j’ai pris une coupe d’étain
j’ai taillé une crevasse avec mes dents
j’ai pris un couteau de fer
j’ai sculpté un cœur avec mes os
j’ai pris le cœur
l’ai greffé à la coupe
et j’ai joué à la satiété
repue de tristesse amère incrustée
dans mon champ de nuit
dans cette coupe