Les épaules de Khanjo drapées dans un châle de soie rouge, je m’imaginais dans les prairies chevauchant un pur-sang ami d’un figuier galopant entre les deux rives d’un fleuve jaune seigneurial suivi du feu, du vent, du tonnerre, coulant, me fondant comme si la nature était un caractère qu’elle change d’image en image et
je m’imaginais demandant à Confucius :
quelle est la certitude engrangée par une fleur qui s’ouvre dans un bois ?
l’ombre d’une ombre bouge en nous