Quelque chose dans cette histoire est lié à la forme de la « masse de terre ». Le jardin est un carré clos. Sur deux des côtés (celui qui longe la rue et celui qui en face lui répond devant le pré) des murs de pierre. Sur les deux autres les « terrasses » aux structures de bois peint en blanc. Sous les terrasses des animaux (hérissons) que l’enfant continuera longtemps à nommer des taupes. C’est dans ce jardin que l’enfant est fixé. La rue et le pré sont invisibles, le trou au-dessous des terrasses est noir et humide, impénétrable. Pendant qu’il (l’enfant) se tient près de l’arbre, le père du père immobile et lisant regarde son fils (le père de l’enfant) peindre l’enfant. Trois points sur une droite (segment d’une diagonale qui irait d’un angle de la terrasse A à l’angle opposé de la terrasse B) : le père du père (immobile et lisant), le père (l’inconnu à tête d’os, immobile et peintre), l’enfant (fixé, près de l’arbre, seul et sans force). Entre l’arbre et l’enfant il y a le vide. Entre l’arbre et lui (l’enfant) comme un trou face au trou, à celui où dorment les taupes. Ou bien c’est comme de la lumière blanche identique à l’obscurité des caves, aveuglante.