Voyages

Image

La grande et la merveilleuse

La Normadie est une région tellement unique en son genre que vous trouverez énormément de locutions et expressions dans la langue française qui lui sont consacrées. L’une d’entre elles est la suivante : « Réponse normande ». On qualifie une réponse de normande lorsque la personne qui l’a donnée a employé des termes ambigus et il faut dire que cette expression est tout à l’image de la région elle-même.

La Normandie est une région qui est née et s’est développée grâce aux guerres interminables et très sanglantes qui l’ont hantée, mais paradoxalement, c’est aussi celle qui a contribué énormément à l’enrichissement littéraire et culturelle tant de la France que de l’Angleterre. Il est impossible de faire le décompte de poètes célèbres, tant dans le passé qu’au présent, qui étaient et sont d’origine normande. De même que l’on compte une quantité innombrable de mots dans la langue anglaise actuelle qui ont une origine normande.

Outre son passé houleux et sa culture très riche, la Normandie est aussi célèbre en France et de part le monde pour ses merveilles gastronomiques incomparables. Des boissons telles que le calvados, le cidre ont conquis le monde entier, il en est de même pour des mets tels que le soufflé de crevettes, les galettes à la pâte d’amande, le gâteau de lait ou la confiture de lait (création des moines normands).

En plus des plages merveilleuses qui feront sans aucun doute le bonheur de beaucoup de touristes, la Normandie met aussi à votre disposition des sites historiques et architecturaux à couper le souffle. Le seul Mont Saint-Michel éblouira et ravira tous ceux qui auront pris la peine de s’y rendre. Cet îlot sur lequel se dresse fièrement l’abbaye du mont Saint-Michel est classé monument historique sur la liste du patrimoine de l’UNESCO depuis 1979.

 


 

Les pâtisseries deParis

Paris, la capitale française, regorge de plaisirs nombreux et éclectiques. Mais il en est un dont personne ne voudrait se priver : celui qui consiste à humer le parfum envoûtant de beurre qui émane des boulangeries et des pâtisseries.

Il est facile de trouver de fabuleux croissants à Paris et bien qu’ils semblent tout aussi délicieux les uns que les autres, les meilleurs se trouvent Au Levain du Marais. Les palmiers en forme de têtes d’éléphants et fabriqués à partir d’une légère pâte feuilletée sont aussi une pure merveille. Un truc de connaisseur : choisir les plus foncés dont le dessus est bien caramélisé.

Le célèbre gâteau opéra, est une pâtisserie française parmi les plus appréciées. C’est chez Dalloyau que l’on associe, pour constituer ce délice, une pâte délicate à du café, le tout dans un enrobage de chocolat noir.

Les meilleures glaces de la capitale sont amoureusement concoctées au Berthillon. Ne désespérez pas si la file d’attente semble interminable, ou si c‘est jour de fermeture, il y a aux alentours de nombreuses petites échoppes qui proposent également des glaces bien fondantes.

C’est au Blé Sucré que l’on trouve les meilleures madeleines. Ces petits gâteaux tout simples ont fait les délices du mélancolique écrivain Marcel Proust. Que vous les préfériez telles quelles ou légèrement trempées dans votre thé ou votre café, elles constituent un goûter parfait en fin d’après-midi.

Enfin, on déniche les financiers les plus délicieux, ces gâteaux spongieux fabriqués à partir de farine d’amandes, chez Éric Kayser.

Vous planifiez un voyage en France au printemps ? Songez alors, tout comme les Français, à dénicher le pain le plus savoureux grâce à leur traditionnel Grand Prix de la Baguette, remis au mois de mars !

 


 

Le visage unique de Montréal

Image

Montréal est une ville sans égale en Amérique du Nord. Elle emprunte son charme et son originalité aux nombreux mélanges dont elle a été l’objet au fil du temps. Bordée par les eaux du fleuve Saint-Laurent, principal cours d’eau ayant jadis ouvert le continent aux explorateurs, elle fut fondée dès 1642 par les Français et devint le principal poste de commerce de fourrures de la colonie. Ce n’est qu’en 1760 que la ville est cédée aux armées britanniques et tombe sous la domination anglaise. Elle accueillera plus tard de nombreuses vagues d’immigration internationales qui contribueront à façonner son visage multiculturel.

En survolant l’île de Montréal, on peut aussitôt apercevoir le Mont Royal, élément central de la vie montréalaise. Cette colline de verdure a su résister à l’urbanisation et constitue aujourd’hui un immense poumon en plein cœur de la ville. Été comme hiver, on peut y explorer les nombreux sentiers à travers la forêt, escalader son sommet pour y décrocher une vue saisissante des gratte-ciels du centre-ville. On y admire, en toile de fond, l’étendue des grands espaces de la vallée du Saint-Laurent et des collines montérégiennes qui au loin, viennent découper l’horizon.

Un des caractères marquants de la ville demeure encore le contraste éclatant par lequel cohabitent bâtiments anciens et architecture moderne. On y découvre des églises, des immeubles centenaires au pied des gratte-ciels de verre.

 


 

Le centre-ville a tout d’une ville nord-américaine, avec son asphalte et son béton, sa circulation automobile, ses boutiques branchées, ses tours de bureaux et le fourmillement agité de ses citadins. Montréal jouit d’un important réseau de tunnels souterrains qui permettent d’accéder à des kilomètres de boutiques et de magasins sans avoir à braver le froid pendant les longs mois d’hiver.

Montréal est également une ville bouillonnante et festive, surtout en période estivale, car elle est l’hôte de plusieurs événements internationaux: le Festival de Jazz, les Francofolies, le Festival Juste Pour Rire, et le Festival des Films du monde, pour n’en nommer qu’une poignée. Sa réputation de ville culturelle n’est plus à faire. Avec ses nombreuses productions cinématographiques, ses musées, ses expositions et son nouveau Quartier des Spectacles, elle constitue un terreau fertile pour l’expression du génie artistique québécois.

Même l’hiver il est possible de profiter des activités de la belle saison blanche avec le Festival Montréal en Lumières, l’Igloofest, la Fête des Neiges, ou les nombreux sports d’hiver sur le Mont-Royal. À ne pas manquer: l’île Ste-Hélène, le Jardin Botanique, le Stade Olympique et le Biodôme.

Bien que Montréal soit aujourd’hui francophone à 80%, les habitants y parlent généralement les deux langues officielles. Au fil du temps, son caractère international et cosmopolite a su gagner du terrain, ce qui se reflète également dans sa gastronomie. Que ce soit dans le Quartier chinois, la Petite Italie, ou le Plateau Mont-Royal, on peut y dénicher des cafés branchés et des restaurants qui proposent des cuisines des quatre coins du monde.

Montréal nous offre ainsi un milieu riche en histoire, une culture distincte, bouillonnante et audacieuse, qui recèle de trésors et qui sauront plaire à chacun, peu importe leur âge. Si vous venez à Montréal, vous apprécierez également le contact avec les Montréalais, reconnus pour leur accueil et leur ouverture d’esprit. Ils vouent un amour fidèle à leur ville et à leur culture, qu’ils adorent partager avec les étrangers.

 


 

Des îles pleines de richesses

Image

Il existe en Amérique du Sud un pays où le français est la langue officielle, où l’Euro est la monnaie officielle et où le président s’appelle Nicolas Sarkozy. Ses voisins sont le Surinam à l’ouest et le Brésil à l’est. Il se situe au milieu de ces deux pays et il en partage les paysages très spécifiques.

Quel est ce pays ?

Et oui, c’est la Guyane (française, bien sûr). Le continent américain compte trois départements français d’Outre-Mer, c’est-à-dire trois régions administratives de France, à plus de 7 000 kms de distance: la Guadeloupe, la Guyane française et la Martinique.

La Guyane, devenue française en 1503, est le plus étonnant des départements français d’Amérique car il ne correspond pas au « soleil, plage et rhum », associé aux deux autres. Cet environnement si particulier est composé de la forêt tropicale présentae sur 96% du territoire et de huit ou neuf fleuves qui le traversent, dont le Maroni, l’Oyapock et le Sinamary. La Guyane étonne aussi par ses très nombreuses espèces d’animaux rares ou en voie de disparition et ses populations très diverses.

Mais comment ce lointain pays est-il devenu français ? Repérée par Christophe Colomb, lors d’un voyage en 1498, il trouva dans les paysages au vert d’émeraude, de très nombreuses populations amérindiennes, dont beaucoup y vivent encore. Peuplée dès 1503 par les Français, la Guyane devient en 1792 un bagne, où étaient exilés les criminels et les ennemis politiques français et ce jusqu’en 1946.

 


 

Les Guyanais d’aujourd’hui sont un peuple aux origines très diverses, ceci grâce à l’histoire mouvementée du pays :

Il y a une majorité de « Créoles » descendants d’esclaves ou d’Africains arrivés après l’esclavage qui forment environ 50% de la population, 14% sont des Européens, 12% des Amérindiens de diverses tribus comme les Arawaks et les Ka’linas. Les 28% restants sont composés d’Asiatiques comme les H’Mongs venus de Chine, du Laos ou du Vietnam, de Libanais, d’Indiens mais aussi d’une très forte immigration du Brésil et du Surinam.

Cette population de 200 000 habitants qui augmente très vite, vit dans les trois grandes villes du pays : Cayenne, Kourou et Saint-Laurent du Maroni, mais a aussi développé une vie autour des fleuves.

La Guyane est un pays qui regorge d’atouts et d’activités :

A Kourou se trouve le Centre Spatial d’où est lancée la fusée Ariane, qui transporte de nombreux satellites européens dans l’espace.

Au mois de janvier, de février et parfois jusqu’en mars, les visiteurs peuvent vivre avec les Guyanais au rythme du carnaval, qui est un événement culturel très important où se mêlent les traditions française, africaine et brésilienne. Le carnaval guyanais est très célèbre pour ses « Touloulous ». Ce sont des femmes déguisées entièrement et qui ne peuvent être reconnues par personne et même pas leurs époux. C’est alors un jeu pour elles d’aller inviter des hommes à danser, incognito.

Pour finir, les Guyanais utilisent aujourd’hui ce qui était autrefois négatif, pour promouvoir leur pays : on peut visiter les bagnes, faire des expéditions en pirogue sur les fleuves et aller à la découverte de la forêt amazonienne, qui faisait si peur autrefois. Ce dernier outil touristique sert aussi à sensibiliser la population mondiale aux problèmes de la déforestation, de la disparition d’espèces rares et aussi à la survie des Amérindiens et de leurs traditions.

 


 

Aix-en-Provence

L’un des simples plaisirs que j’ai à vivre dans la région dans laquelle je vis, est que je me situe à peine à 20 minutes au sud d’Aix-en-Provence.

Image

Il s’agit d’une petite cité pleine de charme, qui propose un mélange parfait de l’ancien et du nouveau. Les touristes affluent du monde entier pour arpenter ses petites ruelles sinueuses, et en profitent pour explorer tous ses petits commerces qui offrent un mix atypique de la mode et de l’artisanat.

Mais tout le monde n’est quand même pas là que pour se détendre à Aix. La ville est également animée par un quartier d’affaire très dynamique. Avocats, agents immobiliers, comptables, banquiers…. Eux aussi viennent des quatre coins de la France pour travailler dans une ville décrite par certains comme étant l’une des plus belles villes françaises. On y travaille dur mais pas sans oublier de vite apprendre qu’ici, en Provence, on prend toujours le temps de se détendre en buvant un café chaud au cœur du matin et un apéritif rafraîchissant l’après-midi.

Le résultat en est que peu importe l’heure de la journée, les nombreux cafés et pubs qui s’alignent dans les rues, se peuplent d’un éventail de touristes et de locaux parlant toutes sortes de langues.

 


 

Image

Moi, j’adore venir à Aix durant la matinée, et plus spécialement au printemps et en été, lorsque les beaux jours reviennent. Il n’est alors pas surprenant de rencontrer un musicien dans la rue qui nous fait revivre l’un des classiques français ou italiens avec un accordéon. Je m’arrête souvent pour acheter le quotidien régional « La Marseillaise », puis je trouve un endroit sympa pour boire mon café crème, et absorber un peu de toute cette atmosphère qui circule à travers le vieux village, en même temps que les passants.

Les touristes ne viennent pas à Aix simplement pour ses cafés du coin ou ses boutiques. Aix est une ville d’histoire, qui date de plusieurs millénaires. De magnifiques chapelles et églises médiévales sont nichées au détour des ruelles et, lorsque l’on y rentre, on peut ressentir toute leur histoire.

Aix en Provence est particulièrement connue pour son grand nombre de fontaines. La région est riche en eaux, chaudes et froides, et les ingénieurs romains ont construit de splendides fontaines approvisionnant toute la ville d’eau fraîche. Ces fontaines apportent aux touristes et aux photographes du monde entier le besoin de capturer cette image parfaite de « La Rotonde » ou même de juste rester pendant quelques minutes à la contempler.

Pour toutes ces raisons Aix reste la ville provençale que je préfère. Je me sens chanceuse lorsque je m’y promène. C’est une ville qui inspire ses habitants et ses touristes, tout comme elle inspirait de grands artistes comme Cézanne qui y a passé une grande partie de sa vie.

 


 

Le quartier de la Croix-Rousse

Pour moi, le quartier de la Croix-Rousse évoque d’abord des souvenirs d’enfance : la vogue aux marrons, le petit marché quotidien de la place de la Croix-Rousse, la maison des canuts, le gros caillou ou encore la « ficelle ». Cela ne vous dit rien ? Alors en route pour une visite à la fois touristique et historique de l’un des quartiers les plus originaux de la ville de Lyon.

D’un point de vue géographique, le quartier de la Croix-Rousse se situe entre la Saône et le Rhône, au nord de la Presqu’île de Lyon. Il s’agit d’une colline composée d’un plateau, le 4ème arrondissement, et des pentes, le 1er arrondissement.

J’ai vécu la majeure partie de mon enfance sur le plateau de la Croix-Rousse. Pour moi, c’est comme un village au milieu d’une grande ville avec ses restaurants et bistrots traditionnels, le petit marché de la Place de la Croix-Rousse où ma grand-mère allait faire tous les jours ses courses, la vogue aux marrons qui s’installait tous les ans à l’automne. Cette fête foraine était l’occasion pour moi de manger des marrons chauds, de la barbe à papa rose et de conduire mes premières autos tamponneuses. Mais le plateau, c’est aussi et surtout la maison des Canuts de la Rue d’Ivry, où l’on peut tout apprendre sur l’histoire de la soie, voir des métiers à tisser d’antan fonctionner et comprendre le mode de vie des canuts, les ouvriers de la soie.

Un autre symbole du quartier est le Gros Caillou. Cet énorme rocher a été déterré en 1892 lors de la construction de la « ficelle », un funiculaire qui relie la Croix-Rousse à la Presqu’île de Lyon. Le Gros Caillou se situe désormais sur les pentes de la Croix-Rousse.

 


 

Le quartier des pentes se caractérise comme son nom l’indique par un très fort dénivelé. Les rues sont étroites et sinueuses, parfois encore pavées. Elles se transforment souvent en escalier et relient ainsi plus facilement le plateau au centre ville de Lyon. Je me rappelle ainsi avoir descendu quatre à quatre des marches qui me semblaient immenses pour rejoindre en moins d’une demi-heure le parc de la tête d’Or sur les rives du Rhône. Il est à noter que les pentes de la Croix-Rousse font partie du territoire classé au patrimoine mondial de l’UNESCO.

Au début du XIXème siècle, la soierie est présente à Lyon dans les quartiers de Saint-Nizier sur la Presqu’île ou de Saint Jean, au pied de la Colline de Fourvière. La création d’une nouvelle génération de métiers à tisser de taille imposante rend impossible leur utilisation dans les logements traditionnels des ouvriers. Les nouvelles machines à tisser nécessitent des plafonds hauts. Les premières mécaniques seront alors déménagées dans les anciens couvents de la Croix-Rousse dont l’architecture permet de les recevoir. C’est ainsi que les premiers canuts et leurs familles s’installent sur la colline de la Croix-Rousse. Puis, pour faire face à la venue sans cesse croissante des ouvriers de la soie, des immeubles adaptés à la taille des métiers à tisser vont y être construits. Il s’agit en général de constructions composées de cinq à six étages, divisées en appartements dotés de hauts plafonds et hautes fenêtres ainsi que d’une mezzanine adaptée à la vie de famille. Entre les immeubles, des passages étroits qui vont dans le sens de la pente sont créés : ce sont les fameuses traboules.

Si vous visitez le quartier de la Croix-Rousse, vous ne pourrez pas manquer ces caractéristiques architecturales. Bonne visite !

 


 

Le vieux Marseille : le panier

Image

Il existe un très vieux village dans la ville de Marseille. Il s’agit du plus ancien quartier de la cité phocéenne et aussi de son centre historique. C’est un lieu incontournable pour tous les grands férus d’histoire et de culture. Bâtie au XVIIème siècle autour de l’auberge du « Logis du Panier », la place du petit village du Panier regorge de petits artisans-commerçants.

Si vous vous y promenez, vous irez de découverte en découverte! En arrivant, vous sentirez la bonne odeur du savon de Marseille ! L’artisan savonnier ouvre sa boutique à 13h et l’odeur du propre se propage dans toute la rue : il a fini de confectionner ses derniers savons et cela se sent dans tout le village.

À chaque fois que je passe par là, je ne peux pas m’empêcher d’en acheter un ou deux… Et je ne suis pas la seule ! Une foule de touristes venant des quatre coins de France et d’Europe se déverse dans les rues : ils descendent du petit train de la ville qui passe par là.

Plus loin, il y a le chocolatier du Panier. Son nom est déjà paru plus d’une fois dans un très célèbre journal national. Il adore inventer de nouvelles recettes à base de chocolat : chocolat à l’huile d’olive, au gingembre, au poivreTout ce que l’on peut imaginer, il l’a déjà réalisé dans son humble atelier de chocolatier.

 


 

Puis vous trouverez l’atelier de céramique d’un ami à moi. Il a le statut d’artiste car il fait des pièces uniques. Il conçoit les carrelages de salles de bain ou autres poteries aux réminiscences provençales. Il décore sa boutique de ses œuvres et reçoit des commandes en provenance du sud de l’Europe.

Enfin, au centre de tout, vieille de plus de 500 ans, se dresse la Vieille Charité de Marseille. Au tout début de son existence, elle abritait les orphelins et vagabonds. Le Corbusier, grand architecte de renommée mondiale, sera à l’origine de sa restauration qui s’achèvera en 1986.

Aujourd’hui, la Vieille Charité représente un des plus grands centres multiculturels de la ville de Marseille. Désormais entretenue par la mairie, elle est le lieu de plusieurs expositions mondialement connues. Par exemple, l’exposition de peintres provençaux intitulée « Sous le soleil » en hommage à la fameuse chanson de Serge Gainsbourg, a fait plus de 10 000 entrées en 2005. Cette exposition a été assurée à plus de 700 millions d’euros car elle présentait des tableaux venant des quatre coins du monde.

Le panier est également au cœur d’un essor touristique. En effet, sa renommée lui a valu le tournage d’une série française « Plus Belle La Vie », diffusée dans les pays francophones. Les touristes viennent aujourd’hui visiter les rues qu’ils voient si souvent sur leur petit écran.

Le petit village du Panier est un endroit emblématique de la ville de Marseille ! Si vous vous rendez sur la place, au centre du village, vous pourrez siroter un bon 51 ou un bon Ricard selon les goûts. Cela aide quand l’été arrive et que le soleil cogne sec. Les Marseillais y sont attroupés comme au cœur d’un petit village de Provence. C’est assez surprenant et en même temps très agréable lorsque l’on sait qu’il est situé au centre d’une des plus grandes métropoles de France.

 


 

Belle-Île-en-Mer

Image

Je devais avoir une dizaine d’années la première fois que j’y suis allée et j’en ai toujours gardé un souvenir lumineuxJ’y suis retournée plusieurs fois depuis, et, la semaine dernière, j’ yai accompagné une amie québécoise de passage dans la région.

D’abord, il y a la joie de prendre le bateau, l’impression de partir à l’aventure, et puis le plaisir de voir l’Île prendre de l’ampleur au fur et à mesure qu’on s’approche d’elle, comme hypnotisé.

Après environ 45 minutes passées à bord, nous débarquons au petit port de Palais. Les amateurs d’histoire iront visiter la citadelle dont la construction a commencé au XVIème siècleEn ce qui me concerne, mon plaisir, à Belle-Île, c’est … savourer Belle-Île !

Des loueurs de voitures (dont certaines électriques), scooters et vélos vous y attendent, mais vous pouvez aussi parcourir l’île en bus ou, mieux encore, à pied. Longue de 17km, large de 9km, Belle-Île compte près de 100 km de sentiers côtiers.

Voilà de quoi se régaler ! Avec de bonnes chaussures, un sac à dos, un petit pique-nique, une bouteille d’eau, des lunettes de soleil et un coupe-vent, vous serez parfaitement équipés pour découvrir les nombreux points de vue qu’offre cette île qui surplombe la mer d’une quarantaine de mètres.

 


 

Il n’y a ici pas (ou pratiquement pas) de grosses structures hôtelières. Dans les ports principaux, de jolies boutiques et de charmants petits restaurants (où l’on mange très bien !) s’alignent sagement face à la mer. La côte a conservé un caractère sauvage et pur dont on ne peut se lasser. L’air est vif, les odeurs de fleurs, d’embruns et d’aiguilles de pin séchées au soleil sont enivrantes.

On se sent vivre, revivre, ressourcer

Image

Pour accéder aux plages et aller vous baigner (attention, l’eau est limpide, mais fraîche !) vous devrez descendre des pentes souvent raides, si vous arrivez par le sentier, mais l’effort est toujours récompensé car si les odeurs de Belle-Île sont irrésistibles, les couleurs de cette île le sont tout autant. Une infinie palette de bleus et de verts cerne l’île tandis que la terre est couverte de fleurs jaunes, roses, rouges, blanches, d’une végétation variée et parfois étonnante puisque l’île bénéficie d’un microclimat qui lui permet d’abriter des espèces habituellement inconnues en Bretagne.

Véritable petit bijou de l’océan Atlantique, Belle-Île n’a pas encore perdu son âme à la fois douce et indomptée. Pourvu que ça dure !

 


 

Saint Tropez

Si vous ne connaissez pas cette ville, cela signifie probablement que vous êtes indifférents à la vie des célébrités de notre planète. Cet oppidum du XVème siècle qui est actuellement l’une des stations balnéaires les plus huppées du monde est capable d’offrir à ses visiteurs plus que l’image mythique imposée par de nombreux magazines de mode et luxe.

C’est une commune française située non loin d’une autre ville côtière Marseille dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur qui met à votre disposition non seulement ses plages merveilleuses, mais aussi de nombreux monuments historiques. Citons entre autre l’Église de Saint-Tropez du XVIIIème siècle, la chapelle Sainte-Anne du début du XVIIème siècle, la chapelle de l’Annonciade, actuellement aussi Musée du même nom, qui date du XIVème siècle.

Commençons toutefois par les plages. C’est évident parce que la majorité des touristes se rendent principalement dans la station balnéaire et non dans la ville historique. Les amoureux de bain de soleil et de sports aquatiques pourront se livrer à leur activité favorite sur l’une des six plages publiques, car Saint Tropez c’est douze kilomètres de plages dorées et absolument sublimes. Saint Tropez, c’est aussi de nombreux magasins où les amateurs de shopping se sentiront comme au paradis ainsi que des restaurants où l’on vous servira de véritables délicatesses culinaires, trésors de la gastronomie française et internationale.

Une fois bronzé, détendu et rassasié, vous pourrez enfin faire connaissance avec l’histoire de la ville. Toutefois, même si vous n’êtes pas amateur d’histoire, vous devez visiter Saint-Tropez tout au moins pour vous livrer au sport favori de cette ville splendide « voir et être vu ». C’est logique dans une ville qui a pour devise « Ad usque fidelis » ce qui se traduit du latin comme « Fidèle jusqu’au bout ».

 


 

Le Sud-Ouest de la France

Nichée au cœur du Sud-ouest de la France, à quatre heures de Paris en TGV (Train à Grande Vitesse), à quarante minutes à peine des plages de l’Atlantique et à deux heures de l’Espagne, Bordeaux est une ville pleine d’attraits. De nombreuses petites communes des alentours comme Pessac, Bègles ou Mérignac sont regroupées sous l’égide de la Communauté urbaine de Bordeaux qui compte plus de sept-cent mille habitants.

Non contente de représenter dignement le monde de l’œnologie auprès des amateurs de vin du monde entier, elle possède une histoire riche et parfois même douloureuse et une architecture classique qui lui a permis d’être inscrite au Patrimoine de l’Humanité de l’Unesco.

La ville de Bordeaux est située au bord de la Garonne, ce fleuve qui a vu remonter les navires s’adonnant à la traite des esclaves d’Afrique. De nos jours, elle accueille plutôt les plus gros bateaux de croisière du monde, qui ne manquent pas d’y faire une escale estivale.

Venus pour visiter les vignes et les châteaux qui pullulent dans les villes environnantes, les touristes sont ébahis par la beauté de son architecture et par l’accueil de ses habitants. Qu’il s’agisse du Grand Théâtre, de la majestueuse Place de la Bourse qui domine les quais, de la Grosse Cloche ou de son jardin public, le promeneur est ravi par la majesté et la sérénité des lieux.

Ville étudiante par excellence, c’est dans le quartier St-Michel et à la Place de la Victoire, où un obélisque gigantesque domine la rotonde devant laquelle s’arrête le tramway tout neuf, que les jeunes s’attardent aux terrasses des cafés.

On va y faire ses courses à Mériadeck, mais c’est au Lac, situé en périphérie, que l’on aime passer son dimanche ou à Lacanau, l’une des plus belles plages de France.

 


 

Évaluez votre compréhension

La grande et la merveilleuse, page 24

1. Normandy is a region born from war. However, what did the wars contribute to France?

2. What treat will you find in Normandy, made by the monks?

Les pâtisseries de Paris, page 25

1. What tip is given for picking out the best “elephant ear” pastry?

2. Where will you find the best madeleines? And what is this treat perfect for?

Le visage unique de Montréal, page 26

1. Montreal was founded in what year and what commerce started the city?

2. What is one of the striking characteristics of the city?

3. The underground tunnels in Montréal allow you to shop while avoiding what?

4. If you visit Montréal you will find the people are famous for what?

Des îles pleines de richesses, page 28

1. How and when was the island of La Guyane founded?

2. Le carnaval guyanais is famous for what?

Test your comprehension

Le quartier de la Croix-Rousse, page 32

1. Where is the Le quartier de la Croix-Rousse located?

2. What are some things the author looked forward to at the “fun fair”?

3. What is the le Gros Caillou?

Le vieux Marseille : le panier, page 34

1. If you go for a walk, what will you discover?

2. What purpose did La Vieille Charité serve? What is it now?

3. Le panier is in the heart of the touristic district. What made this area especially popular with tourists?

Belle-Île-en-Mer, page 36

1. Lovers of history will especially love to visit what?

2. How does the author prefer to travel around the island? And what should you be equipped with?

3. How do you access the beach?

Saint Tropez, page 38

1. Name three historical monuments.

2. How many kilometers of beaches does Saint Tropez have?