S. B. F.

Il ne faut pas croire ce que l’on vous raconte sur les vampires dans les séries américaines ou les bouquins de bit-lit autoédités sur Amazon en vingt-quatre tomes de douze pages chacun, pour la saison 1.

Ils ne vivent pas parmi une joyeuse bande de potes dans les alentours de superbes campus universitaires.

Ils ne s’appellent pas « Spike » et ne sont pas coiffés comme Billy Idol dans les années 1980.

Les femelles du genre ne passent pas leurs nuits à chercher des fringues trendy dans les boutiques chicos de la 5e avenue à Manhattan.

Ils ne s’entendent pas comme larrons en foire avec leurs copains loups garous. Tout simplement parce que les lycanthropes, ça n’existe pas. À moins de considérer que quelques déséquilibrés qui hurlent à la lune et marchent à quatre pattes pour se faire remarquer ou parce qu’ils ont été bercés trop près du mur suffisent à accréditer cette stupide croyance populaire.

Les vampires ne font copain-copain avec personne.

Pas plus qu’ils ne chantent dans des comédies musicales.

Tout ça, c’est des conneries.

Extrait :

Lorsqu’elle s’est empalée sur lui, il a poussé un long gémissement de satisfaction tout en agrippant ses hanches. Elle a commencé à onduler, puis à aller et venir le long de sa verge gonflée à bloc, tout en frottant ses seins le long de son torse musclé. Elle pouvait à présent sentir chacune des pulsations qui irriguaient son corps, les vibrations complexes de son système nerveux, elle pouvait presque visualiser le flot de sang qui battait dans sa jugulaire.

C’était le moment qu’elle appréciait le plus, la souffrance d’une faim atroce et l’imminence de la récompense se mêlaient en elle.

Lorsqu’elle a senti qu’il allait atteindre l’orgasme, elle a resserré sa main sur le manche du petit scalpel. Elle a ralenti le mouvement, sans tenir compte de ses protestations, appuyant son avant-bras sur son torse.

Elle a enfoncé la lame et l’a retirée d’un coup sec, pour laisser jaillir le flot de sang.

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