Brévaux, décembre 1306
Le crépuscule s’installait. Dans moins d’une heure, la nuit engloutirait le dernier vestige de lumière diurne.
Monté sur Brise, Druon attendait, dans cette clairière, au lieu-dit des Amants, dans laquelle il avait donné rendez-vous à Igraine, réchauffant parfois ses mains au col de la vaillante jument de Perche qui soufflait, piétinant le sol gelé de ses larges sabots. Il avait peur, elle le sentait.
Il frôla de la main le pommeau de sa courte épée, pendue à sa ceinture. Aurait-il le courage de navrer Igraine ? Rien n’était moins sûr, sauf si elle menaçait la vie d’Huguelin ou la sienne.
À la nuit d’hier, il avait été récupérer les manuscrits en l’église de Brou-la-Noble.
Au fond, le destin, si tant était qu’il existât, évoquait des plis. À la manière d’un plié d’étoffe, le futur se retrouvait soudain sous le passé.
La menaçante charade qui l’avait tant dérouté allait trouver son explication.
Pourquoi Igraine ne l’avait-elle pas occis en l’église de Brou-la-Noble afin de récupérer les manuscrits que la mage convoitait depuis si longtemps ? La druidesse en avait l’opportunité, la force et la détermination. Craignait-elle véritablement que Druon les enflamme de son esconse ? Non pas. Quelle impérieuse mais secrète raison avait encouragé la mage à le laisser vif, en possession de ces textes pour lesquels elle avait tué, menti, trahi. Vif et libre de ses mouvements ?
Vif et libre de ses mouvements ?
Elle avait enlevé Huguelin qui devenait ainsi monnaie d’échange. Mais pourquoi, puisqu’elle avait eu les manuscrits à portée de main, cette nuit-là, en l’église ? L’autre voix, celle qui cohabitait dans son esprit, celle qu’elle savait inspirée par l’implacable pouvoir de déduction de son père, rétorqua :
— Mais elle n’avait pas alors Huguelin, resté chez le couple Leguet.
— Quoi, Huguelin ? En quoi le garçonnet devenait-il une pièce de ce jeu ?
— Parce qu’il est l’unique moyen de t’incliner, de te faire ployer, observa la voix.
— À quelles fins ?
— Nous ne tarderons pas à le découvrir. Je t’en conjure, méfie-toi d’elle…
— Est-elle si maudite, si néfaste ?
— Tout dépend. Elle se battra jusqu’à la mort pour un but contraire au tien. Tu es aussi néfaste pour elle qu’elle l’est pour toi. L’enjeu est millénaire et vous dépasse, humbles fourmis. Il est, en revanche, d’une confondante simplicité : ton siècle1 ou le sien ! Le règne de l’Ancien Peuple, de ses druides et de ses dieux, ou celui du Divin Agneau.
— Je ne puis sacrifier Huguelin, cela m’est insupportable.
— Je sais. Tu demeures donc l’unique inconnue de l’équation2. Si tu meurs, Huguelin est sauf et le monde d’Igraine disparaît à tout jamais puisque, à l’évidence, elle n’obtiendra pas ce qu’elle convoite plus que tout. Seul toi peux le lui offrir.
— Et seule la mort serait donc l’issue ?
— En vérité.
— Bien.
Un long soupir, dont la buée rejoignit celle qui s’échappait de la bouche de la jument. Druon s’apaisa. De fait, l’ultime solution à l’équation existait. La mort, sa mort. Le cas échéant.
Héluise refoula le sanglot qui montait dans sa gorge : Louis, pardonnez-moi. Vous ne saurez jamais comme je vous aimais. Mais après tout, peut-être vaut-il mieux que vous ignoriez que je suis avant tout la fille de mon père, et que je poursuivrai son œuvre magnifique, quitte à périr. Je vous aime, Louis. Dieu vous garde toujours.
Un son étouffé sur sa droite. Druon tendit l’oreille. Le son se rapprocha, celui de sabots écrasant la neige et quelques brindilles rigidifiées de gel.
Igraine parut, montée sur un lourd cheval baillet, une frêle silhouette assise en croupe, à moitié dissimulée par le mantel doublé de fourrure de la mage. La monture s’arrêta à une bonne toise de Brise.
— Miresse, quel bonheur à vous revoir !
— Mon maître, mon maître, gémit la petite silhouette.
Druon fit mine de remettre Brise au pas pour avancer dans leur direction. En un éclair, la druidesse tira sa dague de ceinture et le retint d’un :
— Tss-tss, gardez-vous des imprudences, pour votre bien à tous deux ! Les manuscrits, Druon, mon bien cher ?
— Dans ma sacoche de selle.
— Tous ? Sur votre honneur ?
— Sur mon honneur. Votre part du marché, maintenant : l’enfant.
— Ne cédez pas, elle va nous tuer. Sauvez-vous ! hurla Huguelin.
— Mais non, mais non, pesta Igraine. Si j’avais souhaité vous occire, la chose serait expédiée depuis belle heurette. Ce ne sont guère les occasions qui me firent défaut !
— L’enfant ! répéta Druon d’une voix métallique.
— Démontez d’abord, suggéra la mage.
— Me prendriez-vous pour un benêt ? Huguelin sur la selle de Brise et je démonte. Pas avant.
— Craindriez-vous que je refuse de le libérer ? Fichtre, et pour qu’en faire ? Il ne cesse de parler, de protester, de m’invectiver, et se montre en tout très fatigant. Je vous l’offre bien volontiers, dès que j’obtiens ce que je cherche. Vous ne me facilitez pas la tâche, miresse, et m’êtes une grande contrariété ! reprocha-t-elle en hochant la tête en signe d’agacement.
Druon se demanda pour la centième fois si cette femme avait tout son sens. À l’entendre, on eût pu croire qu’elle lui reprochait un rôt trop cuit, ou un ruban de cheveux abîmé. Qui aurait pu songer un instant qu’elle menaçait d’égorger un enfant et de ravager cette terre, ce monde ?
— Nous n’allons pas demeurer ainsi toute la nuit, à nous surveiller du coin de l’œil, transigea la mage. Démontons tous, de concert.
— De concert, approuva Druon sans plus tenter de forcer les graves de sa voix.
Il passa sa jambe droite par-dessus le pommeau de la selle de Brise, surveillant les gestes de la grande femme maigre.
Les deux cavaliers se laissèrent glisser à terre. Druon exigea :
— L’enfant nous rejoint.
— Si fait, si fait, concéda Igraine en aidant Huguelin.
Ce n’est qu’alors que Druon constata qu’il avait les poignets ligotés.
— Posez maintenant la sacoche devant moi, sans vilain mouvement, exigea la mage.
Bien que se méfiant, Druon s’exécuta. Igraine la récupéra et la jeta en travers de la selle de son cheval.
— L’enfant, poussez-le vers moi.
— Non ! sourit la femme aux yeux presque jaunes. Je veux la pierre rouge et votre sagacité.
— Quoi, ma sagacité ? Quant à la pierre, elle ne faisait pas partie du marché ! tonna le jeune mire.
— Quelle importance ? Je dicte les règles, puisque j’ai l’avantage. La pierre, sitôt ! Vous me suivrez ensuite, placidement, sans quoi l’enfant rendra l’âme par votre faute, énonça-t-elle. Nous l’allons attacher à un arbre et lorsque vous m’aurez donné pleine satisfaction, vous le viendrez libérer.
— Vous m’avez abusé !
— Si fait. Seule la victoire importe, peu me chaut les moyens de l’obtenir, pouffa la druidesse en pointant sa dague vers Huguelin, qui dévisageait son jeune maître et cria à nouveau :
— Fuyez, de grâce ! Cette sorcière nous achèvera dès qu’elle aura ce qu’elle souhaite !
Une gifle sèche d’Igraine le déséquilibra et il chut lourdement sur le flanc.
La rage envahit Druon, et il tenta de s’élancer vers elle, aussitôt arrêté par un :
— Tss-tss, pas d’emportements, ou je tue l’enfant ! La pierre, vous dis-je.
— Elle ne vous sert plus de rien. Les manuscrits sont en votre possession, tous, même ceux de votre peuple, je le jure sur la mémoire de mon père.
— Le croyez-vous ?
— Votre pardon ? Je sais bien qu’il s’agit de tous les manuscrits que j’ai à nouveau serrés dans leur cachette d’origine, en l’église Saint-Lubin de Brou-la-Noble. Sur mon honneur et ma foi.
— Oh, je n’en doute pas. Votre honnêteté confine à la maladresse, pour ne pas dire à la faute, chère miresse. Bah, vous aimerait-on sans cela ?
— Alors, délivrez Huguelin ! Vous détenez tout ce que vous convoitiez, que j’avais juré sur mon âme de ne vous jamais remettre.
Soudain très grave, très triste, Igraine lança :
— La pierre, s’il vous plaît. De grâce, miresse, je détesterais vous occire afin de la récupérer. Cela étant… je n’ai pas le choix, ne l’ai jamais eu. Je vous en conjure, Héluise, tendez-moi la pierre rouge et menez-moi, murmura Igraine.
— Menez-moi où ?
— Chez vous, en la demeure de votre père, bien sûr.
Le regard presque jaune se liquéfia d’un chagrin insondable, et soudain Druon comprit. Il comprit qu’il s’était lourdement fourvoyé en se convainquant que la pierre avait livré tous ses secrets. Inacceptablement fourvoyé en pensant qu’Igraine respecterait les clauses du marché. De fait, il ne s’agissait pas d’honneur, de dignité, mais de victoire ou de défaite et toutes les armes devenaient bienvenues. De fait, elle n’usait pas de conditionnel. Elle allait sans doute détester les occire. Lui, puis Huguelin, dès qu’elle aurait la pierre, qu’il aurait obéi à son ordre de « la mener ». S’il refusait, elle les achèverait afin d’obtenir le joyau tant convoité. Igraine se battait pour la renaissance d’un temps ancien. Une lutte à mort. Plus aucune règle admise ne s’appliquait, pas même la tendresse qu’elle éprouvait pour eux deux. Que ne l’avait-il senti plus tôt ?
Druon inhala. Une brève seconde d’hésitation, puis il tira sa courte épée et hurla :
— Fuis, Huguelin, tu m’affaiblis, fuis !
Le garçonnet fit un grand bond sur le côté, le dévisagea, ouvrit la bouche. Druon hurla à nouveau :
— Fuis, pour l’amour de moi ! Cache-toi d’elle ! Sauve-toi pour me sauver.
Le garçonnet détala, bras tendus devant lui afin de maintenir son équilibre en dépit de ses entraves de poignet. Igraine tenta de le rattraper par le dos de son vêtement. Druon se rapprocha d’elle et se fendit, pointe de l’épée brandie vers son ventre. Igraine se recula vivement. Il lut l’affolement dans son regard. Pourtant, elle n’avait pas peur de lui.
— Miresse. Donnez-moi la pierre rouge. Menez-moi.
— Jamais ! Vous la trouverez entre mes seins, sous la bande de lin. Encore faut-il venir l’y chercher.
La longue lame empoisonnée du bâton de marche surgit dans un chuintement.
— Bien. Vous serez sans doute le seul véritable remords de ma vie. De grâce, offrez-moi le pardon, miresse.
— Le pardon ? Et de quoi, Madame ?
Les deux femmes se tournèrent vers la voix masculine, chaude et grave. Un homme très grand, d’une belle minceur musclée, aux cheveux mi-longs, bruns et ondulés, les dévisageait tour à tour, d’un inscrutable regard gris pâle. Les pans de son mantel doublé de zibeline étaient repoussés sur ses épaules, découvrant son caleçon ajusté de cuir noir dont les jambes plongeaient dans de hautes bottes, un pourpoint de cendal rouge sang et une longue épée. À sa mise et son arme, il s’agissait d’un seigneur.
Il avança de quelques pas vers la mage qui dirigea la pointe de son bâton vers sa gorge.
Une interminable seconde de silence, un silence si épais que Druon songea que le monde venait de disparaître à jamais. Seuls persistaient l’écho du sang qui cognait dans les artères de son cou, et le bourdonnement qui avait envahi ses oreilles.
L’homme inclina légèrement la tête sans lâcher Igraine du regard, et déclara du même ton plat et affable :
— En garde, Madame. Privilèges de femme ne sauraient s’exercer en votre faveur puisque vous menacez ma vie d’une arme redoutable, ainsi que celle de la damoiselle Fauvel.
Il tira son épée, et Druon fut stupéfait par la fine robustesse de sa lame, par le luisant de l’acier. Le jeune mire tenta de crier, de les arrêter, mais aucun son ne sortit de sa gorge. Une sorte de chape le figeait, annihilait sa volonté. Très loin dans son esprit, la voix de son père murmura : « Ainsi doivent se terminer les choses. »
Igraine écarta les jambes afin de garantir son équilibre, guettant son inattendu adversaire telle une proie, son bâton prêt à tuer.
Soudain, l’homme aux cheveux bruns, sourcils froncés, tourna la tête vivement sur la gauche, s’exclamant :
— Que… ?
Igraine imita d’instinct son mouvement. L’épée se leva et s’abattit en une fraction de seconde, un battement de cœur. La tête de la mage chut dans une bourrasque de sang, roulant sur le sol gelé dans le linceul de ses cheveux.
Druon hurla comme si sa vie s’enfuyait de lui et tomba à genoux en sanglotant, les mains plaquées sur ses yeux dans l’inepte espoir de nier le monstrueux spectacle. Le cheval de la mage partit au galop, affolé.
L’homme s’approcha du corps décapité et murmura en considérant sa lame d’un beau rouge :
— Enecatrix3, ma preuse, merci. Sa mort fut surprenante et preste, sans que jamais elle ne la voie fondre sur elle, ni qu’elle souffre des coups que je lui aurais portés. Elle ne méritait pas d’expier longuement des fautes par autres commises. Une guerrière vient de périr ainsi qu’il sied à une guerrière. Au combat.
Il s’agenouilla à côté de l’affreuse et pathétique dépouille, récupéra par les cheveux la tête qui avait roulé non loin. D’un geste aussi doux qu’une caresse, il abaissa les paupières sur les yeux presque jaunes qui s’opacifiaient déjà. Il posa avec précaution la tête au-dessus du col sanglant de la mage, avant de rabattre les pans de son mantel sur elle.
Puis, il se releva et tira de sa manche un carré de soie rouge avec lequel il essuya sa lame jusqu’à voir resurgir l’inscription qu’elle portait gravée : Eos diligit et suaviter multos interficit4.
Druon, tassé au sol tel un petit animal en peine n’avait pas bougé, sanglotait. L’homme lui tendit sa main.
— Damoiselle Héluise Fauvel, de grâce ?
Elle leva le regard vers lui et bafouilla :
— Qui êtes-vous ? D’où me connaissez-vous ? Que faites-vous céans, au plein de la nuit, en forêt ?
— Hardouin Venelle, pour vous servir, Madame. Je vous connais de votre père Jehan. Une longue et bien laide histoire. Peu importe. En un autre temps, il y a une éternité, semble-t-il, votre père… m’évita le pire… le déshonneur. Il n’exigea rien en échange. Je ne suis pas homme de dettes, elles m’encombrent. Devenu son obligé et bien qu’il ait refusé cette reconnaissance de ma part, je le suppliai donc de m’indiquer comment lui exprimer ma profonde gratitude. Une seule phrase lui vint : « Protégez, de grâce, ma fille. Je doute de le pouvoir encore longtemps. » Que de tracas pour vous retrouver, damoiselle Héluise. Bah, histoire ancienne que cela, comme le reste.
— Mon père ? Vous connûtes mon père ?
— Oui-da, peu de temps avant son incarcération, à ce que j’en ai appris plus tard. Je suis d’étrange tempérament. Peu d’êtres me touchent ou m’étonnent. Votre père… comment dire… Votre père étincelait telle une puissante lumière. J’en ai fort peu rencontré.
— Devrais-je accorder foi à vos propos ? l’interrogea-t-elle sans hargne.
— Oh, certes pas. Cependant, voici une preuve tangible de nature à vous convaincre, Madame.
Il tira sa bourse de ceinture et en extirpa un anneau large, en or, serti d’une unique pierre, une améthyste ovale.
— Vous l’achetâtes ensemble, chez un orfèvre chartrain, lors d’un voyage. Vous aviez dix ans et manifestiez une telle envie de découvrir la cathédrale que votre père n’y résista pas. Il eût préféré une autre bague d’auriculaire, enrichie d’une belle opale, mais l’améthyste vous fascinait. Aussi l’acheta-t-il afin de vous satisfaire, ainsi qu’un mince crucifix d’argent et de grenats pour vous. Vous le perdîtes un jour dans les champs et en demeurâtes désespérée durant la semaine.
Elle le considéra, séchant ses larmes d’un revers de main, et admit :
— Seul mon père vous pouvait confier de tels détails. Et s’il l’a jugé bon, c’est que vous méritez ma confiance, Monsieur.
Elle passa l’anneau de son père à son pouce, l’embrassant. Il sourit, ses yeux très gris s’avivant d’une lueur tendre.
— Cherchons l’enfant, voulez-vous ? Il ne devrait pas être loin, et les bois sont peu sûrs.
Un sifflet péremptoire. Aussitôt, un grand étalon noir de nuit parut. Messire Venelle le salua d’un :
— Mon magnifique Fringant, t’es-tu reposé un peu ?
Ils n’eurent pas à chercher longtemps. Huguelin, le visage rougi de larmes, déboula et fonça vers Druon qui reprocha :
— Tu n’avais pas fui ?
Reniflant, le garçonnet bafouilla :
— Non, caché derrière un arbre, je tentais de défaire mes liens de poignets afin de vous secourir contre cette affreuse mage. Oh, quelle épouvante… sa tête décollée. Baissant la voix, il s’enquit : Qui est cet homme, mon maître ?
— Je ne sais au juste. Une cordialité de mon père. En tout cas, il nous a sauvés.
— Je suis le monsieur qui va trancher tes entraves. Tends les poignets, courageux, mais peu sensé, petit compagnon. Récupérons les manuscrits. Votre père les a tant cherchés ! En revanche, il possédait leur indissociable complément. Celui pour lequel il a péri, sans jamais rien en révéler.
— Quoi ?
— Je l’ignore. Mais si j’en juge par l’absolue confiance qu’il avait placée en vous, et la meurtrière détermination de la femme trépassée, vous allez trouver. Chez vous, en la maison paternelle. Elle a, bien sûr, été saisie par le seigneur inquisiteur5 qui cherche à la vendre. Hâtons-nous, Damoiselle.
Vif et libre de ses mouvements !
1. Au sens de « société ».
2. Les équations à une inconnue au moins (ainsi qualifiées) remontent à Babylone. On en trouve également sur certains papyrus égyptiens remontant à 2000 av. J.-C., même si les bases de calcul (base 10 de nos jours) étaient différentes.
3. Celle qui donne la mort.
4. Elle les aime et les tue en nombre, avec douceur.
5. Les inquisiteurs se rémunéraient très souvent sur les biens des condamnés.