CSOR officially stood up on August 13, 2006, as a direct result of the transformation of the Canadian Armed Forces and the realization that a “relevant, responsive and effective CANSOFCOM” meant the addition of an agile, robust SOF unit capable of supporting other CANSOFCOM units, or conducting a broad range of domestic and expeditionary special operations missions on its own. General Rick Hillier, the serving Chief of the Defence Staff at the time, explained, “What we needed was a complete special operations team that works closely together and can interoperate seamlessly, as opposed to being put together on an ad hoc basis.” He declared, “That’s exactly what CSOR will do — provide the missing assets in our special operations team and the capabilities that we simply didn’t have before.”
In that capacity, CSOR is a Special Forces (SF) unit with the capabilities and responsiveness needed to operate in austere and hostile environments throughout the spectrum of conflict. It is optimized to be a kinetic force with the agility necessary to conduct and support a broad range of special operations missions. The Regiment is built upon the SF operator, a SOF generalist who pursues mastery of Special Warfare, Special Reconnaissance, and Direct Action. Importantly, CSOR provides the government of Canada with a robust, flexible, high-readiness expeditionary force that can be deployed abroad or in defence of Canada.
CSOR traces its roots back to the legendary “Black Devils,” or, as they are more commonly known, the Canadian/American First Special Service Force (FSSF) of Second World War fame. For this reason, CSOR proudly perpetuates the FSSF ethos and carries their battle honours.
Nonetheless, the character and role of CSOR have evolved over the past decade. Persistent global conflict has created a security environment in which SOF are in short supply but in high demand. As a result, CSOR found itself already providing a special operations company for duty in Afghanistan less than four months after the graduation of the first class of SF operators. Since that time, CSOR has been involved non-stop in international operations across the globe.
Afghanistan provided the crucible for the newly minted SOF Unit. CSOR personnel initially supported CANSOFCOM missions, developing and honing their individual and collective skills. This progressed into carrying out mobility patrols and developing the Unit’s niche in Special Warfare, working “by, with and through” indigenous Afghan forces. During the war, CSOR personnel undertook training and mentoring of Afghan National Security Forces. Specifically, they mentored Afghan Special Forces Commandos, Afghan National Army “Toofan” (Storm Troopers), and the Afghan National Police Provincial Response Team – Kandahar. All went on to distinguish themselves in combat against armed insurgent groups.
Since its formation, CSOR has also been heavily involved in SOF training and operations at home in Canada, in the Caribbean, Central and South America, across a number of African nations in the trans-Sahel and North African regions, and most recently with the current mission working with Kurdish forces in northern Iraq against the Islamic State.
While still young, CSOR has embodied its motto: Audeamus — Let us dare.
Le ROSC a officiellement été mis sur pied le 13 août 2006, à la suite de la transformation des Forces armées canadiennes et de la réalisation que, pour que le COMFOSCAN soit « pertinent, adapté et efficace », il fallait y inclure une unité des FOS souple et robuste capable d’appuyer d’autres unités du COMFOSCAN ou d’effectuer une vaste gamme de missions opérationnelles spéciales nationales et expéditionnaires par elle-même. Selon le général Rick Hillier, chef d’état-major de la Défense en service à cette époque : « Ce dont nous avions besoin était une équipe des opérations spéciales complète qui travaille en étroite collaboration et qui est en mesure d’interagir de façon harmonieuse, plutôt que d’être assemblée de façon ponctuelle. Voilà exactement ce que le ROSC accomplira; il fournira des ressources manquantes à notre équipe des opérations spéciales ainsi que des capacités que nous ne possédions pas avant. »
Le ROSC est donc une unité des Forces spéciales (FS) ayant les compétences et la capacité de réaction requises pour opérer dans des environnements austères et hostiles dans toute la gamme des conflits. L’unité est optimisée pour être une force cinétique suffisamment souple pour effectuer et soutenir une vaste gamme de missions opérationnelles spéciales. Le Régiment est conçu en fonction de l’opérateur des FS, soit un généraliste des FOS qui se spécialise dans la guerre spéciale, la reconnaissance spéciale et l’action directe. De façon plus importante, le ROSC fournit au gouvernement du Canada une force expéditionnaire robuste, souple et à haut niveau de disponibilité opérationnelle, qui peut être déployée à l’étranger ou pour défendre le Canada.
On retrace l’origine du ROSC aux légendaires « Black Devils » ou, comme on les appelle couramment, la Première Force de Service spécial (PFSS) canado-américaine, qui a fait sa réputation durant la Deuxième Guerre mondiale. Ainsi, le ROSC perpétue l’éthos de la PFSS et porte fièrement leurs honneurs de guerre.
Néanmoins, les composantes et le rôle du ROSC ont évolué au cours de la dernière décennie. Les conflits mondiaux persistants ont créé un environnement de sécurité dans lequel les membres des FOS sont en grande demande, mais ne sont pas suffisamment nombreux. Par conséquent, le ROSC s’est trouvé à fournir les services d’une compagnie d’opérations spéciales pour une période de service en Afghanistan moins de quatre mois après la fin de l’instruction de la première classe d’opérateurs des FS. Depuis, le ROSC a continuellement pris part à des opérations internationales à l’échelle mondiale.
C’est en Afghanistan que cette nouvelle unité des FOS a pu être forgée. Les membres du ROSC ont d’abord appuyé les missions du COMFOSCAN, acquérant et perfectionnant leurs compétences individuelles et collectives. Ils ont ensuite effectué des patrouilles de mobilité et ont développé leur créneau dans le domaine de la guerre spéciale, en opérant par l’entremise de forces afghanes indigènes ou en collaboration avec ces forces. Pendant la guerre, les membres du ROSC ont entrepris l’instruction et le mentorat des forces de sécurité nationales afghanes. Tout particulièrement, ils ont encadré des commandos des forces spéciales afghanes, des « toofan » de l’armée nationale afghane (combattants d’unité de choc) ainsi que les membres de l’équipe d’intervention provinciale de la police nationale afghane à Kandahar. Toutes ces personnes se sont ensuite distinguées au combat contre les groupes d’insurgés armés.
Depuis sa formation, le ROSC a également participé de façon très active à l’instruction et aux opérations des FOS ici au Canada, dans les Caraïbes, en Amérique centrale et en Amérique du Sud, dans diverses nations africaines dans la région Trans-Sahel et dans celle de l’Afrique du Nord, ainsi que, plus récemment, dans le cadre de notre mission actuelle aux côtés des forces kurdes dans le nord de l’Irak contre le groupe État islamique.
Bien que jeune comme unité, le ROSC représente bien sa devise : Audeamus – « Nous osons ».