La lettre et l’e-mail sont les meilleurs ambassadeurs d’une candidature, surtout en France où l’écrit conserve une importance aussi déterminante. Ils doivent établir un lien étroit, clair, logique entre le demandeur et son interlocuteur, direct (employeur) ou indirect (recruteur).
L’objectif de ces écrits est unique : susciter l’envie d’en savoir plus sur le candidat, ses compétences, sa personnalité, son potentiel d’adéquation avec le poste envisagé. En détaillant les règles de forme et de fond propres à « compagnons du CV », les chapitres qui suivent vous donnent les moyens de faire naître cette envie.
« Vous croyez être fait pour cet emploi ? Prouvez-le-moi ! » C’est le défi que propose de relever le recruteur ou l’employeur qui demande de compléter l’envoi d’une candidature par un texte écrit. Celui-ci a pour vocation d’étayer une démarche et de prouver son bien-fondé.
Pour cette raison, ce texte, et notamment la lettre d’accompagnement, suit un canevas assez rigoureux : la description de l’offre et de ses caractéristiques, la description des diverses compétences du candidat et leur adéquation avec le poste préalablement décrit, les raisons de vouloir travailler pour cette entreprise spécifique.
L’e-mail d’accompagnement sera plus laconique et informatif, remettant l’argumentation à plus tard. Il cherche moins à convaincre qu’à exposer des faits et à susciter directement en retour un e-mail, un entretien téléphonique ou un entretien.
Même si la lettre ou l’e-mail d’accompagnement sont des écrits au ton généralement neutre, ils en disent souvent beaucoup sur la personnalité du candidat avant même de le rencontrer.
La description du poste et la compréhension de ses caractéristiques, le lien plus ou moins bien argumenté entre ces éléments et les compétences propres au candidat, la façon de présenter son parcours et de se présenter soi-même sont des éléments très significatifs pour le recruteur. Sur la forme, le soin – ou la négligence – relevé dans l’expression écrite, les tournures, l’orthographe sont autant d’indices sur la valeur et les compétences du postulant.
Pour l’e-mail enfin, la maîtrise de l’outil et de ses subtilités (envoi de pièces jointes non volumineuses ou passant par un service externe, demande d’accusé de réception, par exemple) peut également être un « début de preuve » démontrant un savoir-faire mis en avant dans le CV.