[Gutenberg 59137] • Jean-Christophe IX / Palava pensas

[Gutenberg 59137] • Jean-Christophe IX / Palava pensas
Authors
Rolland, Romain
Publisher
Bibebook
Tags
psychological fiction , french fiction -- translations into finnish , musicians -- fiction , epic literature
Date
2015-06-09T00:00:00+00:00
Size
0.20 MB
Lang
fi
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Jean-Christophe est un roman de Romain Rolland publié en dix volumes de 1904 à 1912 et ayant reçu en 1905 le prix Femina. Le roman contribua sans doute grandement à l'attribution à Romain Rolland du prix Nobel de littérature. Romain Rolland, est un écrivain français, lauréat du prix Nobel de littérature de 1915. D’une culture sculptée par la passion de l’art et de la musique et le culte des héros, il rechercha durant toute sa vie un moyen de communion entre les hommes. Son exigence de justice le poussa à souhaiter la paix « au-dessus de la mêlée » pendant et après la Première Guerre mondiale. Il est animé par un idéal humaniste et la quête d’un monde non violent, puis par le « monde nouveau » qu'il espérait voir se construire en Union soviétique. en 1915. Jean-Christophe Krafft est un musicien allemand. Ce héros qui incarne un espoir d'une humanité réconciliée, notamment en montrant la complémentarité de la France et l'Allemagne, est aussi un héros romantique comme le Werther de Goethe et l'image de Beethoven y apparaît en filigrane. La vie du héros se transforme ainsi en quête d’une sagesse : il doit passer par une série d’épreuves, les « cercles de l’Enfer », maîtriser ses passions, avant de dominer sa vie et d’atteindre à l’Harmonie, qui est coïncidence avec le rythme de la Vie universelle. Extrait : Sa grande force, un peu brutale, s'assoupissait, sans objet, désœuvrée. Au fond, un vide secret, un : « à quoi bon », caché ; peut-être le sentiment du bonheur qu'il n'avait pas su saisir. Il n'avait plus assez à lutter ni contre soi, ni contre les autres. Il n'avait plus assez de peine, même à travailler. Il était arrivé au terme d'une étape ; il bénéficiait de la somme de ses efforts antérieurs ; il épuisait trop aisément la veine musicale qu'il avait ouverte ; et tandis que le public, naturellement en retard, découvrait et admirait ses œuvres passées, lui, s'en détachait, sans savoir encore s'il irait plus avant. Il jouissait, dans la création, d'un bonheur uniforme. L'art n'était plus pour lui, à cet instant de sa vie, qu'un bel instrument, dont il jouait en virtuose. Il se sentait, avec honte, devenir dilettante.