Le présent continu de l’image est comme le bruit de l’eau dans la fente diagonale creusée cet hiver. J’écris sous le bruit de l’eau en continu, comme celui d’un torrent ou d’une chute ou celui de l’écran la nuit. Au moment de glisser le corps dans la pierre, l’espace était trop court, étroit. Le corps ne voulait pas entrer dans la pierre.
– Je ne sais pas ce qui s’est passé ensuite.
(Après plusieurs tentatives, rien. Je ne sais pas si le corps est entré dans la pierre. Je ne sais pas où il est.)
– Je n’y suis pas retourné.
Que veut dire l’épisode de la pierre ? Chaque ligne écrite comme les lignes de la main. La définition de l’image mais sans l’image. Une suite de lignes en continu. Superposées en continu comme sur l’écran de télévision ou la page de l’ordinateur. L’identité du bruit continu et de l’image sans rien. Le trou indéfiniment ouvert.
Le corps ne peut pas brûler.