[A lire*** 34] • Le Poète Russe Préfère Les Grands Nègres

[A lire*** 34] • Le Poète Russe Préfère Les Grands Nègres
Authors
ou edward
Publisher
Montano - TAZ
Tags
littérature russe
ISBN
9782081282070
Date
2012-09-15T00:00:00+00:00
Size
0.51 MB
Lang
fr
Downloaded: 15 times

V2

Titre : Le poète russe préfère les grands nègresAuteur : Edouard Limonov Edition : 1º édition 1980 – Réédition Flammarion, 2012- 328 pages papierLien pour la V2 : http://www70.zippyshare.com/v/80077244/file.htmlFormats : doc/scan/ epub/mobiPrésentation :On connaît aujourd´hui très bien la figure de l’écrivain russe Limonov grâce au roman éponyme d’Emmanuel Carrère. Mais on connaît peu son œuvre. Il n’y avait jusqu’à présent aucun roman du romancier sur le forum. La lacune est comblée.Arrivé à New York pétri d’ambition, Editchka déchante vite : sa femme Elena le quitte pour un Américain et notre grand poète russe, qui n’est plus rien ni personne aux Etats-Unis, comprend rapidement qu’il a troqué un pays gouverné par l’idéologie pour le monde de l’argent-roi. Il se lance alors dans un genre particulier de road trip, délimité par l’infinité de la ville. Il écume les bas-fonds, se jette dans toutes les aventures possibles et découvre l’homosexualité sur un terrain vague en plein milieu de Manhattan.Avec Le poète russe préfère les grands nègres, Edouard Limonov signe, en 1980, son premier livre et fait une entrée fracassante en littérature. L’auteur a su faire de sa vie un roman et de sa personne un inoubliable personnage, aussi rageur que sentimental, aussi insolent que sensible.Edouard Limonov est né à Kharkov en 1943. Poète de l’underground russe, dissident sous Brejnev, clochard puis majordome d’un milliardaire, écrivain dandy à Paris et aujourd’hui chef charismatique du parti national-bolchevique, il est l’auteur d’une dizaine de livres, dont Journal d’un raté (Albin Michel, 1982,2011), Le Petit Salaud (Albin Michel, 1988,2011), Discours d’une grande gueule coiffée d’une casquette de prolo (Le Dilettante, 1991, 2011) ou Mes prisons (Actes Sud, 2009).Extrait :"Je parle, je parle, mais je ne me suis pas présenté, j’ai oublié ; je me suis mis à parler, tout heureux que ma voix parvienne jusqu’à vos oreilles, sans vous dire à qui elle appartient. Tout en vous priant de me pardonner, je m’en vais combler cette lacune.Je reçois le welfare. Je vis à vos frais : vous payez des impôts et moi je ne fous rien, si ce n’est de me rendre deux fois par mois dans un vaste bureau bien propre à Broadway pour toucher mon chèque. Je pense que je suis un minable, un rebut de la société ; je n’ai ni amour-propre ni conscience, c’est pourquoi je n’ai jamais aucun remords : je n’ai pas l’intention de me chercher du travail, je veux bénéficier de votre argent jusqu’à la fin de mes jours. Je m’appelle Editchka. Et dites-vous bien que vous vous en tirez à bon prix. Tous les matins vous vous levez tôt de vos lits bien chauds, puis vous vous rendez à votre travail en voiture, en métro ou en autobus. Je déteste le travail régulier : je bouffe ma soupe aux choux, je bois, parfois même jusqu’à en perdre connaissance, je recherche les aventures dans les quartiers mal fréquentés, je possède un merveilleux costume blanc, un système nerveux fragile et vos rires gras dans les salles de cinéma me font sursauter et faire la grimace."

« Bon, jetais poète, oui,

poète, puisque vous voulez savoir, pas un poète officiel, un poète clandestin,

mais c’est fini ; maintenant je suis des vôtres, je suis un

minable. »

Arrivé à New York pétri

d’ambition, Editchka déchante vite : sa femme Elena le quitte pour un

Américain et notre grand poète russe, qui n’est plus rien ni personne aux

Etats-Unis, comprend rapidement qu’il a troqué un pays gouverné par l’idéologie

pour le monde de l’argent-roi. Il se lance alors dans un genre particulier de road

trip, délimité par l’infinité de la ville. Il écume les bas-fonds, se jette

dans toutes les aventures possibles et découvre l’homosexualité sur un terrain

vague en plein milieu de Manhattan.

       Avec Le poète russe préfère les

grands nègres, Edouard Limonov signe, en 1980, son premier livre et fait

une entrée fracassante en littérature. L’auteur a su faire de sa vie un roman

et de sa personne un inoubliable personnage, aussi rageur que sentimental, aussi

insolent que sensible.

Édouard Limonov est né à

Kharkov en 1943. Poète de l’underground russe, dissident sous Brejnev, clochard

puis majordome d’un milliardaire, écrivain dandy à Paris et aujourd’hui chef

charismatique du parti national-bolchevique, il est l’auteur d’une dizaine de

livres, dont Journal d’un raté (Albin

Michel, 1982,2011), Le Petit Salaud (Albin Michel, 1988,2011), Discours

d’une grande gueule coiffée d’une casquette de prolo (Le Dilettante, 1991, 2011)

ou Mes prisons (Actes Sud, 2009).