XL

Brévaux, décembre 1306

Il ne fallut que quelques instants à messire Hardouin cadet-Venelle pour venir à bout de la serrure. Ils pénétrèrent dans la maison silencieuse, morte, plongée dans une dense obscurité.

— Fichtre, notre tâche ne sera pas aisée, remarqua M. de Mortagne, qu’elle ne connaîtrait jamais sous ce nom d’office, celui de bourreau1. Nous ne pouvons ouvrir les volets et remonter les peaux huilées de crainte d’alerter un voisin de notre présence. Dommage, car la lune bien dégagée nous eût aidés.

Le cœur d’Héluise battait à tout rompre. Huguelin, qui cramponnait le bas de sa tunique en laine bouillie, murmura d’un ton haché :

— Est-ce là que vous vécûtes, mon maître ?

Incapable de prononcer un mot, Héluise/Druon se contenta de hocher la tête. Les souvenirs déferlèrent à la manière d’une tempête trop longtemps contenue. Héluise se revit enfante, à califourchon sur un genou de son père qui lui caressait les cheveux, tout en lisant un texte, écrit si serré qu’il évoquait un sombre grimoire.

— Madame, de grâce, ne tardons pas.

La courtoise injonction d’Hardouin cadet-Venelle la fit sursauter.

— Votre pardon, messire. L’émotion m’étreint.

— Le contraire serait à déplorer. Toutefois, le temps n’est pas notre allié.

— Fallait-il… qu’Igraine périsse ainsi ?

Il la considéra dans l’obscurité, et demanda d’un ton très doux :

— Selon vous, qu’eût-elle préféré : la mort ou les ruines d’un rêve millénaire ?

— La mort, sans doute. S’ils n’ont pas disparu, un nécessaire d’allumage et une esconse à huile devraient se trouver sur le manteau de la cheminée, dans la salle commune, indiqua Héluise en désignant une porte ouvrant sur la gauche.

Hardouin s’exécuta. Elle entendit les claquements secs du foisil contre le morceau de silex.

Son regard fila vers le bout du couloir étroit, vers la salle d’études encombrée de son père, dans laquelle ils s’enfermaient afin d’étudier en discrétion. Elle se souvint de la fierté rayonnante qui s’était peinte sur le beau visage émacié lorsqu’elle avait lu d’un trait, sans faute ni hésitation, le texte grec des Pensées pour moi-même de Marcus Annius Verus2, un texte dont la possession aurait valu à son père d’être jeté dans un cul-de-basse-fosse.

Il reparut, tenant l’esconse dont la lueur illuminait en vagues le rouge sang de son pourpoint.

— Où votre père aurait-il pu dissimuler un objet plus précieux que sa vie, en relation avec la pierre rouge pour laquelle Igraine périt ?

— Plus précieux que sa vie ? Hormis moi, seul un texte essentiel aurait à ses yeux mérité tel sacrifice.

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Étrangement, l’odeur déplaisante qui régnait dans la demeure abandonnée vint à son secours. Une odeur hostile, âcre de moisissures, d’humidité conquérante. La maison de Jehan Fauvel avait toujours embaumé l’oliban, et, au fil des jours et des saisons, le miel, les rôts, la poudre d’amande, les épices, les pâtés de viande, les gelées de fruits d’été.

Vidée de toutes ses présences, des odeurs qu’elles faisaient naître, de leurs habitudes et de leurs rires ou pleurs, la maison lui indiquait que le passé se refermait. Sans elle, ni son père.

— La salle d’études de mon père, lâcha-t-elle. Il en verrouillait la porte en son absence, redoutant des indiscrétions.

— Je vous suis.

— Est-ce bien raisonnable, la demeure est fort sombre et… ? bredouilla Huguelin en raffermissant sa prise sur le bas de la tunique d’Héluise.

— Préfères-tu demeurer dans la salle commune ? s’enquit-elle.

— Oh, non, non, non ! Je ne vous perds plus du regard. En plus… je préférerais suivre l’unique source lumineuse. Mais je n’ai pas peur, je vous l’assure, se contredit-il.

Lorsqu’ils pénétrèrent dans cette pièce où l’univers du savoir s’était peu à peu entrouvert pour elle, Héluise retint l’exclamation désolée, indignée qui lui monta aux lèvres. Dieu du ciel !

— Vandales3 ! cracha-t-elle entre ses dents, sans trop savoir à qui s’adressait cette injure.

Les bibliothèques de son père avaient été vidées, certains ouvrages traînant au sol, ouverts, leurs reliures arrachées, leurs pages cornées ou maculées du gris verdâtre de l’humidité. D’autres avaient été rongées par les souris, comme en témoignait la multitude de petites crottes noires qui les semait. Le bureau aux pieds tournés, devant lequel son père et elle avaient passé tant d’heures, avait disparu.

Esconse levée, Hardouin cadet-Venelle commenta :

— À l’évidence, le seigneur inquisiteur aura « réquisitionné » les ouvrages les plus monnayables et dédaigné les autres. Sachez, Madame, que les plus beaux, les plus vivaces souvenirs sont ceux qui nous demeurent au cœur.

Elle hocha la tête en signe d’assentiment. Une petite voix incertaine lui fit baisser le visage :

— Mon maître… la pierre rouge désignait la cachette que vous découvrîtes en Saint-Lubin… p’têt… euh, peut-être bien qu’il en est ici au pareil ?

— De juste. Mais où, comment ? J’ai passé tant d’années dans cette demeure sans jamais rien suspecter, remarquer.

— Sans doute parce que vous ne vous doutiez pas qu’il convenait de remarquer quelque chose, rétorqua Huguelin.

— Tu me rends bien fière, mon jeune apprenti, le complimenta Héluise.

— Quant à moi, pour l’avoir un peu approché, je gagerais que votre père souhaitait que vous puissiez trouver la cache, le cas échéant. Ne se serait-il pas méfié d’une salle d’études que l’Inquisition fouillerait en premier lieu ? souligna cadet-Venelle.

— Dieu du ciel ! Vous avez juste raison, messire. Ma chambre ou la cuisine. J’y passais le plus clair de mon temps en attendant son retour.

Sans un mot de plus, elle fonça dans le couloir et gravit les marches de l’escalier, entraînant le jeune garçon qui ne lâchait pas sa tunique.

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Elle s’interdit toute sensation lorsqu’elle poussa la porte de cette pièce dans laquelle elle avait grandi, espéré, boudé, pleuré, rêvé de sa mère Catherine. Allez au diable, Catherine ma mère ! Nul autre endroit n’existe pour recevoir votre âme souillée. Soliloquant, elle résuma :

— Pas un objet de prix, s’il en reste. Mon père aurait craint les voleurs, sans même évoquer la cupidité d’un seigneur inquisiteur. Un objet usuel, peu tentant. Ou alors, une cachette dans une poutre, un manteau de cheminée…

Elle pénétra, suivie de peu par M. de Mortagne. En dépit de son admonestation à elle-même, la colère lui serra la gorge. La table d’atours en bois de rose surmontée d’un miroir s’était envolée, tout comme le ravissant cabinet italien incrusté de nacre et de turquoise, offert par son père à sa majorité4. Le joli portrait sur bois de sainte Hélène5, agenouillée devant les vestiges de la Croix, devait aujourd’hui décorer une autre chambre de dame. Son lit de noyer sculpté gisait sur trois pieds. Sans doute avait-on tenté de le traîner afin de l’emporter aussi, avant de renoncer en raison de son poids.

— Peu importe, se murmura-t-elle en avançant de quelques pas.

Une menue cavalcade lui fit tourner la tête vers la cheminée. Des souris dérangées par cette intrusion.

Huguelin abandonna enfin le pan de sa tunique et fila ausculter les murs, les examinant, le nez presque collé aux pierres pour tenter de distinguer le moindre détail révélateur. Redevenant Druon, elle indiqua :

— Ne te disperse pas. Observe, analyse, compare et déduis. Les murs sont présents depuis longtemps. Toute altération de leur état m’aurait intriguée. La même remarque vaut pour les pavés de sol. Il eût fallu en desceller un, creuser une cachette et sceller de nouveau ensuite. Je ne quittais guère ma chambre, hormis pour rejoindre mon père, ou pour une courte promenade lors de ses absences.

— D’autant qu’un joint humide entre des pavés ocre jaune se remarque, renchérit Hardouin cadet-Venelle.

D’un doux geste de main, Druon/Héluise leur commanda le silence.

Observe, analyse, compare et déduis. Réfléchis avec l’esprit de ton père. Il voulait que tu puisses trouver la cachette le jour où son existence te serait révélée. Réfléchis. Il a songé qu’un souvenir, par vous deux partagé, t’attirerait vers elle. Réfléchis, vos esprits se ressemblent tant, qu’ils pourraient être jumeaux. Elle ferma les yeux, laissant toute son existence aux côtés de ce père tant chéri l’envahir. Les souvenirs se succédèrent à la vitesse d’étoiles filantes. L’un, très précis, s’attarda. Elle avait seize ans. Un hiver particulièrement rigoureux clouait hommes et bêtes à l’intérieur. Un feu bien nourri brûlait tout le jour dans sa chambre et une partie de la nuit. Elle tentait depuis des semaines de dessiner au fusain un portrait de sa mère Catherine, se fiant aux descriptions courtoises mais distantes de son père. Elle ne devait comprendre que bien après, en l’église de Brou-la-Noble, les raisons de cette feinte réserve. Exaspérée, tant le portrait n’évoquait pas son rêve parfait, elle avait à nouveau gratté le papier afin de le reprendre. La feuille s’était déchirée. Hors d’elle, elle l’avait jetée dans l’âtre, sans prendre garde au chainse de nuit en soie plié sur le dossier d’un fauteuil trop proche des flammes. La feuille enflammée avait voleté, embrasant le bas du chainse. Affolée, Héluise avait lancé le vêtement dans l’âtre avant de se précipiter vers sa table de toilette et de jeter le contenu de son broc sur les flammes, redoutant qu’elles se propagent encore. Le gémissement de l’eau glaciale qui se vaporisait au contact des dalles surchauffées de l’âtre, puis un claquement aussi sec qu’un coup de fouet. Son père avait beaucoup ri de sa mésaventure et de son effroi, et promis de changer la brique dès le lendemain, tenant sa promesse alors même qu’un serviteur eût pu s’en occuper.

Druon/Héluise s’avança, un sourire aux lèvres. Des esprits jumeaux, en vérité, quelle aimable ressemblance. Elle s’agenouilla, gratta la suie et la poussière de cendres. La faible clarté dispensée par l’esconse tenue par Hardouin Venelle ne perçait pas l’obscurité du fond de l’âtre. Elle discerna une brique rouge sombre au centre, à l’évidence plus récente, et fit courir ses doigts dessus, en hochant la tête en signe de dénégation.

— Elle semble pourtant moins patinée que les autres, argumenta Hardouin. Je puis la desceller.

— Inutile, bien qu’elle fût changée assez récemment. Sa surface est lisse.

Héluise se redressa à moitié et se faufila plus avant, palpant à l’aveuglette toutes les briques qui montaient vers le conduit de cheminée. Bien sûr ! La gorge sèche au point de gêner son élocution, Héluise exigea :

— De grâce, tournez-vous, messieurs.

Un peu interloqués, ils s’exécutèrent. Héluise passa la main sous ses couches de vêtements et récupéra la petite bourse qui protégeait la pierre rouge, logée entre ses seins, sous la bande de lin. Tâtonnant, elle appliqua le joyau dans l’encoche d’une brique située à un bon pied au-dessus de l’ouverture du conduit. La pierre s’inséra parfaitement dans ce logement, découpé par Jehan Fauvel.

Oh, mon père, vous n’avez pas changé une brique, mais deux, dont celle-ci, invisible de la pièce.

— Votre dague, messire.

— De grâce, Madame, permettez que je me salisse à votre place.

Il se contorsionna et sa main rejoignit celle d’Héluise appliquée sur la brique. La jeune fille se recula afin de lui laisser plus de place pour œuvrer. Le joint de la brique céda en quelques minutes. M. de Mortagne retira le pouce de terre tassée en surface afin de protéger le reste de la chaleur, et extirpa de la petite cachette le rouleau enveloppé de cuir. Héluise entendit le souffle précipité d’Huguelin.

Elle déroula le cuir, se contraignant à retenir ses gestes fébriles.

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Sur la feuille s’étalaient les lettres de l’alphabet grec, détournées de leurs concordances par les druides6. L’alpha devenait l’epsilon, l’epsilon, le gamma. L’unique moyen de parvenir à déchiffrer les manuscrits de l’Ancien Peuple avait été tracé sur cette feuille. Cette feuille, cette unique feuille avait été l’enjeu, le but crucial et ultime d’Igraine. Pour l’obtenir, elle avait laissé Druon libre de ses mouvements, espérant qu’il la mènerait à ce qu’elle convoitait plus que tout, le savoir antique qui, peut-être, permettrait à son peuple de reconquérir ce monde. Une houle d’émotions submergea Héluise/Druon. Son père avait percé le secret de la transcription. Au bas de la feuille avaient été griffonnées quelques lignes :

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Si elle avait été seule, Héluise se serait volontiers laissée choir au sol, pour attendre elle ne savait quoi. Mais le souffle tiède d’Huguelin balayait par instants ses mains. De fait, tant avaient péri ou tué pour la possession de cette connaissance prétendument libératrice. Elle se releva et pinça le rouleau d’alphabet dans la ceinture de ses braies. Nul ne devait entrer en sa possession. Jamais. Ou pas encore. Toutefois, cette feuille, preuve du génie de son père et clef vers de vertigineuses connaissances, devait persister toujours. Elle en deviendrait la farouche gardienne, jusqu’à son dernier souffle. Hardouin cadet-Venelle demanda :

— Votre souhait, vos ordres, Madame ?

— Ah messire, qui suis-je pour vous donner des ordres ? Celle que vous sauvâtes d’une mort certaine ? Avouez que la reconnaissance est plutôt mienne.

— Non pas. Vous êtes celle dont le père m’épargna le plus cuisant et mortel déshonneur. Vos ordres, Madame, avant que je disparaisse ?

— Partez-vous ?

— En royaume anglois. J’y avais… de bons clients, biaisa l’exécuteur des Hautes Œuvres.

— Les manuscrits, serrés dans la sacoche de Brise, ainsi que cette pierre rouge, commença-t-elle en lui tendant le joyau couleur de sang. Ils représentent un terrible danger pour qui les détient. De même, ils représentent un terrible danger pour ceux qui ne les détiendraient pas, s’ils venaient à tomber entre mauvaises mains. Ils doivent replonger dans l’oubli, jusqu’à ce que les hommes aient appris. S’ils apprennent un jour. Ils furent… je les ai dérobés aux Templiers.

— Nombre ont fui, avec raison, en Angleterre ou en Écosse, notamment à Kilwinning7, acheva M. de Mortagne. Souhaitez-vous que je leur remette ?

— Encore une fois, Monsieur, cette pierre causa tant de trépas. Quant aux manuscrits, ils feront de vous l’animal le plus traqué de la chrétienté. N’est-ce pas là requérir l’impossible d’un homme que je ne connais que de peu ? Ne serais-je pas bien coupable de m’en décharger en vous mettant en grand péril ?

— Avec tout mon respect, permettez-moi, Madame, d’en juger, contra le maître de Haute Justice en s’inclinant. Confiez-les moi. Sur ma vie et mon âme, je les remettrai à qui de droit et de possession, les Templiers. Quant au « grand péril », apaisez-vous. Il serait bien fol et trépasserait vite, icelui qui tenterait de me navrer. Bah, cela me réveillera un peu et me fouettera le sang ! ajouta-t-il, amusé. Allons, quittons ce lieu. Je vous raccompagne tous deux où vous le souhaitez. Puis, je disparais à jamais.

Héluise perçut l’infini désespoir de l’homme splendide. Elle caressa sa joue du bout des doigts et il ferma les yeux.

Un instant, un de ces rares instants où deux êtres se rejoignent pleinement pour se comprendre de l’âme. Il ouvrit les paupières et s’écarta d’un pas, réitérant :

— Madame, ne nous attardons pas céans.

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Ils ressortirent et récupérèrent leurs montures. Héluise tira la sacoche de la selle de Brise et la tendit à cet homme étrange et beau qui lui avait sauvé la vie, qu’elle ne reverrait sans doute jamais. Le regard très gris s’attacha quelques instants à son visage et il déclara d’un ton las :

— Le temps doit suivre son cours.

Elle ne sut s’il parlait de lui, des manuscrits ou de l’ordre du Temple. Peut-être des trois.

— Je vous raccompagne. De grâce, en selle, indiqua-t-il en se baissant pour lui offrir ses doigts entrelacés en étrier.

— Inutile, messire. Sylvine, une mienne amie, nous offrira l’hospitalité en Brévaux.

— Alors à Dieu, Madame, et toi, jeune Huguelin. Je pars dès cette nuit rejoindre la côte.

— Dieu vous garde, messire, à jamais. Je…

— Chut, maintenant. Nul merci, nulle déclaration d’éternelle gratitude. Ma dette envers votre père est soldée, mon ardoise nette. De plus, vous m’avez offert un rare privilège : servir une dame qui mérite tous les sacrifices, toutes les dévotions courtoises. Bien qu’elle ne vous ressemblât pas, vous m’avez rappelé une défunte chérie, Marie de Salvin8. Peu importe. Dieu vous garde toujours.

Il s’inclina, baisa sa main et remonta d’un mouvement leste sur son étalon noir. Après un dernier salut, il lança sa monture au galop. Héluise/Druon regarda le magnifique centaure disparaître, happé par la nuit.

1. Série des Enquêtes de M. de Mortagne, bourreau : Le Brasier de Justice et En ce sang versé, Flammarion, 2011, 2012.

2. L’empereur romain et philosophe stoïcien Marc Aurèle (121-180) qui régna à partir de 161. Les persécutions de chrétiens durant son règne en firent un auteur « maudit » à cette époque. Pour l’anecdote, la fameuse statue équestre de l’empereur place du Capitole n’aurait pas été détruite comme symbole païen parce qu’on la prit pour celle de l’empereur Constantin. Elle fut ensuite restaurée par Michel Ange au milieu du XVIe siècle.

3. Du bas latin Vandali, nom du peuple germanique considéré comme particulièrement barbare et destructeur.

4. Douze ans pour les filles.

5. 249-329, mère de Constantin. Elle aurait découvert les vestiges de la Croix lors d’un pèlerinage.

6. Il semble acquis que les Gaulois utilisèrent l’alphabet grec, preuve des interactions entre les deux peuples, dont nous avons des traces indiscutables.

7. Une des abbayes filles de Tiron, l’abbaye de Kilwinning en Écosse, fondée en 1140 environ par Hugues de Morville, est, selon la tradition, le berceau de la franc-maçonnerie écossaise. La présence de Templiers en fuite du royaume de France y est attestée.

8. Série des Enquêtes de M. de Mortagne, bourreau : Le Brasier de Justice et En ce sang versé, Flammarion, 2011, 2012.