Je l’accompagne : je descends dans le puits de nuit. Combien de temps me faudra-t-il pour l’y rejoindre ? Combien de jours ?

Mais pourquoi n’a-t-il pas fermé les yeux le jour de Noël ? Le plus beau soir, le plus chargé d’étoiles et de rires d’enfants !

Qu’a-t-il su cette nuit-là, la sienne, après être tombé de tout son long dans le couloir ?

Notre besoin de mots est respiratoire.

 

Quand donc cet âge vient-il où le sang s’étant retiré du visage la peau prend la couleur des vieux papiers ?

Notre vie s’achève en photographies et en lettres pliées dans une boîte en fer ou en carton.

— Amis, quand vous lirez ces notes, ne soyez pas tristes ! Sachez simplement que chacun fait de son mieux.

Mais souvent l’amour ne sait plus comment se dire. Et il lui arrive de suivre de sombres chemins.