XVIII.
Le meilleur des Mondes et l’utopie transhumaniste

«  Une actrice du X … pour elle, les hommes resteraient les hommes.... Un académicien de droite ironisa... il lui paraissait bien vain de vouloir modifier le sort de l’humanité tant qu’on n’aura pas modifié la nature humaine … il ne se rendait nullement compte qu’une telle modification, était désormais réalisable … Le généticien de gauche, pour sa part, était évidemment au courant : mais fanatique partisan de l’action politique et de la démocratie, il repoussait cette idée avec horreur. En résumé, une fois de plus, ce débat ne réunissait que des cons215 ».

Michel Houellebecq. Lanzarote

 

La fiction transhumaniste du meilleur des Mondes est aux antipodes du très réel projet transhumaniste contemporain. Dire cela ne préjuge en rien de ce qu’il adviendrait si celui-ci se réalisait. Qui sait si le meilleur des mondes dont il accoucherait ne serait pas tout aussi infernal, même si très différent, de celui d’Aldous Huxley ? Le transhumanisme du roman de Huxley et le transhumanisme actuel sont différents dans leurs objectifs et leur ancrage social.

Le meilleur des Mondes est le repli, la vitrification d’une société très développée où tout est figé et planifié bureaucratiquement, la créativité étouffée et la science bloquée. Nous avons vu les raisons de ce choix qui aboutit à un abaissement de l’homme. Le transhumanisme actuel se veut lui un projet de dépassement de la condition humaine, de progrès individuel dans une société en mouvement, tournée vers l’avenir et non vers la conservation. Ses représentants le caractérisent comme un projet d’augmentation de l’homme.

Il semble avoir pris le relais de l’eugénisme positif pour réaliser le rêve d’un homme plus intelligent, plus créatif, d’une santé plus résistante et qui pourra choisir la vie qu’il désire au lieu de la subir. L’un et l’autre considèrent que la science peut fournir à l’homme la possibilité d’une action sur sa propre nature, d’une transformation de l’homme par lui-même et qu’est fausse cette idée encore dominante au XXe siècle selon laquelle l’homo-sapiens-sapiens serait l’aboutissement parfait de l’évolution de l’espèce. Bien au contraire, il lui serait possible de transformer son état physique et mental, de poursuivre le processus de l’évolution en le maîtrisant au lieu de subir les caprices du hasard. Mais si Julian Huxley envisageait l’eugénisme positif comme une action de longue portée, à très longue portée, à l’échelle de l’évolution du vivant tant que la terre serait habitable, le transhumanisme est beaucoup plus radical et volontariste dans ses objectifs et envisage de mettre en œuvre une panoplie scientifique d’une beaucoup plus vaste ampleur.

L’eugénisme sélectionne les individus supposés être les meilleurs porteurs des qualités humaines. Le transhumanisme veut agir directement sur ces qualités en les amplifiant ou en en créant de nouvelles pour affranchir l’homme de sa vulnérabilité et des limites imposées par la nature : abolir le vieillissement, repousser la mort bien au-delà de l’espérance de vie actuelle avec la perspective de l’immortalité en point de mire, choisir les gènes de ses enfants mais aussi développer nos capacités intellectuelles et sensorielles, contrôler nos émotions de manière à nous débarrasser de toutes nos réactions les plus primaires (tribales, xénophobes, dogmatiques, etc.). Le transhumanisme est assuré que, par la science, l’homme pourra réaliser ses plus anciens rêves : découvrir l’élixir de jeunesse, le secret d’éternité, se perpétuer ou se dépasser dans sa descendance, vivre dans un état de félicité et même ressusciter les morts… pour peu qu’ils aient été cryogénisés.

Les moyens doivent être proportionnés aux buts. Alors que l’eugénisme se limitait à n’être que la science des bonnes naissances s’appuyant sur les acquis de la génétique ou, plus exactement sur des interprétations idéologiques des résultats de la génétique, le transhumanisme a lui recours à la synergie des différentes disciplines du complexe NBIC : nanotechnologies, biotechnologies, technologies de l’information, sciences cognitives avec, selon certains transhumanistes, les nanotechnologies dans le rôle moteur, les mieux à même de rivaliser avec la nature car susceptibles de produire comme elle, à l’échelle moléculaire, de l’organisation et de la complexité.

Le meilleur des Mondes décrit un totalitarisme d’état, moderne en ce qu’il utilise le divertissement au lieu de la botte militaire mais qui n’en est pas moins l’expression d’un pouvoir très centralisé du sommet sur tout le reste de la société. Le mouvement transhumaniste, à l’inverse, a des appuis dans la société. Son origine ne se situe pas dans une élite restreinte politico-administrative mais chez des chercheurs, des scientifiques, des universitaires qui, même si certaines de leurs propositions peuvent apparaître fantaisistes ou farfelues, sont souvent éminents : James Hughes professeur de science politique, spécialiste des systèmes de santé, Max More philosophe, Robert Freitas expert en nanotechnologies, Aubrey de Grey biologiste à l’université de Cambridge, Gregory Stock chercheur à UCLA (université de Californie de Los Angeles), Nick Bostrom philosophe suédois rattaché au centre d’éthique pratique de la faculté de philosophie d’Oxford, Hans Moravec chercheur en robotique à l’université Carnegie Mellon, Lee Silver, célèbre généticien de Princeton, Marvin Minsky pionnier des recherches sur l’intelligence artificielle au MIT et Ray Kurzweil, lui aussi du MIT, inventeur du premier scanner, du premier synthétiseur, du premier traitement de texte à reconnaissance vocale, futurologue annonçant dès 1987 l’arrivée d’internet. James Watson qui découvrit la structure de l’ADN, William Halsetine, pionnier du génie génétique, Stephen Hawking, le célèbre astrophysicien se sont faits aussi l’écho du mouvement transhumaniste. Il ne s’agit donc pas là de savants asservis au pouvoir étatique mais bien plus de savants en liberté, aux rêves les plus fous et qui, s’appuyant sur le mouvement accéléré des innovations technologiques et contemplant les distances gigantesques parcourues par le génie humain, en viennent à croire aux potentialités créatrices quasi-divines de l’homme et à une marche du progrès qu’aucune limite naturelle ou éthique ne saurait empêcher.

Au-delà de son cercle de pionniers et de leaders, le mouvement transhumaniste pourrait entrer en résonance avec une demande sociale assez puissante pour donner une réalité massive à son projet et balayer les réticences des autres scientifiques et les limites ou conditions restrictives qui peuvent être défendues par les comités d’éthique, les églises et les autorités morales ou intellectuelles. L’homme occidental du XXIe siècle, hédoniste, individualiste, le plus souvent athée ou agnostique, confronté aux progrès exponentiels de la science ne sera-t-il pas tenté de les utiliser pour repousser les limites naturelles et retrouver ainsi les portes du rêve aujourd’hui fermées du côté de la politique et de la religion ? Comment échapper à l’arbitraire de la nature dans le domaine de la reproduction et de la mort ? Comment améliorer ses performances au-delà de ce que le travail et l’effort peuvent permettre ? Les extrapolations menées à partir des innovations technologiques actuelles et du constat de leur rapidité font miroiter des réponses à venir à ces deux attentes et apportent ainsi du crédit aux promesses transhumanistes. L’avenir nous dira dans quelle mesure ces promesses sont fantaisistes ou scientifiquement plausibles.

Les transhumanistes font, à cet égard, feu de tout bois. Ils s’appuient aussi bien sur des réussites scientifiques ou technologiques que sur les perspectives non encore explorées ouvertes à la suite de premiers essais, aussi bien sur les expériences réalisées dans un cas bien particulier que sur leur généralisation virtuelle.

En matière de reproduction, diverses techniques déjà utilisées et parfois abouties comme le dopage génétique, le diagnostic préimplantatoire (DPI), la production d’embryons en grande quantité, les progrès de leur examen génétique, ont réactualisé l’illusion eugéniste et même, avec les possibilités de modifier l’ADN humain, celle transhumaniste d’un homme génétiquement modifié. En Chine a déjà été entrepris un programme de séquençage de l’ADN des surdoués (ayant un QI supérieur à 160). Et certains chercheurs ont aussi déjà imaginé, pour accomplir des tâches répétitives la fabrication d’espèces d’hommes-singes d’une intelligence inférieure à celle de l’homme216 ou même de clones humains acéphales donc sans pensée, ni système nerveux217. Si l’éthique reculait devant la science, alors d’une part, ce serait la fiction même du meilleur des Mondes qui se réaliserait avec ses individus Alpha, Bêta et Gamma, ses surdoués et ses sous-hommes et d’autre part, libre cours serait laissé à la tentation des couples d’avoir par ces techniques des bébés, non seulement exempts de toute maladie ou handicap, mais aussi disposant d’atouts de performance sociale. Une équipe chinoise a réussi en 2015 à modifier génétiquement des embryons humains pour corriger une mutation responsable d’une maladie du sang. Précisons qu’il s’agissait d’embryons non viables du fait d’anomalies chromosomiques mortelles mais nous voyons que la tentation de modifier les cellules embryonnaires reste forte.

Mais ne surestime-t-on pas le rôle de la génétique ? L’assimilation de l’ADN à une sorte de fichier informatique sur lequel on pourrait ajouter ou retrancher des éléments à loisir jusqu’à l’obtention du résultat souhaité n’est-elle pas abusive ? C’est ce que pense le professeur Arnold Munnich qui affirme par exemple que beaucoup d’illusions règnent autour du séquençage du génome et de la chirurgie du gène, qu’il y a un écart important entre nommer le gène et le soigner ou le guérir et que beaucoup d’annonces concernant la médecine prédictive, la découverte du gène de telle ou telle conduite déviante, les promesses des cellules-souches, sont fantaisistes218.

Dans le domaine de la longévité, les transhumanistes invoquent tout à la fois, les réussites en matière d’implants intelligents, les espoirs mis dans les nanotechnologies, la thérapie génique, la thérapie cellulaire, la médecine régénérative et les avancées en matière de prothèse, d’organes et tissus artificiels pour indiquer la voie vers le cyborg ou robot-sapiens, un homme hybride, connexion de biologie et de technologie, qui pourra être un homme « réparé » mais aussi à terme un homme « augmenté » dont on aura amélioré les performances et, pourquoi pas avec les différents moyens de lutte contre le vieillissement, un homme immortel.

Le développement de ce qu’Antoine Robitaille219 appelle les pratiques pré-post-humanistes laisse facilement présager la possibilité de l’acceptation et même de l’adhésion d’une large fraction du corps social aux perspectives d’homme augmenté et de plus en plus indépendant de sa nature biologique. Elles révèlent une propension de plus en plus forte de l’homme post-moderne à refuser la fatalité du destin, les diktats de la nature et à utiliser tous les moyens possibles à sa disposition pour leur échapper. Comme exemples de ces pratiques, on peut citer les banques du sperme avec fourniture des caractéristiques du donneur comme le fait Cryos international et dont la demande dépasse l’offre, la possibilité en Californie de choisir le sexe de son enfant en passant par des cliniques privées spécialisées dans la procréation médicale assistée, le désir d’un enfant ultra-performant chez les parents qui ont fait de la réussite sociale l’objectif premier de leur vie, la vogue de la chirurgie plastique pour avoir le corps dont on rêve ou effacer les outrages du temps, le refus du vieillissement, la prescription d’hormones de croissance à des enfants qui n’ont pas de problème de taille mais que les parents désirent plus grands, la consommation de médicaments qui agissent sur le psychisme à des fins plus de confort psychologique que thérapeutiques, la demande d’extension du diagnostic préimplantatoire, stimulée par l’accroissement des capacités de dépistage des anomalies génétiques, des affections d’une particulière gravité pour lesquelles il est autorisé aux maladies pouvant survenir dans la vie adulte. L’arrêt Perruche du 17 novembre 2000 de la Cour de cassation est peut-être révélateur de l’infiltration de cette idéologie dans la société au travers de ce que le professeur Sicard appelle « un refus contemporain grandissant de l’anomalie identifiable par un dépistage220 ». Les juges ont reconnu le droit à indemnisation d’un enfant (et non plus exclusivement de ses parents selon la jurisprudence jusque-là en vigueur) dont le handicap n’avait pas été décelé lors d’un diagnostic prénatal, ce qui signifie que dans leur esprit certaines vies ne doivent pas voir le jour et que les êtres concernés doivent être indemnisés pour la simple raison qu’ils sont en vie. Un journaliste atteint du syndrome de Marfan a réagi par un livre Génétiquement incorrect aux risques que comporte le développement de cette technique. Lui qui est heureux malgré sa maladie, lui dont la vie prend tout son sens, entre autres, par son activité professionnelle réussie, lui qui est atteint de la même maladie que Lincoln, Paganini et Mendelssohn, constate avec effroi que les évolutions légales pourraient conduire à empêcher de naître des gens comme lui. En France même, le diagnostic prénatal a acquis un caractère systématique et a pour conséquence dans la plupart des cas pathologiques l’élimination et non pas le traitement.

Les progrès technologiques du complexe NBIC seront-ils à la hauteur d’au moins une partie substantielle des promesses faites aujourd’hui par les transhumanistes ? Le désarroi moderne face aux questions existentielles se satisfera-t-il de réponses techniques qui lui permettront d’accomplir sa mue en une demande économique solvable ? Des entreprises chercheront à y répondre et en même temps à la stimuler jouant leur rôle habituel dans une économie libérale d’extension de la marchandisation, une extension au-delà même de l’économie de la santé, une marchandisation du destin même de l’homme.

Déjà certaines sont à l’œuvre : Google qui possède une filiale 23 and Me spécialisée dans le séquençage de l’ADN, a créé en 2013 Calico qui vise explicitement à allonger la vie et vaincre la mort. La société Biotech DNAvision de Laurent Alexandre, auteur de La mort de la mort paru en 2011, urologue et homme d’affaires, pense pouvoir en 2020 séquencer un ADN pour 100 dollars en quelques heures. Elle propose déjà un séquençage d’ADN assorti d’une médecine personnalisée, commercialisera bientôt un test de diagnostic de prédisposition au cancer du sein et compte bien anticiper la vague génomique. Aux Etats-Unis, cinq entreprises offrent des services de congélation des cadavres en vue d’une réanimation lorsque les progrès de la science, grâce à ceux des nanotechnologies en particulier, permettront ainsi de les réparer et de les soigner. La plus importante d’entre elles, Alcor, avait, dès 2005, un peu plus de 800 clients inscrits prêts à verser 150 000 dollars pour rejoindre à leur décès les 76 corps déjà conservés à -196°221. En 2016 a été créée par un homme d’affaires américain une entreprise Prélude Fertilty pour ouvrir aux Etats-Unis et en Europe des cliniques et banques d’ovocytes représentant toute la filière de la fabrication du bébé-éprouvette : prélèvement des gamètes durant la période optimale de fécondité, congélation de ces gamètes, fécondation in vitro, dépistage génétique et transfert de l’embryon. Cyros international dont le siège est au Danemark est la première banque du sperme mondiale avec 700 donneurs, une exportation dans 80 pays et plus de 100 litres de sperme en réserve, les prix variant de 200 euros pour un donneur anonyme à 600 pour un donneur identifié et 12 000 euros pour l’exclusivité de sa production afin d’éviter des demi-frères ou demi-sœurs quelque part dans le monde. Cryos et Prelude Fertilty ne sont pas à proprement parler des entreprises œuvrant dans le transhumanisme mais elles sont déjà dans l’eugénisme et on peut penser que si demain, il faut prendre le tournant, bien des hommes d’affaires seront disposés à le faire.

L’utopie transhumaniste sera-t-elle un meilleur des mondes, sous la double hégémonie de la technique et de la marchandise, avec des publicités vantant les moyens de nous rendre maîtres et possesseurs de notre nature, des dirigeants d’entreprises et des chercheurs rêvant de façonner l’être humain, une philosophie de l’hubris, une religion de l’homme-dieu et des individus habités de fantasmes de toute-puissance ? Ou bien de l’étirement de la vie résultera-t-il la perte du goût de vivre, l’ennui, le repli sur soi, un meilleur des mondes plus désemparé que jamais ?

Dans Jouvence, publié en 1939, Huxley tourne en ridicule le désir d’immortalité de Mr Stoyte, milliardaire américain terrorisé par la perspective de la mort (tout comme le magnat de la presse W. R. Hearst dont il est fortement inspiré) et qui finance les recherches d’un médecin pour découvrir le secret de la longévité. L’hypothèse de l’existence dans la flore intestinale des carpes, d’organismes empêchant la formation des stérols et pouvant expliquer la longévité de ces poissons est vérifiée par la découverte d’un aristocrate misanthrope et nihiliste qui, à la fin du XVIIIe ssiècle, avait cru pouvoir en se nourrissant des boyaux crus de cet animal prolonger, bien au-delà des limites habituelles d’une vie humaine, les plaisirs que lui procuraient la littérature, le sexe et sa fortune personnelle bâtie sur le commerce des esclaves. Deux siècles plus tard, il est en effet toujours vivant mais dans un état de régression répugnant, à la fois sorte de fœtus quasi-simiesque et vieillard dégénéré. Huxley, quant à lui, ne cherchait pas l’immortalité mais l’éternité.

A la fin de sa vie, peut-être parce qu’il avait échoué dans sa quête mystique à connaître l’état de grâce et à dépasser la condition humaine et qu’il avait cru connaître, avec la mescaline et le LSD, des aperçus de l’« Autre Monde », il mettra des espoirs dans la pharmacologie. C’était là une tentation transhumaniste dans son versant pharmacologique car le « soma-sapiens ou l’homme pharmaceutique », comme l’appelle Antoine Robitaille, est bien un homme augmenté : performances améliorées ou états de conscience modifiés, et seul ce dernier point, bien sûr, intéresse Huxley. Il croyait en la découverte possible d’une drogue aux effets destructeurs minimisés et apte « à produire des modifications de conscience plus intéressantes, plus intrinsèquement précieuses, que la simple sédation ou la rêverie, que les illusions d’omnipotence ou la délivrance des inhibitions222 ». Elle permettra aux hommes d’adopter des comportements moins destructeurs et plus ouverts. Toutefois, cette tentation post-humaniste qui apparaît là chez Huxley ne devait, dans son esprit, jamais être dissociée d’une éducation à la non-violence et au mysticisme et c’est d’ailleurs sur ce point qu’il se sépara de T. Leary et A. Ginsberg qui souhaitaient universaliser sans condition l’usage des drogues qui ouvraient « les portes de la perception ».


215  Houellebecq (Michel), Lanzarotte, Librio, 2002, p 14.

216  d’après les propos du professeur Bruno Chiarelli rapportés par Le Monde du 20 mai 1987.

217  d’après les propos de Jonathan Slack en Angleterre rapportés par Le Monde du 21 Octobre 1997.

218  Munnich (Arnold), Programmé mais libre. Les Malentendus de la Génétique, Paris, Plon 2016.

219  Robitaille (Antoine), Le nouvel Homme nouveau, Montréal, Boréal, 2007.

220  Le Monde du 5 février 2007

221  Le Monde du 25 juin 2011

222  Huxley (Aldous), Les Portes de la Perception, Paris, 10/18, 2001, page 58.