Servitude volontaire

La servitude volontaire a été évoquée pour la première fois par La Boétie. Ses mécanismes et ses ressorts sont les mêmes quels que soient les domaines où elle s’applique. Ce roman illustre que la sexualité n’y échappe pas et je citerai, en le paraphrasant, ce célèbre auteur : « Je désirerais seulement qu’on me fît comprendre, comment il se peut que tant d’hommes et tant de femmes supportent quelquefois tout d’un tyran seul, qui n’a de puissance que celle qu’on lui donne, qui n’a de pouvoir de leur nuire, qu’autant qu’ils veuillent bien l’endurer et qui ne pourrait leur faire aucun mal, s’ils n’aimaient mieux tout souffrir de lui, que de lui déplaire »

"Servitude volontaire" est la somme de "Esclave consentante" et de "Esclave en liberté" qui sont deux romans d'amour bdsm. N'y cherchez pas du réalisme, laissez vous plutôt porter par le fantasme extrême de domination ou de soumission. Jouissez de ce livre sans entrave psychologique de réalité (qui est parfois plus extrême encore...).