Eh ! le premier venu.
Allons, écoutez-moi. Vous trouverez à table
Le nouvel arrivé ; – c’est un jeune homme aimable.
Qui vient pour épouser un de mes chers enfants.
Jetez, au nom de Dieu, vos regards triomphants
Sur un autre que lui ; ne cherchez pas à plaire,
Et n’avalez pas tout comme à votre ordinaire.
Il est simple et timide, et de bonne façon ;
Enfin c’est ce qu’on nomme un honnête garçon.
Tâchez, si vous trouvez ses manières communes,
De ne point décocher, en prenant du tabac,
Votre charmant sourire et vos mots d’almanach.
Tarissez, s’il se peut, sur vos bonnes fortunes.
Ne vous inondez pas de vos flacons damnés ;
Qu’on puisse vous parler sans se boucher le nez !
Vos gants blancs sont de trop ; on dîne, les mains nues ?