[Gutenberg 15397] • Francia; Un bienfait n'est jamais perdu

[Gutenberg 15397] • Francia; Un bienfait n'est jamais perdu
Authors
Sand, George
Tags
fiction
Date
2015-09-30T00:00:00+00:00
Size
0.13 MB
Lang
fr
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George SAND

FRANCIA

*Francia* se situe au moment de la première Restauration mais restitue l’époque tourmentée de 1871.

L’Amour et la Patrie

*Francia* est l’un des derniers romans de *George Sand*. Ecrit en 1871, il paraît la même année dans la Revue des Deux Mondes, en trois épisodes, avant d’être intégralement publié en 1872, accompagné d’un petit proverbe « *un bienfait n’est jamais perdu* »…

Francia reste un roman peu connu de l’auteure d’œuvres passées à la postérité que sont *Lélia* , *Indiana* , *Consuelo* , *la Comtesse de Rudolstadt* , *La petite Fadette* , *François le Champi* et tant d’autres.

L’action se passe en 1814 : deux lendemains de défaites, deux périodes d’occupation. Avec le personnage de la jeune prolétaire, c’est la France elle-même qui se trouve bafouée et humiliée par le barbare, en l’occurrence le prince russe *Mouzrakine*.

Mouzrakine, venu à Paris avec l’armée des coalisés, fait partie de l’escorte du *Tsar* quand les *troupes russes* pénètrent dans Paris. A cheval, il blesse accidentellement au cours du défilé, Francia, pauvre «grisette», qui élève seule son frère cadet depuis la disparition de leur mère, actrice française ayant fui Moscou derrière la Grande Armée, dans la tourmente de la *Bérésina*.

Francia, alors enfant, avait été sauvée de la mort par un Officier Russe, qui se trouve être justement le prince *Mouzrakine*.

Celui-ci prend des nouvelles, elle le reconnaît. C’est une occasion pour elle d’essayer d’en savoir plus sur sa mère disparue lors de la retraite de Russie.

Le livre nous entraine alors dans une terrible histoire d'amour.

La passion interdite

Il est séduit, il la séduit, elle abandonne pour lui un amant jaloux et vulgaire.

Elle brave l’opprobre que lui vaut, chez les gens du peuple simples et honnêtes, sa *collaboration avec l’ennemi*.

Elle endure également les reproches de son frère, un avatar de Gavroche.

Le bonheur des amants est compromis par la situation d’étranger du prince dans une France occupée, et… sous les assauts implacables de la jalousie.

Les intrigues machiavéliques conjuguées du Général Ogokskoï, oncle du prince, vieux beau à l’affût de chair fraîche très jaloux de son neveu, et de la frivole et séductrice Marquise de Thièvre, vont faire croire à Francia qu’elle est trahie.

Dans un accès de délire, dont elle perd ensuite le souvenir, elle poignarde son amant. Elle se réhabilite aux yeux de la société par une conduite exemplaire, échappe à la justice, mais finalement pas à la phtisie, dont elle meurt peu après.