Comment regarder ce qui m’échappe? Comment le dire? Dans le visible, l’invisible, dans le palpable, l’impalpable. Dans un paysage. Dans un visage.
Ce qui amoureusement m’obsède, c’est ce qui, au bout de tout, échappe à toute forme d’explication. Je ne pense pas pour autant cultiver le mystère pour le mystère. Simplement, l’élucidation est, pour moi, une joie, et que la lumière soit, une sorte de prière.
Qu’est-ce que je regarde quand je regarde? Comment je fais le saut de l’infini au détail, du détail à l’infini? Je veux que mon regard soit perçant, pénétrant. Mais qu’en est-il de ce que je décide de ne pas regarder, de ce qui, à mon insu, se soustrait à mon regard?