TECK n. m. est emprunté sous la forme teca (1614 ; 1685, teka), par l'intermédiaire du portugais teca, au tamoul tēkku. Ce bois était déjà importé en Asie Mineure vers le début de l'ère chrétienne. La forme teka a été remplacée au XVIIIIe s. par théca (1752), theca (1765, Encyclopédie), tick (1758). L'une d'elles, la forme teck (1772), s'est imposée aux dépens d'adaptations contemporaines et postérieures : tecque (1773), tek (1782), teak (1803), graphie dominante en anglais, teik, teick (1823).
❏  Le mot désigne un arbre des zones tropicales qui fournit un bois très dur.
❏  Le dérivé TECKERAIE n. f., qui semble récent, désigne une plantation de tecks, en parlant de l'Afrique.
TECKEL n. m. est emprunté (1898) à l'allemand Teckel, variante de Dackel « basset », lui-même de Dachshund, de même sens, proprement « chien pour chasser le blaireau » ; ce mot est composé de Hund « chien », du gotique hunds (Cf. l'anglais hound) de la même famille indoeuropéenne que canis (→ chien), et de Dachs « blaireau », issu d'un mot germanique qui avait donné par le bas latin taxo (Ve s.) l'ancien nom du blaireau en français, taisson*.
❏  Le mot, parfois écrit tekel (1923), désigne un basset à pattes très courtes.
TECTONIQUE n. f. et adj. est emprunté comme nom féminin (1894) à l'allemand Tektonik (1875, Suess) tiré de Geotektonik (1850), où tektonik est emprunté par métaphore au grec tektonikê (tekhnê) « art du charpentier », substantivation de l'adjectif tektonikos « propre au charpentier », lui-même dérivé de tektôn « charpentier » (→ technique).
❏  Ce mot didactique désigne la partie de la géologie qui traite de la structure des massifs de l'écorce terrestre, et cette structure, en particulier aujourd'hui dans tectonique des plaques, théorie qui a intégré celle de la dérive des continents de Waegener.
❏  De tectonique est dérivé TECTONICIEN, IENNE n. (1905), « géologue spécialiste en tectonique ».
TECTRICE n. et adj. f. (1803-1804) est un dérivé didactique du latin tectus, de tegere « couvrir, recouvrir » (→ toit ; tégénaire, tégument) à propos des plumes situées à la base de l'aile et de la queue des oiseaux, distinguées des plumes rectrices.
TEDDY BEAR n. m. est l'emprunt (1910) à une expression anglo-américaine, de bear « ours » et Teddy, forme familière du prénom Theodore, allusion au président des États-Unis, Theodore Roosevelt, chasseur d'ours renommé. Le mot a désigné en français l'ours en peluche (il a été éliminé par nounours), puis (1922) surtout sous la forme abrégée teddy une matière synthétique imitant la peluche.
TE DEUM n. m. inv. est la reprise (XVe s., Bloch et Wartburg ; mil. XIVe s. « chanterons Te Deum Laudamus ») des premiers mots d'un cantique, Te Deum laudamus... « (nous) te louons, Dieu... », attribué à Nicétas, évêque dace du IVe siècle ; te (→ toi) est l'accusatif du pronom latin tu (→ tu) et Deum celui de Deus (→ dieu).
❏  Dans la liturgie catholique, le Te Deum est un chant d'action de grâces et le mot désigne aussi (XVIIe s. : 1674 dans Mme de Sévigné) la cérémonie qui l'accompagne, une composition musicale écrite à cette occasion ; c'est à partir de cette époque que des musiciens français et italiens (Lully, Charpentier, Campra, etc.) composèrent des cantates sous le titre de Te Deum et sur les paroles latines.
TEE n. m. est un emprunt (1895) à l'anglais tee (1673), lui-même pris au celte d'Écosse teaz, comme nom du petit support sur lequel on place la balle, au golf, avant de la frapper.
TEENAGER n. m., d'abord (1945) écrit teen-ager, est un emprunt au néologisme anglo-américain teen-ager (1941), dérivé de teen-age (1921), de age « âge » et teen, finale exprimant la dizaine des nombres allant de thirteen (13) à nineteen (19). Teenager se dit des adolescents et adolescentes de 13 à 19 ans, parfois abrégé en TEEN n. (1964), l'abréviation étant apparue en anglais en 1951.
TEE-SHIRT n. m. est un emprunt (1950) à l'anglo-américain tee-shirt (1948) ou T-shirt (1920) qui a d'abord désigné un sous-vêtement pour homme, porté par les joueurs de base-ball. Le mot se compose de l'anglais T ou tee, notation de la prononciation de la lettre T (→ té), et de shirt « chemise » (d'une racine germanique °skert- « couper » ; → short, sweat-shirt).
❏  Le mot désigne d'abord un sous-vêtement de coton à manches courtes en forme de T, puis un maillot à manches courtes de même forme, en coton, souvent orné d'une inscription.
TÉFLON n. m. est emprunté (1948) au nom de marque déposé par la firme Dupont de Nemours aux États-Unis en 1945, formé de syllabes de tra, fluoréthylène et de l'élément -on des matières plastiques. C'est le nom de la substance dérivée de l'éthylène et du fluor, dont on fait des joints et des garnitures résistant aux agents chimiques et aux hautes températures, en évitant les adhérences (poêle traitée au téflon).
TÉGÉNAIRE n. f. est la francisation (1851) après tégénairie (1846) du latin zoologique tegenaria (Walckenaer, 1805), emprunt au latin médiéval tegenarius, pour tegetarius, « fabricant de nattes », de tegere « couvrir, recouvrir » (→ tégument). C'est le nom d'une grosse araignée sédentaire, qui tend une vaste toile en nappe dans les endroits humides (terme d'entomologie inconnu des non-spécialistes).
TÉGUMENT n. m. est emprunté une première fois au XIIIe s. (1294) au latin tegumentum « ce qui couvre, enveloppe », dérivé de tegere « couvrir, recouvrir » (→ protéger, toit).
❏  Le mot, inusité avant le XVIe s., avait pénétré en français avec le sens général du latin, avant de se restreindre au sens anatomique de « tissu avec ses appendices couvrant le corps des animaux » (1539). ◆  Par extension, il est également employé en botanique en parlant de l'enveloppe protectrice de la graine (1805).
❏  Avec ses sens didactiques, il a produit TÉGUMENTAIRE adj. (1835) qui entre lui-même dans SOUS-TÉGUMENTAIRE adj. (1897).
❏ voir TECTRICE, TÉGÉNAIRE.
L TEIGNE n. f. est issu (v. 1120), également sous la forme taigne (1265) en ancien français, du latin tinae, mot sans étymologie établie qui désigne toute espèce de vers ou de mites (ver des arbres, des fruits, chenille, larve, pou, vermine), et en particulier la teigne ; tinae a probablement pris, à une époque tardive, le sens de « maladie du cuir chevelu » représenté dans plusieurs langues romanes (italien tigna, espagnol tiña, portugais tinha, etc.).
❏  Le mot désigne d'abord l'insecte, puis (fin XIIe s., taigne ; XVe s., teigne) l'affection du cuir chevelu, reconnue par la médecine moderne comme une dermatose parasitaire. Par figure, teigne s'est employé dans la locution cela tient comme une teigne (1640) ; cette comparaison ayant disparu, le mot subsiste pour parler d'une personne méchante (av. 1850), métaphore analogue à celle qui porte sur d'autres noms de maladies (peste, gale), et dans la locution mauvais comme une teigne (laids comme des teignes, Balzac, 1839). Cf. teigneux.
❏  Son dérivé TEIGNEUX, EUSE adj. et n. (XVe s.), antérieurement teignous (déb. XIIIe s.), tigneus (fin XIIe s.), tingneus (v. 1250), est employé en médecine. ◆  Depuis le XVIIe s., le mot désigne (1690) et qualifie une personne méchante, sens disparu, puis une personne hargneuse, agressive.
TIGNOUS, OUSE adj. et n. est l'équivalent d'apparence occitane de teigneux, avec le sens régional de « obstiné, acharné », sans péjoration.
❏ voir TIGNASSE.
TEILLE et dérivés → TILLEUL
L TEINDRE v. tr. est issu (1080) du latin classique tingere « plonger dans un liquide, tremper », d'où en latin chrétien « baptiser », spécialisé pour « imprégner d'une substance colorante (liquide à l'origine) », d'où au figuré « imprégner ». Tingere est rapproché du grec tengein « mouiller, humecter », techniquement « teindre, colorer », ainsi peut-être que d'un mot germanique isolé, l'ancien haut allemand dunkōn « plonger », sans qu'une série indoeuropéenne claire puisse être constituée.
❏  Teindre a dans La Chanson de Roland le sens de « colorer », généralement dans l'ancienne langue avec la nuance « faire changer (qqn) de couleur » (au propre et au figuré), et spécialement « faire pâlir » (v. 1155, jusqu'au XVe s.). ◆  Dès le XIIe s. (v. 1160), il signifie proprement « imprégner d'une substance colorante ». ◆  Le sens figuré, « donner la marque de, imprégner », est en usage depuis la fin du XVIe s. (d'Aubigné).
❏  Son participe passé, TEINT, TEINTE (1080, à propos de la peau humaine, au sens glosé de « blême »), est substantivé comme nom masculin au sens de « couleur, teinture » (v. 1150), sorti d'usage après l'époque classique. Le sens qui en procède, « manière de teindre » (1611), n'est plus guère employé que dans les appellations commerciales (1671) grand teint, bon teint, cette dernière ayant pris le sens figuré d'« authentique quant à sa valeur » (1876 ; 1859 d'une personne). ◆  La spécialisation pour « coloris du visage » (v. 1460) s'est imposée comme le sens courant du mot, se référant à une coloration naturelle ou artificielle (fond de teint). En français d'Afrique, on parle de teint clair (aussi comme nom, un teint clair) et de teint noir, selon l'intensité de la pigmentation.
■  TEINTE n. f., participe passé féminin de teindre, a été substantivé (v. 1265) avec le sens général de « couleur, nuance d'une couleur », repris au XVIIIe siècle. D'une manière générale, le mot semble avoir été peu usité avant la seconde moitié du XVIIe s., époque où il a été repris par l'intermédiaire de son correspondant italien tinta, comme terme de peinture (attesté 1651, 1675). Dans la seconde moitié du XVIIIe s. (1761, Rousseau) il a développé le sens figuré « apparence plus ou moins marquée ». ◆  Le composé DEMI-TEINTE n. f., terme de peinture (1651) créé comme traduction de l'italien mezza tinta, a lui aussi pris le sens figuré courant de « nuance, modération » (1790). ◆  Teinte a produit le mot d'usage technique TEINTIER n. m. (v. 1965) dans un sens voisin de nuancier.
TEINTER v. tr., d'abord emprunté (1410) au sens de « teindre » au latin médiéval tinctare, fait sur le supin de tingere, a été repris au XVIIIe s., alors dérivé de teinte. Ce verbe est employé au sens de « couvrir d'une teinte légère » (1835 ; 1752, dans papier teinté), d'où par extension « colorer légèrement » (1re moitié XIXe s.) et l'emploi figuré (1868, Mallarmé). ◆  Le participe présent TEINTANT, ANTE est employé comme adjectif (1967), par exemple dans crème teintante.
Teindre a produit l'antonyme préfixé DÉTEINDRE v. (1220, desteindre), peut-être d'après un latin populaire °distingere, de dis- (→ dé-) et tingere. ◆  Le verbe signifie proprement « faire perdre sa teinture à (qqch.) », en construction transitive. Il est surtout courant au sens intransitif correspondant à « perdre sa teinture » (1636) puis, à peu près démotivé, pour « perdre sa teinte première ». ◆  Quelquefois employé avec la préposition sur, il a développé au XIXe s. le sens figuré d'« avoir de l'influence sur » (1845). ◆  Le participe passé féminin de déteindre, DÉTEINTE, est substantivé au sens d'« action de teindre » (1867 n. f.) dans le langage technique.
■  Teindre a aussi servi à former le composé de sens itératif RETEINDRE v. tr. (v. 1260), assez rare.
TEINTURE n. f. (1260), d'abord tainture (1209), est issu du latin tinctura, nom formé sur le supin tinctum de tingere. ◆  En français, le mot a d'abord eu le sens général de « couleur », sorti d'usage mais encore vivant en langue classique en parlant d'une couleur laissée sur un corps, une surface (av. 1225 et jusqu'au XVIIIe s.). Depuis le XIIIe s. (1260), teinture désigne l'acte, l'art de teindre et par métonymie le résultat de cette action, puis la substance colorante servant à l'opération (1404). ◆  En pharmacie, le mot s'applique à une préparation additionnée d'une ou plusieurs substances médicamenteuses (1516), le syntagme teinture d'iode étant fréquent jusqu'au relatif abandon de cette substance pour désinfecter les plaies. ◆  Teinture est attesté depuis le XVe s. (1490), pour désigner la préparation destinée à donner aux cheveux une nuance artificielle ; il ne semble pas repris en ce sens avant le début du XXe s., et l'on dit plutôt coloration (alors que teindre et se teindre sont usuels dans le contexte). ◆  Le sens figuré « apparence superficielle » (1640) a vieilli sauf dans quelques emplois connotés négativement (une [vague] teinture de...) ; celui de « marque laissée par le passé » (1588) est entièrement sorti d'usage.
■  De teinture sont dérivés TEINTURIER, IÈRE n. (1244, tainturier n. m.), aujourd'hui courant avec le sens de « personne dont le métier est l'entretien des vêtements » (1853), et TEINTURERIE n. f. (1260, tainturerie), qui a suivi le même développement bien que l'activité désignée concerne plutôt le nettoyage, sémantisme réalisé en français du Canada par nettoyeur, plus logique pour cette activité.
Le latin tinctorius, dérivé du supin de tingere, a fourni par dérivation savante TINCTORIAL, ALE, AUX adj. (1796), qui sert d'adjectif didactique à teinture.
❏ voir AQUATINTE.
TEL, TELLE adj. pron. et nominal est issu, d'abord sous la forme tiel (fin Xe s.), du latin classique talis, démonstratif de qualité employé avec les mêmes valeurs que le français tel, spécialement en corrélation avec qualis (→ quel). Comme d'autres formations (tum, tam), talis contient la racine t du démonstratif indoeuropéen servant à renvoyer à qqch. de plus connu (grec to, gotique þata, vieux slave to, sanskrit tát).
❏  En ancien français, tel était employé comme adjectif et parfois substantivé (« une telle chose », selon le contexte ; 1213). Adjectif en fonction d'épithète, il était parfois placé après le nom, ce qui n'est plus le cas habituel en français moderne. Il s'employait généralement seul avant un nom, usage conservé dans les proverbes (tel père, tel fils) et le style sentencieux, ainsi que dans quelques tournures figées, tandis que l'usage de l'article indéfini un tel..., attesté de bonne heure, s'est généralisé. Tel se combinait avec d'autres pronoms (altel ou autel, jusqu'en moyen français ; altre tel ou autretel encore au XVIe s., chez Rabelais et Montaigne). ◆  Tel quel (1226, tieus quieus) a d'abord le sens d'« ainsi que, tel que » ; celui-ci, par l'intermédiaire de l'ancien emploi de teus et queus (1240) « bons et mauvais », a eu une valeur qualitative : « aussi bon que mauvais, médiocre » (1460), se chargeant d'une valeur péjorative de « peu satisfaisant, de peu », encore usuelle en langue classique (avec tel que tel). ◆  Tel quel s'est employé pour « sans changement » ; l'usage moderne a rétabli une valeur plus neutre, « les choses étant ainsi », illustrée par un titre de Valéry et une célèbre revue littéraire. ◆  Tel que suivi du subjonctif était autrefois équivalent du tour concessif moderne quel que, quelque que... (v. 1560), avant de reculer (Trévoux le dit vieux en 1701) au profit de ce dernier. ◆  L'usage de tel, pronom désignant une personne et tenant lieu de nom propre, est attesté dès le XIe s. suivi d'un relatif (1080), donnant lieu à un tel (1604 ; un tel de ses gens, v. 1456), quelquefois en un mot et avec une majuscule.
❏  Tel a produit TELLEMENT adv. (v. 1250, telement), employé seul d'abord avec les sens anciens « dans ces conditions-là » et « d'une manière semblable », puis pour « à un degré aussi élevé » (1798). ◆  Son emploi en corrélation avec quellement (de quel*) [1370], correspondant à « tant bien que mal », « en quelque manière que ce soit » (1546) et « d'une manière semblable » (1798), a disparu au cours du XIXe siècle. ◆  Tellement que « si bien que, de telle sorte que », attesté depuis le milieu du XIIIe s., est toujours en usage. ◆  Tellement introduit avec que une proposition concessive ; la langue familière moderne l'emploie volontiers au sens de « très, beaucoup » dans des phrases négatives ou interrogatives (il n'est pas tellement beau ; il n'y en a pas tellement) et autrefois affirmatives au sens de « oui, certainement » (1787).
TÉLAMON n. m. est un emprunt du langage des beaux-arts à la Renaissance (1547) au latin de l'Empire telamones « cariatides », hellénisme tiré du grec têlamôn désignant un baudrier servant à porter un fardeau, de tlenai « porter, supporter ».
❏  Le mot désigne une statue masculine supportant un entablement, alors synonyme de atlante. Un réemprunt au grec (1875) désigne le baudrier où l'on suspendait l'épée et le bouclier, dans la Grèce antique.
1 TÉLÉ- est un élément formant tiré du grec têle « loin, au loin », employé à l'initiale de nombreux composés, à rattacher peut-être, sur la foi de la forme béotienne pêlui, à l'adverbe de temps de valeur symétrique palai « depuis longtemps, jadis » (→ paléo-).
❏  Télé- a servi et sert encore à former de nombreux mots d'abord didactiques où il signifie « au loin, à distance » ; sa vitalité est contemporaine de l'expansion des techniques de transmission à distance.
❏  Parmi les formations anciennes, nombreux sont les termes archaïques qui relèvent de l'histoire des sciences et des techniques. D'autres termes sont restés en usage, certains entrant dans l'usage général.
■  TÉLÉMÉCANIQUE n. f., mot probablement dû à Branly (1904), désigne la transmission à distance d'énergie, de mouvement par télégraphie sans fil. Le mot ne s'est pas imposé.
■  TÉLÉPHOTOGRAPHIE n. f. (1890) a désigné d'abord la transmission à distance des images photographiques, puis (1907) la photographie des objets éloignés par procédé optique.
■  TÉLÉTYPE n. m. est emprunté (1905), après télé-typographe (1903), à l'anglais teletypewriter, de typewriter « machine à écrire ». ◆  Ce nom déposé en 1925 désigne un téléimprimeur.
Après la Seconde Guerre mondiale sont apparus 1 TÉLÉCOMMANDE n. f. (1945) (1939) au sens de « commande à distance », le mot a été reformé plus tard avec l'élément tiré de télévision* et TÉLÉCOMMANDER v. tr. (1945) ; TÉLÉGUIDER v. tr. (1947), de guider, surtout fréquent au participe passé adjectivé, et TÉLÉGUIDAGE n. m. (1948), de guidage.
■  Les créations observées dans la seconde moitié du XXe s. relèvent surtout du langage de l'informatique et des communications*. ◆  TÉLÉCOPIE n. f. (1960) désigne un procédé de télégraphie analogique capable de transmettre l'analyse de la surface d'un document. Le mot usuel pour désigner ce procédé est l'anglicisme fax (→ fac-similé). ◆  De là TÉLÉCOPIER v. tr. (1973) et TÉLÉCOPIEUR n. m. (1972), appelé aussi fax.
Un second élément 2 télé- est tiré de télévision*, un autre encore 3 télé- de téléphérage, téléphérique.
❏ voir COMMUNIQUER (TÉLÉCOMMUNICATION), INFORMER (TÉLÉINFORMATIQUE), OBJECTIF (TÉLÉOBJECTIF), SCRIPTEUR (TÉLÉSCRIPTEUR), TÉLÉGRAPHE, TÉLÉMATIQUE, TÉLÉPATHIE, TÉLÉPHÉRAGE, TÉLÉPHONE, TÉLESCOPE, TÉLÉVISION, TÉLEX.
2 TÉLÉ- → TÉLÉVISION
3 TÉLÉ- → TÉLÉPHÉRAGE
⇒ encadré : Le tzigane ou tsigane