[La vie d'un Paën 01] • La Beauté À Genoux
- Authors
- Perry, Jacques
- Publisher
- le bateau ivre
- Date
- 2014-04-08T00:00:00+00:00
- Size
- 0.24 MB
- Lang
- fr
Romancier d’écriture classique, Jacques Perry (né en 1921
à Neuilly-sur-Seine) a commencé une œuvre d’un climat assez pessimiste avec La
Mauvaise Chasse (1947), Le Testament (1948) et L’Amour de rien qui
lui a valu le Prix Renaudot en 1952, puis Le Mouton noir (1953) ou
encore L’Amour de toi (1956), etc.
Peu à peu, son inspiration se modifie : Vie d’un
païen (1965), Prix des Libraires 1966, que suivront La Beauté à
genoux et La Peau dure (suite et fin de Vie d’un païen), est
le roman d’un homme qui a la passion de la vie.
Démobilisé, Charles Desperrin arrive à Paris en mai 1919.
Renouer avec sa vie antérieure lui paraît hors de question. Repartir pour
l’Italie jouer les vignerons peintres auprès de Rosita qu’il a épousée sous le
nom de Lorenzi ? Impossible. Il va essayer d’oublier la guerre chez sa
mère, à Gien. Il a presque oublié la peinture : un ami, Marc, le pique
assez au vif pour qu’il file à Florence revoir ses toiles confiées à son ami Salti.
Le même élan le ramène à Montparnasse, mais son heure n’a pas encore sonné. Il
faudra que Salti organise à son insu une exposition triomphale pour qu’il
secoue enfin sa léthargie et redevienne le bon géant ivre de peinture du temps
de « Lorenzi » – ce temps que raconte Vie d’un païen.
C’est dans un atelier perché en haut de la colline du
Télégraphe que Charles se lance à nouveau dans le tumulte joyeux de la
création, envié de tous les Montparnos car ses tableaux italiens lui assurent
gloire et fortune. Mais ce n’est pas d’argent que se préoccupe Charles. En même
temps qu’il retrouvera ce grand courant de l’imagination qui lui fera mettre
« la beauté à genoux », il rencontre Kali, une jeune femme inconnue,
premier et seul amour de sa vie que tant de femmes auront traversée.
Une nouvelle vie de démesure commence pour Charles
Desperrin.