Merde in London

Marianne, une jeune étudiante Française, part vivre un an à Londres comme assistante de français dans un collège. Dans un monde parfait l'Angleterre se serait adaptée à Marianne mais tout n'est pas si facile et très vite elle doit apprendre à cohabiter avec les Anglais. Un prétendant très British, un colocataire qui déteste les femmes, un pote qui s'épile les sourcils, une colocataire qui se prend pour la réincarnation de Beyoncé, un travail "anémié" et tout ça sans compte en banque ni salaire dans une des capitales les plus chères du monde. Merde in London est une réponse cinglante à A Year in the Merde. L'Angleterre aussi a des défauts et ils se voient.

AVIS : Nous avons pris en compte les commentaires sur l'orthographe émis par certains lecteurs. Un comité de relecture s'est réuni pour mettre à jour le manuscrit. C'est cette nouvelle version du texte qui est désormais téléchargeable.

"Une comédie drôlissime" Laurie

"Un univers hilarant, avec des personnages détonants, ça donne envie de les rejoindre." Anne.

"A Londres la réalité dépasse souvent la fiction. Ça faisait longtemps que je n'avais pas autant ri. Je conseille vivement ce livre." Sophie.

Extrait:

« Maman tu peux pas y aller comme ça ! criait Sally.

 - Oooh ! Tu me fatigues ! Va faire tes devoirs ! » répondit Vicky en tournant autour de son ordinateur comme un lion en cage. 

Sa figure était recouverte d’une couche de maquillage à isolation triple; du rouge, du bleu, du vert, comme s’il en pleuvait. Le tout rehaussé d’une chantilly de bouclettes difformes aspergées de laque anti-tsunami. Vicky avait un abonnement à l’année dans tout le réseau single-intra-network de Londres et du Royaume Uni. Elle était en conversation permanente avec les agents secrets des Serial Dating Services de Scotland Yard et d’Interpol. Si un homme entre 18 et 70 ans venait à se libérer sur la planète terre, elle serait la première informée, elle avait payé pour ça. Six milliards d’êtres humains sur terre, ça fait au moins trois milliards d’hommes, rien que pour elle et trois milliards de femmes, la partie allait être serrée. Célibataires fraîchement émancipés, veufs éplorés, divorcés de la première heure, fugueurs, largués, déprimés, abandonnés de tous bords, que vous soyez puissants ou misérables ne cherchez plus, Vicky vous a trouvés. Ce jour-là, son GPS à hormones masculines s’était déclenché sans prévenir. Il avait fallu sortir le plan hors sec, de la manucure anti-corrosion au « broshing » imperméable, en moins de 24h. Transformer Fatwoman  en Catwoman n’avait pas été une mince affaire mais ce que femme veut Dieu le veut. Quand l’honneur d’une célibataire bafouée est en jeu rien ne peut l’arrêter. Elle ne savait rien de lui, ni son nom ni sa tête, mais c’était lui, c’était le bon. Les bans étaient déjà publiés avant qu’elle ne quitte la maison.

«De toute façon», ajouta-t-elle avant de partir, « mon préféré c’est "Sarkouzy", il est sooo cuuuute. Je pourrais être first Lady.