dans le temps ?
de lancer son exil comme un vol de papillons ?
dans quelle langue interroger les arbres du chemin ?
et sur les épaules de quelles cailles poser mes ailes ?
Non
Pas de place ici à l’éternité
Ou ce qu’on nomme éternel
Pas de place non plus pour l’extase de Niffari
Ou pour l’incertitude de al-Maarri
30 mai 2001 – New York