Quand à l’infini, clignote l’infini

Mon cher toi,

 

Mon ravissement en rentrant de Paris! Quel paysage serein tu as conçu dans le jardin. Merci, Renaud chéri, pour ce lieu de pierre et d’esprit. Toujours, chez toi, ce curieux mélange de patience et de ludisme, ce je-ne-sais-quoi, dans le moindre détail, qui te ressemble profondément, ta façon d’être présent, ta manière fantaisiste de dire je t’aime, toute de clarté ancrée et discrète. Dans mon jardin, des torches de bambou en attente d’une vigie, rien que pour voir jusqu’où peut aller la nuit… Dis-moi, comment t’est venu tant de beauté? Tout part du cœur, oui, je sais.