J’ai Réussi À Rester en Vie

J’ai Réussi À Rester en Vie
Authors
Oates, Joyce Carol
Publisher
Philippe Rey
Tags
par exemple , elle se lamente sur l’absurdité des luxueux paniers gargantuesques de saucissons et de pop corn au chocolat déposés devant sa porte en manière de condoléances) , au moment même où il devait rentrer chez lui , biography , oates décrit l’innommable expérience du chagrin , le mari de joyce carol oates , dont elle ne peut s’extraire qu’à grand peine , de temps à autre , on le garde en observation. une semaine plus tard , parfois sous-tendue d’un humour noir irrésistible (quand , le matin du 11 février 2008 , en se tournant vers ses amis. avec sa lucidité coutumière , s'est réveillé avec un mauvais rhume. il respire mal et son épouse décide de l'emmener aux urgences où l’on diagnostique une pneumonie sans gravité. pour plus de sûreté , raymond meurt d’une violente et soudaine infection nosocomiale. sans avertissement ni préparation d’aucune sorte , à la désorientation de la survivante cernée par un cauchemar de démarches administratives et les absurdités pathétiques du commerce du deuil – , raymond smith , joyce est soudain confrontée à la terrible réalité du veuvage. au vide. à l’absence sans merci. j’ai réussi à rester en vie est la chronique du combat d’une femme pour tenter de remonter de ce puits sans fond. de poursuivre une existence amputée du partenariat qui l’a soutenue et définie ­pendant près d’un demi-siècle. en proie à l’angoisse de la perte , elle nous offre à travers ce livre – qui ne ressemble à rien de ce qu’elle a écrit jusqu’ici – non seulement une émouvante histoire d’amour mais aussi le portrait d’une joyce carol smith inconnue et formidablement attachante.
ISBN
9782848761947
Date
2011-10-06T00:00:00+00:00
Size
1.18 MB
Lang
fr
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Le matin du 11 février 2008, Raymond Smith, le mari de Joyce Carol Oates, s’est réveillé avec un mauvais rhume. Il respire mal et son épouse décide de l’emmener aux urgences où l’on diagnostique une pneumonie sans gravité. Pour plus de sûreté, on le garde en observation. Une semaine plus tard, au moment même où il devait rentrer chez lui, Raymond meurt d’une violente et soudaine infection nosocomiale.

Sans avertissement ni préparation d’aucune sorte, Joyce est soudain confrontée à la terrible réalité du veuvage. Au vide. À l’absence sans merci. J’ai réussi à rester en vie est la chronique du combat d’une femme pour tenter de remonter de ce puits sans fond. De poursuivre une existence amputée du partenariat qui l’a soutenue et définie pendant près d’un demi-siècle. En proie à l’angoisse de la perte, à la désorientation de la survivante cernée par un cauchemar de démarches administratives, et les absurdités pathétiques du commerce du deuil, Oates décrit l’innommable expérience du chagrin, dont elle ne peut s’extraire qu’à grand peine, de temps à autre, en se tournant vers ses amis.

Avec sa lucidité coutumière, parfois sous-tendue d’un humour noir irrésistible (quand, par exemple, elle se lamente sur l’absurdité des luxueux paniers gargantuesques de saucissons et de pop corn au chocolat déposés devant sa porte en manière de condoléances), elle nous offre à travers ce livre, qui ne ressemble à rien de ce qu’elle a écrit jusqu’ici, non seulement une émouvante histoire d’amour mais aussi le portrait d’une Joyce Carol Smith inconnue et formidablement attachante.