5. Médecine grecque

Contexte historique

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Figure 5.1.
Monde grec.

La médecine mythologique

Asclépios

La médecine homérique

Pensée médicale

Le sanctuaire de Delphes et l’oracle d’Apollon

Cérémonial des consultations des oracles

Les temples d’Asclépios

La médecine des philosophes savants

Médecins célèbres

La médecine hippocratique

Pensée médicale

Les concepts de la médecine hippocratique

Quatrième concept : la rupture de l’équilibre fondamental était la conséquence d’un facteur intrinsèque propre au malade, ou extrinsèque (lié à l’atmosphère ou au mode de vie, aux aliments) ou de la combinaison de ces deux types de facteurs

Les aspects évolutifs de la maladie selon Hippocrate

L’examen du malade selon Hippocrate

Bases de la thérapeutique hippocratique

Hippocrate (460 av. J.-C.-377 av. J.-C.)

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Figure 5.2.
Hippocrate. Van der Linden, 1665 (BIUM).
père, Hippocrate l’ancien puis son père Héraclidès, à la fois médecin et diététicien lui ont enseigné la médecine. Il a suivi les enseignements médicaux de Démocrite, d’Hérodicus de Sélymbir et de Gorgias. Hippocrate est parti sur le continent comme médecin itinérant (périodeute) pour approfondir ses connaissances. À partir de 443 av. J.-C., il a réalisé un grand voyage d’étude en Égypte, en Syrie, en Italie, en Sicile. Vers 440 av. J.-C., il a fondé son école à Cos où il a eu pour élèves ses deux fils, Thessalus et Dracon et son futur gendre Polybe. Le génie d’Hippocrate a été de faire la synthèse de toutes les connaissances médicales antérieures. L’œuvre d’Hippocrate est immense et comporte près de soixante traités qui portent sur les épidémies, les songes, les pronostics, les aphorismes, le serment, les bienséances. Hippocrate a été le premier médecin à souligner l’intérêt majeur de l’interrogatoire et de l’examen du malade. Il a fixé les règles de la chirurgie (traitement des plaies et des fractures), de l’utilisation des cautères, des saignées, des purgatifs et des vomitifs. Il a élaboré le concept des quatre éléments fondamentaux entrant dans la composition du corps humain (le feu, l’eau, la terre et l’air) dans lequel s’intégraient quatre caractères (le chaud, le froid, le sec et l’humide) et quatre humeurs (le sang, la lymphe ou phlegme, la bile jaune et la bile noire ou l’atrabile). Le Corpus Hippocratum comporte les aphorismes édictant des principes généraux. Ces aphorismes ont été appris par cœur et déclamés par les médecins jusqu’au dix-huitième siècle.

Version antique

« Je jure par Apollon médecin, par Esculape, par Hygie et Panacée, par tous les dieux et toutes les déesses, les prenant à témoin que je remplirai suivant mes forces et ma capacité le serment, l’engagement suivant. Je mettrai mon maître de médecine au même rang que les auteurs de mes jours, je partagerai avec lui mon avoir, et le cas échéant, je pourvoirai à ses besoins, je tiendrai ses enfants pour des frères et s’ils désirent apprendre la médecine, je la leur enseignerai sans salaire ni engagement. Je ferai part des préceptes, des leçons orales et du reste de l’enseignement à mes fils, à ceux de mon maître, et aux disciples liés par un engagement et un serment suivant la loi médicale mais à nul autre. Je dirigerai le régime des malades à leur avantage, suivant mes forces et mon jugement, et je m’abstiendrai de tout mal et de toute injustice. Je ne remettrai à personne du poison si on m’en demande, ni ne prendrai l’initiative d’une pareille suggestion, semblablement, je ne remettrai à aucune femme un pessaire abortif. Je passerai ma vie et j’exercerai mon art dans l’innocence et la pureté. Je ne pratiquerai pas l’opération de la taille, je la laisserai aux gens qui s’en occupent. Dans quelque maison que j’entre, j’y entrerai pour l’utilité des malades, me préservant de tout méfait volontaire et corrupteur et surtout de la séduction des femmes et des garçons, libres ou esclaves. Quoique je voie ou entende dans la société pendant l’exercice ou même hors de l’exercice de ma profession, je tairai ce qui n’a jamais besoin d’être divulgué, regardant la discrétion comme un devoir en pareil cas. Si je remplis ce serment sans l’enfreindre, qu’il me soit donné de jouir heureusement de la vie et de ma profession, honoré à jamais parmi les hommes. Si je le viole et que je me parjure, puis-je avoir un sort contraire. »

Les sectes médicales et l’école d’Alexandrie

Les sectes médicales

Le dogmatisme

Peinture et médecine