XII.
Entre scepticisme et relativisme

« En 1961, son grand-père mourut. Sous nos climats, un cadavre de mammifère ou d’oiseau attire d’abord certaines mouches (Musca, Curtonevra) ; dès que la décomposition le touche un tant soit peu, de nouvelles espèces entrent en jeu, notamment les Calliphora et les Lucilia. Le cadavre, sous l’action combinée des bactériens et des sucs digestifs rejetés par les larves, se liquéfie plus ou moins et devient le siège de fermentations butyriques et ammoniacales. Au bout de trois mois, les mouches ont terminé leur œuvre et sont remplacées par l’escouade des coléoptères du genre Dermestes et par le lépidoptère Aglossa pinguinalis, qui…117 ».

Michel Houellebecq. Les Particules élémentaires.

 

Huxley se définit lui-même comme sceptique et comme relativiste et se décrit comme tel au travers du nomadisme idéologique dont fait preuve P. Quarles dans Contrepoint :

 

« Il avait été cynique ainsi que mystique, humanitaire aussi bien que misanthrope méprisant ; il avait essayé de vivre d’une vie de raison détachée et stoïcienne et à un autre moment il avait aspiré à l’absence de raison d’une existence naturelle et non civilisée118. »

 

Il fournit une triple explication à ce paradoxe : sa curiosité intellectuelle insatiable le faisait circuler sur tous les systèmes de pensées à sa disposition, son indécision philosophique liée à une propension à douter de toute idée, son aptitude à se couler dans les moules idéologiques les plus divers autorisée par une incapacité à intérioriser une idée ou à se sentir le disciple de qui que ce soit. Cette agilité philosophique suppose une personnalité dotée d’une relative froideur émotionnelle, ne se laissant jamais, bien qu’encore jeune, enflammer par les passions idéologiques. Derrière ce « moule d’indifférence sceptique », il y a bien sûr les souffrances vécues par le jeune Huxley liées aussi bien aux épreuves personnelles qu’au contexte de la guerre. Son éducation de gentleman aurait pu le conduire à une maîtrise des émotions mais ce sera plus dans son cas à leur refoulement de telle sorte que cette indifférence ne pourra être de toute tranquillité, une eau calme à l’abri des remous intérieurs.

Très tôt, Huxley a eu des doutes sur le crédit qu’il faut accorder aux prises de position des uns et des autres. En 1918, il écrit combien les hommes aiment parer leurs fantaisies de mots sacrés119. Le jeune homme est déjà prémuni du risque d’échauffer son esprit au contact des bouillons idéologiques. Il ne croit pas à la possibilité d’une connaissance absolue des principes et des causes premières. La lecture de Pareto et celle de Jung lui confirme que les théories, politiques pour le premier et philosophiques pour le second, ne sont que des rationalisations d’états psychologiques. Pareto a construit une théorie dite des résidus et des dérivations. Les résidus sont des constantes du comportement humain, des sentiments ou expressions de sentiments liés aux instincts et les dérivations sont les systèmes intellectuels de justification par lesquels les individus donnent a posteriori un sens logique à des actions qui ne le sont pas parce qu’elles répondent en fait à ces résidus. Les résidus sont relativement constants bien sûr et les dérivations changent rapidement. Pareto a répertorié six classes de résidus divisées en genres et eux-mêmes en espèces. On a tendance à expliquer les actions par les dérivations parce qu’on présuppose que les actions des hommes sont logiques et qu’ils mettent consciemment en œuvre les bons moyens pour réaliser leur but. Mais Pareto montre qu’une grande part des actions humaines est non-logique parce que les moyens sont inadaptés aux fins ou que la conscience de la liaison fin-moyen est absente. Ce ne sont pas, en fait, les dérivations qui expliquent les actions mais les résidus qui expliquent les actions et leurs dérivations. Les actions sont déterminées avant tout par ces résidus proches des sentiments et des instincts et les dérivations en sont les rationalisations car si les hommes ne sont pas des êtres raisonnables, ils sont des êtres raisonneurs comme le disait Raymond Aron : ils ont un besoin de cohérence à afficher vis-à-vis d’eux-mêmes et vis-à-vis des autres.

Quant à Jung, il a développé dans Types psychologiques, paru en 1921, une thèse qui aboutit aussi à relativiser les grands débats philosophiques (aristotéliciens/platoniciens, réalistes/nominalistes, Idéalistes/pragmatistes) qui ne font que traduire l’antagonisme entre des psychologies différemment orientées, celles des extravertis et celles des introvertis. Les protagonistes raisonnent selon les mêmes règles mais ils choisissent des prémisses majeures différentes : les premiers sont portés à considérer le monde extérieur plus réel et plus important que l’intérieur et les seconds à considérer l’inverse. Il faut donc relativiser l’importance de leurs disputes car « tous les deux, sans doute, ont raison, et tous les deux, dans ce que leur croyance a d’exclusif, ont tort120 ».

Le critère du faux et du vrai est intérieur à l’homme et il est absurde de considérer la vérité comme un rapport entre les notions humaines et les choses en elles-mêmes. « L’homme est la mesure de toute chose » disait Protagoras et « Le mystère final est inconnaissable121 ».

Au retour de son voyage à travers le monde de septembre 1925 à juin 1926, ses convictions relativistes sont renforcées. Son voyage en Asie et aux Etats-Unis lui a ôté ses quelques certitudes et convictions et l’a convaincu que ce qui est « vérité au deçà des Pyrénées » est « erreur au-delà ».

La science elle-même, à l’intérieur des limites de son domaine d’investigation, ne peut échapper à ce relativisme. Tout ce qui est observé ne l’est que sous l’angle particulier du regard de l’observateur. Les vérités des hommes sont relatives aux fins qu’ils se fixent et les représentations tirées de l’expérience scientifique ne sont pas plus vraies que d’autres. Ainsi, considérons une chaise. Elle peut être perçue au travers des aspects qui lui donnent son caractère : bien standardisé de consommation ou œuvre artisanale de métier ou objet solide et massif ou, pour le physicien, essaim de charges électriques se déplaçant dans l’espace vide. Aucune de ces expériences n’est plus vraie que l’autre, la chaise massive et la chaise-essaim sont toutes les deux des abstractions, l’une faite facilement et pour tous, l’autre plus difficile et nécessitant des opérations complexes mais chacune est mieux adaptée à un certain type de circonstances, aux fins que nous poursuivons. Les vérités obtenues par l’abstraction ne sont donc pas plus vraies que celles issues de la sensation immédiate, la science n’est pas plus vraie que la folie ou l’art ou la religion mais, tout simplement, satisfait mieux nos fins utilitaires d’action sur le monde. Mais elle ne nous apprend rien de sa nature réelle122.

Les hommes veulent surtout savoir pourquoi ils jouissent ou souffrent, veulent donner un sens au monde. Ils ne se contentent pas d’en rester à la question du comment sans s’occuper du pourquoi, comme ils acceptent de le faire sur les sujets psychologiquement éloignés d’eux. Par exemple la science peut très bien expliquer comment l’herbe est verte et les hommes ne cherchent pas à savoir pourquoi elle l’est et se contentent des explications qu’elle leur apporte. Mais il est des phénomènes qui leur inspirent la crainte et restent mystérieux à leur entendement parce qu’en dehors des explications habituelles, phénomènes à l’origine de ce que Huxley appelle des « sensations nouménales123 ». Ils se tournent alors vers des explications théologiques. Leurs tentatives en ce sens sont vouées à l’échec car leurs intuitions de la réalité dernière sont multiples et contradictoires mais rien ne nous assure qu’elle est, cette réalité dernière, multiple et contradictoire. Même si une expérience psychologique correspondait exactement aux choses en soi, il nous serait impossible de le savoir et Huxley cite Xénophane :

 

« Il n’y a jamais eu, et il n’y aura jamais, un homme qui possède une connaissance certaine des dieux et de toutes les choses dont je parle. Car même s’il lui arrive de dire la vérité, lui-même n’en sait rien ; mais il est loisible à tous d’avoir leur fantaisie124. »

 

En fait, la seule vérité dont nous soyons certains est qu’il y a une pluralité de dieux variant selon les sociétés et les époques. Les hommes croient en un Dieu ou en de multiples dieux parce qu’ils font l’expérience de l’unité du monde ou celle de sa diversité et que, selon les époques, ils font plutôt l’une ou plutôt l’autre. On ne peut pas affirmer que le passage du polythéisme au monothéisme fût un progrès puisqu’on ne peut pas affirmer que l’un soit plus vrai que l’autre. Bien que les intuitions religieuses soient très variables, selon les individus ou selon le moment pour un même individu, Huxley en définit deux grands types : l’intuition mystique avec la sensation de s’unir à Dieu tout en étant absorbé par lui et qui débouche sur l’extase, le ravissement et même une quasi-perte de connaissance et l’intuition sans perte de la conscience individuelle où l’univers est envisagé alors comme quelque chose de réel, existant indépendamment de son créateur. La forte intensité de l’expérience du mystique n’est pas une raison de lui accorder une valeur plus grande qu’à l’expérience des autres, dit Huxley à cette époque. Les seuls faits que nous connaissons en matière religieuse sont des faits psychologiques et il est impossible de les hiérarchiser, d’accorder plus de valeur à l’un qu’à l’autre : un fait psychologique ne peut pas en matière de vérité avoir plus de valeur qu’un autre. Les dieux sont multiples car ils sont à l’image des hommes qui les ont faits, des hommes qui créent le monde en le percevant et qui le créent à leur propre image.

Les religions sont d’abord une traduction des expériences que les hommes font, dans un contexte historique et culturel particulier, d’un monde qui leur reste inconnu et terrifiant. L’explication par Huxley des religions est donc matérialiste, psychosociologique, ce sont les hommes qui font Dieu et non Dieu qui a fait les hommes. Mais, même s’il peut être parfois très critique à leur égard, il ne les considère pas à l’instar de Freud comme une illusion ou de Marx comme un « opium du peuple ». Elles ne sont pas un obscurantisme, des formes préscientifiques et dépassées de l’approche du monde mais les réponses à un besoin profond chez l’homme et qui malgré leur diversité possèdent des caractéristiques communes et permanentes : sentiment d’effroi respectueux en face des mystères et des immensités du monde un peu à la manière de Pascal que « ce silence de ces espaces infinis….effraye », rationalisation de ce sentiment sous forme de croyances aux êtres surnaturels, expression de ce sentiment dans des rituels propitiatoires et la pratique de l’ascétisme, aide de prêtres aux fonctions spirituelles et temporelles. La preuve de l’importance de ce besoin religieux chez l’homme est que, dans la société moderne, le déclin de la religion a fait naître des succédanés de religion avec ses idoles, ses dévots, ses rituels ; la politique avec la religion du nationalisme et celle de la démocratie, l’art avec le culte de l’art pour l’art et la religion la moins satisfaisante, la plus limitée, la moins efficace pour répondre aux besoins de nourriture spirituelle, la religion des affaires.

Une telle approche aurait pu conduire Huxley à l’athéisme. Bien qu’il fasse des dieux des produits de la psychologie humaine et de la religion, la réponse à un besoin psychologique, il refuse de se prononcer sur l’existence ou la non-existence de Dieu car, en toute bonne logique, cela ne nous permet que d’éliminer l’hypothèse de son existence surnaturelle mais pas d’affirmer quoique ce soit de plus sur notre origine et notre destin. Comme son grand-père Thomas-Henry qui a inventé le terme, il est agnostique. Après la mort de sa mère, la mort de son frère, après les morts de ses compagnons d’étude, après les morts de la guerre peut-il encore accepter celle de Dieu ? Mais il refuse de croire à la vie éternelle du christianisme. C’est une « niaiserie médiévale » fait-il dire à Mr Cardan dans Marina di Vezza qui ne sert qu’à répondre à l’angoisse de la mort, au désir de continuation personnelle. Et aujourd’hui, nous sommes revenus en Occident à la situation du début, à l’époque d’Homère, avant le christianisme, avant que les morts ne jouent de la harpe dans les délices du paradis ou hurlent de douleur dans les tortures de l’enfer. Les morts survivent misérablement, d’une manière très fragmentaire, avec autant de présence qu’une ombre, comme « simples bouffées de souvenirs flottants ». On ne croit plus à l’immortalité dans nos sociétés125.

Ces oscillations et ces indécisions philosophiques traduisent-ils les déchirements d’une personnalité partagée entre un pessimisme morbide quant à l’absurdité du monde et la recherche d’une voie d’espoir, entre le tragique irrémédiable de la condition humaine et la quête d’une cohérence avec soi-même et d’une l’harmonie du monde, entre la séduction d’un mode de vie libre mais sans idéal, ni attachement et la nostalgie d’un art de vivre, entre la tentation d’un matérialisme hédoniste et une volonté de dépassement. A l’intérieur d’un même livre, Huxley semble avoir projeté sur des personnages différents ces tropismes opposés.

Dans Cercle Vicieux, par exemple, Miss Viveash baigne maintenant dans un univers d’ennui et de désillusion mais Grumbil a l’intuition que c’est auprès d’Emily qu’il pourrait connaître ce calme de l’esprit que nous refusons mais qui nous offrirait de profondes perspectives si nous y consentions.

 

« Nous n’aimons pas le calme. Toutes les pensées, toutes les préoccupations dansent leur ronde dans ma tête, toujours, toujours, continuellement… Et les jazz-bands, les refrains de music-hall, les crieurs de journaux ? Pourquoi tout cela ? Pour mettre fin au calme, pour le rompre et le disperser, pour prétendre à tout prix qu’il n’y en a pas126 ».

 

Dans Contrepoint, le personnage de Lucy Tantamount exprime, dira André Maurois le « cynisme tranquille » de l’après-guerre de 1914, un mode de vie moderne, libre mais sans idéal, ni romantisme, ni attachement amoureux tandis que les personnages de Mark Rampion (inspiré de Lawrence) et Spandrell (inspiré de Baudelaire) ont des exigences de dépassement, d’accomplissement, le premier en donnant à son matérialisme une contrepartie mystique127 et le second vers ce que Huxley lui-même appellera un mysticisme esthétique128. « Il y avait en Huxley, du temps de Cercle vicieux, une part, qui va diminuant, de Lucy Tantamount » écrira André Maurois en 1935129.

Mais c’est peut-être dans Marina di Vezza publié en 1925 que l’on trouve l’illustration la plus intéressante des conflits internes de Huxley. Mr Cardan, matérialiste, hédoniste, sceptique, cultivé, au crépuscule d’une vie consacrée aux plaisirs qu’offrait une civilisation et un art de vivre raffinés maintenant ensevelis dans les tranchées et définitivement abolis, est obsédé par le néant absurde de la mort et la putréfaction du corps.

 

« Trois mille six cent cinquante jours encore, pensait-il ; cela s’il vivait encore dix ans. Trois mille six cent cinquante ; et puis, la fin de tout, les vers qui percent leurs tunnels130 ».

 

La décrépitude inévitable du corps est aussi celle de l’esprit qui lui est soumis et Mr Cardan ne peut que trouver dérisoires ces histoires de salut et de vie après la mort.

 

« Seule la tragédie de l’esprit peut libérer et élever. Mais la plus grande tragédie de l’esprit est que, tôt ou tard, il succombe à la chair. Tôt ou tard, l’âme est étouffée par le corps malade ; tôt ou tard, il n’y a plus de pensées ; rien que douleur, vomissements et stupeur. Les tragédies de l’esprit ne consistent qu’à se pavaner et à prendre des airs en marge de la vie et l’esprit même n’est qu’une exubérance accidentelle, le produit de l’énergie vitale surabondante, comme l’aigrette de la huppe ou les innombrables populations de spermatozoïdes vouées à l’inutilité131 ».

 

Inéluctablement Mr Cardan glisse vers le désespoir, sans rien pour le retenir. Sur le même lieu de séjour où il se trouve, Calamy caresse l’espoir qu’au-delà de la surface des choses, il y a peut-être, par l’ascèse et la méditation, une voie à découvrir et un mystère à dévoiler. Fatigué d’épuiser sa vie dans la satisfaction de ses appétits charnels, fatigué d’une routine du plaisir qui lui est de plus en plus intolérable, Calamy en est arrivé à se demander s’il n’est pas possible de trouver son salut ici et maintenant ; certes ces histoires de salut dans l’autre monde sont des stupidités mais il y a une réalité différente à laquelle on doit pouvoir accéder si l’on parvient à déchirer le voile de l’illusion. Cette réalité doit nous permettre d’éclairer le terrible problème de la mort mais il faut pour cela mener une autre vie : une vie de renonciation aux plaisirs mondains et de ce point de vue Calamy reste assez velléitaire, une vie de méditation pour faire le silence dans son esprit, y faire cesser l’agitation et régner le calme pour le fixer sur l’étrangeté du monde, pour que s’entrouvrent les abîmes mystérieux et aller au-delà de nos explications causales, scientifiques, mécaniques qui ne peuvent pas s’appliquer à l’esprit, l’intelligence car, peut-être en réalité, tout est intelligence et esprit ?

Mr Cardan est accablé par les limites humaines telles qu’elles s’imposent à nous ; Calamy refuse de prendre ce qu’il voit pour argent comptant et veut découvrir le mystère du monde. Mais il faut, pour franchir le mur des apparences, un calme que nous fuyons et même repoussons quand il serait sur le point de se faire.

 

« ... ce calme intérieur, pareil au calme extérieur de l’herbe et des arbres. Il nous remplit, il grandit, ce calme cristallin, ce cristal qui se dilate et se gonfle... Il est beau et terrible, oui, terrible autant que beau… Et enfin, vous avez conscience que quelque chose s’approche. Quelque chose d’indiciblement délicieux et merveilleux... indiciblement terrifiant. Ce serait la fin des kiosques à musique et des usines bourdonnantes… Pensez aux femmes avec lesquelles vous aimeriez coucher, aux moyens de gagner de l’argent… Rompez le silence, mettez le cristal en pièces132 ».


117  Houellebecq (Michel), Les Particules élémentaires, op. cit. p 51-52.

118  Huxley (Aldous), Contrepoint, op. cit. p 228.

119  Huxley (Aldous), Letters, op. cit. p 153, lettre à Julian le 24 mai 1918.

120  Huxley (Aldous), Le plus sot Animal, op.cit. p 50 et suite.

121  Huxley (Aldous), L’Ange et la Bête, op.cit. p 38.

122  Huxley (Aldous), Ibid., p 9 à 14.

123  Huxley (Aldous), Musique nocturne, op. cit. p 80-86.

124  Huxley (Aldous), L’Ange et la Bête, op. cit. p 9.

125  Huxley (Aldous), Musique nocturne, op. cit. p 105-113.

126  Huxley (Aldous), Cercle vicieux, op. cit. p 369.

127  Huxley (Aldous), Les Lettres de Lawrence, op. cit. introduction p 23.

128  Todorovitch (Françoise), op. cit. p 212.

129  Maurois (André), Magiciens et Logiciens, op. cit. p 334.

130  Huxley (Aldous), Marina di Vezza, op. cit. p 369.

131  Huxley (Aldous), Marina di Vezza, op. cit. p 370

132  Huxley (Aldous), Cercle vicieux, op. cit. P 201.