1. Le temps fait rage, 2. Je ne crois qu’aux CIRCONSTANCES, 3. Je me prépare à sortir dans la prose, 4. En attendant : ce qui se passe est sans nom.

 

• Le premier poème est inséré dans mon livre Léman. Il y figure « en abîme » ou comme illustration (vignette ?), encadré d’une ligne noire, ou trait – page dans la page. Sous le texte le mot « Élégie » n’est qu’une légende. Ce poème est aussi la compression d’un roman de Lamartine (Raphaël), lequel était l’amplification d’un poème de jeunesse ou de quasi-jeunesse (Le Lac). L’élégie lémanique a donc à voir avec un ancien poème passé en prose, et que je repasse en vers pour le citer, l’épingler, dans (de) la prose. La ligne noire et la disposition symétrique (axée) font du poème une inscription – délébile et indélébile, comme sur la pierre tombale. D’ailleurs poème et roman et vers et prose n’ont pas d’autre sujet.

 

• Le deuxième poème est celui de la transmission du père au fils. De la translation ou transfusion du corps du père dans le corps du fils. C’est le poème de la génération, du passage, du saut magique. Intraveineuse, intramusculaire. Soleil de soleil, ça tourne.

 

• Le troisième et dernier poème est celui du départ. Il s’agit de ce moment d’ignorance totale. Avant, rien. Heart of darkness.

 

Je déclare n’avoir pas écrit d’autre POÈME. Comme tu nous l’as dit : « Ce n’est pas tant la perte de la lumière qui impressionne que le geste qu’on fait devant elle. »

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2. Sonnet articulé (sol)

3. Aller simple