Plus vivants que jamais

En mai la rue est subversive, cela sera ça la révolution de mai : la base dans la rue se dépassant toujours elle-même.

En mai 68 Pierre Peuchmaurd, poète, a 20 ans et livre au jour le jour son journal, un journal des barricades de mai. Il nous fait partager sa chance de vivre la dernière fête révolutionnaire du siècle, le genre de moment qui touche l’éternité et change à jamais celles et ceux qui y ont bu le calice jusqu’à la lie.

« Cette nuit est sans pareille, nous n’avions pas vraiment vécu jusqu’alors, nous tenons le rêve entre nos doigts, il est cubique et gris, il est rouge et noir ».