Vous promenant dans les rues de Paris ou de toute autre ville française, vous serez parfois étonné de voir un enfant manger avec plaisir un morceau de baguette encore tout chaud que lui a tendu sa mère au sortir de la boulangerie.
Alors qu’en Amérique le pain est servi en accompagnement d’un mets ou constitue un élément essentiel du traditionnel sandwich ou hambourgeois, en France, il est un aliment à part entière. Dégusté souvent nature, sans beurre ni garniture, le pain y est apprécié pour ce qu’il est: l’un des principaux aliments de l’homme.
L’histoire d’amour entre la France et le pain, et plus particulièrement avec la traditionnelle baguette, débute à ce que l’on dit avec les campagnes napoléoniennes. On prétend en effet que leur forme allongée se prêtait mieux à son transport dans la poche du pantalon des soldats, qu’un pain rond. Bien que cette légende ne soit pas avérée, les Français, qui ont tout de même l’esprit pratique, n’ont vu que des avantages à cette forme oblongue.
Mesurant environ soixante-cinq centimètres de longueur sur cinq à six centimètres de largeur, par trois à quatre centimètres d’épaisseur, elle serait de toute manière moins longue à cuire que le pain rond. Ce qui, pour un Français, toujours à la recherche d’un peu de temps pour rêver, n’est pas du tout négligeable. C’est en se rendant à la boulangerie qu’ils peuvent exercer à loisir leur surcroît d’imagination, car c’est dans ce petit commerce de proximité que soixante-et-onze pour cent d’entre eux achètent leur pain chaque jour.
Pour soixante-quatorze pour cent de ces consommateurs, la baguette demeure leur variété de pain préférée, quoi qu’il existe en France quatre-vingts types de pains régionaux tels le pain au levain, le pain brioché, le pain aux noix, le pain de ménage, le pain de froment et tant d’autres, tout aussi délicieux les uns que les autres.
Régalez-vous avec cette recette de beignes, une pâtisserie traditionnelle du Québec. On peut se procurer des beignes dans les pâtisseries, mais les meilleurs sont sans doute ceux faits à la maison à partir de recettes transmises de génération en génération par les grand-mères à leurs filles et maintenant à vous !
Ingrédients :
4 œufs
2 1/2 tasses sucre blanc granulé
2 tasses crème 15%
1 c.à thé soda à pâte et poudre à pâte
1 c.à thé sel
4 tasses farine tout-usage, pour épaissir
1 c.à thé essence de citron
Grains de muscade
Séparer les blancs d’œuf des jaunes. Battre les blancs d’œuf en neige ferme et mettre de côté. Dans un autre bol, battre les jaunes d’œuf et l’essence de citron en y ajoutant le sucre lentement. Battre jusqu’à ce que vous obteniez une couleur jaune pâle. Dans 4 tasses de farine, mélanger la poudre à pâte, le soda à pâte, le sel et la muscade. À la préparation de jaune d’œuf, ajouter la farine lentement en alternant avec la crème. À l’aide d’une spatule, incorporer lentement les blancs d’œuf en neige à la préparation. Ajouter de la farine peu à peu afin que la pâte se roule bien. Laisser reposer la pâte recouverte d’un papier film environ deux heures au refrigerateur.
Rouler la pâte environ 3/4 de pouce et couper avec un coupe beigne. Préchauffer l’huile dans une friteuse profonde à 350 degrés Fahrenheit. Recouvrir d’huile et faire frire en remuant constamment jusqu’à ce qu’ils prennent une teinte dorée. Après la friture, laissez-les égoutter pendant quelques secondes sur des papiers absorbants, puis déposez-les dans un sac plastique contenant du sucre à glacer. Fermez bien le sac et remuez les beignets afin de bien les recouvrir.
Il existe une spécialité réellement typique de la culture régionale du France. Elle a longtemps fait l’objet de la curiosité des touristes. Directement issue de l’histoire de Marseille, la bouillabaisse n’a pas fini de nous mettre l’eau à la bouche.
Son plus grand ancêtre a connu une certaine popularité à l’époque de la fondation de la ville. Le plat n’était alors qu’un simple ragoût de poissons appelé le « Kakavia ». Ce plat va évoluer à travers les âges pour finalement devenir le plat que l’on connaît: la vraie bouillabaisse provençale connue alors sous le nom de « bolhabaissa », de bolh (il bout) et abaissa (il abaisse) traduit en français par : « quand ça bout tu baisses » (sous-entendu le feu de cuisson).
À l’origine, il s’agissait d’un plat très modeste. Les pêcheurs conservaient pour leur famille pour les cuisiner en rentrant le soir, certaines pièces de poissons qu’ils n’avaient pas pu vendre durant la journée. Après avoir trié le poisson, ils faisaient chauffer un chaudron rempli d’eau de mer et y mettaient tous les poissons invendables, abîmés.
Cela donnait un potage que l’on dégustait avec du pain dur frotté à l’ail (les croûtons). Les poissons restants étaient ensuite immergés dans la soupe qui était mangée avec de la rouille ou de l’aïoli.
Aujourd’hui, la bouillabaisse a été intégrée à la grande gastronomie bourgeoise provençale. Ce qui nourrissait jadis les familles les plus pauvres du sud de la France est devenu de nos jours un plat de grand choix que ne peuvent se payer que les personnes les plus aisées. Il arrive malheureusement assez fréquemment de goûter à une bouillabaisse bon marché, que des restaurants marseillais peu scrupuleux proposent aux touristes.
Une charte a donc été créée pour certifier de l’authenticité de la recette. Elle renseigne sur les poissons à utiliser, notamment au moins quatre des espèces suivantes: rascasse, rascasse blanche, araignée (vive), galinette (rouget grondin), saint-pierre, baudroie (lotte), congre ou scorpène. Des langoustes sont également incorporées au bouillon, lui-même fait à base de petits poissons de roche, en remplacement des cigales de mer (se faisant plus rares) cuites avec les étrilles et les pommes de terre. Elles apportent un parfum essentiel et très particulier à la préparation. Certains restaurants parlent alors de « bouillabaisse royale » et cela leur permet de faire grimper l’addition du repas. Mais il ne faut pas s’y tromper, la vraie bouillabaisse contient bien des cigales de mer.
Par ailleurs, la charte nous instruit du service que se doit de suivre le restaurateur vis-à-vis de son client. Ainsi, accompagné d’une sauce faite de rouille et de croûtons à l’ail, le poisson, servi entier dans un deuxième plat différent de celui du bouillon, sera découpé par le serveur sous les yeux du client.
Enfin les éléments essentiels sont l’extrême fraîcheur et la qualité du poisson. Sans cela, la bouillabaisse sera de mauvaise qualité. Au final, la bouillabaisse est une curiosité qui revient assez cher. Il est important de savoir que beaucoup de restaurants en servent à des prix moins onéreux. Mais pour déguster une vraie bouillabaisse provençale, il faut compter au moins 40 euros par personne. Une bouillabaisse en dessous de ce prix est un véritable piège à touristes.
Dans divers pays à prédominance chrétienne, la bûche de Noël représente une tradition que l’on ne voudrait manquer pour rien au monde. En effet, ce dessert savoureux composé d’une pâte roulée garnie de crème ou d’un appareil sucré dont la saveur, la composition et la consistance demeurent souvent un secret bien gardé par la cuisinière, constitue un régal que l’on aime se remémorer d ’une année à l’autre.
Que serait Noël en effet sans cette apothéose finale qui vient couronner un repas gargantuesque qui nous laisse un peu hébétés mais ravis ? À chaque année nous nous pâmons devant l’inventivité du chef qui a décoré la bûche d’une manière tout à fait originale, tant pour les yeux que pour le palais.
Car, pour faire bonne figure, tout devrait idéalement se manger dans la bûche. Qu’y a-t-il en effet de plus triste que de retrouver sur ce chef d’œuvre de la cuisine festive des décorations en plastique que les enfants ne manquent toutefois pas de lécher avec gourmandise, sous les regards pour une fois indulgents et approbateurs de leurs parents attendris.
À l’origine, la tradition voulait qu’une bûche naturelle provenant d’un arbre fruitier soit choisie minutieusement pour brûler dans l’âtre durant les douze jours du temps des Fêtes.
Mais le développement de l’architecture contemporaine, qui laisse peu de place à l’âtre, a fait tomber cette tradition dans la désuétude, du moins dans les grandes villes, pour la remplacer par le dessert que l’on connaît, mais qui s’en plaindrait ?
La bûche de Noël traditionnelle est proposée en divers parfums qui incorporent soit de la vanille, du café, du sirop d’érable, du chocolat, du Grand Marnier ou des pralines. Toutefois, quel que soit le choix qui viendra chatouiller nos papilles et accorder dans notre mémoire au dessert de Noël une place prépondérante, il ne faudra pas oublier de la décorer de divers éléments qui ajoutent au symbolisme de la fête. Voici pour vous une recette traditionnelle qui sera sûrement fort appréciée :
Pour le biscuit : 5 œufs, 50 g de farine, 50 g de fécule de pomme de terre, 170 g de sucre, 1 pincée de sel, 1 cuillérée à soupe d’eau, 1 verre à liqueur de rhum.
Pour la crème : 1 œuf entier, un jaune d’œuf, 4 barres de chocolat, 200 à 250 grammes de sucre, 1 demi-tasse de café, 1 tiers de verre d’eau.
Préparation : Fouettez les jaunes d’œufs avec le sel assez longuement, lorsque le mélange est mousseux, ajoutez l’eau et le rhum. Puis ajoutez la farine et la fécule et bien mélanger, enfin incorporez délicatement les blanc d’œufs battus en neige. Étalez la pâte dans une lèchefrite et cuire pendant 15 minutes à 350 degrés. Faire un sirop épais avec les ingrédients qui restent, puis le laisser refroidir au réfrigérateur. Étendre ensuite la crème sur la pâte puis roulez-la sans trop serrer. Recouvrir du reste de la crème et décorez votre bûche selon votre inspiration. En la garnissant d’un père Noël en sucre, des lutins, des champignons en chocolat, d’une scie ou d’une hache, on rappellera sa vocation première qui était de réchauffer la maison et les cœurs.
Cette recette traditionnelle originaire de Normandie apprête l’agneau d’une manière tout à fait succulente. Ce plat constituera un mets idéal pour les repas de fête et les grandes occasions et vous vaudra des compliments enthousiastes.
Ingrédients :
1 gigot d’agneau de 1 kg ouvert en portefeuille (réserver les os et les parures)
1 carotte
1 botte de chaque : asperges vertes, asperges blanches, navets, carottes nouvelles, poireaux
250 g de fèves fraîches décortiquées, petits pois écossés
1 bouquet de persil plat
1 branche de thym et romarin
100 g de beurre
Dans une casserole, réunir les os et les parures de gigot, la carotte et l’ail, couvrir d’eau et faire cuire 1 heure pour obtenir un jus d’agneau. Préchauffer le four à 250 ° Celsius. Hacher finement les herbes et en farcir le gigot. Le ficeler soigneusement, saler, poivrer, l’enduire d’huile d’olive et le faire cuire 35 min au four, de préférence à la broche. Au bout de 5 min de cuisson, baisser la température du four à 200 °. Arroser avec le jus de cuisson.
Éplucher les légumes, faire cuire les asperges à l’eau bouillante salée et les autres légumes à l’étouffée avec un peu d’eau et de beurre, à forte ébullition pour conserver leur fraîcheur. Dégraisser le jus d’agneau, le passer à l’étamine et le faire réduire fortement à consistance sirupeuse. Enrober bien les petits légumes avec le jus, ajouter une noix de beurre et rectifier l’assaisonnement.
Laisser reposer le gigot 20 min hors du four. Puis le trancher et le dresser sur un grand plat, entouré de légumes.
Cette recette de fondue au fromage québécoise est une version locale de la fameuse fondue au fromage classique très populaire en France. Invitez quelques amis qui sauront sans doute apprécier ce plat convivial que l’on accompagne d’une miche de pain et de fruits.
Ingrédients :
1/2 livre (225 g) fromage gruyère
1 1/2 tasse (375 ml) de vin blanc
3 cuillers à soupe (45 ml) de kirsh
1 cuiller à soupe (15 ml) de jus de citron
3 cuiller à soupe (45 ml) de farine tous usages
Râper et mélanger l’emmental et le gruyère. Saupoudrer de farine. Frotter l’intérieur du caquelon avec l’ail coupé, puis jeter l’ail. Verser le vin et le kirsch dans le caquelon et chauffer à feu moyen sans qu’ils viennent à ébullition. Ajouter le jus de citron.
Ajouter graduellement des poignées de fromage en remuant constamment avec une cuillère en bois jusqu’à ce que le fromage soit fondu et forme une sauce onctueuse.
Ajouter du poivre si désiré. Amener à ébullition, retirer le caquelon du feu et déposer sur un réchaud allumé sur la table. Tremper des croûtons de pain, des légumes (pommes de terre, champignons, brocolis, etc.) et des fruits (pommes, poires et raisins).
La France est le premier producteur de foie gras au monde puisqu’elle produit plus de 80% de la production mondiale. Depuis la Monarchie, le foie gras fait partie de la culture française et de son héritage culinaire. Il est fabriqué à partir de foies de canards ou d’oies. Ces palmipèdes ont la particularité d’emmagasiner la graisse pour anticiper leur migration.
On compte de nombreuses variétés de foies gras mais il faut bien faire la distinction entre le foie gras de canard et le foie gras d’oie. Le premier possède un arôme assez fort tandis que le second est plus subtil et délicat. On distingue aussi les différents conditionnements: le foie gras entier et le bloc de foie gras, le premier étant de meilleure qualité. Ces appellations sont régies par une charte spécifique et sont rigoureusement contrôlées par les autorités concernées. Vous pouvez aussi préparer votre propre foie gras à base de foies frais. Le foie gras fourré aux truffes est une autre grande spécialité.
En France, la majorité du foie gras est produit dans le sud-ouest, c’està-dire le Périgord, le Gers et les Landes, même si l’Alsace est aussi une région très productive. La cuisine française étant intimement liée à sa culture, un séjour dans le Périgord, dans l’un des Plus Beaux Villages de France, ne pourra que vous convaincre de la richesse et de l’authenticité de cette région.
Finalement, le foie gras révèle toute ses saveurs et arômes grâce au vin, particulièrement les vins blancs liquoreux et fruités comme le Sauternes, le Monbazillac ou encore le Champagne. Pas d’inquiétude pour votre santé : la consommation de confits, foies gras, graisses de canard ou d’oie est bénéfique pour la santé et prévient des insuffisances cardio-vasculaires !
La complexité olfactive des truffes en a fait leur célébrité partout dans le monde. En outre, la truffe est un produit rare et son apparition reste toujours mystérieuse. C’est la raison pour laquelle, la truffe est souvent appelée le « diamant noir ». Il existe de nombreuses différentes sortes de truffes, au-delà de la distinction blanches et noires.
Chaque variété possède des qualités gustatives différentes. Les truffes se rencontrent principalement dans le sud de la France, spécialement dans le Perigord, la Provence - où la truffe est appelée « rabasse » - et la Bourgogne. Comme un champignon, qui vit en symbiose avec la faune et la flore, la truffe a besoin de conditions particulières pour pousser : le chêne en fait partie et même, mais plus rarement le thym et la lavande. La truffe représente aussi l’art de vivre à la Française.
La récolte de la truffe est une tradition vieille de cent ans. Il existe deux manières principales de la récolter: les chiens et les cochons. Le cochon adore les truffes, il les repère avec son fin odorat, cherche dans la terre avec son groin jusqu’à ce qu’il déterre le champignon. Le chien doit être entraîné pour devenir un chasseur de truffes.
Ensuite, les truffes sont vendues dans les marchés locaux typiques qui ont lieu dans les villages, où le cérémonial et le professionalisme règnent à cause de la grande valeur des truffes. Comptez environ 1500 Euros par kilo !
Enfin, la meilleure façon d’apprécier la truffe est de la goûter. La gastronomie française possède de nombreuses recettes à base de truffes. La plus simple est souvent la meilleure: vous allez parfaitement apprécier la grande saveur de la truffe dans une omelette. Cependant, les truffes s’adaptent parfaitement à une cuisine plus recherchée comme le foie gras.
Si l’on compare la cuisine sénégalaise aux autres traditions culinaires du continent africain, c’est sans doute celle qui a subit le plus l’influence de cuisines étrangères et traditionnelles, en particulier à Dakar. La capitale du Sénégal est une ville multiethnique, multiculturelle et ouverte sur l’extérieur.
À Dakar, les recettes du terroir ont tendance à céder la place à des mets européens, moyen-orientaux et asiatiques. Sans renoncer toutefois aux modes de préparation et de consommation traditionnels, ces plats sont adaptés aux habitudes culinaires locales. Par ailleurs, si les restaurants proposent des plats sénégalais traditionnels, on trouve aussi souvent au menu des plats de différents pays, y compris du continent africain (Bénin, Cameroun), valorisant ainsi la diversité des produits disponibles sur le marché.
Le voyageur un peu curieux découvrira à Dakar toute une panoplie de goûts, de saveurs et d’odeurs issus de ce mélange de produits locaux et importés. Dans les provinces sénégalaises, il trouvera des plats plus traditionnels, spécifiques à certains terroirs ou ethnies, que les femmes auront plaisir à préparer pour montrer à l’étranger leurs talents culinaires et la richesse des produits de leur région…
Bien sûr, certains produits aux saveurs fortes, à la texture inhabituelle, pourront étonner le palais des « toubabs », mais cela fait partie du jeu de la découverte. La surprise de la nouveauté fait ensuite place à un attrait pour une cuisine souvent accessible, originale sans être trop étrangère, que vous aurez plaisir à reproduire de retour dans votre pays. Les livres de recettes vous y aideront et les Sénégalaises, fières de leurs savoir-faire, seront prêtes à vous apprendre à cuisiner vos plats favoris.
Vous n’aurez sans doute pas l’occasion de découvrir l’alimentation quotidienne de la grande majorité des Sénégalais, moins riche et moins variée, que celle du restaurant ou de la gargote. L’état de pauvreté des familles urbaines et rurales ne leur permet pas toujours de préparer deux repas par jour ni de diver-sifier leur alimentation.
Elles se contentent ainsi souvent d’un bol de riz ou de mil, agrémenté parfois de quelques légumes, d’un peu de poisson, d’un morceau de viande à partager entre les nombreux membres de la famille. Sachez donc qu’un plat bien garni est un privilège, un cadeau offert par votre hôtesse en signe d’hospitalité, qu’il faut savoir apprécier même si parfois nos habitudes alimentaires sont très différentes.
Le 2 février, c’est la Chandeleur. Cette fête judéo-chrétienne, anciennement appelée la Chandeleuse, est de nos jours l’occasion de se régaler en famille ou entre amis autour de bonnes crêpes.
Préparation de la pâte pour 10 crêpes environ :
Tout d’abord, versez 250 grammes de farine dans un saladier. À l’aide d’une cuillère, creusez un puits au centre et délayez progressivement un demi-litre de lait avec un fouet ou une fourchette. Pour un mélange sans grumeaux vous pouvez utiliser un batteur électrique. Une fois que la pâte obtenue est bien lisse, ajouter 3 œufs, 2 cuillères à soupe de sucre, une pincée de sel et 3 cuillères à soupe de rhum. Laissez reposer la pâte au réfrigérateur. Au bout d’une heure, sortez la pâte, mélangez et ajoutez un demi-verre d’eau pour rendre la pâte moins épaisse.
La cuisson des crêpes :
À l’aide d’un pinceau, d’un papier absorbant, ou d’une demi pomme de terre, graissez légèrement une crêpière avec un peu d’huile, utilisez de préférence une huile neutre tel le que l’huile de tournesol. Répétez cette opération avant la cuisson de chaque crêpe pour éviter que la pâte attache à la poêle.
Faites chauffer la crêpière. Une fois que la poêle est bien chaude, versez une louche de pâte dans la poêle. Répartissez uniformément la pâte en faisant tourner la poêle. Laisser cuire environ 2 minutes et dès que les bords se décollent, retournez la crêpe à l’aide d’une spatule.
Saupoudrez la crêpe de sucre en poudre ou bien étalez un peu de confiture. Dégustez chaude de préférence. Bon appétit !
Ce mets délicieux et traditionnel connaît ses inconditionnels qui se font un plaisir de le cuisiner régulièrement pour le plaisir gustatif de leur famille ou de leurs amis.
Ingrédients :
Idéalement un coq, ou 1 ou 2 poulets (1,5 kg), coupé en 8 morceaux ou plus
1/2 bouteille vin rouge corsé type bourgogne
150 g lard, en cube
250 g champignons de Paris
une douzaine de petits oignons blancs
2 carottes, pelées, coupées en quartier
Huile de tournesol, beurre non salé
Bouquet d’herbes: 2 brins de thym et 1 feuille de laurier, persil
Un jour en avance, nettoyer et couper le poulet en 8 morceaux ou plus. Verser une demi-bouteille de bourgogne rouge sur le poulet Ajouter les petits oignons blancs, les carottes et les herbes, couvrir et mettre au réfrigérateur.
Le jour suivant, retirer et égoutter le poulet et les légumes. Garder le vin pour plus tard. Faire brunir le poulet avec de l’huile dans une poêle. En utilisant la même poêle, ajouter de l’ail aux légumes et chauffer pendant quelques minutes. Mettre le poulet et les légumes dans une cocotte ou une grande casserole. Verser le vin et du sel et poivre. Amener à ébullition à feu moyen. Couvrir et cuire à feux doux pendant une ou deux heures.
Faire brunir à la poêle : lard, oignon et champignons pendant 10 minutes environ. Quand le poulet est prêt, ajouter le lard, oignon et champignons dans la cocotte et remuer pendant 2 à 3 minutes. Goûter et corriger le sel et le poivre éventuellement. Ajouter du persil. Préparer du riz ou des pommes de terre comme garniture.
En matière de goût, les Antilles sont associées au rhum, aux épices et à la douceur des fruits que l’on ne trouve que rarement en métropole (ou à des prix exorbitants). Ananas, mangue, goyave, grenade, papaye, litchi, maracudja (fruits de la passion), avocat et noix de coco pour les fruits, manioc, cristophine, ou patate douce pour les légumes, mais aussi le gingembre, la cannelle, le curry, la vanille pour les épices.
Et bien sûr les réputés rhums, ou punchs qui sont des mélanges de rhum et de fruits d’un goût doux et sucré, (mais qui font également bien tourner la tête), sont des saveurs qui évoquent soleil et exotisme.
La cuisine créole est riche en goût et en couleur en raison de différentes et nombreuses épices utilisées telles que le safran (curcuma), les piments, le gingembre, ou la très connue « colombo » utilisée comme base du plat portant ce même nom (colombo de poulet, d’agneau ou de porc), et qui est un mélange de plusieurs épices (curcuma, coriandre, cumin, moutarde, fenugrec, poivre noir, clous de girofle).
Les plats sont composés de nombreux fruits de mer, de poissons, de poulet grillé mais on peut également trouver des boudins savoureux, blanc ou noir: une spécialité, toujours très bien préparée, même dans les « baraques ».
Les plats les plus connus de la cuisine créole sont le « rougail saucisse » ou le « cari poulet ». Les beignets de morue appelés « accras » sont également très réputés et font le délice des apéritifs avec les petits boudins créoles.
En boisson, les Antilles offrent un large éventail de fruits permettant d’apprécier des saveurs incomparables. Consommés tout simplement purs, pressés en jus de fruits, ou mélangés au rhum pour créer des punchs, c’est un cocktail de vitamine qui régale le palais. Les fruits sont également utilisés en cuisine dans la confection des plats, mélangés avec la viande ou le poisson, effectuant ainsi un mélange sucré-salé très goûteux.
Le lait de coco, initialement employé en boisson, mélangé avec du rhum, est également utilisé dans la confection des plats. La cuisine créole est un vrai régal pour le palais comme pour les yeux.
Le pain français, page 184
1. Walking down the streets of Paris, what might you expect to see?
2. Why did a long loaf of bread work better than a round loaf?
3. How many types of regional bread exist in France?
La bouillabaisse, page 186
1. Bouillabaisse originates from what city?
2. What was bouillabaisse originally made with, and what was it called?
3. What does the real bouillabaisse contain “for sure”?
Gigot d’agneau aux herbes, page 190
1. What does this recipe tell you to set aside?
2. How do you create the lamb gravy?
3. How do you remove the fat from the lamb gravy?
Un goût très raffiné, page 192
1. How much of the world production of foie gras comes from France?
2. What is foie gras made from?
3. What is the distinction between duck foie gras and goose foie gras?
Le diamant noir, page 193
1. What are the two types of truffles?
2. In what region are truffles found?
3. What two animals are used to hunt for truffles?
La cuisine sénégalaise, page 194
1. What will the curious traveler discover?
2. Poverty in some neighborhoods affects daily meals in what way?
3. If your plate is full, what is this a sign of?
Coq au vin, page 197
1. How many small white onions does this recipe call for?
2. After bringing the coq au vin to a boil, how long should you cook it at low heat?
3. What two sides are suggested for this dish?
Saveurs des Antilles, page 198
1. What is one speciality that you can always find well prepared?
2. What are accras?
3. Mixing fruit with meat dishes creates what type of flavor?