Elle dit
Je ne sais plus vivre
Forêt cruelle arbres blessés
À chaque heure de solitude
S’étrangle dans sa peur de naître
Toute la gamme des ondes
Traverse son chant d’ombre
Au matin
Avant de prendre sol
L’air grésille jusqu’à l’effacement
Elle reçoit une nouvelle voix
La joie gîte au pays de la perte.
Et la vie plus forte qu’une prière qui grince.