Entre nous
cette brûlure
quand nos mains sont enchaînées
Entre nous
cette soif
quand l’eau multiplie la soif
Entre nous
le désir qui sépare
Voici mon cou
frappe et tranche
il n’y aura pas de sang
mes yeux resteront ouverts
et doux
l’étrange sourire du pendu
étincellera sur mes lèvres
ma tête
ne prendra pas beaucoup de place
dans ton lit
tu ne douteras plus de moi