55 . Blachère, 1947, p. 141.
56 . § 27, col. 703.
57 . § 41, col. 724.
58 . Blachère, 1947, p. 35-45 et 52-62.
59 . Khoury, 1972, p. 156s.
60 . § 67, col. 755-756.
61 . Particulièrement dans le récit de la tentation de Yūsuf (S. 12, 21-34) et dans ses songes prémonitoires (S. 12, 35-57).
62 . Hanne, 2016.
63 . § 34, col. 718 ; Khoury 1972, p. 181-189.
64 . Khoury, 1972, p. 208-209 et 361-362.
65 . Hanne, 2013b, rééd. 2016, p. 9-10.
66 . DLF, p. 134-137.
67 . De locis sanctis , § 2, ligne 43 ; In principium Genesis , IV, 16, ligne 220.
68 . De locis sanctis , § 17, ligne 6.
69 Peregrination sive Hodoeporicon ad Terram Sanctam S. Willibaldi , éd. T. Tobler, Leipzig, 1874 ; Ruchaud, 2012, p. 259.
70 . Trad. F. Guizot, Collection des mémoires relatifs à l’histoire de France , 2, Paris, 1824 ; Tolan, 2003, p. 122 ; CMR-I, p. 136.
71 . A. Blaise, Dictionnaire latin-français des auteurs chrétiens , Turnhout, Brepols, 1954.
72 . Éd. Tailhan, p. 4, 5, 13. La Genèse (16, 12) précise qu’Ismaël « sera un homme sauvage, sa main contre tous et la main de tous contre lui, il installera sa tente sur les terres de tous ses frères ».
73 . Vers 1410-1414, p. 40 ; HIMF, p. 72-73.
74 . É. du Réau, L’Idée d’Europe au XX e  siècle. Des mythes aux réalités , Paris, Complexe, 2001, p. 18s ; Riché, 1983, p. 64.
75Carmina , 14, 8, éd. J. Meyers, Liège, Brepols, 14, 8 p. 31 ; 15, 13-14, p. 32.
76 . P. Sénac, Le Monde carolingien et l’Islam. Contribution à l’étude des relations diplomatiques pendant le haut Moyen Âge, VIII e - X e  siècles , Paris, L’Harmattan, 2006.
77 . Alverny, 1965.
78 . Sentences , I, 16, 2-14 ; Tolan, 2003, p. 42-53. Concernant Isidore, cf. Fontaine, 2000.
79 . P. Borgomeo, L’Église de ce temps dans la prédication de saint Augustin , Paris, Études augustiniennes, 1972, p. 49-74.
80 . Isidore de Séville, Étymologies , 10, 222.
81 . Boulhol, 2002, p. 279 et 312.
82Ibid. , p. 305-307 ; A. Le Boulluec, La Notion d’hérésie dans la littérature grecque, II e - III e  siècles , 2 vol., Paris, 1985 ; B. Jeanjean, Saint Jérôme et l’hérésie , Paris, Institut d’études augustiniennes, 1999.
83 . Vita sancti Hilarionis , éd. A. A. R. Bastiaensen, Rome, J. W. Smit, 1975, p. 108 ; Alverny 1965b, p. 583 ; Tolan, 2003, p. 118, 161-163.
84 . Zumthor, 1993, p. 260.
85 . Cité dans Croisades et pèlerinages , 1997, p. 926.
86 . Étymologies , 9, 2, PL 73, col. 329.
87 . Ibid. , 14, 3, col. 146-147.
88 . Tolan, 2003, p. 40-42.
CHAPITRE II. LA CONNAISSANCE DE  LARABE DANS L ’EUROPE DU  HAUT MOYEN ÂGE
1 . Chronique de Moissac (MGH-SS, 1, p. 290) ; HIMF, p. 18-21.
2 . L’Andalus (ou al-Andalus) désigne l’Espagne sous domination musulmane au Moyen Âge, par opposition à l’Andalousie qui se limite à l’actuelle province espagnole.
3 . Ph. Sénac, « Présence musulmane en Languedoc. Réalités et vestiges », Islam et chrétiens du Midi , 1983, p. 43-57.
4 . Ph. Wolff, « Guerre et paix entre pays de langue d’Oc et Occident musulman », Islam et chrétiens du Midi , 1983, p. 29-42.
5 . M. Parverie, « La circulation des monnaies arabes en Aquitaine et Septimanie aux VIII e -IX e  s. », Aquitania , 2007, 23, p. 233-246.
6Histoire des Lombards , trad. F. Bougard, Turnhout, Brepols, 1994, p. 146.
7 . Sanchez-Albornoz, 1967, p. 300.
8 . Picard, 2015, p. 324s.
9 . Mayeur-Pietri-IV, p. 721-722 ; CMR-II, p. 29-72.
10 . Mas Latrie, 1866, p. 10s ; H. Pirenne, « Un contraste économique. Mérovingiens et Carolingiens », Revue belge de philologie et d’histoire , 2-2, 1923, p. 223-235 ; Contamine, 1993, p. 46 et 74-75 ; Perez, 1990.
11 . Sénac, 2013.
12 Histoire des rois et des empereurs de l’Europe , 1, 1, éd. P. Chiesa, Turnhout, Brepols, 1998.
13 . Cité dans HIMF, p. 32
14 . La Vie de saint Maïeul parle des « Alpes pennines », c’est-à-dire le Valais suisse, PL 142, col. 960.
15 . M. Aurell et alii , La Provence au Moyen Âge , Aix-en-Provence, Presses universitaires de Provence, 2005, p. 10-12 ; HIMF, p. 26-43.
16 . Versteegh, 1990 ; H. Bigot, Des traces laissées en Provence par les Sarrasins , Paris, 1908.
17 . Aillet-Tixier, 2014, p. 123 ; A. Ahmad, La Sicile islamique , Paris, Publisud, « Espaces méditerranéens », 1990.
18 . H. Bresc, « La propriété foncière des musulmanes dans la Sicile du XII e  siècle, trois documents inédits », Del nuovo sulla Sicilia musulmana , Rome-Lincei, 1995, p. 69-97.
19 . Fontaine, 2000, p. 139s.
20 . Aillet-Tixier, 2014, p. 125-126.
21 . Aillet, 2011a ; É. Lévi-Provençal, La Péninsule ibérique au Moyen Âge daprès le Kitāb al-Rawḍ al-mi ʿ ṭār , Leyde, 1938.
22 . Article « Al-Andalus », EI.
23 . Sanchez-Albornoz, 1967.
24 . Lloret, 2011.
25 . Mayeur-Pietri-IV, p. 730-732 ; Burman, 1994, p. 13s.
26 . Sanchez-Albornoz 1967, p. 304 ; Juste, 2007, p. 227-230 ; Molénat, 1992.
27 . Epalza, 1992.
28 . Fanjul, 2017, p. 35.
29 . Article « Al-Mad̲ jūs », EI.
30 . Cité par B. Arnaud, « Les Vikings à Constantinople », Sciences et Avenir , 808, juin 2014, p. 52.
31 . M. Vedeler, Silk for the Vikings , Oxford, Oxbow Books, 2014.
32 . DHI, p. 317.
33 . Miquel, 1966.
34 . Urvoy, 1978.
35 . Fontaine, 2000.
36 . Bianquis-Guichard, 2012, p. 317s ; R. Savigni, « La conversion à l’époque carolingienne », Cahiers d’études du religieux , 9, 2011.
37 . Al-Andalus , 2008, p. 90s.
38 . Éd. M. Gómez-Moreno, « Anales castellanos », Discursos leídos ante la Real Academia de la Historia , Madrid, 1917. Les Secondes Annales , achevées vers 1120, font preuve de graphies plus fautives, peut-être en raison d’un désintérêt de l’arabe dans les royaumes du nord.
39 . II, 1, 1, PL 117, col. 765.
40 . § 2, PL 121, col. 516 ; § 11, col. 525 ; CMR-I, p. 644-648.
41 . § 35, col. 553-556 ; D. Millet-Gérard, Chrétiens mozarabes et culture islamique dans l’Espagne des VIII e - IX e  siècles , Paris, Institut d’études augustiniennes, 1984.
42 . Augustin, Contra Faustum , 20, 3 ; Boulhol, 2002.
43 . Aillet, 2011a.
44 . Daniel, 1993, p. 23.
45 . Memoriale sanctorum , 2, 1, 1 et 30, PL 115, col. 761 et 765 ; CMR-I, p. 679-683.
46 . 3e lettre d’Euloge à l’évêque de Pampelune, PL 115, col. 850.
47 . Epalza, 1992.
48 . Lettre d’un évêque espagnol au début du X e  siècle : « Nous devons leur obéir pour tout le reste et suivre leurs ordres aussi longtemps qu’ils ne sont pas contraire à notre foi » (cité dans Gaudeul-I, p. 71).
49 . Díaz y Díaz, 1970 ; Mayeur-Pietri-IV, p. 730-732.
50 . F. Bougard, Le Christianisme en Occident du début du VII e  siècle au milieu du XI e  siècle , Paris, SEDES, 1997, p. 335-336.
51 . 9, 1, col. 326.
52 . J. A. Jungmann, Missarum solemnia. Explication génétique de la messe romaine , 1, Paris, Aubier, 1964, p. 78s.
53 . Lettre Ad Pammachium, De optimo genere interpretandi , 57, 11, éd. G. Bartelink, Leyde, 1980, p. 510 ; Hamesse, 1999.
54 . Leclercq, 1990, p. 43.
55 . Cicéron, Tusculanes , III, 2, 2 ; Jeauneau, 1989, p. 99 ; Sgarbi, 2012.
56De ordine , II, 12, 35, cf. Fitzgerald, 2005, p. 845.
57 . Fitzgerald, 2005, p. 848.
58 . Paraphrase d’Augustin dans les Étymologies , 1, 3, col. 75.
59Ibid. , 8, 3, 4.
60 . Depuis le Cratyle de Platon et les Topiques de Cicéron (8, 35), on croyait qu’un lien spécial unissait le mot et son objet, cf. Fontaine, 2000, p. 283-296.
61 . 9, 1, col. 327.
62 . « Une nouvelle Athènes peut surgir à Aix[-la-Chapelle], dans le royaume des Francs, une Athènes qui, illuminée par la grâce de Notre Seigneur Jésus-Christ, éclipsera la sagesse de l’Académie », lettre d’Alcuin à Charlemagne (799) ; cf. Zumthor, 1993, p. 236-237.
63 . I, 5, Commentariorum in Danielem libri III , éd. F. Glorié, Turnhout, Brepols, 1964.
64 . Riché, 1983, p. 310-333.
65 . Gilson, 1986, p. 173-199.
66 . Kleinclausz, 1948.
67 . Balard, 2012.
68 . Drocourt, 2012, p. 37.
69 . Garcin-II, p. 329s et 371s. La méthode juridique du qiyās aurait pour origine le procédé aristotélicien de l’analogie.
70 . Bianquis-Guichard, 2012, p. 408 ; Gardet-Anawati, 1981, p. 39s ; Sourdel, 1983, p. 146-148.
71 . Gutas, 2005, p. 26s ; Arkoun, 2015, p. 42s.
72 . Arkoun, 2015, p. 53-60.
73 . Bianquis-Guichard, 2012, p. 406s.
74 . Sourdel, 1983, p. 405-412 ; HIMF, p. 246s.
75 . Fanjul, 2017, p. 44.
76 . Juste, 2007, p. 221-223 ; Gutas, 2005, p. 63s.
77 . HIMF, p. 44-45 ; Miquel, 1966.
78 . À l’initiative de la crise, Wāsil ibn ʿ Atā (m. 748) assurait qu’on ne pouvait qualifier d’infidèles les partisans des premiers califes en lutte entre eux. Les muʿ tazilites insistaient sur les actes humains et les œuvres : la foi est une mise en pratique, cf. article « muʿ tazilisme », EI ; Gardet-Anawati, 1981, p. 39-52.
79 . Nous renvoyons aux analyses de Gutas, 2005.
80 . Hanne, 2017, p. 209s.
81 . Garcin-II, p. 401 ; Picard, 2015, p. 259s.
82 . Arkoun, 2015, p. 43.
83 . Mantran, 1969, p. 155s ; Gutas, 2005, p. 61s et 95-105.
84 . M.-G. Balty-Guesdon, « Le Bayt al-hikmah de Baghdad », Arabica , 29, 1992, p. 131-150.
85 . D. Gutas, 2005, p. 173 ; article « Bayt al-ḥikma », EI ; Brague, 2006, p. 314s.
86 . Haskins, 1924.
87 . Lévi-Provençal, 1996 ; Guichard-Soravia, 2007.
88 . Welborn, 1931.
89 . Huglo, 2000 ; Juste, 2007, p. 249-258.
90 . J. Havet, L’Écriture secrète de Gerbert , Paris, Imprimerie nationale, 1887 ; P. Riché, Gerbert d’Aurillac, le pape de l’an Mil , Paris, Fayard, 1987.
91 . PL 139, col. 85-92.
92 . Lettre 134 et 153 ; Huglo, 2000, p. 149.
93 . Lettre 24, PL 139, col ; 207 ; éd. P. Riché, 1, Paris, 1993, p. 49.
94 . Article « Baršalūna », EI.
95 . Boudet, 2006, p. 269-273.
96 . Juste, 2007, p. 1-4 et 220s.
97 . Burnett, 2009.
98 . Juste, 2007, p. 36.
99 . Ibid. , p. 653.
100 . Gutas, 2005, p. 210-230.
101 . Boudet, 2006, p. 37.
102 . A. Herreman, « La mise en texte mathématique », Methodos , 1, 2001 ; HIMF, p. 258s.
103 . Escorial Real Bibl. d. I. 2.
104 . G. Menéndez Pidal, Varia Medievalia , 2, Madrid, Real Academia de la Historia, 2003, p. 173 ; CMR-I, p. 810-815.
105Codex Emilianensis , daté de 992 et issu de San-Millan de la Cogolla.
106 . Garcin-II, p. 400-401 ; article « Al-Ḫuwārizmī », EI.
107 . Le graduel d’Albi, aujourd’hui à la BnF, Latin 776.
108 . Manuscrit 491 de la Bibliothèque de l’École de Médecine de Montpellier, f. 79 ; manuscrit 498 de la Bibliothèque municipale de Chartres, f. 160 (Géométrie de Boèce) ; Sigismondi, 2008.
109 . Huglo, 2000.
110 . G. Beaujouan, « Étude paléographique sur la “rotation” des chiffres et l’emploi des apices du X e au XII e  siècle », Revue d’histoire des sciences et de leurs applications , 1948, 1-4, p. 301-313.
111 . Le moine de Micy, Ascelin d’Augsbourg, rédige une méthode de construction d’un astrolable peu avant 1010 (Juste, 2007, p. 7-8).
112 . Welborn, 1931, p. 188-199.
113 . Ballard, 2007, p. 68-69 ; Rashdall-I, p. 75s.
114 . PL 173, col. 1034-1035 ; HIMF, p. 288.
115 . Le propos de Constantin était « non d’établir une traduction littérale mais de proposer des textes clairs et concis, répondant aux besoins des maîtres et des praticiens » (Garcin-II, p. 404).
116 . König, 2011.
117 . Cochrane, 1994, p. 29.
118 . Flori, 2002, p. 211-212 ; Huglo, 2000, p. 148-149. La liturgie d’Aurillac s’inspirait de celle de Cluny.
119 . Cutler, 1963.
120 . Gaudeul-I, p. 154-155 ; CMR-III, p. 182s.
121 . Courtois 1945, p. 110-111.
122 . Perez, 1990.
123 . P. Sénac, C. Laliena Corbera, 1064, Barbastro, guerre sainte et djihâd en Espagne , Paris, Gallimard, 2018.
124 . PL 149, col. 429.
125 . La source est conservée à Leyde dans un manuscrit unique du XI e  siècle ; cf. C. F. Seybold, « Glossarium latino-arabicum », Semitistische Studien , 15-17, Berlin, 1900 ; Burman, 1994, p. 17s.
126 . Gloton, 2002, p. 713 et 536.
127 . Escurial, fonds arabe, RF 538/11-12, manuscrit du XIV e siècle ; Gaudeul-I, p. 156-158, et II, p. 58-60.
128 . Cutler, 1963.
129 . Uhl, 1990.
130 . Article « Aljamiada », EI ; Sanchez-Albornoz, 1967, p. 300-303.
131 . M. Aurell, « Guillaume IX et l’Islam », Guilhem de Peitieus, duc d’Aquitaine, prince du Trobar , Ventadour, 2015, p. 7-63.
132 . Sur ce personnage, cf. M. Zink, Les Troubadours. Une histoire poétique , Paris, Perrin, 2013.
133 . Uhl, 1990 ; d’autres traductions ont été proposées, notamment par G. Hilty et F. Corriente.
134 . Chronicon , III, 52, éd. J. Chavanon, Paris, 1897, p. 175 ; DLF, p. 16-18 ; CMR-II, p. 648-656.
135 . Bancourt, 1986 ; Flori, 2002, p. 132-135.
136 . Bercovici-Huard, 1978.
137 . Chronica , année 632, PL 160, col. 119.
CHAPITRE III. LA « LOI » CORANIQUE
1 . Tolan, 2003, p. 133-153 et 186.
2 . PL 115, col. 745 ; CMR-I, p. 632-635.
3 . PL 121, col. 540 ; Tischler, 2014.
4 . La Chronique prophétique , écrite en 883 dans les Asturies, décrit les déprédations des « fils d’Ismaël », cf. Flori, 2002, p. 290.
5 . § 21, col. 535-536.
6 . § 8, col. 522 ; § 30, col. 548 ; Jérôme, Commentaire de l’Epître aux Galates , 5, 20.
7 . § 29, col. 546.
8 . § 31, col. 550.
9 . § 33, col. 552.
10 . Notice éditée par Díaz y Díaz, 1970, p. 157-159 ; CMR-I, p. 720-722 ; J. Tolan, « Un cadavre mutilé. Le déchirement polémique de Mahomet », Le Moyen Âge , 104, 1998, p. 53-72.
11 . § 15-16, col. 859-860 ; éd. Díaz y Díaz, 1970 ; Daniel, 1993, p. 18-21.
12 . Tischler, 2014.
13 . Trad. Zotenberg, 1983, p. 64.
14 . PL 115, col. 737.
15 . I, 12, col. 748. Le mot documentum signifie un témoignage fondé sur la foi ou les Pères.
16 . I, 19, col. 752.
17 . II, 1, col. 766.
18Commentaire sur Isaïe , 11, 40 ; 12, 42 ; Commentaire sur Zacharie , 2, 9.
19 . XI, 24, PL 120, col. 804, voir aussi éd. B. Paulus, Turnhout, Brepols, 1984 ; Tischler, 2014, p. 536.
20 . Augustin, De haeresibus ad Quodvultdeum , § 5 ; Isidore de Séville, Étymologies , 8, 5, 4.
21 . Ferreiro, 2003.
22 . Alverny, 1965b, p. 586-591.
23 . Bercovici-Huard, 1978.
24 . § 47, vers 609-615, p. 48.
25 . Ferreiro, 2003 ; CMR-III, p. 592s.
26 Hadith d’Abū Hurayra (m. 681), cf. article « Dābba  », EI. Les premiers récits islamiques sur ces détails datent du XI e  siècle.
27 . Hanne, 2013b, p. 147s.
28 . PL 171, col. 1343-1366 ; G. Cambier, Embricon de Mayence. La Vie de Mahomet , Bruxelles – Berchem, Latomus, 1962 ; J. Tolan, « Anti-Hagiography : Embrico of Mainz’s Vita Mahumeti », Journal of Medieval History , 22, 1996, p. 25-41.
29 . Alverny, 1965b, p. 595.
30 . Trad. M. Arnoux, Turnhout, Brepols, 1996, p. 56-59 ; CMR-II, p. 719-726.
31 . Tolan, 2003, p. 172-173.
32 . Hamesse, 2001 ; Leclercq, 1990.
33 . Étymologies , 2, 10, PL 82, col. 130-131.
34 . Ibid ., 6, 1, 1-5, col. 229 ; 2, 38, col. 234 ; 6, 2, 7, col. 230 ; Hanne, 2013a.
35 . Tolan, 2003, p. 34s ; ibid. , 2014.
36 . Pour la signification de ce vocabulaire, cf. N. J. Coulson, Histoire du droit islamique , Paris, 1995, p. 13-21 ; articles « Fiqh », et « Sharīʿ a » de l’EI.
37 . Concernant l’essence du Coran, cf. Gilliot, 1990, p. 254-259 ; article « Coran », DC, p. 184-189.
38 . Bencheikh, 2010, p. 163s ; article « Coran », EI.
39Al-Irchad , trad. J.-D. Luciani, Paris, 1938, p. 234.
40 . Gardet, 1967, p. 138-139 et 274-279 ; article « Morale », DC.
Deuxième partie.
L’Alcoran dévoilé (1098-1315)
CHAPITRE IV. LES TEMPS NOUVEAUX
1 . Cahen, 1983 ; CMR-IV, p. 1s.
2 . Lemay, 1963.
3 . Donnadieu, 2014, p. 181.
4 . Aillet-Tixier, 2014, p. 128-131.
5 . Lugan, 2016, p. 159s.
6 . Le royaume de Grenade (1238-1492), acculé par la Reconquista, est une société intolérante qui procède à une homogénéisation en faveur de l’islam et de l’arabe, cf. Fanjul, 2017, p. 41 et 452s.
7 . Molénat, 1992 ; Burman, 1994, p. 19s.
8 . Aillet, 2011b ; Courtois, 1945, p. 206.
9 . Delumeau, 1984, p. 46-47.
10 . Hanne, 2017, p. 224s.
11 . Balard, 2006, p. 88.
12 . F. Micheau, « Chrétiens en pays d’Islam, VII e -XV e siècle », Chrétiens d’Orient , 2017, p. 76-83.
13 . Balard, 2006, p. 16-20.
14 . Lettre 20, PL 151, col. 302-303 ; Flori, 2002, p. 303 ; CMR-III, p. 229s.
15 . CMR-III, p. 329s.
16 . Richard, 1996, p. 105-120.
17 . Balard, 2006, p. 98s.
18 . Lettre 2, cité par Donnadieu, 2014, p. 177 ; Jehel, 2000, p. 188-191.
19 . Historia Iherosolymitana , RHC-Occ., 3, p. 468 ; CMR-III, p. 401s.
20 . Éd. Beugnot, Paris, 1841 (RHC-Lois, 1), p. 21-31.
21 . Le terme Francia fait référence au XIII e  siècle au souvenir idéalisé de l’Europe carolingienne (Riché, 1983).
22 . Ducellier, 1986, p. 288.
23 . Trad. H. Derenbourg, Paris, 1895, p. 128.
24 . Contamine, 1993, p. 187-195 et 241-245 ; Balard, 2006, p. 14s.
25 . Jehel, 2000, p. 186-187.
26 . M. Rodinson, La Fascination de l’islam , Maspero, 1980, p. 57.
27 . HIMF, p. 245.
28 . Ouerfelli, 2012, p. 79.
29 . Anawati-Gardet, 1981, p. 67-72.
30 . Gardet, 1970, p. 214.
31 . Sur ces auteurs, cf. Vilanova, 1997, p. 797s.
32 . Sanchez-Albornoz, 1967, p. 330.
33 . Anawati-Gardet, 1981, p. 70-78.
34 . Brague, 2006, p. 106.
35 . Son grand commentaire du De anima d’Aristote n’est connu que par la traduction latine de Michel Scot, cf. édition F. Stuart Crawford, Cambridge, 1953.
36 . Sourdel, 1983, p. 190-194.
37 . Anawati-Gardet, 1981, p. 77.
38Première épître de Palmyre , trad. A. Soleiman al-Kaabi, Paris, Nawa, 2014, p. 82.
39 . Gaudeul-I, p. 179. Le soufisme (de ṣūf , la robe de laine des ascètes) propose un chemin spirituel encadré dans une confrérie (une tarīqa ), une méthode pour vivre un islam intérieur, initiatique, et une certaine forme de vie mystique et de renoncement, dans l’obéissance à un maître.
40 . Titre du célèbre ouvrage de Dom Jean Leclercq, L’Amour des lettres et le désir de Dieu .
41 . Pelikan-III, p. 227-278.
42 . Hamesse, 2001 ; Chenu, 1966, p. 323s ; L. Delisle, Inventaire des manuscrits de la Bibliothèque nationale, fonds de Cluni , Paris, 1884, p. 337-373.
43 . Ghellinck, 1946 ; Vilanova, 1997, p. 723-731.
44 . Roques, 1962, p. 392-402 ; Chenu, 1966, p. 159s.
45 . Traduction M. de Gandillac modifiée ; Pelikan-III, p. 235-241.
46Gesta Philippi Augusti , Rerum Gallicarum scriptores , 17, Paris, 1818, p. 82. Voir aussi vers 1176 Chrétien de Troyes, Cligès , v. 30-44 ; Fenzi, 2015 ; Sgarbi, 2012.
47 . Cité par Jeauneau, 2007, p. 40.
48 . Pelikan-III, p. 281-317.
49 . Chenu, 1969, p. 26-32.
50 . Hamesse, 2001 ; Sgarbi, 2012.
CHAPITRE V. LA MAÎTRISE DE LARABE
1 . A. Galmés de Fuentes, « El dialecto mozárabe de Toledo, I. Sistema de transliteración del aljamiado mozárabe », Al-Andalus , 42-1, 1977, p. 183s.
2 . Tafsīr d’Ibn Kaṯīr (m. 1373), éd. Harakat, p. 307s.
3 . IV, D. 39, c. 1, 2 ; voir aussi le Décret de Gratien, II, C. 18 ; El Alaoui, 2009.
4 . Fitzgerald, 2005, p. 1 000-1006 ; O. Hanne, De Lothaire à Innocent III. L’ascension d’un clerc au XII e siècle , Aix-en-Provence, Presses universitaires de Provence, 2014, p. 190-196.
5 . Cité par Aillet, 2010, p. 6.
6 . Burman, 1994, p. 19s.
7 . Epalza, 1992.
8 . Palencia, 1930.
9 . Fanjul, 2017, néglige l’importance de ces apports, p. 51-54.
10 . Llibre dels Feyts (Chronique de Jacques I er d’Aragon ), § 182, éd. M. Aguiló i Fuster, Barcelone, 1873, p. 229.
11 . Voir document dans Jehel, 2000, p. 107-108.
12 . Ibid. , p. 176-177 ; Tolan, 2003, p. 243-245.
13 . Molénat, 1992 ; Perez, 1990.
14 . Urvoy, 1978.
15 . Menjot, 1992.
16 . Ladero-Quesada, 1992.
17 . Fanjul, 2017, p. 157s.
18 . R. I. Burns, « Jews and Moors in the Siete Partidas of Alfonso X the Learned, a Background Perspective », Medieval Spain. Culture, Conflict and Coexistence , éd. R. Collins, A. Goodman, Gordonsville, Macmillan, 2002.
19 . Cité dans Tolan, 2003, p. 238.
20 . Gaudeul-I, p. 178.
21 . HIMF, p. 49.
22 . Verlinden, 1983.
23 . J. Jomier, « Note sur les stèles funéraires arabes de Montpellier », Islam et Chrétienté du Midi , 1983, p. 59-63.
24 . J. Rousset de Pina, « L’entrevue du pape Alexandre III et d’un prince sarrasin à Montpellier », Études médiévales offertes à M. le Doyen Augustin Fliche , Montpellier, Faculté des Lettres, 1952, p. 161-185.
25 . D. Valérian, « Les marchands musulmans dans les ports chrétiens au Moyen Âge », Tolan-Boissellier, 2014, p. 109-120.
26 . Mayeur-Pietri-IV, p. 730.
27 . Croisades et pèlerinages , 1997, p. 172-173 ; Tolan, 2003, p. 163-192.
28 . Berriot, 1994, p. 145s.
29 . Tarayre, 2003.
30 . Matthieu Paris, Chronica majora , éd. H. Luards, 4, Cambridge, 1883, p. 566-568 ; ibid ., Historia Anglorum , éd. F. Madden, 3, Londres, 1869, p. 11.
31 . P. Buresi, « Deux bulles pontificales de Célestin III à l’archevêque de Tolède (1192 et 1196) », Aubenas, 2000, p. 179.
32 . O. Hanne, Innocent III. La stupeur du monde , Paris, Belin, 2012, p. 189.
33 . Maillard, 2014 ; Mas Latrie, 1866, p. 124-125.
34 . 5, t. VI, éd. E. Friedberg, 2, Leipzig, 1881.
35 . Cité dans Jehel, 2000, p. 88-90.
36 . Matthieu Paris, Historia minor , éd. F. Madden, 1, Londres, 1866, p. 449-452.
37 . Cité dans Jehel, 2000, p. 18-20.
38 . G. L. Borghese, « Les rapports entre le royaume de Sicile et l’Afrique du Nord (Ifrîqiya et Égypte) sous le règne de Charles Ier d’Anjou (1266-1285) », Grévin, 2010, p. 65.
39 . Nef, 2011, p. 56.
40 . Maillard, 2014.
41 . Mas Latrie, 1866, p. 37.
42 . Ibid ., p. 55 ; Jehel, 2000, p. 108-111.
43 . Mas Latrie, 1866, p. XV .
44 . Ibid ., p. 98.
45 . Ouerfelli, 2012.
46 . Cité dans Jehel, 2000, p. 172-173.
47 . Mas Latrie, 1866, p. 47 ; König, 2011.
48 . Alverny, 1989.
49 . Hamesse, 1999, p. 1472-1473.
50 . V, 11, l. 1, éd. Real Academia de la Historia, 3, Madrid, 1807, p. 255.
51 . Lemay, 1963.
52 . HIMF, p. 266s.
53 . Gutas, 2005 ; C. Cannuyer, « La littérature médiévale chrétienne en langue arabe », Chrétiens d’Orient , 2017, p. 110-114.
54 S. Gouguenheim, La Gloire des Grecs , Paris, Cerf, 2017.
55 . Cité par Daniel, 1993, p. 224. Jacques de Vitry ne dit pas autre chose : « Nous devons piller les sentences des philosophes pour nous les approprier et en faire notre miel » (Sermons aux laïcs , éd. J. Longère, Brepols, Turnhout, 2013, p. 300).
56 . Foz, 1988, p. 62.
57 . Jacquart, 1990.
58 . Garcin-II, p. 405-409 ; Vilanova, 1997, p. 711-722 ; Chenu, 1966, p. 142s.
59 . Le traité d’arithmétique d’al-Khuwārizmī, dont l’original arabe est perdu, est connu par vingt-quatre manuscrits latins en quatre versions différentes. Les traductions médicales de Constantin l’Africain ont été très critiquées, imposant une nouvelle série de traductions au milieu du XII e  siècle, cf. Jacquart, 1990.
60 . R. Hiestand, « Un centre intellectuel en Syrie du Nord ? Notes sur la personnalité d’Aimery d’Antioche, Albert de Tarse, et Rorgo Frotellus », Le Moyen Âge , 100, 1994 ; Balard, 2006, p. 150-151 ; Haskins, 1924, p. 130-140.
61 . Boudet, 2006, p. 44s et 164s ; A. Allard, « L’époque d’Adélard de Bath et les chiffres arabes dans les manuscrits latins d’arithmétique », Adelard of Bath, an English Scientist and Arabist of the Early Twelfth Century , éd. C. Burnett, Warburg Institute Surveys and Texts, 14, 1987, p. 37-43.
62 . Le zéro n’a toutefois pas le sens que lui donneront les mathématiques modernes : il indique la fin d’un cycle ou d’une série de calculs, avant la suivante. On le note tantôt 0 tantôt τ , cf. Cochrane, 1994, p. 23-25 et 76-77.
63 . Éd. Burnett, 1998, p. 90.
64 . Ibid. , p. 102.
65 . Ibid. , p. 44-46.
66 . Burnett, 2001.
67 . Lemay, 1963.
68 . Garcin-II, p. 405s.
69 . Foz, 1988.
70 . L. Thorndike, « John of Seville », Speculum , 34, 1959, p. 20-38.
71 . Burnett, 1985 et 2001.
72 . Nous citons la notice d’après l’édition latine de Burnett, 2001.
73 . Drocourt, 2012.
74 . Alverny, 1989.
75 . Garcin-II, p. 410-411.
76 . C’est aussi le cas dans le monde musulman : « Le système intégral d’Aristote n’avait, au fond, intéressé qu’un nombre limité de grands esprits dans le monde intellectuel arabe », Lemay, 1963, p. 664.
77 . Boudet, 2006, p. 27-35 et 44s.
78 . Al-Khuwārizmī est à l’origine du terme « algèbre » (al-jabr  : la réduction). A. Allard, Muhammed ibn Musa al-Khwarizmi. Le calcul indien (Algorismus) , Paris, Blanchard, 1992.
79 . Sicut faciunt Sarraceni ; Garcin-II, p. 270.
80 . CMR-V, p. 671-675.
81 . Cité dans Jehel, 2000, p. 84-85 ; voir J. Johns, Arabic Administration in Norman Sicily. The Royal Diwān , Cambridge, Cambridge University Press, 2002 ; Veit, 2012.
82 . G. M. Cantarella, « Falcando », Dizionario biografico , 44, 1994.
83 . Lemay, 1963.
84 . Article « Sikilliyya », EI.
85 . Burnett, 2009.
86 . Sirat, 1989, p. 171.
87 . C. Opsomer, L’Art de vivre en santé. Images et recettes du Moyen Âge , Liège, Perron, 1991.
88 Garcin-II, p. 410 ; C. Sirat, « Les traducteurs juifs à la cour des rois de Sicile et de Naples », Contamine, 1989, p. 169-191.
89 . Haskins, 1924, p. 123-126 ; Rashdall-II, p. 116-117.
90 . Paris, BnF, Latin 6931 ; Vilanova, 1997, p. 1138.
91 . Ballard, 2007, p. 68-69.
92 . S. Ebbesen, Greek-Latin philosophical interaction , Aldershot, 2008, p. 131.
93 . L’éditeur de l’Aristote latin, L. Minio-Paluello, a démontré qu’avaient été traduits directement du grec les Premiers Analytiques, les Topiques, les Réfutations sophistiques, le De Anima, les Parva naturalia, la Métaphysique et l’Éthique .
94Extraits du Livre de calcul , trad. M. Moyon, Paris, Kangourou, 2016.
95 . E. Giusti, The Twelfth Chapter of Fibonacci’s Liber Abaci in its 1202 Version , Bollettino di storia delle scienze matematiche (1), Fabrizio Serra Editore, 2017.
96 . Plus la suite progresse plus le chiffre multiplicateur se rapproche de 1,618 (ex. : pour passer de 34 à 55, il faut multiplier par 1,61).
97 . Foz, 1988.
98 . Hamesse, 1999, p. 1489 : « Les deux collaborateurs peuvent faire chacun des erreurs en passant d’une langue à l’autre. La plupart du temps, ils sont incapables, faute de connaissances linguistiques suffisantes de l’une ou l’autre langue, de vérifier la traduction qu’ils élaborent. »
99 . Ce mouvement direct a pu commencer dès la fin du XII e  siècle. Le théologien italien Hugues Éthérien (m. 1182) s’installe à Constantinople où il récupère des textes grecs qu’il traduit, cf. Ghellinck, 1946-II, p. 7-88.
100 . Ph. Wolff, « Guerre et paix entre pays de langue d’Oc et Occident musulman », Islam et chrétiens du Midi , 1983, p. 29-42.
101 . Alverny, 1989.
102 . Polloni, 2015.
103 . Boudet, 2006, p. 53s.
104 . G. Mandalà, « La migration des juifs du Garbum en Sicile (1239) », Grévin, 2010, p. 19-48.
105 . Paris, BnF, Latin 6912, f. 1r ; Sirat, 1989, p. 171.
106 . Gutas, 2005, p. 230s.
107 . Discours décisif , éd. M. Geoffroy, Paris, GF-Flammarion, 1996 ; Brague, 2006, p. 314s.
108 . Lemay, 1963, p. 641.
109 . Chenu, 1966, p. 274s ; A. de Libéra, La Philosophie médiévale , Paris, PuF, « Que sais-je ? », 2017, p. 52s.
110 . Pich, 1999, p. 75.
111 . Vilanova, 1997, p. 967-1031.
112 . Prologue du commentaire de la Physique , éd. P. Hossfeld, Münster, 1987, p. 1.
113 . Garcin-II, p. 415. Par exemple, les Latins traduisent au XII e  siècle Les Intentions des philosophes où al-Ġazālī (m. 111) résume la pensée d’Avicenne, mais non la suite de ce traité, L’Incohérence des philosophes , où le même auteur réfute la philosophie d’Avicenne.
114 . Fanjul, 2017, p. 44-45.
115 . H. Bresc, « Frédéric II et l’Islam », in A.-M. Flambard Héricher (dir.), Frédéric II (1194-1250) et l’héritage normand de Sicile , Caen, Presses universitaires de Caen, 2001, p. 79-82.
116 . Sirat, 1989, p. 171.
117 . Grousset-III, p. 279.
118 . J.-L.-A. Huillard-Bréholles, Historia diplomatica Friderici secundi , t. V-1, Paris, 1857, p. 603.
119 M. Mehren, « Correspondance du philosophe soufi Ibn Sab’în abd Oul-Haqq avec l’empereur Frédéric II de Hohenstaufen », Journal Asiatique , 7, Paris, 1879, p. 393-394.
120 . Richard, 1996, p. 318-329.
121 . Grousset-III, p. 279.
122 . § 63, RHC-Occ., 2, p. 599.
123 . Mas Latrie, 1866, p. 121 ; S. Gouguenheim, Frédéric II. Un empereur de légendes , Paris, Perrin, 2015.
124 . Mayeur-Pietri-IV, p. 722-729.
125 . Tolan, 2007.
126 . Saint Bonaventure, Legenda Major , 9, 8, Éd. franciscaines, Rome, 1968, p. 650 ; Tanase, 2013, p. 104s.
127 . Hanne, 2016, p. 221-222.
128 . Maillard, 2014, p. 20-21. Cinq autres sont exécutés à Marrakech en 1232, puis l’évêque de Fez en 1246 ; sept sont tués à Tripoli en 1289.
129 . Tanase, 2013, p. 105s.
130 . Éd. F. Morenzoni, Turnhout, Brepols, 1988, p. 85-86.
131 . Maillard, 2014, p. 120-125.
132 . Mayeur-Pietri-IV, p. 727 ; CMR-IV, p. 509.
133 . CMR-IV, p. 253s ; Gaudeul-I, p. 186s.
134De rationibus fidei contra Saracenos , éd. Marietti, 1, Rome, 1954, p. 253.
135 . Gaudeul-I, p. 205-208.
136Ibid ., p. 196 ; Tolan, 2003, p. 326-333 ; CMR-IV, p. 678s. R. George-Tvrtković, A Christian Pilgrim in Medieval Iraq. Riccoldo Da Montecroce’s Encounter with Islam , Turnhout, Brepols, 2012.
137Pérégrination en Terre Sainte et au Proche-Orient , éd. Kappler, p. 159.
138 . Ibid ., p. 189 ; Mérigoux, 1986.
139 . Vilanova, 1997, p. 919-924 ; Opus tertium , § 28, éd. J. S. Brewer, Londres, 1859, p. 102.
140 . Opus tertium , op. cit ., p. 88.
141Compendium studii philosophiae , § 8, éd. J. S. Brewer, Londres, 1859, p. 465 ; P. Bourgain, « Le sens de la langue et des langues chez Roger Bacon », in  Condamine, 1989, p. 323.
142 . Polloni, 2015.
143 . Mayeur-Pietri-IV, p. 727.
144 . Rashdall-II, p. 82.
145 . Ch. Jourdain, « Un collège oriental à Paris au XIII e siècle », Revue des sociétés savantes , série B, 6, 1861, p. 66-73.
146 . A. Berthier, « Un maître orientaliste au XIII e siècle : Raymond Martin O. P. », Archivum FP , 6, 1936, p. 267-311 ; ibid ., « Les écoles de langues orientales fondées au XIII e siècle par les Dominicains en Espagne et en Afrique », Revue africaine , 73, 1932, p. 84-103 ; CMR-IV, p. 380s.
147 . Maillard, 2014, p. 120-125 ; Gaudeul-I, p. 186-187.
148 . J. Ch. Lavajo, « The apologetical method of Raymond Marti according to the problematic of Raymond Lulle », Islamochristiana , 1985, p. 155-176 ; Daniel, 1993, p. 314-315.
149 . Vilanova, 1997, p. 1131-1137.
150 . Maillard, 2014, p. 91s.
151 . I, 1, Édition de Paris, 1651, p. 154.
152 . Gaudeul-I, p. 185-200.
153 . Canon 24, éd. Alberigo, 2-1, p. 784-786.
154 . Rashdall-II, p. 30 ; König, 2011.
CHAPITRE VI. LE CORAN SORT DE LOMBRE
1 . Khoury, 1972, p. 13-15.
2 . Ibid. , p. 181s.
3 . PG 104, col. 1396 ; CMR-III, p. 715s.
4 . Ibid. , p. 206-207 ; PG 104, col. 1396.
5 . PG 104, col. 1445.
6 . PG 140, col. 124-127 ; Vilanova, 1997, p. 644s ; CMR-IV, p. 132s.
7 . Eadmer, Vita Anselmi , § 5, PL 158, col. 101-102.
8 . Roques, 1962, p. 250 ; Chenu, 1966, p. 52s.
9 . De sacramentis , I, 10, 6.
10 . Éd. Ch. Mierow, New York, 1928, p. 411-412.
11 . M. de Gandillac, Œuvres choisies d’Abélard , Paris, Aubier, 1945, p. 262 ; J. Jolivet, « Abélard et le Philosophe », Revue de l’histoire des religions , 164, 1963, p. 181-189.
12 . Monnot, 1983 ; Muñoz, 2005, p. 28.
13 . Boudet, 2006, p. 44s ; Lemay, 1963 ; CMR-III, p. 356s.
14 . Un ouvrage à succès au Moyen Âge s’élève généralement à une cinquantaine de manuscrits ; Tolan, 2003, p. 194-195 et 208-216 ; Tischler, 2014, p. 539.
15 . Col. 606.
16 . Daniel, 1993, p. 107.
17 . Col. 599.
18 . Col. 597
19 . Col 599.
20 . Al-Buḫārī, 65, 1 (éd. O. Houdas, 3, Paris, E. Leroux, 1903-1906, p. 249) ; article « Dīn », EI.
21 . Daniel, 1993, p. 104.
22 . DLF, p. 588-590.
23Gesta Dei per Francos , I, 3, RHC-Occ., 4, p. 127-128.
24 . Ibid ., p. 131.
25 . Ibid ., p. 128.
26 . Ibid ., p. 129-130.
27 . Alverny, 1948, p. 74-75.
28 . Trad. Badawî, 1, p. 400-401.
29 . Segesvary, 1978, p. 111.
30 . CMR-III, p. 604s.
31 . Expression d’André Vauchez, Histoire de la France religieuse , 1, Paris, Seuil, 1988, p. 471.
32 . C. Thouzellier, Catharisme et valdéisme en Languedoc , Paris, Faculté des lettres et sciences humaines de Paris, 1965, p. 110-126.
33 . Paris, BnF, Latin 3668, f. 150v ; Alverny, 1948.
34 . Pierre de Poitiers exhorte les musulmans à « abandonner le Coran, à cause des choses fausses qui ont été enlevées des livres que vous qualifiez de faux, et qui ont été mises dans votre livre », Capitula , I, 6, cf. Daniel, 1993, p. 84.
35 . Martínez Gázquez, 2005a.
36 . Muñoz, 2005, p. 29-30.
37 . J. Paul, Culture et vie intellectuelle dans l’Occident médiéval. Textes et documents , Paris, Armand Colin, 1999, p. 146.
38 . Martínez Gázquez, 2005a ; Burman, 2007, p. 15s.
39 . J. J. Mangetus, Bibliotheca chemica curiosa , 1, Genève, 1702, p. 509-519.
40 . CMR-III, p. 497s ; F. Sanjek, « Herman le Dalmate (v. 1110-apr. 26-II-1154) et la connaissance de l’Islam dans l’Occident médiéval », Revue d’histoire ecclésiastique , 1993, 88-2, p. 492-501.
41 D’après Roger Bacon dans son Compendium Studii Philosophiae (éd. J. S. Brewer, 1, 1589, p. 471-472).
42 . Alverny, 1948, p. 82-85.
43 . Vigliano, 2014.
44 . Al- Ṭabarī, Jāmi ʿ al-bayān , 1, p. 86–89 ; article « Lettres isolées », DC, p. 479-482.
45 . Muñoz, 2005.
46 . Samir, 2008, p. 41-44 ; Daniel, 1993, p. 304.
47 . Tischler, 2011 ; Burman, 1994, p. 240.
48 . Lettre 338, éd. G. Winkler, 3, Innsbruck, Tyrolia, p. 580-582.
49 . En 1140, cf. PL 189, 668s ; éd. R. Glei, Altenberge, CIS-Verlag, 1985 ; Tolan, 2003, p. 221-228 ; Torrell-Bouthillier, 1988, p. 180s.
50 . § 24, nous utilisons l’édition Kritzeck, 1964. Cet extrait a toujours été interprété par l’historiographie dans le sens d’une déclaration de guerre contre l’islam, et le verbe aggredior généralement traduit par « je vous attaque », en contradiction avec la plupart de ses sens (s’approcher, aborder, entreprendre quelqu’un).
51 . « Pierre n’est pas contre la croisade, mais il la réserve à ceux dont la guerre est le métier », ibid ., p. 26.
52 . § 25-26.
53 . Segesvary, 1978, p. 48 ; Daniel, 1993, p. 36.
54 . § 18.
55 . § 18-19. Commutatio désigne l’échange qui enrichit financièrement ou spirituellement.
56 . § 32.
57 . § 42.
58 . § 57.
59 . Titre du chapitre V , 5, jamais écrit, cf. Gaudeul-II, p. 268s ; Glei, 1985, p. 232-239.
60 . Muñoz, 2005 ; Samir, 2008.
61 . Bianquis-Guichard, 2012, p. 85-91.
62 . § 19-21, RHC-Occ., 1, p. 915-916.
63 . Éd. Donnadieu, p. 143-145.
64 . Article « Shî’isme », DI, p. 775-782 ; Bianquis-Guichard, 2012, p. 146-148.
CHAPITRE VII. UNE CURIOSITÉ HOSTILE
1 . CMR-IV, p. 17s.
2 . P. Bancourt, « Le visage de l’autre : étude sur le sens de la Chanson d’Aspremont  », De l’étranger à l’étrange, p.  45-56.
3Chanson d’Antioche , I, 28 ; III, 33 ; I, 188, éd. S. Duparc-Quioc, Paris, Geuthner, 1977, p. 236.
4Chanson d’Aspremont , éd. L. Brandin, 2, Paris, Honoré Champion, 1921, p. 13.
5La Conquête de Jérusalem faisant suite à la Chanson d’Antioche , éd. C. Hippeau, Paris, 1868, p. 12, 106 et 289.
6 . Ruchaud, 2012.
7 . Texte tiré de Croisades et pèlerinages , 1997, p. 936.
8 . Ruchaud, 2012.
9 . § 42, v. 1092-1100, Le Charroi de Nîmes , éd. J.-L. Perrier, Paris, 1931, p. 35.
10 . CMR-III, p. 601s.
11 . Éd. Paris, 1831, p. 9 ; R. B. C. Huygens (éd.), « Gauthier de Compiègne, Otia de Machomete , Gedicht von Walter von Compiègne », Sacris Eruditi, 8-2, 1956, p. 287-328.
12 . Flori, 1998, p. 163-171.
13 . Éd. J. H. Hill, Paris, Geuthner, 1979, p. 79-80 ; CMR-III, p. 351s.
14 . Flori, 1998, p. 172-173.
15 . Graboïs, 1998.
16 . Tolan, 2003, p. 175-192.
17 . Tischler, 2014 ; CMR-IV, p. 29s ; CMR-III, p. 558s ; Otton de Freising, Chronica , VII, 7, éd. W. Lammers, Darmstadt, 1960 (Freiherr vom Stein-Gedächtnisausgabe), p. 540.
18 . Otton de Freising, Chronica , op. cit ., p. 510.
19 . § 63, Continuation de Guillaume de Tyr, dite du manuscrit de Rothelin, RHC-Occ., 2, p. 599.
20 . RHC-Occ., 3, p. 647 ; Grousset-I, p. 628.
21 . Tolan, 2003, p. 269-271 ; CMR-IV, p. 295s.
22 . Éd. Donnadieu, p. 121 ; Donnadieu, 2008.
23 . Éd. Donnadieu, p. 123.
24 . Ibid ., p. 137.
25 . Le Coran , trad. D. Masson, Paris, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », 1967, p. 69s ; Gaudefroy-Demombynes, 1969, p. 401s.
26 . Article « Fidaʾ », EI.
27 . Éd. Donnadieu, p. 17.
28 . Le Coran , trad. Blachère, p. 62.
29 . Éd. Donnadieu, p. 118-120.
30 . Article « ṭalāq », EI.
31 . Dâraqutnî, Les Quarante Hadîth véridiques , no  30.
32 . Ṣaḥīḥ al-Buḫārī -I, p. 67, no 7.
33 . Cité par Bousquet, 1966, p. 8.
34 . Ṣaḥīḥ al-Buḫārī -IV, p. 1001, no 6689.
35 . Gardet, 1977, p. 316-321.
36 . C’est ce qui a pu faire dire de façon exagérée qu’il n’y avait pas de morale en islam, cf. Bousquet, 1966, p. 2.
37 . Donnadieu, 2008, p. 44.
38 . Ibid ., 2014, p. 189s ; Richard, 1996, p. 383-384.
39Speculum Historiale , Graz, Akademische Druck-u. Verlagsanstalt, 1965 ; CMR-IV, p. 405s.
40 . Tolan, 1993, p. 182-198.
41 . 23, 40 ; Daniel, 1993, p. 55.
42 . CMR-V, p. 76-87.
43 . Paris, BnF, Français 226, f. 243.
44 . Hoogeweg, 1894, p. 298.
45 . Tischler, 2011 ; CMR-III, p. 501-502.
46 . Burman, 1994, p. 37s, et son édition p. 215s.
47 . Chenu, 1969, p. 18-22.
48 . Daniel, 1993, p. 200.
49 . Éd. J. H. Bridges, Oxford, 1897-1900 ; Tolan, 2003, p. 301-306 ; CMR-IV, p. 457s.
50 . Prologue, PL 210, col. 595-618.
51 . Alverny, 1983 ; ibid ., 1965b ; DTC, 1, p. 656s ; CMR-IV, p. 70s ; Lage, 1951.
52 . Daniel, 1993, p. 252-258.
53 . Alverny, 1983, p. 342-343.
54 . C’est ce qui apparaît aussi dans l’exégèse du passage, cf. Ibn Kaṯīr (m. 1373), éd. Harakat, p. 255s.
55 . § 4, 1, PL 210, 421C.
56 . Partie II-II, question 80, article 2 ; question 81, article 4.
57 . Graboïs, 1998 ; article « Vertu de religion », DS, 13, p. 308s.
58 . Partie II-II , question 10 ; CMR-IV, p. 521s.
59 . De rationibus fidei , § 1 ; Daniel, 1993, p. 303.
60 . Somme contre les Gentils , 1, 2.
61 . A. Cortabarria, « La connaissance des textes arabes chez Raymond Martin O. P. et sa position en face de l’Islam », Cahiers de Fanjeaux , 1983, p. 279-300.
62 . Daniel, 1993, p. 229.
63 . Ibid ., p. 75-76 ; Tischler, 2014, p. 552.
64 . Le commentateur ḥanbalite Ibn Kaṯīr (m. 1373) est entre les deux attitudes, éd. Harakat, p. 377s.
65 . M. A. Zahra, L’Imam Mâlik, sa vie et son époque, ses opinions et son fiqh , Paris, Alqalam, 2016, p. 52.
66 . Éd. Prutz, 1883 ; Gaudeul-I, p. 193s ; CMR-IV, p. 515.
67 . § 25-26, p. 590-591.
68 . § 32, p. 592.
69 . § 43, p. 594-595.
70 . Segesvary, 1978, p. 53-54 et 76 ; Daniel, 1993, p. 313-314 ; Tolan, 2003, p. 275-280.
71Pérégrination en Terre sainte et au Proche-Orient , éd. Kappler, p. 159 ; Mérigoux, 1986.
72 . Paris, BnF, Arabe 384 ; Martínez Gázquez-Déroche, 2010.
73 . Éd. Mérigoux, 1986 ; Tischler, 2014, p. 563s ; Daniel, 1993, p. 43.
74 . Éd. Mérigoux, 1986, p. 28.
75 . Badawî-I, p. 472 ; Ṣaḥīḥ al-Buḫārī , no 3436.
76 . Gloton, 2002, p. 339-340 ; Gardet, 1967, p. 88, 277 et 280.
77 . Eusèbe, Histoire ecclésiastique , III, 25 (PG 20, col. 270-271). Pour saint Jéróme, les prophètes ne s’expriment pas en vers (Prologus Hieronymi in Isaia propheta , 2, Stuttgart 1983, p. 1096).
78 . E. R. Curtius, La Littérature européenne et le Moyen Âge latin , 1, Paris, PuF, « Agora », 1956, rééd., p. 84s.
79 . Luxenberg, 2007.
80 . Nous suivons Courcelles, 1993, p. 33s.
81 . Vilanova, 1997, p. 1111-1130 ; R. Sugranyes de Franch, « L’apologétique de Raimond Lulle vis-à-vis de l’Islam », Cahiers de Fanjeaux , 1983, p. 373-393 ; CMR-IV, p. 703s.
82 . Liber de doctrina puerili (version IV), § 71, éd. J. Medina, Turnhout, Brepols, 2009, p. 353.
83 . Article « Abû Bakr », DC ; Hanne, 2016.
84 . Comerro, 2012, p. 63s ; Blachère, 1947, p. 27s et 116s.
85 . Comerro, 2012, p. 11s et 35s.
86 . Maillard, 2014, p. 157s.
87 . § II, 2, 5, éd. A. Madre, Turnhout, Brepols, 1998, l. 127.
88Liber super psalmum Quicunque, sive liber Tartari et christiani  ; § De Tartaro et Saraceno , Opera latina , 3, Palma, 1954.
89 . Cité dans Daniel, 1993, p. 90.
90 . Propos repris par Thomas Le Myésier (m. 1336), disciple de Raimond et chanoine d’Arras, dans son Breviculum seu electorium parvum , éd. Ch. Lohr, Th. Pindl-Büchel, Turnhout, Brepols, 1990, p. 13.
91 . Maillard, 2014, p. 157s ; Ch. Lohr, « Ramon Lull and thirteenth-century religious Dialogue », Rencontres de philosophie médiévale , 3, Turnhout, Brepols, 1994, p. 117s.
92 . Maillard, 2014, p. 329 ; CMR-V, p. 67-70.
93 . PL 149, col. 367-368.
94 . R. Colliot, « L’étrange et les belles étrangères dans le Siège de Barbastre », De l’étranger à l’étrange , p. 89-107 ; CMR-III, p. 422s.
95 . § 23, 44 ; Tarayre, 2003, p. 338.
96 . Croisades et pèlerinages , 1997, p. 936.
97 . Histoire orientale , éd. Donnadieu, p. 293 ; Jehel, 2000, p. 189.
98 . Paris, Bnf, Conv. soppr., C8.1173, f. 199r.
99 . Éd. H. Derenbourg, Paris, 1886-1893, p. 484, 478 et 96-97.
100 . Gaudeul-I, p. 179-180.
101 . J. Rupp, L’Idée de chrétienté dans la pensée pontificale des origines à Innocent III , Paris, Les Presses modernes, 1939, p. 91-98.
102 . De missarum mysteriis , V, 5 (PL 217, col. 892).
103 . Gilson, 1986, p. 710-711 ; Alphandéry-Dupront, 1954 et 1959.
104 . Article « Sunna », EI.
105 . Daniel, 1993, p. 94.
106 . Histoire orientale , éd. Donnadieu, p. 129.
107 . Daniel, 1993, p. 317-320 et 360.
108 . Éd. Donnadieu, p. 130.
109 . IV, 7, § 327, éd. A. Lecoy de La Marche, Anecdotes historiques, légendes et apologues tirés du recueil inédit d’Étienne de Bourbon (Publications de la Société de l’Histoire de la France 185), Paris 1877, p. 551.
110Liber de doctrina puerili , § 71, éd. J. Medina, Turnhout, Brepols, 2009, p. 353.
111Pérégrination en Terre Sainte et au Proche-Orient , éd. Kappler, p. 189.
112 . Extrait de son Apologie , insérée dans l’édition de 1543 ; cité par Lamarque, 2007, p. 60.
113 . Tolan, 2003, p. 311.
114 . Éd. Burnett, 1998, p. 222.
115 . Histoire orientale , éd. Donnadieu, p. 130.
116 . Paris, BnF, Français 226, f. 244r, version française de 1400.
117 . Rusconi, 1994.
118 . HIMF, p. 127-133 et 178s.
Troisième partie.
Les traductions médiévales de l’Alcoran
CHAPITRE VIII. COMMANDITAIRES ET TRADUCTEURS
1 . Jacquart, 1990 ; Foz, 1988.
2 . Op. cit ., col. 658 ; Paris, BnF, Latin 3391, f. 14r ; Hanne, 2013a.
3 . Cecini, 2012, p. 85s.
4 . Cassiodore, Institutiones , II, 3, 14, éd. R. Mynors, Oxford, 1961, p. 122.
5 . PL 189, col. 659 ; Kritzeck, 1964, p. 64.
6 . Martínez Gázquez, 2002.
7 . Torrell-Bouthillier, 1988, p. 64.
8 . BnF, Latin 3390, f. 142v.
9 . Depuis Alverny, 1948, p. 102-103, il est entendu que ces gloses sont le fait d’une équipe.
10 . Petrus i Pons, 2005 ; Alverny, 1948, p. 113-114 et 123 ; Burman, 2007, p. 17s.
11 . Alverny, 1959.
12 . Tolan, 2003, p. 249-253.
13 . Paris, Bibliothèque Mazarine, Latin 780, f. 2v-3r (XIII e  siècle), et Alverny, 1948, p. 122. Pour les autres citations de l’Alcoran de Marc de Tolède, nous utilisons la version de Paris, BnF, Latin 3394, f. 1r-237r (fin du XVI e  siècle). Alverny, 1947, p. 114, juge cette copie « exécrable ». Une comparaison avec le manuscrit de la Mazarine conduit à nuancer cette opinion.
14 . Éd. J. Fernández Valverde, Historia de rebus Hispaniae siue Historia Gothica , Turnhout, Brepols, 1987.
15 . Tolan, 2005 ; id. , 2003, p. 249-253.
16 . Garcin-II, p. 416 ; Garcin-I, p. 208 ; CMR-IV, p. 154-155 ; Alverny, 1959.
17 . Sur son prologue et ses objectifs, cf. Martínez Gázquez, 2002 ; Cecini, 2012, p. 96-125.
18 . Article « Furqan », EI.
19 . Gilliot, 2011.
20 . Luxenberg, 2007, p. 105-106.
21 . Petrus i Pons, 2005 ; Tischler, 2011 ; Alverny, 1948, p. 120s ; ibid ., 1959.
22 . Éd. Mérigoux, 1986, p. 28-29.
23 . Starczewska, 2012, p. XVII ; Burman, 2007, p. 178s ; CMR-V, p. 429-442.
24 . Prologue de sa traduction ; Martínez Gázquez, 2003.
25 . CMR-V, p. 421-428.
26 . De Pace fidei , 1, cf. Gaudeul-II, p. 240-241.
27 . Ibid ., I, p. 239-240.
28 . CMR-V, p. 429-431 ; Cabañelas, 1949 et 2007, p. 27-74 ; Sanz Santacruz, 2007.
29 . Martínez Gázquez, 2002, p. 233-234.
30 . Roth, 2014.
31 . Alverny, 1989 ; Martínez Gázquez, 2015.
32 . Burman, 2007, p. 26s.
33 . Peachy, 2013, p. 32.
CHAPITRE IX. LES MÉTHODES
1 . Cecini, 2012, p. 33-47.
2 . Cicéron, De optime genere oratorum (V, 14, éd. H. Bornecque, Paris, 1921, p. 111) ; Hamesse, 1999, p. 1464s.
3De finibus , III, 4, 15, éd J. Martha, 2, Paris, 1930, p. 15.
4 . Jérôme, Ad Pammachium (De optimo genere interpretandi ), lettre 57, éd. G. J. M. Bertelink, Leyde, 1980 ; G. Cuendet, « Cicéron et saint Jérôme traducteurs », Revue des études latines , 11, 1933, p. 380-400.
5De magistro , § 6 Paris, DDB, 1952.
6 . Pergnier, 1989, p. XVII .
7 . Burman, 2007, p. 20s ; Cecini, 2012, p. 48-67.
8 . Cité par Ballard, 2007, p. 221.
9 . Jacquart, 1989 ; Alverny, 1989.
10 . Buridant, 1983.
11 . Paris, Arsenal 1162, f. 5r ; Vigliano, 2014.
12 . Alverny, 1948, p. 80.
13 . Roth, 2014.
14 . U. Roth, R. Glei, « Die Spuren der lateinischen Koranübersetzung des Juan de Segovia – alte Probleme und ein neuer Fund », Neulateinisches Jahrbuch. Journal of Neo-Latin Language and Literature , 11, 2009, p. 109-119.
15 . Lusignan, 1989.
16 . Nos citations de Marc suivent les manuscrits Paris, Mazarine 780, et BnF, Latin 3394.
17 . Hanne, 2013a ; Martínez Gázquez, 2002, p. 227.
18 . « Dieu cerne les incrédules » (S. 2, 19) ; « Dieu est maître d’une grâce immense » (S. 2, 105) ; « Ne sais-tu pas que Dieu est puissant sur toute chose ? » (S. 2, 106, 109, 148), etc.
19 . Burman, 1998, p. 707 ; id. , 2007, p. 29 s.
20 . Ex. : « Il fait cette apostrophe pour ceux qui ne reçoivent pas sa Loi, imitant ainsi le style des prophètes » (glose de S. 2, 28, f. 26r).
21 Cf. Burman, 1998, malgré des conclusions trop systématiques.
22 . Nous reprenons l’interprétation de Blachère du mot ummīyūna , qui littéralement signifie « illettrés » ou « ignorants », pour désigner les païens sans Écriture sainte, cf. Le Coran , p. 39 ; article « Ummi », EI.
23 . Hanne, 2013a.
24 . Le Coran évoque plus la faute ou la désobéissance que le péché proprement dit (S. 20, 115). Cf. Chabbi, 1997, p. 507.
25 . Robert inverse totalement le verset 2, 109 ; au lieu d’un appel au pardon et à la réconciliation, il traduit : « Endurcissez-vous ! »
CHAPITRE X. ÉCRIRE L ’ALCORAN
1 . Martínez Gázquez, 2002.
2 . Blachère, 1947, p. 136-137 ; article « ḥizb », EI.
3 . Cecini, 2012, p. 126-135.
4 . Martínez Gázquez, 2002, p. 226-227.
5 . En Espagne musulmane, la qirā ʾ a la plus courante semble avoir été celle du Médinois Nāfiʿ , cf. Blachère, 1947, p. 131.
6 . A. T. Welch, article « Sūra », EI.
7 . Daniel, 1993, p. 100.
8 . Paris, Arsenal, manuscrit 1162, f. 25v.
9 . Paris, BnF, Latin 3394, f.1r.
10 . Al-ṭabarī, 1, p. 47 ; article « Archétype de l’Écriture », DC, p. 83-84.
11 . La précision des sept versets indique que Robert connaît l’autre titre fréquent de la Fātiḥa , dite al-sab ʿ al-maṯānī , c’est-à-dire « les sept répétées » ou « doublées », car ses versets sont repris dans chaque séquence de la prière musulmane, cf. al-Ṭabarī, 1, p. 30-32.
12 . Article « Signes », DC, p. 832-834.
13 . Vigliano, 2014.
14 . Paris, BnF, Latin 3390, f. 29r (Bibliander, p. 8).
15 . Éd. Chakroun, 1, no 13-16, p. 72-73.
16Tafsīr d’Ibn Kaṯīr, éd. Harakat, p. 393s.
17 . Article « ḥikma », EI.
18 . Isidore de Séville, Differentiarum liber unus , § 282 (PL 83, col. 39).
19 . Augustin, Contra Faustum Manichaeum , XX, 3, éd. J. Zycha, Vienne, Tempsky, 1891, p. 537.
20 . Article « Umma », EI.
21 . Le Tafsīr d’Ibn Kaṯīr (m. 1373) ne laisse aucun doute sur la dimension militaire de ce jihād , éd. Harakat, p. 299s.
22 . HIMF, p. 151.
23 . Siddiqui, 2008, p. 103.
24 . Pour une analyse de la foi dans le Coran, cf. Gardet, 1967, p. 32-38 ; Gaudefroy-Demombynes, 1969, p. 449-455 ; Anawati-Gardet, 1981, p. 331-345.
25 . Sermon 118 (PL 38, col. 672).
26 . O. Hanne, « Le mariage coranique vu à travers l’Alcoran de Robert de Ketton », in M. Aurell (dir.), Les Stratégies matrimoniales ( IX e - XIII e  siècle) , Turnhout, Brepols, 2013, p. 267-290.
27 . Jāmi ʿ , 3, p. 244.
28 . Même dans le tafsīr , il n’y a aucune allusion à l’abstinence (al-Ṭabarī, 2, p. 38).
CHAPITRE XI. FAUT -IL COMMENTER LE TEXTE ?
1 . Op. cit ., p. 97-98.
2 . Traduction Godé, 1983.
3 . Bianquis-Guichard, 2012, p. 156-159 et 373-405 ; Gardet-Anawati, 1981, p. 31-60 et 210-219.
4 . Traduction Lakhdar Souami, Sindbad-Actes Sud, 1997.
5 . Article « Fiqh », EI.
6 . Gilliot, 1990, p. 231-237.
7 . Ibid ., p. 73s.
8 . Ibid ., p. 89.
9 . Burman, 2007, p. 36s ; Cecini, 2012, p. 67s ; Burman, 1998.
10 . M. N. al-Albani, ḥijāb al mar ʾ a al muslima fi l-Kitāb wa l-Sunna , Damas, 1978.
11 . Jāmi ʿ , 2, p. 438-455 ; Blachère, Le Coran , p. 63 ; « Ṭalāq », EI.
12 . Burman, 1998, p. 711.
13 . Daniel, 1993, p. 93.
14 . Ibid ., p. 226.
15 . Nous renvoyons sur la question des annotations à Burman, 2007, p. 64s.
16 . Mais cette liberté de la femme correspond mal au texte arabe qui évoque l’absence d’empêchement (lā ta ʿ ḍulūhunna ) d’épouser l’homme qui l’a répudiée.
17 . Éd. Chakroun, 1, no 29, p. 84.
18 . Vigliano, 2014 ; Daniel, 1993, p. 64.
19 . Fitzgerald, 2005, p. 404-408 ; Alverny, 1948.
20 . Hadith transmis par Abū ʿ Ubayd al-Qāsim bin Sallām (m. 837), Kitāb al-Amwāl , Beyrouth, Éd. Dar al-Sharq, 1989, no  766, p. 399.
21 . Daniel, 1993, p. 172.
22 . Article « Guerre et paix », DC, p. 375-377.
23 . Alverny, 1948, p. 38-39 ; Daniel, 1993, p. 66-67.
24 . Vigliano, 2014.
25 . Burman, 2007, p. 88 ; CMR-III, p. 511-512 ; Alverny, 1948, p. 109s.
CHAPITRE XII. LES RISQUES DUNE TRADUCTION
1 . Op. cit ., p. 114.
2 . Daniel, 1993, p. 309 ; Cecini, 2012, p. 169s.
3 . Burman, 1998, p. 707.
4 . Éd. Martínez Gázquez, 2003, p. 405 ; Hanne, 2013a.
5 . Aucun tafsīr n’ayant été traduit en latin, cette équipe dépendait des commentaires oraux de ses membres musulmans. Mais il est probable que ceux-ci n’avaient sur l’exégèse que des connaissances stéréotypées, une sorte de vulgate interprétative.
6 . Vilanova, 1997, p. 729s ; Gilson, 1986, p. 238s.
7 . Vigliano, 2014 ; Daniel, 1993, p. 45.
8 . Urvoy, 1978.
Quatrième partie.
L’Alcoran entre dans la culture européenne (1315-1698)
CHAPITRE XIII. ENTRE MÉFIANCE ET SÉDUCTION
1 . Hanne, 2017, p. 239s.
2 . Contamine, 1993, p. 385-406.
3 . Delumeau, 1984, p. 303s.
4 . Valérian, 2010.
5 . Garcin-I, p. 304s ; Lugan, 2016, p. 215s.
6 . Lugan, 2016, p. 237s.
7 . Grousset-III, p. 464-468.
8 . Garcin-I, p. 325s.
9 . S. Runciman, H. Pignot, La Chute de Constantinople, 1453 , Paris, Tallandier, 2007.
10 . Cité par Delumeau, 1984, p. 42.
11 . Maillard, 2014.
12 . Southern, 1962, p. 100-101 ; D’Ascia, 2001 ; Gaudeul-I, p. 243.
13 . Stolf, 2015, p. 114s.
14 . Tolan, 2007.
15 . Éd. Alberigo, 2-1, p. 1073.
16 . Gaudeul-I, p. 257-258.
17 . Hamilton, 1993, p. 15.
18 . P. F. Sugar, Southeastern Europe under Ottoman Rule 1354-1804 , Seattle – Londres, University of Washington Press, 2012.
19La Méditerranée et le monde méditerranéen à l’époque de Philippe II , Armand Colin, Paris, t. III, 1990, p. 95.
20 . Mousnier, 1965, p. 501s.
21 . Lugan, 2016, p. 232s.
22 . Valérian, 2006.
23 . Francis Knight à son arrivée dans la ville comme captif en 1631, A Relation of Seven Years of Slaverie under the Turks of Argeire , Londres, 1640, vol. 1, p. 1-2.
24 . R. C. Davis, Esclaves chrétiens, maîtres musulmans. L’esclavage blanc en Méditerranée (1500-1800) , trad. M. Tricoteaux, Arles, Actes Sud, 2006.
25 . Lugan, 2016, p. 276s.
26 . Cervantès, Don Quichotte , I, 39, Paris, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », 2001, p. 761.
27 . Fanjul, 2017, p. 210s.
28 . Lebrun, 1967, p. 192-194.
29 . Stolf, 2015 ; CMR-V, p. 456-461.
30 . É. Garnier, L’Alliance impie , Paris, Félin, 2008.
31 . Mousnier, 1965, p. 150-151.
32 . Segesvary, 1978, p. 28.
33 . E. Charrière, Négociations de la France dans le Levant , 1848, p. 137.
34 . Pièce 355, volume 3, sous-série A, Service historique des Affaires étrangères. Nous remercions Thierry Sarmant pour nous avoir transmis son travail sur ce document.
35 . M. Fontenay, « Le commerce des Occidentaux dans les Échelles du Levant vers la fin du XVII e  siècle », Bennassar-Sauzet, 1998, p. 337-370.
36 . F. Tinguely, L’Écriture du Levant à la Renaissance. Enquête sur les voyageurs français dans l’empire de Soliman le Magnifique , Genève, Droz, 2000.
37 . Croisades et pèlerinages , 1997, p. 959-977.
38 . Ibid. , p. 1273.
39 . Ibid ., p. 524.
40 . DLF, p. 602-603 ; RHC-Arm., 2, Paris, 1906, p. 521-555.
41 . DLF, p. 810 ; C. Deluz, Le Livre de Jehan de Mandeville. Une géographie au XIV e  siècle , Louvain-la-Neuve, Institut d’études médiévales de l’Université catholique de Louvain, 1988.
42 . Paris, BnF, Français, Nouv. Acq. 4515, f. 41v-42.
43 . Mousnier, 1965, p. 486.
44 . Croisades et pèlerinages , 1997, p. 1164-1167.
45 . Ibid. , p. 1241.
46 . Ibid ., p. 1201-1205.
47 . Hamilton, 1993, p. 14-15.
48 . M. H. I. Letts, The Pilgrimage of Arnold von Harff , Ashgate, Hakluyt Society, 1946.
49 . Éd. Schnapp, p. 2s.
50 . Ibid ., § 13, p. 106-107.
51 . Ibid ., p. 27.
52 . Ibid. , p. 15.
53 . Mousnier, 1965, p. 92s.
54 . Delumeau, 1984, p. 47-48.
55 . Houssaye-Michienzi, 2010, p. 83.
56 . Valérian, 2010, p. 96-97.
57 . Trad. R. Brunschvig, Deux Récits de voyages inédits en Afrique du Nord au XV e  siècle , Paris, 1936, rééd. 2001, p. 109.
58 . D. Coulon, « Lluis Sirvent (vers 1387-1444), homme d’affaires, ambassadeur et promoteur de lignes de grand commerce barcelonais », Malamut-Ouerfelli, 2014, p. 215-239.
59 . Y. Horii, « The mamlūk sultan qānṣūh al-Ghawrī (1501-16) and the Venetians in Alexandria », Orient , 38, 2003, p. 128-199.
60 . Pour le port de Bougie, cf. Valérian, 2006.
61 . Colbert, Lettres et mémoires , 2, Paris, 1861 ; Lebrun, 1967, p. 32s.
62 . Cité dans N. Iorga, Les Voyageurs français dans l’Orient européen , Paris, Boivin et Gamber, 1928, p. 23-24.
63 . Grévin, 2010, p. 3.
64 . C. Aslanov, Le Français au Levant jadis et naguère. À la recherche d’une langue perdue , Paris, Honoré Champion, 2006.
65 . Valérian, 2010 ; Bennassar-Sauzet, 1998.
66 . F. Karro, « La Cérémonie turque du Bourgeois gentilhomme : mouvance temporelle et spirituelle de la foi », Le Bourgeois gentilhomme. Problème de la comédie ballet , éd. V. Kapp, Paris – Seattle, Biblio 17 , 67, 1991, p. 185-223.
67 . Dakhlia, 2008.
68 . König, 2011.
69 . Gaudeul-I, p. 245s. Cette politique a parfois été maladroitement qualifiée d’« ethnocidaire » (Bernard, 2017, p. 12).
70 . P. Guichard, « Les mudéjars de Valence aux XIII e -XIV e siècles », RMMM, 63-64, 1992, 1-2, p. 195-200.
71 . Molenat, 1992.
72 . Perez, 1990.
73 . Poutrin, 2015.
74 . Ladero-Quesada, 1992.
75 . Menjot, 1992, p. 167.
76 . Molenat, 1992.
77 . Martínez-de-Castilla-Muñoz, 2014.
78 . Viguera, 1992, p. 161.
79 . I, 41, Paris, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », 2001, p. 778.
80 . Bernand-Gruzinski, 1993, p. 61-74.
81 . Chronique d’Alonso de Palencia, vers 1477, Cronica de Enrique IV , 3, Madrid, BAE, 1975, p. 69.
82 . Bernand-Gruzinski, 1993, p. 77-83 ; Dumont, 1984, p. 485-584.
83 . T. de Azcona, Isabel la catolica. Vida y reinado , Madrid, Esfara, 2002, p. 649.
84 . Ibid ., p. 451-456 ; Echevarria, 1999.
85 . Poutrin, 2015.
86 . Fanjul, 2017, p. 175s.
87 . Mousnier, 1965, p. 494-495.
88 . Merle, 2003 ; Epalza, 2002.
89 . García-Arenal-Starczewska, 2014.
90 . Molenat, 1992 ; Viguera, 1992 ; Ladero-Quesada, 1992.
91 . Cité dans « Taqiyya », EI ; DC, p. 792.
92 . L. P. Harvey, « Crypto-Islam in 16th Century Sapin », Actas del primer Congreso de Estudios Arabes e Islamicos, Cordoba, 1962 , Madrid, 1964, p. 163-178.
93 . El Alaoui, 2009.
94 . Bernard, 2017.
95 . Fanjul, 2017, p. 127s.
96 . Tottoli, 2014.
97 . Bibliothèque publique de Tolède, T 235 ; Martínez-de-Castilla-Muñoz, 2014 ; C. López-Morillas, El Corán de Toledo. Edición y estudio del manuscrito 235 de la biblioteca de Castilla-La Mancha , Gijón, Trea, 2011. On note aussi une traduction catalane vers 1381-1382.
98 . Depuis le VIII e  siècle, la traduction du Coran n’est légitime que dans le cadre privé, cf. article « Traductions », DC, p. 874-875.
99 . Poutrin, 2015.
100 . Picherot, 2008.
101 . L. Cardaillac, « Morisques et chrétiens : un affrontement polémique (1492-1640) », Annales. Économies, Sociétés, Civilisations , 34-3, 1979.
102 . Mousnier, 1965, p. 494-495.
103 . Guichard, 2002, p. 262.
104 . Ehrenfreund-Schreiber, 2014, p. 38.
105 . Fanjul, 2017, p. 131.
106 . García-Arenal, 2009, p. 509.
107 . Cité par Fanjul, 2017, p. 129-131.
108 . El Alaoui, 2009.
109 . S. Munari, « Grenade dans la littérature européenne : fondements et avatars d’un mythe littéraire », Duprat-Picherot, 2008, p. 15-22.
110 . Ehrenfreund-Schreiber, 2014, p. 42.
111 . Lebrun, 1967, p. 157s.
112 . Barkai, 1994.
113 . Stolf, 2015.
114 . Fanjul, 2017, p. 46.
115 . Tous ces éléments sont tirés de El Alaoui, 2009.
116 . F. R. Mediano, M. García-Arenal, « De Diego de Urrea à Marcos Dobelio, interprètes et traducteurs des “Plombs” », Grévin, 2010, p. 141-188, notamment p. 153.
CHAPITRE XIV. UNE RENAISSANCE ARABOPHILE
1 . Dumas, 1990, p. 7s.
2 . Delumeau, 1984, p. 93.
3 . Lusignan, 1989, p. 310.
4 . König-Pralong, 2016, p. 52s.
5 . Segesvary, 1978, p. 45-58.
6 . Ch. Jourdain, « Un collège oriental à Paris au XIII e siècle », Revue des sociétés savantes , 2e série, 6, 1861, p. 66-73.
7 . Rashdall-II, p. 30 et 80.
8 . Grévin, 2012b.
9Dizionario biografico , 74, 2010.
10 . Piemontese, 1996, p. 165.
11 . Piemontese, 1995.
12 . Grévin, 2010b, p. 124-133.
13 . Gaudeul-I, p. 239s.
14 . Balagna Coustou, 1989, p. 15-16.
15Kitāb ṣubḥ al- ʿ ašā ʾ , Éd. Ibrāhīm, 5, p. 304, trad. J. Wansbrough, 1996, p. 78.
16 . Maillard, 2014, p. 286-287.
17Lettres de la vieillesse , XVI, 2, édition Venise, 1503, f. Yr.
18 . Vilanova, 1997, p. 1055-1228.
19 . Boudet, 2006, p. 331.
20 . Ibid ., p. 239-258.
21 . Chenu, 1969.
22 . Guichard, 2003, p. 260 ; Hamilton, 1993, p. 12.
23 . Valérian, 2010.
24 . Mas Latrie, 1866, p. 70 et 81.
25 . Ibid ., p. 130-132 et 142-143.
26 . Grévin, 2010b, p. 110.
27 . Paris, BnF, Français, Nouv. Acq. 4515, f. 43v.
28 . Éd. E. von Groote, Cologne, 1860, p. 111-112.
29 . Rashdall-II, p. 96-97.
30 . Segesvary, 1978, p. 58.
31 . Merle, 2003.
32 . Saliba, 2007.
33 . Grévin, 2010c, p. 517.
34 . Grévin, 2010b, p. 113 ; Guglielmo Raimondo Moncada, alias Flavio Mitridate. Une ebreo converso siciliano , éd. M. Perani, Palerme, Officina di Studi Medievali, 2008.
35 . Paris, BnF, Arabe 2897.
36 . Garcin-II, p. 412 ; Dizionario biografico , 2016 ; Jacquart, 1989.
37 . Saliba, 2007.
38 . Le manuscrit Paris, BnF, Arabe 2897, est l’autographe de Ramusio, f. 57.
39 . Balagna Coustou, 1989, p. 114s.
40 . Sauvage, 1843-1844.
41 . M. de Laborde, Les Ducs de Bourgogne. Études sur les lettres, les arts et l’industrie pendant le XV e  siècle , 3, Paris, 1852, p. 296, no  6387.
42 . Balagna Coustou, 1989, p. 95s.
43 . Piemontese, 1995, p. 161.
44 . Grévin, 2010c, p. 521-522.
45 . Vatican, BAV, Urb. Lat. 1384, f. 2r.
46 . Cité par Balagna Coustou, 1989, p. 23 ; Enciclopedia Italiana , 1929.
47 . Dizionario biografico , 2001.
48 . Makhtutat-Gharb, 1990, p 7-8 ; H. Zotenberg, Département des manuscrits. Catalogue des manuscrits arabes , Paris, Bibliothèque nationale, 1883, p. I-II .
49 . J. Céard, J.-C. Margolin (dir.), Voyager à la Renaissance , Paris, Maisonneuve et Larose, 1987, p. 381-392.
50 . Vigliano, 2015 ; Girard, 2010, p. 229-230.
51 . Ageron-Jaouhari, 2014, p. 399s.
52 . García-Arenal, 2009, p. 510s.
53 . Segesvary, 1978, p. 66-67.
54 . Vigliano, 2015 ; Hamilton, 1993, p. 18-19.
55 . Saliba, 2007, p. 126-151 ; Gaudeul-I, p. 262.
56 . Makhtutat-Gharb, 1990, p. 8-9.
57 . Cité par Balagna Coustou, 1989, p. 63.
58 . Ibid ., p. 76-77.
59 . Édition de Paris, 1538, p. 28.
60 . Segesvary, 1978, p. 70.
61 . Cité par Balagna Coustou, 1989, p. 81.
62 . Il s’agit pour l’essentiel d’une traduction latine de la version arabe de l’Almageste de Ptolémée ; Saliba, 2007.
63 . Gaudeul-I, p. 262-263.
64 . Buridant, 1983.
65 . N. El-Medjira, « Fidélité en traduction ou l’éternel souci des traducteurs », Translation Journal , 5-4, oct. 2001.
66 . Mousnier, 1965, p. 192-216.
67 . Dumas, 1990, p. 129-141.
68 . Traité théologico-politique , Paris, Gallimard, 1965, p. 21 ; Bah, 2014, p. 233.
69 . J. Seidengart, Dieu, l’univers et la sphère infinie. Penser l’infinité cosmique à l’aube de la science classique , Paris, Albin Michel, 2006, p. 108.
70 . J. Delumeau, L’Italie de la Renaissance à la fin du XVIII e  siècle , Paris, Armand Colin, 1997, p. 146-150.
71Le Prince (Paris, Flammarion, 1980, p. 85). Étienne de La Boétie est du même avis : « Le Grand Turc s’est bien avisé de cela, que les livres et la doctrine donnent plus que toute autre chose aux hommes le sens de reconnaître et de haïr la tyrannie », Discours de la servitude volontaire , 1576 (Paris, Vrin, 2002, p. 39).
72 . Dumas, 1990, p. 24-25.
73 . Ibid ., p. 37-39 et 49-65 ; Segesvary, 1978, p. 60-65.
74 . Bah, 2014, p. 161-162.
75 . Pelikan-IV, p. 346.
76 . Hanne, 2016b, p. 230 ; Trabelsi, 1985, p. 40s.
77 . W. C. Smith, Meaning and End of Religion , New York, Macmillan, 1962, p. 33-34.
78 . Cavanaugh, 2007, p. 113s.
79 . Ibid ., p. 184.
80 . Bah, 2014, p. 123s.
81 . John Locke, Le Christianisme raisonnable , 1695, cf. Dumas, 1990, p. 173-181.
82 . C’est le phénomène de la « confessionnalisation », c’est-à-dire le contrôle de la formation de l’individu par l’État moderne, cf. Y. Krumenacker, Calvin au-delà des légendes , Paris, Bayard, 2009, p. 234-242 ; Cavanaugh, 2009, p. 117s.
83 . Éd. A. Prévost, Paris, Mame, 1978, p. 143-145.
84 . Dumas, 1990, p. 38-46.
85 . Jean Bodin, Les Six Livres de la République (1583), Paris, LGF, 1993, p. 401-403.
86 . The Dialogue Concerning Tyndale , § 13, p. 303.
87 . I, 24, p. 177.
88 . II, 12, p. 540.
89 . I, 32, p. 268 ; Dumas, 1990, p. 49-59.
90 . Trabelsi, 1985, p. 25.
91 . Borrmans, 1990, p. 3-4.
92 . Balagna Coustou, 1989, p. 70 et 107-108.
93 . Ibid ., p. 96.
94 . A. Vaccari, « Una Bibbia araba per il primo gesuita venuto al Libano », Mélanges de l’université Saint-Joseph de Beyrouth , 10-4, 1925, p. 79-107.
95 . Balagna Coustou, 1984, p. 96 et 131-132.
96 . W. Gdoura, Le Début de l’imprimerie arabe à Istanbul et en Syrie , Université de Tunis, Publications de l’Institut supérieur de documentation, 1985.
CHAPITRE XV. LE PRÉTEXTE DE L ’ALCORAN
1 . Felici, 2011.
2 . Gaudeul-I, p. 237-238 ; Balivet, 1997.
3 . HIMF, p. 175-176.
4 . F. Berriot, « Images de l’Islam dans le Débat manuscrit de Jean Germain (1450) », Bulletin de l’Association d’étude sur l’humanisme, la Réforme et la Renaissance , 14, 1981, p. 32-41.
5 . Berriot, 1994, p. 183.
6 . Al-Buḫārī, 4, p. 657, no 6125.
7 . DHI, p. 226-228.
8 . Tolan, 2003, p. 363-364.
9 . Par exemple, la Réfutation de l’Alcoran de Ricoldo da Montecroce est imprimée en 1500 à Séville (traduite en espagnol en 1501), puis à Rome en 1506, à Paris en 1509, 1511 et 1514, et enfin en 1543 à Bâle.
10 . CMR-III, p. 511 ; Gaudeul-I, p. 170.
11 . Paris, BnF, Latin 3394.
12 . Burman, 2007, p. 88s.
13 . H. Bett, Nicholas of Cusa , Londres, Methuen & Co., 1932.
14 . Londres, British Library, Add. 19952.
15 . Pelikan-IV, p. 310-311 ; Vilanova, 1997, p. 1228-1233 ; article « Nicolas de Cues », DS ; Sanz Santacruz, 2007.
16 . Gaudeul-I, p. 170.
17 . Prologue, 7, éd. H. Pasqua, Paris, PuF, 2011, p. 59-60.
18 . § 41, p. 101.
19 . §10, p. 63.
20 . C’est aussi la conviction d’Érasme qui écrit le 29 avril 1515 au pape Léon X : « Ce n’est ni Jésus-Christ ni les Apôtres qui exhortent à la guerre contre les Turcs » (cité par Bah, 2014, p. 70).
21 . § 211, p. 277.
22Nicholas of Cusa and Islam. Polemic and Dialogue in the Late Middle Ages , éd. I. C. Levy, R. George-Tvrtkovic, D. F. Duclow, Leyde-Boston, Brill, 2014.
23 . Trad. Segesvary, 1978, p. 177.
24 . Pelikan-IV, p. 74-76.
25 . De fide catholica ; Southern, 1962, p. 82 ; Gaudeul-I, p. 181.
26De Veritate Sacrae Scripturae , Southern, 1962, p. 80.
27 . S. Swiezawski, Les Tribulations de l’ecclésiologie à la fin du Moyen Âge , Paris, Beauchesne, 1997, p. 1-20.
28 . Pelikan-IV, p. 93-95.
29 . Segesvary, 1978, p. 66.
30 . R. Gay-Canton, « Lorsque Muhammad orne les autels. Sur l’utilisation de la théologie islamique dans la controverse autour de l’immaculée conception », Revue des sciences philosophiques et théologiques , 94, 2010-2, p. 201-248.
31 . D. Goffman, The Ottoman Empire and Early Modern Europe , Cambridge, Cambridge University Press, 2002, p. 111.
32 . J. Burton, Islam and English Drama, 1579-1624 , Newark, University of Delaware Press, 2005, p. 62.
33 . Cité dans HIMF, p. 140.
34 . Felici, 2011.
35 . R. E. Miller, Muslims and the Gospel. Bridging the Gap. A Reflection on Christian Sharing , Minneapolis, Lutheran University Press, 2005, p. 208 ; Francisco, 2007.
36 . Cité par Segesvary, 1978, p. 109.
37 . Ibid ., p. 93.
38 . Ibid ., p. 177-178.
39 . Trabelsi, 1985, p. 29s ; Lamarque, 2007, p. 20-24.
40 . Lamarque, 2007, p. 21-23.
41 . Gaudeul-I, p. 259-261 ; Alverny, 1948, p. 103 et 112-113.
42 . H. Bobzin, « Über Theodor Bibliander Arbeit am Koran (1542/43) », Zeitschrift der Deutschen Morgenländischen Gesellschaft , 186, 1986, p. 347-363.
43 . L. Felici, « L’Islam in Europa. L’edizione del Corano di Theodor Bibliander (1543) », Cromohs , 12, 2007, p. 1-13.
44 . Trad. Lamarque, 2007, p. 12.
45 . Segesvary, 1978, p. 187-189. Du côté des catholiques, si la diffusion de l’Alcoran est permise par la papauté, certains dominicains y sont hostiles, ainsi le théologien Martin Vivaldo (m. 1605) : « L’Alcoran de Mahomet ne doit nullement être lu, c’est un livre méprisable en toute manière et qu’il faut jeter au feu » (Traité du zèle chrétien contre les juifs et les Sarrasins , Venise, 1592).
46 . Cité par Segesvary, 1978, p. 185.
47 . Lamarque, 2007, p. 54.
48 . Segesvary, 1978, p. 163.
49 . Lamarque, 2007, p. 26.
50 . Ibid. , p. 76-82.
51 . Felici, 2011 ; P. Manuel, « Une encyclopédie de l’Islam. Le recueil de Bibliander 1543 et 1550 », En terre de l’Islam , 21, 1946, p. 31-37.
52 . Vigliano, 2014.
53 . PG 154, col. 371s ; CMR-V, p. 165-178.
54De veritate fidei christianae , IV, Bâle, 1543, p. 290-291.
55 . J. Pfister, « Das Türkenbüchlein Theodor Biblianders », Theologische Zeitschrift , 9, 1953, p. 438-454.
56 . Gaudeul-I, p. 259-262.
57 . Bibliander reprend la légende de la vache de Muḥammad, cf. Segesvary, 1978, p. 111.
58 . Ibid ., p. 123-124.
59 . Nous suivons Felici, 2011.
60 . Ibid ., p. 66.
61 . Ibid ., p. 68.
62 . Pelikan-IV, p. 310.
63 . Bah, 2014, p. 54s.
64 . Anawati-Gardet, 1981, p. 335 ; DI, p. 347-349 ; DHI, p. 299-300. La doctrine du juriste Aḥmad bin Ḥanbal (m. 855) est l’une des plus achevées concernant la foi. L’imān « est parole, acte, intention et attachement à la Sunna ». Dépassant l’application des rites, la foi varie selon la sincérité du croyant, ses qualités morales et le don de Dieu, cf. article « Aḥmad ibn Ḥanbal », EI.
65 . Gardet, 1971, p. 1199 ; DI, p. 285.
66 . Article « Khāridjisme », DI, p. 468.
67 . Article « Destin », DC, p. 209-212.
68 . Cité dans Bennassar-Sauzet, 1998, p. 223.
69 . Segesvary, 1978, p. 126-128
70 . Ibid ., p. 142-143.
71 . Bah, 2014, p. 73s.
72 . Trabelsi, 1985, p. 30s ; Lamarque, 2007, p. 19-20.
73 . Setton, 1992, p. 50.
74 . Borrmans, 1990, p. 4 ; A. Nuovo, « Il Corano arabo ritrovato (Venezia, Paganino e Alessandro Paganini, tra l’agosto 1537 e l’agosto 1538) », La Bibliofilía , 1987, p. 237-271.
75 . Rizzi, 2007.
76 . Grévin, 2010b, p. 116-118 ; Starczewska, 2012, p. 17-18.
77 . Op. cit. , p. 133-148 ; Bobzin, 2008.
78 . Martínez Gázquez, 2015.
79 . Vatican, BAV, Ebr. 357 ; Grévin, 2010b, p. 118s.
80 . Vigliano, 2014 ; Bobzin, 1995, p. 80-86 ; ibid. , « Guglielmo Raimondo Moncada e la sua traduzione della sura 21 (dei profeti) », Perani, 2008, p. 173-183.
81 . Piemontese, 1996.
82 . Grévin 2010c, p. 530s.
83 . García-Arenal-Starczewska, 2014 ; Starczewska, 2012, p. XVIII .
84 . Vigliano, 2014 ; Burman, 2007, p. 19 et 149s.
85 . Burman, 2002, p. 348-362.
86 . Starczewska, 2013, p. 151s.
87 . García-Arenal-Starczewska, 2014.
88 . Martínez Gázquez, 2015.
89 . Trabelsi, 1985, p. 26.
90 . Paris, chez Pierre Gromors, f. 88v ; Alverny, 1948, p. 117.
91De la concorde sur la terre , 3, p. 258.
92 . Bâle, chez Johann Oporin, 1544, p. 157.
93 . Bâle, chez Oporin, p. 7 ; Secret, 1977, p. 64 et 73.
94 . Cité par Balagna Coustou, 1989, p. 109.
95 . Tottoli, 2015, p. 19s.
96 . Éd. A. García Masegosa, Madrid, CSIC, Madrid, 2009 (Nueva Roma), p. 35-37 ; id ., « La Prefacio de la traducción latina del Corán de Germán de Silesia », Faventia , 27-2, 2005, p. 121-131.
97 . Starczewska, 2012, p. XIX-XX .
98 . García Masegosa, 2009, p. 13s ; Devic, 1883 ; F. Richard, « Le Franciscain Dominicus Germanus de Silésie grammairien et auteur d’apologie en persan », Islamocristiana , 10, 1984, p. 91-107.
99 . M. Borrmans, « Ludovico Marracci et sa traduction latine du Coran », Islamochristiana , 28, 2002, p. 73-86.
100 . Tottoli, 2016.
101 . E. D. Ross, « Ludovico Marracci », Bulletin of the School of Oriental Studies , Londres, University of London, 2-1, 1921, p. 117-123.
102Prodrome à la réfutation de l’Alcoran , 1, préface, p. 11.
103 . Tottoli, 2016.
104 . Rizzi, 2007.
105 . 1, p. 143-147.
106 . 2, préface, p. 12.
CHAPITRE XVI. LA « MODE CORANIQUE » AU XVII e SIÈCLE
1 . Cité par Berthier, 2002.
2 . H. Omont, « Gilbert Gaulmyn de Moulins et sa collection de manuscrits orientaux », La Revue bourbonnaise , 1886, p. 120-140.
3 . C. De Frede, La prima traduzione italiana del Corano sullo sfondo dei rapporti tra Cristianità e Islam nel Cinquecento , Naples, Istituto Universitario orientale, 1967, p. 1-13.
4 . David Clément, Göttingen, 1750, p. 147.
5 . Tommasino, 2008.
6 . Vatican, BAV, RG Oriente IV 475.
7 . Tommasino, 2012.
8 . Larzul, 2009.
9 . Paris, 1647, p. III-IV .
10 . Larzul, 2009.
11 . Il commet des erreurs dans le nombre de versets : la S. 55 compte 78 versets et non 18 (p. 561). La S. 3 s’intitule « La Lignée de Joachim », au lieu de « La Famille de ʿ Imrān ».
12 . Larzul, 2009.
13 . S. 3, 145 (p. 142). La prédestination calviniste ne peut être assimilée au qadar coranique, lequel concerne le salut, mais aussi tous les actes humains ; article « Dogme », DHI, p. 673.
14 . S. 2, 277 (p. 44).
15 . Dans sa propre traduction, en 1783, Savary analyse très justement ces défauts : « Du Ryer, sans respect pour le texte, a lié les versets les uns aux autres, et en a fait un discours suivi […] », Le Coran , p. VIII .
16 . S. 2, 218 : « Oui, voici ceux qui ont cru, ils émigrent (hājarū ) et combattent dans le sentier de Dieu (jāhadū fī sabīli Allāhi ), ils désirent la miséricorde de Dieu. » Traduit par : « Ceux qui croient en Dieu, qui se separent des meschans, qui quittent leurs maisons pour le service de sa divine Majesté, & qui combattent pour la Foy, esperent sa misericorde » (p. 32).
17 . Le verset contre la violence, « Il n’y a pas de contrainte en religion » (S. 2, 256), est traduit par : « la loy ne doit pas estre abjurée » (p. 40).
18 . Larzul, 2009.
19 . Trabelsi, 1985.
20 . C’est le cas de la version anglaise d’Alexander Ross (Londres, 1649), de celle en néerlandais de Jan Hendriksz Glazemaker (Amsterdam, 1657), en allemand de Johann Lange (Francfort, 1688), et enfin de la version russe de Pierre Postnikov (Saint-Pétersbourg, 1716).
21 . C. Gauthier, « Un Allemand à Constantinople, 1578-1581. Critique du Coran par un pasteur luthérien », Bennassar-Sauzet, 1994, p. 163-175.
22 . G. K. Waite, « Menno and Muhammad. Anabaptists and Mennonites Reconsider Islam, 1525-1657 », Sixteenth Century Journal , 41-4, 2010, p. 995-1016.
23 . Peachy, 2013, p. 38.
24 . Malcolm, 2012, 289-291.
25 . Ibid ., p. 265.
26 . Elmarsafy, 2009, p. 7s.
27 . N. Matar, « Islam in Britain, 1689-1750 », Journal of British Studies , 47-2, avril 2008, p. 284-300.
28 . Tommasino, 2015.
29 . Prémare, 2002.
30 . Montaigne, dans ses Essais , écrit « Agaréniens ».
31 . PG 154, col. 373.
32 . Le mot « alcoraniste » pour musulman n’aura guère de succès ; on le trouve dans le dictionnaire de Louis Barré, 1842.
33 . En revanche, le remplacement de « mahométisme » par « islam » (ou « islamisme ») remonte plutôt à la première moitié du XIX e siècle.
34 . Tommasino, 2015 ; B. Heyberger, « L’Orient et l’islam dans l’érudition européenne du XVII e siècle », Dix-Septième siècle , 268, 2015-3, p. 495-508.
35 . Makhtutat-Gharb 1990, p. 11-12.
36 . Ageron, 2008.
37 . García-Arenal 2009, p. 510s.
38 . Devic, 1883 ; Gaudeul-I, p. 270.
39 . Girard, 2010, p. 227.
40 . Ageron-Jaouhari, 2014.
41 . García-Arenal, 2009, p. 523s.
42 . Tommasino, 2015.
43 . Wiegers, 2016, p. 229s ; Balagna Coustou, 1989, p. 95-97.
44 . HIMF, p. 455-457.
45 . Vigliano, 2015.
46 . Ageron-Jaouhari, 2014, p. 400s.
47 . Ibid ., p. 414.
48 . Ibid ., p. 407-409.
49 . Cité dans Segesvary, 1978, p. 60.
50 . C. Gallien, « Edward Pococke et l’orientalisme anglais du XVII e siècle : passeurs, transferts et transitions », Dix-Septième siècle , 268, 2015-3, p. 443-458 ; König-Pralong, 2016, p. 49-50.
51 . HIMF, p. 443.
52 . Setton, 1992, p. 52s.
53 . HIMF, p. 444-445.
54 . C’est une opinion générale à l’Époque moderne, ainsi dans le célèbre titre dirigé par Bernard Picart, Cérémonies et coutumes religieuses de tous les peuples du monde , vol. 5, Amsterdam, 1737, p. 92 : « J’avoue qu’ils n’ont aucun penchant à la dispute et qu’ils se tiennent inviolablement attachés à l’Alcoran, sans répondre autre chose à un chrétien qui les attaque sinon qu’ils croient et pratiquent constamment ce que Dieu a commandé dans l’Alcoran […]. Il ne faut donc les attaquer que sur l’autorité de l’Alcoran […].
55L’État présent de la religion mahométane , publié en 1685 à Paris (réédité en 1701), p. 44-45.
56 . Bennassar-Sauzet, 1994.
57 . Birchwood, 2007.
58 . HIMF, p. 460-464.
59 . E. W. Said, Orientalism, New York, Vintage, 1979 ; P. Martino, « La cérémonie turque du Bourgeois gentilhomme  », Revue de l’histoire littéraire de la France , 18, jan.-mars 1911.
60 . G. Clavelier, « Œuvres inédites de François Maynard », Annales du Midi. Revue archéologique, historique et philologique de la France méridionale , 21, 1909, p. 77-85, notamment 81.
61 . HIMF, p. 464-466 ; Dumas, 1990, p. 236s ; Bah, 2014, p. 285s.
62 . Lettre à Gisbert Cuper, 31 octobre 1710, cité par Larzul, 2009.
63 . J. Miquel-Ravenel, Antoine Galland. Inventeur des Mille et une Nuits, Paris, Geuthner, 2009 ; HIMF, p. 457-459.
64 . Paris, 2, 1717, p. 79.
65 . Éd. D. Heinsius, Leyde, 1627.
66 . Lettre de 1666 ; Ageron, 2008 ; Loop, 2009, p. 465-468.
67 . Loop, 2009, p. 474-475.
68 . Tommasino, 2015, p. 470-471.
69 . Éd. 1879, 2, p. 147.
70 . Secret, 1977, p. 57-59.
71 . Tommasino, 2015, p. 474.
72 . Allusion à la Constitution de Médine (Hanne, 2013b, p. 146s) ; 3, p. 472-492.
73 . HIMF, p. 475.
74 . Ibid ., p. 466-468.
75 . Ibid ., p. 452-453.
76 . König-Pralong, 2016, p. 56s.
77 . Exercices spirituels , § 43.
78 . L’ouvrage n’est d’ailleurs connu que par trois manuscrits, dont deux ont survécu en Europe.
79 J. Spence, The Memory Palace of Matteo Ricci , Londres, Faber and Faber, 1984.
80 . Napoléon Bonaparte utilise les mêmes méthodes : « Lui-même disait plus tard que les divers objets et les diverses affaires étaient casés dans sa tête comme dans une armoire. Quand je veux interrompre une affaire, ajoutait-il, je ferme son tiroir et j’ouvre celui d’une autre », Hippolyte Taine, Les Origines de la France contemporaine . 1 : Le Régime moderne , Paris, Hachette, 1879, p. 25.
81 . Dumas, 1990, p. 71-120 ; Mousnier, 1965, p. 236-244.
82 . Vigliano, 2015.
83 . H. Estienne, Apologie pour Hérodote , 1566, Éd. 1879, 2, p. 192 ; Secret, 1977, p. 57.
84L’Espion dans les cours des princes chrétiens , rééd. Cologne, 1637, p. 14 et p. 117-118.
85Monarchie d’Espagne et de France , 1620, éd. G. Ernst, Paris, 1997, p. 335-336 ; Donis, 2006 ; E. Germana, Tommaso Campanella. The Book and the Body of Nature , Londres, Springer, 2010.
86 . « Il est peu entre ceux qui vont en Levant qui seulement sachent médiocrement l’arabe », Bernard Picart, Cérémonies et coutumes religieuses de tous les peuples du monde , vol. 5, Amsterdam, 1737, p. 93.
87 . Berthier, 2002.
88 . Malcolm, 2012, p. 288s.
89 . La chaire d’arabe dont Postel est le titulaire est vacante durant ses longues absences. En 1587 est nommé Arnoult de Lisle, qui tient vraiment fonction, ainsi que ses successeurs, cf. Ageron-Jaouhari, 2014, p. 400s.
90 . Ibid. , p. 415.
91 . Cité par Girard, 2010, p. 209.
Cinquième partie.
Le Coran au feu de la critique occidentale (XVIII e -XX e siècle)
CHAPITRE XVII. LE TRIOMPHE DE LA RAISON AU XVIII e SIÈCLE
1 . König-Pralong, 2016, p. 54s ; Bah, 2014, p. 123s.
2 . Hamilton, 1993, p. 23.
3 . Guichard, 2002, p. 262.
4 . B. Heyberger, Ch. Verdeil, Hommes de l’entre-deux. Parcours individuels et portraits de groupes sur la frontière de la Méditerranée ( XVI e - XX e  siècle) , Paris, Les Indes savantes, 2009.
5 . Paris, Vrin, 1963, p. 277 ; Bah, 2014, p. 288s.
6 . Trabelsi, 1985.
7 . P. 149.
8 . P. M. Holt, « The Study of Islam in Seventeenth and Eighteenth Century England », Journal of Early Modern History , 2-2, 1998, p. 113-123.
9 . Édition française, Paris, 1721, p. CXXII .
10 . Ibid ., p. CLXXIX ; Elmarsafy, 2009, p. 7s.
11 . Notamment par le Français Jean Gagnier (m. 1740), installé à Oxford, Vie et gestes de Mohamed , 1723.
12 . Daniel, 1993, p. 375-384 ; HIMF, p. 468-471 ; Bah, 2014, p. 288s.
13 . König-Pralong, 2016, p. 94.
14 . Elmarsafy, 2009.
15 . Dumas, 1990, p. 259-263.
16 . Bah, 2014, p. 383s.
17 . Larzul, 2009.
18 . Cité par Urvoy, 1989, p. 364-365.
19 . Berthier, 2002.
20 . Ehrenfreund-Schreiber, 2014, p. 104.
21 . R. Shackleton, « La religion de Montesquieu », Actes du congrès Montesquieu, Bordeaux, Delmas, 1956, p. 287-336.
22 . A. Gunny, Images of Islam in Eighteenth-Century Writings, Londres, Grey Seal, 1996, p. 118-129. Nous renvoyons aux articles « Islam » et « Séparation des pouvoirs », in C. Volpihac-Auger (dir.), Dictionnaire Montesquieu , ENS-Lyon, 2013.
23 . Hanne, 2017, p. 183s.
24 . Gutas, 2005, p. 61s.
25 . Garcin-II, p. 59.
26 . Abbès, 2015, p. 56.
27 . La puissance séculière n’a aucun droit sur l’intériorité des personnes : « Le souverain n’a pas à exiger, de la part des sujets, l’adhésion des cœurs ni la sincérité des consciences », Al-ʿ Abbāsī (m. 1310), Les Principales Influences sur l’évolution des dynasties , éd. Beyrouth, 1989, p. 91.
28 . Cités par Abbès, 2015, p. 357-358.
29 . A. Hilal, Livre des lettres, introduction, traduction et commentaires , Thèse, Université de Bordeaux, 1998.
30 . Abbès, 2015.
CHAPITRE XVIII. DE LORIENTALISME AUX MÉTHODES CRITIQUES
1 . Balagna, 1984.
2 . König-Pralong, 2016, p. 62s.
3 . H. Laurens, L’Expédition d’Égypte, 1798-1801 , Paris, Seuil, 1997.
4 . Œuvres d’Enfantin , Paris, 1872, p. 144.
5 . Enfantin, lettre du 23 mai 1843, Correspondance , Paris, 1847, p. 166 : « L’important, aujourd’hui, dans le mois même de la prise de la smalah d’Abd el-Kader, c’est de voir dans le Coran, et de faire lire aux musulmans les passages applicables à un rapprochement avec les chrétiens ».
6 . Hamilton, 1993, p. 25-26.
7 . Larzul, 2009.
8 . Ex : Abbé Vella, Codice diplomatico di Sicilia sotto il governo degli Arabi , 6 vol., Palerme, 1784-1789.
9L’Antéchrist , § 60, 1888, Paris, Union générale d’éditions, 1967 ; Bah, 2014, p. 364s.
10 . De la part des peuples sémitiques , 1862, p. 27-28 ; cf. Bah, 2014, p. 379s.
11 . A. Peyrefitte, C’était de Gaulle , Paris, De Fallois-Fayard, 1994, dialogue du 5 mars 1959.
12 . Nous reprenons le texte de M. A. Amir-Moezzi, « Un texte et une histoire énigmatiques », DC, p. 15-21, et l’article « Études occidentales sur le Coran », DC, p. 286s.
13 . Pelikan-V, p. 88-117.
14La Religion dans les limites de la simple raison , Paris, Gibelin, 1943, p. 253 ; Bah, 2014, p. 314s.
15 . Cours, 1re leçon, Œuvres choisies , éd. H. Gouthier, Paris, 1943, p. 59-61.
16 . Hanne, 2016b, p. 146s.
17 . Nous suivons H. Motzki, « The Collection of the Qur’ān. A Reconsideration of Western Views in Light of Recent Methodological Developments », Der Islam , 78-1, janvier 2001, p. 1-34 ; Bianquis-Guichard, 2012, p. 355s.
18 . Pour un exemple de classement orientaliste, cf. W. Muir, The Testimony Borne by the Coran to the Jewish and Christian Scriptures , Londres, 1855 ; id ., The Coran, its Composition and Teaching , Londres, 1878.
19 . Bencheikh, 2010, p. 41-44.
20 L’influence des Psaumes a été démontrée par H. Hirschfeld, Jüdische Elemente im Ḳorân. Ein Beitrag zur Ḳorânforschung , Berlin, 1878.
21 . C’est ce que démontrent magistralement Prémare, 2002, et Comerro, 2012.
22 . W. Madelung, « The origins of the controversy concerning the creation of the Koran », Orientalia hispanica sive studia F.M. Pareja octogenario dicata , éd. J. M. Barral, Leyde, Brill, 1974, p. 504-525.
23 . Geschichte des Korans , 1860 ; cf. « The Koran », Encyclopaedia Britannica , 9e éd., t. 16, 1891, p. 597s.
24 . Cuypers-Gobillot, 2007, p. 31.
25 . M. A. Amir-Moezzi, « Les perceptions chiites du Coran : retour sur son intégrité », Religions et histoire , 18, janvier-février 2008, p. 62-65.
26 . M. A. Amir-Moezzi, Le Coran silencieux et le Coran parlant , Paris, CNRS, 2011, p. 63s.
27Tafsīr d’Ibn Kaṯīr, éd. Harakat, p. 372s.
28 . L. Caetani, « ’Uthman and the Recension of the Koran », The Muslim World , 5, 1915, p. 380-390 ; A. Mingana, « The Transmission of the Koran », The Muslim World , 7, 1917, p. 223-232.
29 . A. Neuwirth, « La transmission de l’Écrit céleste », Religions et histoire , 18, janvier-février 2008, p. 44-51 ; id ., « Du texte de récitation au canon en passant par la liturgie », Arabica , 47, 2, 2000, p. 194-229.
30 . Traduction R. Blachère.
31 . Article « Prières dans le Coran », DC, p. 699-703.
32 . Blachère, 1947, p. 42-52.
33 . A. Jeffery, Materials for the History of the Text of the Qur’ân. The Old Codices , Leyde, 1937, p. 1-24 ; Prémare, 2002, p. 302-306.
34 . Cuypers-Gobillot, 2007, p. 17-19.
35 . Blachère, 1947, p. 71s ; S. Ory, « Aspects religieux des textes épigraphiques du début de l’islam », RMMM, 58, 1990, p. 30-39 ; T. Nagel « Die Inschriften im Felsendom und das islamische Glaubenskenntnis. Der Koran und die Anfänge des Hadîth », Arabica , 47, 2000, p. 329-365.
36 . Cl. Gilliot, « Rétrospectives et perspectives. De quelques sources possibles du Coran mecquois », Perspectives on Islamic Culture. Essays in honour of Emilio G. Platti, éd. B. Broeckaert, Paris, Peeters, 2013.
37 . Chabbi, 1997, p. 521-522.
38 . J. Azzi, Le Prêtre et le Prophète. Aux sources du Coran , trad. M. S. Garnier, Paris, 2001 ; S. Khalil Samir, « The Theological Christian Influence of the Qurʾ ān : A Reflection », The Qur ʾ ān in its Historical Context , éd. G. Said Reynolds, Londres, 2008, p. 141-162.
39 . T. Andrae, Les Origines de l’islam et le christianisme , Paris, 1955, p. 153-154 ; E. Beck, « Les houris du Coran et Éphrem le Syrien », Mélanges de l’Institut dominicain d’Études orientales du Caire , 6, 1959-1961, p. 405-408.
40 . Trad. Badawî-I, p. 126.
41Reste arabischen Heidentums (Skizzen und Vorarbeiten , Heft 3), Berlin, 1887, p. 242.
42 . Démonstrations de Blachère, 1947, et Prémare, 2002.
43 . Découverte faite par Éléonore Cellard en 2018.
44 . Cuypers-Gobillot, 2007, p. 636-640.
45 . Ibid. , p. 60-62.
46Muhammad at Mecca , Oxford, 1953, suivi de Muhammad at Medina , Oxford, 1956.
47 . Ex. : J. Wansbrough, Quranic Studies. Sources and Methods of Scriptural Interpretation , New York, Prometheus Books, 2004.
48 . Article « Prophètes, prophétologie », DC, p. 703-706 ; « Miracles », DHI, p. 577-578.
49 F. Déroche, Les Manuscrits du Coran. Aux origines de la calligraphie coranique , Paris, Bibliothèque nationale, 1983.
50 . Brague, 2003 ; A. Sprenger, Zeitschrift der Deutschen Morgenländlischen Gesellschaft , 29, 1875, p. 656.
51 . Luxenberg, 2007, p. 76-79.
52 . Blachère, 1947, p. 206-207.
53 . Article « Rhétorique et structure », DC, p. 758-764.
54 . Nous reprenons l’analyse d’A. Neuwirth, Studien zur Komposition der mekkanischen Suren , Berlin, 1981, résumée dans l’article « Sūra », EI.
55La Composition du Coran , Paris, Gabalda, 2012, p. 174 ; ibid ., Le Festin. Une lecture de la sourate al-Mâ’ida , Paris, Lethielleux, 2007.
56 . Cuypers-Gobillot, 2007, p. 47-51 ; Blachère, 1947, p. 169-181.
57 . Bencheikh, 2010, p. 45-46.
58 . Bah, 2014, p. 109s.
59 . D. Madigan, The Qur’ân’s Self-Image. Writing and Authority in Islam’s Scripture , Princeton, Princeton University Press, 2001.
60 . Chabbi, 1997, p. 66s ; J. Langhade, Du Coran à la philosophie. La langue arabe et la formation du vocabulaire philosophique de Farabi , Damas, Institut français de Damas, 1994, p. 27s.
61 . Prémare, 2002, p. 283.
62 . Luxenberg, 2007, p. 70-74.
63 . Cl. Gilliot, « Le Coran, production littéraire de l’Antiquité tardive ou Mahomet interprète dans le lectionnaire arabe de La Mecque », RMMM, 129, 2011, p. 31-56.
64 . Prémare, 2002, p. 283 et 318.
65 . Cl. Gilliot, « The Collections of the Meccan Arabic Lectionnary », Middle East and Islamic Studies , 89, 2011, p. 105-133.
66 . Luxenberg, 2007, p. 105-108.
67 . Muḥammad parle « selon une langue arabe claire » (S. 16, 103 : bi-lisānin ʿ arabiyyin mubīn ), cependant mubīn n’est pas un adjectif mais un participe actif : « en langue arabe rendue claire », c’est-à-dire interprétée, cf. Cl. Gilliot, « Langue et Coran selon ṭabarī », Studia Islamica , 68, 1988, p. 79-106.
68 . Nous pensons à la thèse d’E.-M. Gallez, Le Messie et son prophète. Aux origines de l’islam , 2 vol., Paris, Éditions de Paris, 2005 (Studia arabica, 1).
69 . L’importance de Jérusalem dans le projet initial de l’islam a aussi été soulignée par Prémare, 2002, p. 131-172.
70 . E.-M. Gallez n’évita pas certains partis pris qui discréditèrent son travail, lequel était pourtant argumenté.
71 . Rappels dans Bianquis-Guichard, 2012, p. 362-368.
72 . Cette thèse, qui souligne l’importance du milieu et de l’époque, n’est pas neuve, ainsi N. Abou Zeid, Critique du discours religieux , Paris, Sindbad, Actes Sud, 1999, ou encore Prémare, 2002.
73 . Brague, 2003.
74 . Chabbi, 1997, p. 277s.
75 . Ibid ., p. 54-55.
76 . Bianquis-Guichard, 2012, p. 311-314.
77 . Entre 1515 et 1980, 2 672 traductions du Coran ont été assurées, dont 427 en anglais, cf. Peachy, 2013, p. 39.
78 . La thèse de Ch. Luxenberg, 2007 sous-entend que la langue syriaque était courante à La Mecque, ce qu’aucune source historique ne vient confirmer, cf. V. Comerro de Prémarre, Bulletin critique des Annales islamologiques , 24, 2008, p. 63-65.
79 . Le plus vieux texte épigraphique coranique, retrouvé à Koufa (Irak) et daté de 684, amalgame des versets de deux sourates (32, 42 et 76, 26), cf. F. Imbert, « L’islam des pierres : l’expression de la foi dans les graffiti arabes des premiers siècles », RMMM, 129, 2011, p. 55-77.
CONCLUSION
1 . J. Garriaud-Maylam, Question écrite au Sénat, no 10571, JO Sénat , 22 février 2014.
2 . G. Ferragu, Histoire du terrorisme , Paris, Perrin, 2014, p. 771.
3 . L’ayatollah Khomeyni dans son discours de Feyziyeh, le 24 août 1979, déclare : « Le grand Prophète de l’islam tenait dans une main le Coran et dans l’autre une épée ; une épée pour écraser les traîtres et le Coran pour guider le peuple » (ibid. , p. 782).
4 . R. Benzine, Les Nouveaux Penseurs de l’islam , Paris, Albin Michel, 2004, p. 131s.
5 . Sur l’exégèse chiite, cf. M. A. Amir-Moezzi, C. Jambet, Qu’est-ce que le shî’isme ? , Paris, Cerf, 2014, p. 139-175.
6 . M. Arkoun, Pour une critique de la raison islamique , Paris, Maisonneuve et Larose, 1982.
7 . Étienne, 2003, p. 59-66.
8 . Cuypers-Gobillot, 2007, p. 79s.
9The Proposed Political, Constitutionnal and Legal Reforms in the Ottoman Empire and Other Mohammedan States , Bombay, 1883, p. XX-XXI .
10 . Cl. Cahen : « L’image du monde musulman, jusque vers le XI e  siècle, est donc d’une société multiconfessionnelle très remarquable », Orient et Occident au temps des croisades , Paris, Aubier, 1983, p. 20.
11 . Par exemple dans le Décret de Gratien, II, C. 23, Q. 8.
12 . Vigliano, 2015.
13 . Fanjul, 2017, p. 165-167.
ANNEXE . UN EXEMPLE DE TRADUCTION D ’ARISTOTE
1 . Roger Bacon confirme que Hermann connaissait mal l’arabe et dut se faire aider (Compendium studii philosophiae , éd. J. S. Brewer, Londres, 1859, p. 472).
2 . G. Dahan, « L’entrée de la Rhétorique d’Aristote dans le monde latin entre 1240 et 1270 », in G. Dahan, I. Rosier-Catach (dir.), La Rhétorique d’Aristote, traditions et commentaires , Paris, Vrin, 1998, p. 65s.
3 . Traduction remaniée de N. Bonafous, Paris, Durand, 1856, p. 13, d’après l’édition grecque de C. Tauchnitz, Leipzig, 1831.
4 . Édition Abd al-Rahman Badawî, Dar al-Kalam, Beyrouth, 1979, p. 8-9.
5 . Édition B. Schneider, Leyde, Brill, 1978 (Aristoteles latinus, 31), p. 8.