Les romans durs - Tome 5 - 1941-1944
- Authors
- Simenon, Georges
- Tags
- roman , policier
- Date
- 0101-01-01T00:00:00+00:00
- Size
- 1.78 MB
- Lang
- fr
collection contenant :
Bergelon par Simenon,Georges
Bergelon, petit médecin de quartier, accepte la proposition de Mandalin, son confrère fortuné : au premier client qu'il enverra à la clinique privée que Mandalin dirige, il touchera les honoraires complets. Pour les interventions suivantes, ce sera la moitié. Ainsi, Bergelon dirige la femme de Cosson, un employé de banque, vers la clinique de Mandalin pour accoucher. Hélas, par la faute de Mandalin, la mère et l'enfant meurent. Cosson, qui découvre la vérité, pourchasse Bergelon.
L'Outlaw par Simenon, Georges
Stan et Nouchi, réfugiés d'Europe centrale, déambulent dans les rues de Paris à la recherche de travail. Ils sont démunis et personne n'accepte de les aider. A bout de ressources, Stan, qui a perdu Nouchi dans Paris, contacte l'inspecteur Mizeri avec qui il a eu affaire peu auparavant. Il voudrait lui livrer, contre une somme de cinq mille francs, les noms d'une bande de Polonais – la bande à Frida – qu'il connaît pour être des bandits qui attaquent les fermes. L'inspecteur refuse le marché. Les Polonais, rejoints par Stan qui est aux abois, soupçonnent une manœuvre et décident de l'enrôler afin de le compromettre dans une expédition qu'ils projettent contre une ferme isolée.
Il pleut, bergère... par Simenon,Georges
Jérôme se souvient de sa petite enfance. Ainsi, il se souvient de cette « pluie noire » qui enveloppait le monde où il vivait, et de l'arrivée de tante Valérie... Les deux pièces situées au-dessus du magasin de tissus de ses parents étaient juste assez grandes pour trois. Mais tante Valérie, énorme, était arrivée avec sa haine, sa méchanceté puérile. Heureusement, celui-ci pouvait encore se réfugier dans son univers avec ses jouets, ses petits meubles et ses animaux ; il pouvait encore regarder de sa fenêtre son ami Albert... Le père d'Albert était un anarchiste recherché par la police pour un attentat.
Le Voyageur de la Toussaint par Simenon, Georges
Une veille de Toussaint, un jeune homme, Gilles Mauvoisin, venant de Norvège, débarque à La Rochelle. C'est la ville de ses parents, qui viennent de mourir accidentellement à Trondheim, après avoir vécu une existence médiocre d'artistes au rabais. Sitôt arrivé, Gilles apprend qu'Octave Mauvoisin, le frère de son père, décédé depuis quatre mois, lui a légué son entreprise de transports et sa fortune, à la condition d'habiter sa maison et d'y laisser vivre sa veuve, Colette. Le jeune héritier entre donc en possession des biens et d'un coffre-fort dont il a la clef, mais non les cinq lettres de la combinaison. La sœur de sa mère, Gérardine Eloi, veuve elle aussi, forme, avec d'autres parents et certains notables de la ville, un groupe qui attire le jeune homme et cherche à l'influencer.
La Maison des sept jeunes filles par Simenon, Georges
Huguette, une des sept filles de M. Adelin, a invité un jeune homme, Gérard Boildieu, à prendre le thé. C'est un événement dans la famille, car si Gérard se décidait à épouser Huguette, ce serait la fin des ennuis de M. Adelin. En effet, Gérard est riche et pourrait ainsi aider son beau-père à rembourser l'emprunt qu'il a contracté auprès de M. Rorive pour l'achat de sa maison. Mais Gérard est un garçon mou, qui craint sa mère et n'est pas décidé à grand-chose.
Oncle Charles s'est enfermé par Simenon, Georges
Un soir en rentrant du bureau, Charles s'enferme au grenier, avec des provisions. Malgré la surprise, la vie de la famille n'en a pas moins poursuivi son cours, avec Laurence, l'épouse ménagère indolente et molle, et les trois filles, préoccupées surtout de leurs sorties. Après plusieurs jours pendant lesquels on cherche en vain à faire sortir Charles de sa réclusion, Henri Dionnet, son beau-frère, est venu, lui aussi, pour le raisonner. Le lendemain, Charles reprend son travail et Henri fait une crise cardiaque. Charles, petit employé minable, se sent maintenant le plus fort.
La veuve Couderc par Simenon, Georges
Après cinq ans passés en prison pour meurtre, Jean Passerat-Monneyeur, libre de tout engagement et de tout projet rencontre la veuve Couderc, dite Tati, dans un bus qui sillonne la campagne près de Saint-Amand, dans le Cher. Absorbé par les travaux simples de la ferme et une relation sexuelle avec Tati sans amour, Jean semble retrouver bonheur et équilibre. Mais rapidement l'amour qu'il porte à Félicie, voisine et cousine de Tati, ainsi que la jalousie obsessionnelle de cette dernière enferment Jean dans une situation sans issue.Le Fils Cardinaud par Simenon, Georges
Quand Hubert Cardinaud retourne chez lui avec son petit garçon, après avoir acheté, comme chaque dimanche après la messe, le gâteau du dessert, il découvre que sa femme Marthe n'est pas à la maison. Après des recherches dans l'entourage, force lui est de reconnaître qu'elle s'est enfuie avec les économies du ménage, après avoir eu soin de confier son bébé à une voisine. Aussitôt Cardinaud décide de retrouver sa femme et de la ramener coûte que coûte chez lui.
La Vérité sur Bébé Donge par Simenon, Georges
Un dimanche d'août, dans sa maison de campagne de La Châtaigneraie, Mme Donge tente d'empoisonner son mari à l'arsenic. Transporté en clinique tandis que sa femme est arrêtée, celui-ci, revenu à la vie, essaie de comprendre un geste qui, aux yeux de tous, semble inexplicable. Dans sa méditation, il revoit des images de ses dix dernières années, depuis le jour où il a fait de « Bébé » d'Onneville, jeune fille d'éducation raffinée, mais ruinée, l'honorable Madame Donge, aimée et admirée par toute la bonne société. Peu à peu, il découvre ce que sa superbe, son égoïsme lui avaient laissé ignorer jusque-là.
Le rapport du gendarme par Simenon,Georges
La famille Roy découvre en face de sa ferme un étranger, grièvement blessé : accident ou meurtre ? L'inconnu, intransportable, est soigné à la ferme et l'enquête commence. Très vite, le brigadier de gendarmerie va abandonner l'inconnu (dont on ne sait rien, sinon qu'il arrivait d'Amérique ou d'Afrique, porteur d'une somme de 60 000 francs) et se tourner vers la famille Roy. En effet, si celle-ci ne sait rien du blessé devenu amnésique, il semble bien qu'il venait chez eux : on trouve sur lui un billet avec leur adresse, billet que Joséphine Roy a tenté presque instinctivement de faire disparaître.