GLOSSAIRE
AILETTES : portées aux épaules et peintes aux armes des chevaliers, elles étaient généralement faites de pièces de cuir ou de bois.
BRAIES : sous-vêtements portés par les hommes.
CHAUSSES : collants.
COIFFE : couvre-chef en tissu porté par les hommes et les femmes. Elle pouvait aussi être faite en mailles et portée par les soldats sous ou à la place d’un heaume.
COURONNE D’ARTHUR : couronne portée par le prince de Gwynedd, en particulier par Llywelyn ap Gruffudd qui s’autoproclama prince de Galles. Édouard Ier s’empara de la couronne ainsi que d’autres reliques galloises lors de la conquête de 1282-1284, et il les envoya à l’abbaye de Westminster.
ÉPÉE DE LA CLÉMENCE : appelée ainsi en raison de sa pointe brisée, on disait qu’elle avait appartenu à Édouard le Confesseur et elle fut intégrée aux Joyaux de la Couronne.
DESTRIER : cheval de guerre.
FAUCHON : courte épée à la lame incurvée.
GAMBISON : veste matelassée portée par les soldats, faite en général de tissu molletonné rembourré de paille ou de feutrine.
GEOFFREY DE MONMOUTH : Gallois ou Breton de naissance, Monmouth habita à Oxford au cours du XIIe siècle, où il fut peut-être chanoine de St George’s College. Plus tard, il devient évêque de St Asaph. Il a écrit trois œuvres majeures au cours de sa vie, les plus célèbres étant l’Histoire des rois de Bretagne, dont les Prophéties de Merlin faisaient partie, suivie de la Vie de Merlin. Bien qu’il mélangeât des faits établis et des inventions romantiques, Monmouth présentait ses écrits comme la vérité. Nombre de ses lecteurs les prenaient comme telle, acceptant Arthur et Merlin comme des figures historiques. Les œuvres de Monmouth, même si certains de ses contemporains les critiquaient, furent immensément populaires durant la période médiévale et son Histoire des rois de Bretagne devint le canon de la légende arthurienne qui embrasa l’Europe les siècles suivants. Chrétien de Troyes, Thomas Malory, Shakespeare et Tennyson furent tous influencés par son œuvre.
HAUBERT : robe ou cotte de mailles à longues manches.
HOBBY : cheval de course, en général petit et vif.
JUSTICIER : responsable de l’administration de la justice. En Écosse, il y avait trois justiciers à cette époque : ceux du Galloway, de Lothian et de Scotia.
PALEFROI : cheval léger utilisé pour monter au quotidien.
PRIMOGÉNITURE : le droit d’hériter réservé au premier-né.
PROPHÉTIES DE MERLIN : écrites par Geoffrey de Monmouth au XIIe siècle. Composées au départ comme un ouvrage à part, les Prophéties furent plus tard incorporées à l’Histoire des rois de Bretagne. Monmouth prétendait traduire en latin un texte plus ancien. On a depuis fait de Monmouth le créateur de Merlin, mais on estime qu’il a puisé cette figure énigmatique dans des sources galloises antérieures.
QUINTAINE : cible utilisée par les soldats pour s’entraîner à la pratique des armes, en général un bouclier attaché à un poteau qu’on frappe avec une lance.
SCHILTRON : anneau défensif généralement composé de lanciers.
ENGINS DE SIÈGE : toute machine servant à attaquer des fortifications pendant les sièges, tels que les mangonneaux, les trébuchets ou les béliers.
PIERRE DU DESTIN : également appelée Pierre de Scone, c’est l’ancien trône utilisé lors des couronnements en Écosse. On pense qu’elle a été amenée à Scone au IXe siècle par le roi d’Écosse, Kenneth mac Alpin, quoique son origine soit inconnue. Édouard Ier s’en empara en 1296 après son invasion et l’emporta à l’abbaye de Westminster où elle fut insérée dans un trône spécialement dédié qu’on utilisait lors des cérémonies de couronnement anglaises. Elle y demeura jusqu’en 1950, quand quatre étudiants la dérobèrent et la ramenèrent en Écosse. Elle fut ensuite renvoyée en Angleterre avant d’être présentée officiellement en 1996 au château d’Édimbourg, où on peut désormais la voir. Elle reviendra à Westminster pour les futurs couronnements.
SURCOT : long vêtement sans manches généralement porté par-dessus les armures.
VASSAL : sujet d’un seigneur féodal qui détient des terres en échange de sa fidélité et de ses services.