Chapitre 5 - Être prêt à recevoir

Chapitre 5 Être prêt à recevoir

» Développer l’optimisme

» Stop aux pensées négatives !

» Augmenter son champ vibratoire

Si tout est énergie, qu’aucune énergie ne se perd et si les pensées, en tant qu’énergie, deviennent réalité, ne serait-il pas utile de savoir comment contrôler ses pensées ? Il est important d’apprendre à développer des pensées constructives, qui vous amènent à voir plus loin, plus beau, plus grand, plus joyeux, à voir le bonheur, l’abondance et la prospérité.

Les circonstances de la vie sont similaires pour de nombreuses personnes. Pourtant, il y a toujours quelqu’un qui arrive à s’en sortir. Ce ne sont donc pas les circonstances de la vie qui créent votre quotidien, mais la manière dont vous réagissez face à celles-ci. Rappelez-vous toujours que l’avenir est composé d’autant de bonnes choses que de mauvaises choses. C’est à vous de choisir les ingrédients de votre quotidien.

Trois sortes de peur et comment les maîtriser

De nombreuses personnes m’ont consultée pour savoir comment ne plus jamais avoir peur de rien. Les gens font l’erreur de croire que les individus qui ont du succès n’ont peur de rien. Ils s’imaginent, à tort, que le chemin de la réussite comprend l’élimination de toutes nos peurs. En réalité, seuls les morts n’ont pas peur. Les individus qui ont du succès se distinguent par le fait qu’ils réussissent à avancer malgré la peur.

Il existe trois sortes de peurs que vous pouvez apprendre à connaître afin de les dépasser. La première est une peur « naturelle ». Les deux autres peurs ne sont pas « réelles » en tant que telles. Cependant, le système nerveux ainsi que notre cerveau les associent à de « vraies » peurs. Il est de notre rôle de les contrôler consciemment.

» La première peur, naturelle, est créée par un danger réel : la possibilité de se faire attaquer et, par conséquent, de voir sa vie mise en péril. Cette première forme de peur est un sentiment nécessaire et fondamental qui nous a permis de survivre. Elle a protégé nos ancêtres contre une mort certaine. Vous pouvez remercier vos ancêtres, car, grâce à elle, vous êtes plus alerte en cas de danger, ce qui vous permet d’éviter des accidents.

» La deuxième peur se manifeste dès que nous sortons de notre zone de confort. Elle est ancrée dans notre être profond. Elle vise à nous protéger des dangers que nous risquons d’affronter en dehors de cette zone, autrefois associée à la caverne confortable dépourvue d’animaux sauvages et féroces de nos ancêtres.

Il est inutile et dérisoire de vouloir se départir de cette peur, car elle est créée pour nous protéger. Il est cependant possible d’agir malgré elle. Les individus qui ont du succès éprouvent plus de peur que la plupart des gens. Ils sortent sans cesse de leur zone de confort, car c’est à l’extérieur de celle-ci que se trouve la réussite. Désirer plus de succès signifie avancer à l’extérieur de sa zone de confort, et donc avoir peur constamment. Il n’y a rien de négatif là-dedans. Le tout est d’être capable de ne pas réagir dans la peur, mais de la maintenir sous contrôle en comprenant son rôle. La peur est uniquement un système d’alarme qui se déclenche pour vous avertir d’un danger réel ou imaginaire. Vous pouvez prendre le temps d’évaluer la situation et déterminer si la peur est fondée ou pas.

Il ne faut pas essayer d’éviter d’avoir peur, sinon vous risquez de rester bloqué là où vous êtes. Vous ne devez pas non plus faire l’autruche et vous détourner des circonstances qui vous effraient, il pourrait s’agir d’un réel danger.

» La troisième peur est fondée sur des craintes de « ce qui va peut-être arriver ». Cette peur s’appuie sur de faux concepts et jugements reposant en grande partie sur des idées préconçues négatives. Elle peut être ressentie fortement, comme si nous allions mourir si ce que nous imaginons se produisait réellement.

Dans ce cas, il est nécessaire de se créer (par écrit) le devenir que l’on souhaite voir se réaliser. Il est important de se débarrasser de cette peur. Le meilleur moyen est de ne pas la nourrir. Si vous arrêtez de prêter attention à ce genre de peur, vous la verrez disparaître.

Se débarrasser des croyances qui nous empêchent d’avancer

Lorsque l’on travaille sur l’énergie, que l’on veut s’améliorer ou que l’on étudie la loi de l’attraction, on nous dit souvent que nous devons libérer nos croyances négatives et limitantes. Qu’entendons-nous exactement par « libérer les croyances négatives » ?

À l’origine, nous sommes énergie pure et positive, vibrant à une fréquence très élevée. Tout à l’extérieur de nous est énergie, y compris nos pensées. Une croyance est simplement une idée que nous avons activée, à laquelle nous avons donné beaucoup d’attention et qui s’est concentrée au fil du temps. Sa vibration est donc assez forte. Les croyances négatives sont les pensées qui ont une fréquence beaucoup plus faible que celle qui vibre à l’intérieur de notre être. Cela crée une vibration discordante, et ce n’est pas agréable.

Lorsque vous avez en vous ces basses fréquences, elles peuvent vous amener à réagir aux situations d’une manière qui ne vous sert pas. Vous réagissez à partir d’un schéma de peur, vous vous limitez, vous vous considérez comme étant sans importance et vous ne vous permettez pas d’être qui vous êtes vraiment. Vous ne vous sentez pas « grand ». Vous vous demandez : « Pourquoi ai-je fait cela ? Pourquoi ai-je dit ça ? » Vous désirez vous comporter différemment, mais quelque chose – une croyance négative – est à l’origine de votre comportement et de vos pensées et vous restez coincé dans un modèle. Alors, évidemment, il est incroyablement bénéfique de se libérer de cette croyance limitante.

D’où viennent nos croyances ?

Les croyances peuvent se former de deux manières différentes : nous pouvons prendre la vibration de notre environnement, ou bien notre esprit peut se forger une conviction fondée sur un événement.

Chaque fois qu’une personne a une pensée, l’esprit est activé. Il y a une vibration. Cette vibration ne disparaît pas simplement parce que cette personne s’arrête de penser. Elle peut être captée par quelqu’un d’autre, qui s’approvisionne dans la fréquence de cette pensée.

Un nouveau-né, qui vient de commencer sa vie dans le monde physique, est désireux de commencer à traduire l’énergie par l’intermédiaire de ses sens. Il pourrait alors facilement capter cette forte vibration. C’est la raison pour laquelle vous pouvez transporter des croyances culturelles ou autres en vous, même si votre famille ne vous les a pas enseignées.

Vous pouvez également créer une croyance fondée sur un événement. Beaucoup de ces croyances sont également formées dans notre enfance et ne sont souvent que le résultat d’une incompréhension totale. Un enfant va interpréter les événements à travers un filtre très limité. Il essaie de mettre les choses dans leur contexte, mais il manque de recul pour le faire efficacement. Par exemple, si un petit garçon voit ses parents se disputer, il pourrait bien en venir à la conclusion que c’est à cause de quelque chose qu’il a fait. Ce moment singulier peut former en lui la croyance qu’il est « mauvais ». Plus tard dans sa vie, il deviendra peut-être un homme qui se sent indigne ou qui vit tout comme un échec, peu importe ce qu’il fait.

L’essentiel ici est de retenir que, souvent, nos croyances sont formées de façon mineure et tout à fait innocente, surtout de notre perspective adulte. Ce combat a été très traumatisant pour le petit garçon alors qu’en tant qu’homme, ce vécu semblera anodin. Il peut aussi ne jamais développer ces sentiments d’indignité, qui sont à l’âge adulte apparemment inoffensifs.

Comment libérer une croyance négative ?

Il existe de nombreuses méthodes qui permettent de libérer des croyances limitantes, de la psychothérapie, qui fonctionne à un niveau axé sur l’esprit, à la guérison chamanique, qui peut être faite sur un plan purement énergique.

D’après mon expérience, la plupart de nos croyances limitantes sont ancrées dans notre esprit. Afin de libérer une croyance négative, il peut être très utile de savoir à quel moment elle a été formée. Cela n’est pas absolument nécessaire, mais la libération sera plus facile si vous comprenez d’où elle vient. Soyez conscient, cependant, que vous ne cherchez probablement pas un événement énorme, traumatique. L’origine peut être un argument simple, un moment de déception, quelques paroles dures qui ont amené l’enfant que vous étiez à tirer une conclusion à propos de lui-même ou à propos d’autrui.

Concrètement, comment libérer une croyance que vous avez intégrée inconsciemment ?

» Identifiez ce en quoi vous croyez maintenant et qui provient du passé. Ne vous attendez pas à ce que la croyance soit logique. Ensuite, trouvez un moyen de déplacer votre point de vue à propos de cette croyance. En d’autres termes, vous devez trouver un moyen de justifier une nouvelle croyance. Cette croyance nouvelle et plus positive doit avoir un sens pour vous.

» Changez votre point de vue. Si vous pouvez identifier l’origine de la croyance – un incident de votre enfance, par exemple –, une méthode qui fonctionne est d’amener l’enfant qui a connu cet incident vers le haut de l’échelle émotionnelle au sujet de l’événement. N’essayez pas d’analyser l’événement en tant qu’adulte. L’enfant qui fait l’expérience est effrayé par son vécu. Les drames sont vécus beaucoup plus profondément par les enfants.

FAITES-VOUS AIDER

Vous pouvez obtenir de l’aide. Trouver un bon thérapeute, un coach, un praticien EFT (voir l’Annexe en fin d’ouvrage) ou un chaman pour vous aider à identifier et libérer les croyances limitantes que vous avez.

Savoir quelles sont vos croyances limitantes est souvent la partie la plus difficile. Un bon praticien peut vous aider à les débusquer et à les libérer beaucoup plus rapidement que vous ne pourriez le faire vous-même.

Dans tous les cas, lorsque vous libérez enfin la fréquence négative, lorsque vous changez votre perspective et acceptez la nouvelle croyance, vous sentirez un flot d’énergie. C’est à ce moment-là que beaucoup se mettent à pleurer ou à respirer plus lourdement. Ce que vous ressentez est votre vibration qui augmente. En libérant la fréquence plus basse, vous permettez à votre vibration de revenir à son état naturel, plus élevé.

Et après ?

Si vous avez retrouvé une vibration particulièrement forte qui affectait une grande partie de votre vie, cela va entraîner des conséquences. Vous pouvez notamment être forcé à faire face à des croyances ayant des vibrations connexes. C’est-à-dire que la croyance que vous avez déplacée a été liée à beaucoup d’autres vibrations, et, en la relâchant, vous avez provoqué une sorte d’effet domino. Toutes les croyances connexes vont tomber l’une après l’autre.

Vous remarquerez également que vos pensées et vos comportements changeront dans les prochains jours, semaines et mois. Vous vous comporterez différemment, vos réactions reposeront dès lors sur votre nouvelle croyance. Faites attention à cela et réagissez aussi délibérément que vous le pouvez. Essayez de cimenter cette nouvelle croyance. Maintenez votre nouvelle vibration intentionnellement. Ceci est particulièrement important si les gens autour de vous ont toujours renforcé la vieille croyance. Vous pouvez être affecté par leurs vibrations si vous ne stabilisez pas la vôtre.

Plus vous expérimenterez l’identification des croyances négatives, plus cela deviendra aisé de le faire. Ne soyez pas surpris si les déplacements énergétiques que vous rencontrez deviennent moins spectaculaires au fur et à mesure. Comme vous aurez moins de fréquences basses à libérer, celles qui resteront seront de plus en plus faibles. Vous risquez même de ne pas ressentir très fortement le sentiment incroyable de libérer certaines structures de croyances vraiment énormes, laides. Mais ne vous inquiétez pas. Quand vous arrivez à ce point, vous vous sentirez si bien et serez de si bonne humeur que cette déception sera de courte durée !

Demander de l’aide n’est pas se plaindre !

Quelle est la différence entre se plaindre et demander de l’aide ? Il est important de comprendre cette différence parce que, si vous vous plaignez, vous allez vous attirer plus de raisons de vous plaindre. En revanche, vous trouverez de l’aide et une solution si vous demandez de l’aide ou si vous recherchez la solution. Les deux sont très rapprochés l’un de l’autre et beaucoup de gens ne savent pas faire la distinction entre ces deux attitudes.

Qu’est-ce qu’une plainte ? C’est la description de tout ce qui ne va pas bien dans une situation : « Je n’ai plus d’argent, je n’arrive pas à payer mes dettes, je suis au bord du gouffre, je suis à la limite du suicide. Je ne sais pas quoi faire avec mon mari, je ne sais pas où me rendre, je ne sais pas comment faire pour avoir une meilleure vie. Je ne sais pas comment perdre du poids, je me sens gros, je me sens moche, je suis abandonné, il me trompe, elle me ment, etc. » Voilà ce qu’on appelle des plaintes.

Quand vous vous plaignez, vous soulevez beaucoup de poussières négatives et vous remuez beaucoup d’énergies négatives. Vous vous plaignez peut-être à vos amis. Vous leur racontez vos problèmes, par exemple. Mais les autres se sentent démunis lorsque vous vous plaignez, et ils risquent de se plaindre à leur tour de leurs propres ennuis. Ces échanges vont créer encore plus d’ondes négatives.

Lorsque vous demandez de l’aide, vous cherchez une solution et êtes orienté vers la résolution du problème. Vous parlez alors de circonstances dont vous avez le contrôle et non de situations extérieures (les embouteillages, l’économie, votre patron…). À partir de là, vous pouvez rétablir la situation.

Lorsque l’on cherche une solution, on définit d’abord clairement le problème. Par exemple : « Mon problème est que mon mari me trompe » ou bien : « Je ne sais pas comment je vais payer le loyer à la fin du mois » ou encore : « Je me sens démuni face à mes finances. »

Lorsque vous serez capable d’exposer précisément et clairement votre problème, vous vous rendrez compte que la solution se cache à l’intérieur du problème exposé. La question vous offre une opportunité, une direction, une porte ouverte vers les solutions.

Une fois que vous avez énoncé le problème, posez clairement la question, la demande. Par exemple : « Comment faire pour qu’il arrête de me mentir ? » ou : « Comment faire pour arriver à payer mes factures en fin de mois ? » ou encore : « Comment faire pour avoir une meilleure relation amoureuse, pour avoir une meilleure santé ? Comment faire pour me débarrasser de ces kilos en trop ? »

Vous vous orientez alors vers la solution. Vous êtes moins axé sur le gouffre, moins axé sur le problème, moins victime de votre sort. Vous reprenez le contrôle de votre vie.

Les solutions ne se trouvent pas au rayon « problèmes »

La plupart des gens se penchent sur leurs problèmes et se concentrent sur ces derniers en espérant y trouver la solution. Ils n’analysent pas, ne décortiquent pas la situation problématique. Ils se sentent victimes, impuissants. Cela ne va qu’envenimer davantage la situation et les entraîner dans une spirale encore plus négative.

La solution ne se trouvera jamais en observant le problème. Votre état d’esprit, vos pensées, vos paroles, vos actions, tout ce qui a créé le problème en somme, ne peut vous mener vers la solution. Je dis souvent que les solutions ne se trouvent pas au rayon « problèmes ».

Les solutions se trouvent ailleurs. Vous devez changer d’état d’esprit et de perception, afin de les faire apparaître. Pour cela, au lieu d’observer le problème, il faut s’orienter vers des questions qui mènent vers la solution. Il faut se poser la question : « Où est la solution ? Comment vais-je trouver la solution ? Comment puis-je résoudre cette énigme ? » Et il faut savoir que les réponses existent.

99 % des problèmes vécus ont déjà été résolus par quelqu’un d’autre à un moment donné. Il y a de fortes chances que cette personne ait laissé des traces. La question « comment » est celle qui trouve le plus facilement une réponse. Nous vivons à l’ère de l’information. Le plus courant, de nos jours, ce sont les « comment ». Grâce à Internet, vous pouvez trouver des réponses en un millième de seconde.

Par conséquent, quand vous avez un problème, arrêtez de vous concentrer sur lui. De plus, rappelez-vous qu’il ne représente qu’une partie de votre existence. Votre vie entière n’est pas un problème. Le problème fait partie de votre vie, mais il n’est pas votre vie dans sa totalité. Ramenez le problème à sa juste mesure et orientez votre pensée de manière à lui trouver une solution.

LES PROBLÈMES NOUS SERVENT À GRANDIR

Le coach en développement personnel Anthony Robbins a dit un jour : « Nous souhaitons tous des surprises dans la vie. Mais nous souhaitons uniquement les surprises que nous souhaitons… Les autres, nous les appelons des problèmes. Or, nous avons besoin des deux pour grandir ! » Rappelez-vous que les problèmes nous servent à grandir. Nous ne pourrions jamais courir si nous n’avions pas résolu, en tout premier lieu, le problème de savoir marcher. Chaque expérience de la vie vous aide à apprendre, grandir, vous donne des outils qui vous seront utiles plus tard.

Une façon de visualiser la solution à un problème est de s’imaginer grandir plus grand que celui-ci. Quand le problème est tout petit, il est beaucoup plus facile d’y trouver une solution.

Convaincre son subconscient

Votre subconscient dirige majoritairement votre vie. Le meilleur moyen de transformer vos pensées négatives est d’aller les éradiquer directement au niveau du subconscient.

Et la meilleure manière de convaincre son subconscient d’une nouvelle croyance est de répéter celle-ci sous forme d’affirmation tout au long de la journée.

Une pensée chasse l’autre

Sachez que vous ne pouvez jamais avoir deux pensées à la fois. La loi de la substitution nous enseigne qu’une pensée remplace l’autre (voir chapitre 10). Si vous vous forcez à penser positivement, il n’y a plus de place pour les pensées négatives.

Une affirmation se construit à la première personne du singulier, de manière positive et dans le moment présent. Par exemple : « J’attire de l’argent tout le temps », « J’ai une santé parfaite », « Je me sens en pleine forme, rempli d’énergie »…

Créez des pensées positives qui vont à l’encontre de vos croyances négatives, des pensées qui vont dans le sens inverse de ce à quoi vous ne voulez pas penser. Répétez ensuite ces pensées tout au long de la journée. Même si elles semblent fausses au départ, vous finirez par y croire. Sachez que vos croyances négatives ne sont pas vraies. Vous y croyez, car vous les avez répétées très souvent. Une fois acceptées par votre subconscient, vos croyances positives se manifesteront dans la réalité.

La nuit porte conseil

Le subconscient est plus ouvert le matin et le soir. La nuit, le conscient s’endort et le subconscient travaille. Le matin et le soir, le subconscient est plus ouvert et disponible aux suggestions.

Avant de vous coucher, posez-lui une question. Il travaillera toute la nuit afin de vous offrir une solution. Vous pouvez aussi faire une liste de gratitude juste avant d’aller dormir (nous verrons plus en détail ce dont il s’agit au chapitre 10) afin d’impressionner votre subconscient par ces pensées positives. Durant la nuit, il va ruminer ces pensées et planifier différentes manières de vous attirer davantage de circonstances similaires.

L’art de l’« afformation »

De plus, je vais vous expliquer quelque chose qui fonctionne très bien au niveau du cerveau, et qui s’appelle une afformation. Qu’est-ce qu’une afformation ? Une afformation est un moyen de tromper le cerveau, de lui faire croire quelque chose à son insu. Croyant cela vrai, notre cerveau va ensuite nous aider à nous rendre à nos fins beaucoup plus rapidement.

Comment fonctionne l’afformation ? C’est très simple. Pour comprendre, partons d’abord des affirmations. Une affirmation est une phrase positive qui vous décrit dans une situation voulue, par exemple : « Je gagne un million de dollars par an. » Pour arriver à vos fins, je conseille de répéter une affirmation au moins trois fois par jour jusqu’à ce qu’elle devienne partie intégrante de votre raisonnement. Ainsi, vous la considérerez comme vraie et vous y croirez.

Le problème avec une affirmation, c’est que le cerveau ne s’accorde pas toujours avec celle-ci, car il y a un trop grand décalage entre la réalité qu’il pense percevoir et l’affirmation que vous lui donnez. Par exemple, si je dis : « Je pèse 54 kilos » alors que j’en pèse 70, le cerveau va dire « non, ce n’est pas vrai, tu pèses 70 kilos », tandis que moi, je vais dire « non, je pèse 54 kilos », en essayant de me convaincre.

Lorsque l’affirmation est trop loin de la réalité que vous pensez voir – n’oubliez pas, tout est perception –, votre cerveau va entrer en conflit et va dire « non, ce n’est pas vrai, ce que tu me dis, je ne le vois pas, je ne le crois pas ». Donc, par exemple, si vous dites : « J’ai un million de dollars sur mon compte en banque », le cerveau peut dire : « Mais non, j’ai vu ton compte en banque l’autre jour et ça fait pitié, tu n’as pas un million de dollars. »

Comment changer cette situation ? Il y a un moyen de tromper le cerveau qui s’appelle l’afformation. Il s’agit de poser la question « pourquoi » avec l’affirmation que l’on souhaite utiliser pour convaincre le cerveau. Par exemple, au lieu de dire : « J’ai un million de dollars sur mon compte en banque », je vais poser la question : « Pourquoi ai-je un million de dollars sur mon compte en banque ? » Votre réaction mentale et émotionnelle sera automatiquement différente.

Le cerveau ne peut pas remettre en question une question. C’est impossible. Donc, lorsqu’on lui pose une question, le cerveau va chercher la réponse. Au lieu de nier ce qu’il ne peut croire, il va chercher la réponse au « pourquoi ». Il va chercher les raisons pour lesquelles ce que vous lui avez demandé est vrai.

Le fait de poser cette question-là force le cerveau à accepter ce que vous désirez comme réalité. Vous allez même le ressentir immédiatement au niveau de votre énergie. Testez-le. « Pourquoi suis-je avec l’homme de ma vie ? », par exemple, va provoquer un sentiment de bien-être. Le cerveau va se mettre à nous trouver beaucoup de raisons pour lesquelles on a ce que l’on désire.

En pratique

Prenez l’affirmation de ce que vous voulez obtenir et écrivez « pourquoi » devant l’affirmation. Donc : « Pourquoi mon livre est-il devenu best-seller ? », « Pourquoi mes peintures se vendent-elles comme des petits pains ? », « Pourquoi suis-je avec l’homme de ma vie ? », « Pourquoi est-ce que je gagne un million de dollars par an ? », « Pourquoi ma santé est-elle au top, meilleure qu’elle n’a jamais été ? » Ne posez que des questions positives.

Écrivez votre afformation sur un petit carton. Laissez-le à côté de votre lit. Lisez cette phrase le matin en vous éveillant et surtout le soir avant d’aller vous coucher.

PAS DE « POURQUOI PAS » !

Surtout, ne vous posez pas la question « pourquoi pas ». La plupart des gens se questionnent sur le « pourquoi pas ». C’est une grande erreur : posez la mauvaise question et vous obtiendrez la mauvaise réponse, celle que vous ne désirez pas, et vous vous dirigerez dans la direction opposée. En vous demandant « pourquoi pas », vous poussez votre cerveau à chercher justement « pourquoi pas »… c’est-à-dire pourquoi vous ne méritez pas ce que vous désirez.

La question « pourquoi pas » est très négative. On la pose souvent sans réfléchir, mais les mots, les pensées et les paroles dirigent notre vie. C’est ainsi que l’on part dans la direction non désirée.

Augmenter son champ vibratoire

Afin d’attirer le meilleur, il est important de disposer d’une énergie positive et de vibrer à haute fréquence. Nous vibrons toujours, nous avons toujours de l’énergie. Nous sommes constitués d’énergie comme tout ce qui nous entoure, et nous vibrons continuellement. Comme un diapason, nos pensées et nos émotions vibrent dans un certain sens. Nous allons recevoir dans la vie ce que nous dégageons comme vibrations. Plus nos pensées et nos émotions vibrent sur la même haute fréquence et plus nous attirerons rapidement à nous les meilleures circonstances.

Tout le monde connaît la différence entre être de très bonne humeur et plein d’énergie positive, et être triste, déprimé et fatigué. Les hautes fréquences sont produites lorsque vous dégagez de l’énergie positive.

Afin d’utiliser au mieux la loi de l’attraction, vous devez vous habituer à vibrer à haute fréquence. Ce faisant, vous allez manifester encore plus de raisons de vous sentir bien, heureux et positif.

Comment augmenter son niveau vibratoire ? Il est important de se diriger continuellement dans le sens de pensées positives, d’actions positives, de paroles positives, et de croire fermement que notre volonté va se réaliser.

Vous pouvez ainsi devenir un aimant grâce à la loi de l’attraction. Plus vous êtes « aligné » au niveau énergétique, entre ce que vous voulez recevoir et votre bonheur ressenti au moment présent quand vous pensez à ce que vous voulez recevoir, plus vous allez rapidement recevoir ce que vous souhaitez.

Il y a plusieurs moyens d’augmenter son énergie vitale et de contrôler ses émotions :

» Respirer ;

» Méditer ;

» Pratiquer une activité physique ;

» Bien s’alimenter ;

» Écouter son corps ;

» Bien dormir ;

» S’entourer de personnes positives.

Réapprendre à respirer

Il y a de nombreux avantages à respirer correctement, deux d’entre eux sont directement liés à la loi de l’attraction : le contrôle des émotions et l’augmentation de sa vibration positive. Et pourtant, la plupart des gens ne savent pas respirer. Ils respirent (et attirent) par défaut et non consciemment.

Voici la liste – non exhaustive – des avantages d’une bonne respiration :

» Vivre une vie plus longue et en bonne santé ;

» Réduire le stress et l’anxiété ;

» Combattre la peur ;

» Contrôler ses émotions ;

» Mieux digérer, avoir plus d’énergie et une meilleure alimentation en oxygène pour vos cellules. Des docteurs suggèrent même que, le stress étant une cause du gras du ventre, la respiration peut considérablement vous aider à le réduire. Vous faites ainsi d’une pierre deux coups !

La « bonne respiration »

La « bonne » respiration se fait en emplissant son corps entier d’oxygène (pas uniquement ses poumons). La plupart des gens ont une respiration rapide et ne respirent jamais profondément. Apprenez à respirer profondément et vous changerez ce que vous attirez dans la vie.

Lorsque vous inspirez, prenez le temps de remplir vos poumons au maximum et sentez votre cage thoracique s’ouvrir et s’agrandir. Ensuite, poussez cet air jusque dans votre abdomen, c’est votre chi, l’énergie vitale selon le feng shui. Sentez l’air débloquer les nœuds de votre estomac. Sachez que vos émotions se situent au niveau du ventre. En respirant par le ventre, vous contrôlerez de plus en plus vos émotions.

Lorsque vous expirez, imaginez que vous avez nettoyé votre corps de toute sa négativité et que l’air qui ressort est plus sale que celui inspiré. Chaque respiration purifie votre être, soyez-en conscient.

VOUS ÊTES STRESSÉ ?

Si vous ressentez de l’anxiété ou du stress, prenez une pause « respiration ». Arrêtez d’agir et prenez le temps de vous calmer. Comme nous l’avons vu, l’intention est plus forte que l’action. Il est préférable d’agir dans le calme que de se sentir poussé par l’urgence et la panique. Si vous êtes d’un naturel plutôt anxieux, installez un système d’alarme sur votre téléphone afin qu’il vibre toutes les heures et vous rappelle ainsi de respirer.

Intégrer la méditation dans son quotidien

2 % de la population, celle qui excelle, celle qui réussit, celle qui est fortunée dans tous les sens du terme, prend le temps de méditer au moins vingt minutes par jour. N’est-ce pas un exemple que nous devrions tous suivre ?

Qu’est-ce que la méditation ? Il s’agit de faire le vide dans ses pensées. Cela semble impossible à première vue, mais c’est faisable avec de la pratique.

Il est fondamental de prendre le temps de méditer afin de mieux utiliser la loi de l’attraction. Il y a plusieurs autres raisons pour lesquelles la méditation est importante :

» Elle augmente tout d’abord votre capacité à réfléchir et à trouver les bonnes solutions. Lorsque vous êtes dans un silence complet, c’est comme si vous éteigniez tous les fichiers de votre ordinateur afin que le programme principal puisse fonctionner à pleine capacité. La méditation vous permet d’éteindre tous les fichiers qui prennent de la place dans votre cerveau pour laisser le gros mécanisme du cerveau travailler tranquillement, dans le silence. Ainsi, vous trouverez de meilleures idées, des idées créatrices de solutions.

» Ensuite, vous retrouvez un calme et bien-être profonds. La méditation vous permet de vous recentrer et de reposer votre âme (votre être profond).

» Vous êtes capable de ralentir vos pensées. Ce qui veut dire que vous serez plus à même de choisir les pensées que vous souhaitez garder, celles qui vous aident à vous attirer le meilleur.

» Enfin, vous améliorez votre concentration. La méditation est en effet un exercice de concentration très exigeant, difficile à effectuer au début, mais c’est comme lorsque l’on veut développer ses abdominaux : vous vous construisez des « abdominaux du cerveau ». Vous développez ce muscle, vous le travaillez, et vous devenez de plus en plus fort dans la concentration. Votre concentration sera améliorée dans tout ce que vous faites, vous travaillerez plus rapidement et avec plus d’efficacité.

Comment méditer ?

Il existe de nombreuses manières de méditer. Il est important de savoir que vous ne deviendrez pas maître de la méditation du jour au lendemain. Cela demande de la pratique et de la détermination.

La manière que je préfère consiste à se trouver dans un endroit calme et silencieux, s’installer confortablement et ne penser à rien (ou du moins ne pas s’embarquer dans le flux des pensées) durant vingt minutes.

Passez ce temps à vous concentrer sur votre respiration et à observer les pensées qui passent, et laissez-les partir. Le plus important est de se retenir de réagir et de répondre aux pensées qui surgissent. Elles seront nombreuses au départ. Avec le temps, vous en aurez de moins en moins. Un jour, vous serez surpris et heureux de constater que vous avez vécu dans un silence mental complet pendant plusieurs secondes. Il est quasi impossible de faire le silence total durant des minutes entières. Si vous arrivez à tenir vingt secondes, ce sera déjà un bel exploit !

L’exercice physique et son lien au bonheur

Tous les gens qui réussissent dans la vie s’entraînent physiquement plusieurs fois par semaine. La raison en est simple. Le fait de bouger son corps active non seulement vos capacités physiques, mais produit aussi, au niveau du cerveau, une drogue naturelle qui s’appelle l’endorphine : l’hormone du bonheur.

L’endorphine est générée de nombreuses manières. Elle est produite par la gratitude, la générosité, l’amour, et le sport. Par conséquent, si vous désirez avoir plus de bonheur dans la vie, bougez votre corps. Mettez-vous à faire de l’exercice.

L’endorphine vous protège de la dépression. Plus vous en produirez, moins vous aurez d’idées négatives, des idées qui attirent encore plus de négativité dans la vie. Vous développerez davantage d’idées positives, optimistes, qui vont vous attirer plus de bonheur et plus de belles circonstances de vie.

Ressentir le bonheur au quotidien, c’est possible. En développant votre bonheur intérieur, vous vous attirerez le meilleur autour de vous. Et comme les circonstances positives qui vous entourent proviennent du bonheur que vous avez à l’intérieur, votre monde et votre vie seront plus heureux. Donc, pratiquez une activité physique pour créer cette endorphine qui vous permet non seulement de vous protéger de vos idées obscures, mais également de vous amener plus de bonheur dans la vie !

Lorsque vous vous sentez négatif, sortez, prenez l’air, bougez, marchez, allez dans la nature, regardez l’abondance qui existe autour de vous, regardez vers le ciel, levez la tête.

Nul besoin de faire quelque chose d’extraordinaire. Vous pouvez débuter par une marche quotidienne, un trajet de vingt minutes à une demi-heure. Au fur et à mesure que vous intégrerez cette routine, vous aurez envie de marcher davantage. Vous pourrez ensuite passer au vélo, à la course à pied, etc., si cela entre dans vos aptitudes physiologiques de bien-être. Vous aurez de plus en plus envie de maintenir votre corps en bonne santé tout en faisant des exercices qui sont en harmonie avec vos capacités physiques.

Vous êtes ce que vous mangez

Pour « recevoir » plus rapidement, pour attirer plus de meilleures circonstances dans la vie, il est important d’être capable d’augmenter son niveau de vibrations, de vibrer plus fort. Plus vous vivez intensément de manière positive, plus vous attirerez de conséquences positives dans votre vie.

Pour augmenter votre niveau vibratoire, vous devez augmenter votre niveau d’énergie. Pour ce faire, il est nécessaire de faire attention à votre alimentation : moins de gras, moins de sucres, moins d’alcool, moins de poison. Vous pouvez réduire les viandes et vous concentrer sur une nourriture vivante constituée de plus de plantes vivantes et de moins de nourriture morte. Buvez aussi beaucoup d’eau afin de vous maintenir suffisamment hydraté.

Évitez l’alcool et autres drogues. Les gens qui boivent de l’alcool ressentent plus de déprime, car l’alcool est un dépresseur. Il bloque et abaisse l’énergie. Évitez également tout ce qui demande beaucoup de travail digestif. Plus vous usez d’énergie pour digérer, plus vous vous fatiguez. La fatigue mène aux idées sombres, qui entraînent des circonstances de vie négatives. Celles-ci nous stressent et nous fatiguent en retour. Nous pouvons alors rapidement tomber dans une spirale d’attraction négative. Pour s’en sortir, il est fondamental de se calmer et de se reposer.

Écouter son corps

Il est important d’écouter attentivement son corps. Lorsque vous êtes fatigué, reposez-vous. Le sommeil est crucial pour mener une vie saine. Lorsque vous remuez trop d’idées négatives, prenez le temps de vous allonger et de faire une sieste.

Ne vous surmenez pas, allez vous coucher avant d’être exténué pour permettre à votre corps d’être bien reposé. Plus vous êtes fatigué, plus votre niveau d’énergie physique et mental est bas, plus vous risquez d’entrer dans un état de pensée négatif, d’être déprimé, et donc plus vous risquez de vous attirer des conditions négatives de vie, et ainsi de suite.

Écouter son corps veut aussi dire être attentif à ce qui vous énerve ou vous fatigue dans votre environnement. Faites attention à ce que vous regardez et écoutez. Vous n’êtes pas obligé de regarder des émissions dramatiques ou de suivre des nouvelles négatives. Veillez à ce que vous écoutez à la radio. Ce dont vous nourrissez votre cerveau doit être fait d’éléments positifs. Les médias nous offrent fréquemment des poisons du cerveau, de l’information négative qui mine notre énergie.

Attention aux « vampires d’énergie » !

Nous l’avons vu, nous sommes tous remplis d’énergie. Nous disposons de cette énergie vitale qui nous permet de bouger, de réfléchir, d’être positif.

Lorsque nous discutons avec d’autres personnes, nous échangeons de l’énergie.

Vous offrez constamment de l’énergie parce que toute énergie s’échange. Elle ne reste pas en place ni sur place. Vous envoyez de l’énergie et vous en recevez. Imaginez que vous teniez un seau plein d’énergie. Quand vous rencontrez des gens, vous envoyez de l’énergie et on vous en envoie. Pour que les relations avec les autres soient positives, il doit y avoir un équivalent d’échanges. Le seau ne doit pas uniquement se vider. Il doit également se remplir proportionnellement.

Les « vampires énergétiques » sont des gens qui ont peu d’énergie et en cherchent : soit ils sont extrêmement négatifs dans leur vie, soit ils manquent tout simplement d’énergie. Ces personnes vont puiser dans votre seau. Ils vont dévorer votre énergie vitale.

» Si vous ne sentez rien de différent à la suite d’une rencontre ou d’une conversation, cela veut dire que l’échange a été égal.

» Si vous vous sentez boosté d’énergie, cela veut dire qu’il n’y a pas eu d’équivalence. Vous avez pris l’énergie de l’autre et vous en avez donné moins.

» Si, à la fin de la conversation, vous vous sentez déprimé, négatif, fatigué, ou vidé, c’est que l’autre vous a pris votre énergie.

Si vous prenez l’énergie de quelqu’un, il faut espérer que cette personne va aller s’en remplir au contact d’autres. Sinon, elle va peut-être arrêter de vous côtoyer pour éviter que vous lui dévoriez sa réserve. Dans ce cas, vous êtes le vampire.

Vous avez plusieurs options si vous constatez que quelqu’un vous prend de l’énergie. Soit vous vous « réalimentez » auprès de quelqu’un de plus positif que vous. Soit vous vous refermez sur vous-même pour reconstituer votre réserve. Vous pouvez aussi sortir, faire du sport, vous changer les idées, méditer, faire des exercices de respiration, mieux manger, ou dormir. Vous pouvez également décider d’arrêter d’être en compagnie de vampires d’énergie.

Faites la liste des gens avec lesquels vous entretenez des rapports réguliers et évaluez si vous êtes le vampire ou s’ils le sont. Ou si vos apports sont équivalents. Cela vous donnera une idée des gens avec lesquels vous voudrez passer plus de temps. Surtout, ne devenez pas vampire !