Notes

1. À la suite de J. Grimm, Deutsche Mythologie, 4e éd. (1875), I, pp. 199-201 ; encore P. Herrmann, Nordische Mythologie (1903), pp. 403-419 ; E. H. Meyer, Germanische Mythologie (1903), pp. 275-277 ; E. Mogk, dans le Reallexikon der germ, Altertumskunde, III (1915), p. 163 ; G. Wilke, Die Religion der Indogermanen in archäologischer Beleuchtung (Mannus Bibliothek Nr. 31 1923), p. 119... C’est en ce sens que J. de Vries a raison de rejeter « the fire-nature of Loki », The Problem of Loki, pp. 151-162, notamment p. 161.

2. Ils paraissent avoir fourni aux Indo-Iraniens, le « dieu initial » et le « dieu final » des listes canoniques : v. Tarpeia, 1947, p. 66-97.

3. Cf. R. M. Meyer, Altgermanische Religionsgeschichte, 1910, p. 337.

4. J’omets les fantaisies comme celles que J. de Vries a eu la patience de discuter sérieusement, The Problem of Loki, pp. 151-160 : « The myth of his being caught in the shape of a salmon » prouverait qu’il est proprement un « fire-god »... parce que, dans un runo magique finnois sur l’origine du feu, l’étincelle va se cacher dans le corps d’un poisson qu’il faut pêcher ensuite au filet (K. Krohn, « Magische Ursprungsrunen der Finnen », FFC 52, pp. 111, 117-118, 123-125...). En revanche, je ne crois pas qu’on puisse éliminer comme témoins valables de la conception ancienne de Loki les traits – convergents, mais divers – des folklores scandinaves modernes.

5. N° 8.

6. Strophe 65 (noter encore le mot logi) ; no 11 c.

7. N° 14 II, 4).

8. N° 14 II 7) et 8).

9. N° 14 V, 1).

10. N° 14 VI, 1), 2), 3).

11. Les devinettes finnoises dont il a été fait mention ci-dessus, note 1, p. 136, ont pour solution « le feu ».