Lourde tête

Il était 5 heures environ. Un long sifflement passait au loin et se propageait, bref, dans la nuit : le Paris-Nice filait vers le Sud et déjà on ne l'entendait plus. À la résidence Anatole-France de Morangis, la vie avait sombré dans l'hiver ; une brume givrante enserrait une succession de formes opaques, des dizaines de pavillons aveugles que des lampadaires signalaient vaguement à la file. Les faisceaux lumineux éclairaient par touches réduites, vacillantes, des bouts de jardins pelés, des murs, par-ci par-là un toit.

Nadine ouvrit les yeux. Il faisait nuit noire dans la chambre et Jacques dormait profondément à côté d'elle, son souffle s'élevait assez fort mais de façon irrégulière : il montait, descendait plusieurs fois de suite et s'arrêtait d'un seul coup pendant quelques secondes, secondes interminables au cours desquelles elle n'entendait plus rien.

« Cette fois, pourtant, je suis sûre que je ne rêve pas, pensa-t-elle. C'est bien lui qui dort là, en vrai, près de moi… »

Mais ses yeux se fermaient malgré elle, ses paupières tombaient comme deux masses irrésistibles, attirées en piqué vers le sol. Elle voulut bouger un peu, étira ses jambes qu'elle ne sentait plus. Puis elle essaya de se tourner vers le mur dans l'intention de se laisser aller au sommeil sans résistance : pour l'instant, il valait mieux dormir et c'était important de ne penser à rien. Le corps amorça donc une rotation vers la droite et retomba sur le dos.

« Il était vraiment horrible, ce cauchemar, se dit-elle simplement. Je me sens si lourde. La tête surtout, elle pèse lourd ma tête… »

Avec peine elle parvint alors à demeurer les yeux ouverts, comme pour évacuer le flou pénible qu'elle ressentait en elle et, de fait, la petite lumière qu'elle avait entrevue tout à l'heure lui revint en mémoire.

« C'est bizarre, je suis certaine qu'il y avait une lumière dans la chambre à ce moment précis où j'ai cligné des yeux. Une lumière très faible mais proche, juste à la place de Jacques… Il y a eu ce bruit sourd également, sec et bref, et plus rien, que le noir dans la chambre et le souffle de Jacques. »

Elle s'endormit finalement, l'esprit accroché à cette lumière qui, elle en était sûre, l'avait en une fraction de seconde sortie de la nuit. Le bruit quant à lui ne l'inquiéta pas davantage. Une fin de cauchemar sans doute… Elle avait entendu des cris toute la nuit.

Un peu plus tard, une douleur très forte, lancinante, à l'arrière de la tête la ramena dans les lieux. Jacques dormait toujours.

Nadine parvint à se redresser suffisamment afin de l'enjamber sans heurts. Il ne fallait pas réveiller Jacques, surtout il ne fallait pas : avec cette douleur dans la tête, elle ne voulait pas d'une nouvelle colère de sa part et puis il avait bien assez de problèmes comme cela. Dans le noir, elle se rendit à tâtons jusqu'à la salle de bains où elle s'empressa d'allumer, après s'être enfermée à double tour avec la plus grande minutie. Elle se regarda dans la glace puis se passa machinalement la main sur les cheveux, là où elle avait mal, à l'arrière de la tête. À ce moment précis, ses tempes se mirent à résonner très fort, elle entendait son cœur cogner jusqu'aux murs de la pièce et sa main restait collée à ses cheveux, incapable de réaliser de ce qu'elle y avait découvert.

Quelques secondes plus tard, elle commençait à enlever le sang coagulé qui formait une boule poisseuse, compacte dans ses cheveux. La douleur lançait toujours ses coups, mais elle ne la sentait presque plus : il y avait d'abord ce sang qui devait disparaître, elle ne supportait pas qu'il fût là.

« C'est à cause de ce maudit cauchemar sans doute… J'ai dû me cogner la tête contre le montant du lit. »

Elle se répéta cette petite phrase plusieurs fois à l'intérieur d'elle-même afin de clore l'incident au plus vite et de refaire la paix en elle, puis elle absorba l'un de ces antalgiques puissants dont elle avait l'habitude et retourna dormir.

Le lendemain matin, dès que Nadine fut sur pied, la douleur lui revint de plus belle. Il y avait aussi cette petite plaie qui, visiblement, ne se refermait pas ; le sang continuait de couler légèrement et, par souci extrême de discrétion, elle ne voulait pas se rendre à son travail dans un état pareil. Ses collègues avaient toutes les chances de voir les marques étranges, rougeâtres, qui apparaissaient dans les cheveux.

Se fiant à l'hypothèse plausible du cauchemar violent, le médecin traitant qu'elle alla consulter dès la première heure en sortant de chez elle décréta que cette déchirure crânienne ne présentait aucune gravité majeure, mais qu'elle nécessitait toutefois des points de suture. Nadine omit volontairement de lui parler de la douleur pénible qui ne se calmait pas.

« Je serai plus forte qu'elle, se disait-elle sans cesse, et à la longue je ne sentirai plus rien. »

 

Trois jours de suite elle se rendit à son travail, dans une compagnie d'import-export de Rungis. Sa fonction de secrétaire lui permettait l'inertie minimum dont sa tête avait grand besoin. Et de fait, dès qu'elle était assise, occupée aux différentes questions professionnelles qui se posaient à elle, le mal se calmait un peu, au point qu'elle l'oubliait presque et travaillait normalement.

À l'heure de la pause, elle évitait de rester seule et se plongeait plus avidement que d'habitude dans les multiples histoires et préoccupations intimes de ses camarades de bureau.

Les fins de journée, par contre, et les soirées interminables près de Jacques provoquaient une sensation d'angoisse obscure, diffuse, à laquelle elle s'efforçait aussi de ne prêter aucune attention, mais la douleur redoublait alors d'intensité et sa vie domestique était ponctuée d'antalgiques qu'elle absorbait discrètement, presque machinalement, comme si le geste appartenait depuis longtemps à l'habitude, un ordinaire qui ne lui coûtait pas.

De son côté, Jacques demeurait maussade, peut-être encore plus renfermé sur lui-même qu'auparavant, mais sa femme ne semblait guère remarquer ce léger changement d'attitude. Pour elle, la vie à la maison se déroulait, identique à celle des semaines précédentes, ça n'était ni plus ni moins tendu que d'ordinaire : il le fallait absolument. Elle savait Jacques vulnérable, irascible à l'extrême du fait de sa situation actuelle. Avec le temps, le chômage prenait pour lui figure d'éternité, voire même de fatalité personnelle, et le moindre détail plaisant venant de l'extérieur, la moindre fantaisie positive de sa femme résonnaient en lui comme autant de coups mortels qu'elle lui portait au cœur : un mot, un geste, une question anodine, un air fredonné à la hâte risquaient de provoquer l'explosion incontrôlable et Nadine, dans sa détermination spontanée et nouvelle, s'employait donc au calme naturel, mais neutre. Elle ne parlait surtout pas d'elle et ne demandait rien.

« Si Jacques se mettait en colère, je m'évanouirais peut-être… »

La sombre idée lui envoyait à son tour quelques coups désagréables dans la tête, elle la chassait au plus vite, comme le reste : Jacques, décidément, ne devait avoir aucun doute sur ce qui se produisait en elle, absolument aucun. Les soirées se déroulaient ainsi, anonymes, noyées dans le déferlement bruyant de la télévision, et Nadine montait finalement seule dans sa chambre, sans un mot, aussi vite que possible.

 

Au matin du quatrième jour, cette ordonnance mimétique, presque indolore, des journées prit subitement une autre allure : Nadine ne parvenait plus à oublier la douleur qui lui rongeait la tête, cela le lançait bien plus fort que la veille, au point qu'elle prit aveuglément le chemin du centre de radiologie le plus proche au lieu de tourner à droite, comme d'habitude, vers Rungis.

La radio décela quelque chose de bizarre, une sorte d'ombre compacte collée à l'intérieur contre la boîte crânienne, et, devant l'étrangeté de cette anomalie, associée à la douleur dont Nadine s'était résolue à parler, le médecin conseilla à la jeune femme de se rendre au plus vite à l'hôpital où une équipe médicale l'examinerait davantage afin de lui prodiguer immédiatement les soins dont elle avait besoin.

Mais, emportée par un nouvel accès de crainte qu'elle ne s'expliquait pas, Nadine reprit le chemin de son travail. La bizarre obsession des jours derniers continuait d'orienter fermement ses faits et gestes et, une fois de plus, elle ne la chassait pas :

« Cette douleur n'est pas si pénible après tout. Aujourd'hui, j'exagère vraiment. J'ai déjà réussi à vivre trois jours de suite avec elle, donc je peux tenir encore, sans risque. Et même si je m'écroulais d'un seul coup… »

Ce jour-là, la journée de travail lui parut toutefois interminable : elle avait si mal, et il y avait ce doute surtout, un doute terrible qu'elle ne parvenait pas à faire taire, il malmenait l'équilibre précaire qu'elle se fabriquait avec acharnement d'heure en heure. La petite lumière de cette nuit de cauchemar éclairait son esprit à la hâte, régulièrement. Le bruit sourd aussi revenait à la charge, ainsi que le choc qu'elle avait ressenti à l'arrière de la tête alors qu'elle dormait encore.

Puis, dans la foulée, elle se souvenait de la tentative d'explication qu'elle avait eue avec Jacques juste avant la nuit du cauchemar. Il hurlait, l'attrapait violemment par les cheveux, menaçait de la tuer et de se tuer ensuite. Tout cela lui revenait pêle-mêle, comme des évidences effrayantes d'accusation contre lui, et ce jour-là, Nadine n'avança guère dans son travail. À dire vrai, elle se trompait tout le temps : les idées les plus sombres se glissaient à l'improviste dans les factures qui s'étalaient en désordre sur son bureau, dans les fichiers, jusqu'aux touches de l'ordinateur qui s'amusaient à faire n'importe quoi.

En un mot, la crainte devenait la plus forte, alors que Nadine n'y croyait toujours pas. Elle pensait même à Jacques avec une certaine émotion, se répétait inlassablement qu'il était incapable de la plus infime méchanceté.

« Il est si bon dans le fond… Et puis il dormait profondément lorsque la chose s'est produite. Comment est-ce seulement possible que je l'imagine une seconde responsable de ce qui m'arrive là… »

Elle se souvenait alors de son souffle de dormeur tranquille, un souffle d'enfant pour ainsi dire, et Jacques décidément n'était qu'un enfant sans défense, innocent, dans la réalité.

Mais, à force de penser à son mari en des termes aussi tendres, une foule de remords emboîtait le pas à la crainte, une culpabilité terrible s'acharnait à refouler le pire, au point qu'en fin de journée la jeune femme n'était plus qu'un bloc de contradictions inextricables, une ombre en souffrance, tenaillée par un mal mystérieux qui ne la lâchait plus une seconde.

Avant de quitter son travail, elle décida tout de même qu'elle parlerait de ses cauchemars à Jacques. À l'évidence elle ne pouvait plus les garder pour elle, et Jacques était finalement la seule personne à laquelle elle désirait confier tout cela.

« Je les lui présenterai de manière indirecte, comme si ça n'avait aucun rapport avec nous, avec la dispute que nous avons eue l'autre soir, et je verrai bien alors comment il le prend…, se disait-elle déjà à voix haute dans sa voiture, comme pour se donner du courage.

« Et, de toute façon, je ne peux plus garder ça pour moi. Je lui parlerai aussi de la douleur que j'ai dans la tête et demain matin, à la première heure, j'irai à l'hôpital, cette fois-ci c'est sûr… »

Cette dernière décision l'apaisa réellement, presque miraculeusement, car la douleur semblait battre en retraite : pendant quelques minutes, elle ne sentit pour ainsi dire plus rien.

Le soir même, à table, Nadine commença donc son histoire, sur un ton amusé, d'une extrême légèreté.

« Je suis complètement folle, disait-elle régulièrement à Jacques en éclatant de rire. Je ne comprends vraiment pas pourquoi ces idioties m'obsèdent tant. C'est parce que j'ai si mal à la tête sans doute. Je ne sais pas ce qui provoque ce mal-là… »

Elle parla ainsi de la lumière dans la chambre, du bruit sourd, du choc bizarre dans sa tête ; la télévision faisait fond sonore et Jacques mangeait comme d'habitude, avec la même expression fermée, butée, que d'habitude : il mangeait lentement, mécaniquement, et ne quittait pas l'écran des yeux.

Devant ce mutisme odieux, Nadine se sentait faiblir au fur et à mesure qu'elle parlait. Elle avait mal surtout. Elle se dépêcha donc de ranger la cuisine et monta dans sa chambre, en proie à une angoisse nouvelle qui l'empêcha de dormir toute la nuit.

À dire vrai, elle avait peur tout à coup, très peur de Jacques, et elle ne voulait pas s'endormir.

« En plus, j'ai l'impression que le mal augmente encore et que les cachets ne font plus d'effet. J'en ai pris trop », constata-t-elle à plus d'une reprise.

Le lendemain, elle se sentait vaciller un peu à mesure qu'elle s'activait pour partir au travail, mais cela lui semblait normal étant donné qu'elle n'avait pas fermé l'œil de la nuit. Elle n'était plus qu'une boule de nerfs. En fait, c'étaient ses nerfs qui la faisaient tenir.

Elle réussit encore à atteindre le parking de l'entreprise et pourtant sa tête tournait vraiment. Elle sortit de sa voiture calmement, en pesant tous ses gestes, comme si la moindre brusquerie risquait de la clouer par terre. Puis elle fit quelques pas en direction de la porte d'entrée centrale ; elle marchait, digne d'abord, en faisant des efforts énormes, mais elle s'écroula finalement sur le sol.

Elle se réveilla bien plus tard, en salle de réanimation. Des bandages lui enserraient visiblement la tête. Il y avait aussi une infirmière auprès d'elle, mais elle ne posa aucune question : elle avait juste envie de dormir, envie de se laisser aller tranquillement, comme un bébé plein de jouissance, assuré de son environnement.

L'interne lui rendit compte deux jours plus tard du plomb qu'elle avait dans la tête, à l'arrière, collé contre la boîte crânienne… Elle avait eu beaucoup de chance, c'était un miracle en quelque sorte.

L'expertise révéla qu'il s'agissait d'une balle de 22 long rifle, tirée avec un revolver, et Nadine décida enfin de s'ouvrir franchement au commissaire chargé de l'enquête. Elle parla du revolver de Jacques qu'elle n'avait jamais vu, de ses menaces, du choc qu'elle avait ressenti en rêve dans sa tête, du bruit sourd, de la lumière…

Jacques, de son côté, n'avait pas quitté la maison depuis le départ de sa femme, et la police le trouva impassible devant la télévision : rien ne semblait pouvoir l'atteindre désormais, il se laissa emmener sans résistance, dans l'état où il se trouvait là. Dans sa chambre d'hôpital où elle se reconstituait tranquillement, Nadine apprit ainsi que son mari avait avoué sa faute tout de suite : il voulait mourir et emporter sa femme avec lui car il était certain qu'elle ne pouvait pas vivre sans lui. Il y pensait depuis longtemps déjà, il s'y préparait soigneusement dans sa tête, mais surtout il voulait que tout fût fait avec art. Il fallait qu'elle ne se doute de rien et qu'elle ne souffre pas.

Le revolver, muni d'un silencieux qu'il s'était fabriqué lui-même, ainsi qu'une lampe de poche prévue afin de ne pas louper sa cible attendaient le moment idéal, tout près, à portée immédiate de sa main, dans les ressorts du matelas.

Nadine doit la vie à un heureux hasard : la balle de petit calibre n'a atteint aucun centre vital du cerveau.

Diagnostic

Nadine a cru avoir rêvé quand elle s'est réveillée un matin avec un peu de sang sur son oreiller. Elle a pensé à un cauchemar, et s'être cogné la tête. Quand elle a consulté, après l'apparition des maux de tête, le médecin a juste constaté qu'une petite plaie et ces maux de tête semblaient être concomitants. La prescription de médicaments pour calmer la douleur semblait suffisante.

Ce n'est qu'au moment de faire la radio, devant la gravité des douleurs, qu'on a trouvé un objet métallique en arrière de la région sous-occipitale, bien visible sur le cliché de profil, et qui semblait dans le crâne sur le cliché de face.

Comment une balle a-t-elle pu se loger à cet endroit sans qu'on puisse ni l'entendre ni s'en rendre compte plus tôt ? Cela semble impossible et incroyable.

Le cerveau est un organe très complexe : une atteinte minime peut provoquer de sévères réactions comme la présence d'un petit caillot provoquant un accident vasculaire cérébral à l'origine de paralysies parfois irréversibles ou au contraire ne rien provoquer si la localisation de l'atteinte est dans une zone cérébrale non vitale.

La femme dormait, allongée, la tête tournée vers l'extérieur du lit, présentant ainsi la partie postérieure de son crâne à son mari.

Le projectile, lancé par un pistolet silencieux, a atteint la jonction cervico-occipitale, qui est une région appelée partie molle, composée d'un panicule adipeux chez 95 % des gens (quand vous faites une extension en arrière de la tête, vous trouvez un bourrelet graisseux de cette région).

D'ordinaire le scalp est richement vascularisé, sauf cette région riche en graisse, ce qui explique le peu de saignement et la douleur peu importante ressentie par la patiente. Ceci est survenu dans un contexte psychologique particulier, le couple ne s'entendait plus très bien et se refusait à admettre et à accepter leurs graves problèmes. De toute façon, Nadine n'aurait jamais voulu accepter cette version. Elle se voilait la face, elle ne voulait pas voir la réalité.

L'histoire arrivée à Nadine n'est pas unique. On décrit bien d'autres histoires de ce type.

Une Anglaise a vécu deux mois avec une balle dans la tête sans s'en rendre compte. La balle s’est logée dans le cuir chevelu. C’est à l’occasion d’un bilan pour les maux de tête qu’elle présentait que la balle fut découverte.

Le cas de ce patient russe ayant vécu 82 ans avec une balle dans la tête est aussi étonnant. Il avait alors 3 ans quand son frère lui a tiré accidentellement dessus. Il avait reprit rapidement connaissance après le choc et vivait avec cette balle depuis de nombreuses d’années.

Il arrive parfois que la balle atteigne une zone cérébrale plus exposée. Une balle a traversé le crâne d’un jeune homme juste sous le plancher du cerveau et s’est logée à l'arrière de la tête entre deux artères importantes. La balle aurait pu atteindre une des deux artères et provoquer une hémorragie cérébrale responsable d’un décès rapide.

Il arrive souvent que la balle se déplace ou qu’un œdème se forme. Une surveillance régulière effectuée en pratiquant un scanner ou une IRM permettent de vérifier l’absence de formation d’un œdème ou d’une hémorragie cérébrale pouvant entrainer des complications cérébrales sévères.