395. Le croissant, héritage sassanide, figure sur des monnaies islamiques dès la fin du VIIe siècle et sur de nombreux autres supports (mosaïques, métaux, céramiques, cuir, manuscrits). Son utilisation comme emblème de l’islam ne se généralisa que tardivement (fin du XVIIIe siècle), mais l’étude de sa valeur emblématique au travers des textes et de l’iconographie reste à faire. Cf. EI 2, « Hilāl » (R. Ettinghausen).
396. Cf. F. Caroff, L’Adversaire, l’autre, l’oriental, p. 300-331.
397. Cf. Saladin, trad. M. de Combardieu du Grès dans Croisades et pèlerinages, p. 431.
398. Ibn Shaddâd, Nawâdir, éd. p. 149, trad. p. 137. L’Itinerarium (éd. W. Stubbs (IP2), p. 249, trad. H. J. Nicholson, p. 237) dit aussi que la bannière du roi d’Angleterre était hissée haut « comme sur un mât de bateau » sur des planches montées sur quatre roues. Elle était fortement protégée car sa chute pouvait provoquer une rapide débandade parmi les troupes.
399. Cf. Foucher de Chartres, Historia Hierosolymitana, éd. H. Hagenmeyer, Heidelberg, 1913, p. 326, 413, 498.
400. Cf. Ibn Shaddâd, Nawâdir, éd. p. 113, 131, trad. p. 104, 120.
401. Cf. ‛Imâd al-Dîn, Conquête de la Syrie et de la Palestine, p. 238.
402. Cf. F. Caroff, L’Adversaire, l’autre, l’oriental, p. 136-142.
403. Cf. Usâma, trad. A. Miquel, p. 323.
404. Il en allait de même en Occident. Cf. Cl. Gauvard, Violence et ordre public au Moyen Âge, Paris, 2005.
405. Cf. supra, p. 225 sq.
406. Cf. RCEA, IX, no 3335 ; N. Elisséeff, La Description de Damas d’Ibn ‛Asākir, Damas, 1959, p. 300 n. 4 ; D. Sack, Damaskus, 2/16 ; B. Michaudel, Fortifications ayyoubides et mameloukes, I, p. 155 ; L. Korn, Ayyubidische Architektur in Ägypten und Syrien. Bautätigkeit im Kontext von Politik und Gesellschaft 564-658/1169-1260, 2 vol., Heidelberg, 2004. À Alep les fortifications avaient déjà été restaurées par Nûr al-Dîn. Elles firent l’objet, après la mort de Saladin, de travaux importants conduits par son fils al-Zâhir.
407. Cf. ‛Imâd al-Dîn, Conquête de la Syrie et de la Palestine, p. 357, 371 ; Ibn Abî Usaybi‛a, p. 688.
408. Une extension attestée par les textes et confirmée par les fouilles archéologiques ; cf. Ibn al-Athîr, Kâmil, XII, p. 87 ; New Encyclopedia of Archaeological Excavations in the Holy Land, éd. E. Stern, Jérusalem, 1993, II, p. 789 ; M. C. Lyons et D. E. P. Jackson, Saladin, p. 346-347.
409. Cf. M. C. Lyons et D. E. P. Jackson, Saladin, p. 362.
410. Cf. B. Michaudel, Fortifications ayyoubides et mameloukes, I, p. 172-189, 195-214, 221-234.
411. Cf. al-Harawî, Tadhkira, trad. p. 228.
412. Cf. Ibn al-Athîr, Kâmil, XI, p. 486.
413. Cf. ‛Abd al-Latîf al-Baghdâdî cité par al-Maqrîzî, Sulûk, I, 1, p. 94, trad. RHC Or., III, p. 438-439 ; M. C. Lyons et D. E. P. Jackson, Saladin, p. 329.
414. Cf. Ibn Shaddâd, Nawâdir, éd. p. 129, p. 118.
415. Cf. ‛Imâd al-Dîn, Conquête de la Syrie et de la Palestine, p. 202-203 ; F. Gabrieli, Chroniques arabes des croisades, p. 231-232.
416. Cf. Guillaume de Tyr, éd. R. B. C. Huygens, p. 994 (XXI, 24), trad. anglaise p. 434 ; M. C. Lyons et D. E. P. Jackson, Saladin, p. 128.
417. Cf. ‛Imâd al-Dîn, Conquête de la Syrie et de la Palestine, p. 45-46.
418. Cf. Ibn Shaddâd, Nawâdir, éd. p. 120, 162, trad. p. 110, 151. Cf. aussi ‛Imâd al-Dîn, Conquête de la Syrie et de la Palestine, p. 299-300 ; Ibn al-Athîr, Kâmil, XII, p. 45 ; J. Prawer, Histoire du royaume latin de Jérusalem, II, p. 54. Exemple d’utilisation de ces tours (dabbâbât) par les armées de Saladin dans ‛Imâd al-Dîn, Conquête de la Syrie et de la Palestine, p. 68 ; Ibn al-Athîr, Kâmil, XI, p. 554.
419. Cf. ‛Imâd al-Dîn, Conquête de la Syrie et de la Palestine, p. 253-254 ; M. C. Lyons et D. E. P. Jackson, Saladin, p. 317.
420. Cf. Ibn al-Athîr, Kâmil, XII, p. 65.
421. Cf. Ibn al-Athîr, Kâmil, XI, p. 506 ; Abû Shâma, Rawdatayn, II, p. 56, trad. RHC Or., IV, p. 254 ; al-Bundârî, p. 242 ; M. C. Lyons et D. E. P. Jackson, Saladin, p. 217.
422. Cf. Ibn Shaddâd, Nawâdir, éd. p. 160, trad. p. 149-150. Cf. aussi ‛Imâd al-Dîn, Conquête de la Syrie et de la Palestine, p. 297.
423. Cf. ‛Imâd al-Dîn, Conquête de la Syrie et de la Palestine, p. 256 ; Ibn Shaddâd, Nawâdir, éd. p. 140-142, p. trad. p. 129-131.
424. Un quintal (qintâr) équivalait à cent ratls, d’après Ibn Shaddâd, le ratl syrien étant évalué à cette époque en Syrie à environ deux kilos. Cf. EI 2, « Makāyil » (E. Ashtor).
425. Nombreuses descriptions dans ‛Imâd al-Dîn, Conquête de la Syrie et de la Palestine, (index : sape). Cf. aussi la description de la mine qui vint à bout du château de Bayt al-Ahzân en 1179 dans Abû Shâma, Rawdatayn, II, p. 11, trad. RHC Or., IV, p. 204.
426. Cf. Abû Shâma, Rawdatayn, II, p. 148, trad. RHC Or., IV, p. 431 ; ‛Imâd al-Dîn, Conquête de la Syrie et de la Palestine, p. 204.
427. Cf. ‛Imâd al-Dîn, Conquête de la Syrie et de la Palestine, p. 217-218 ; M. C. Lyons et D. E. P. Jackson, Saladin, p. 313.
428. Cf. Guillaume de Tyr, éd. R. B. C. Huygens, p. 1032 (XXII, 17 [16]), 1039 (XXII, 21 [20]), trad. p. 475, 482 ; M. C. Lyons et D. E. P. Jackson, Saladin, p. 229 ; supra, p. 249.
429. A. Morabia, Le Gihad dans l’islam médiéval, p. 232-236 ; G. Cipollone, Cristianità-Islam, p. 191-203.
430. Cf. supra, p. 92.
431. Cf. al-Harawî, Tadhkira, trad. p. 219.
432. Cf. Y. Lev, « Charity and Social Practice : Egypt and Syria in the Ninth-Twelfth Century », Jerusalem Studies in Arabic and Islam, 24, 2000, p. 472-507 (notamment p. 477).
433. Cf. Abû Shâma, Rawdatayn, I, p. 170 ; Ibn al-Athîr, Kâmil, XII, p. 159 ; al-Safadî, al-Wâfî bî l-wafayât, XVIII, éd. A. F. Sayyid, Wiesbaden, 1962, p. 345 ; S. Hassan Abd al-Wahab, « Captives Waqf in Syria and Egypt (491-589 H./1097-1193 A.D.) », La liberazione dei “captivi” tra cristianità e Islam. Oltre le crociata e il ğihād : tolleranza e servizio umanitario, Vatican, 2000, p. 559-567 (notamment p. 563).
434. Cf. Ibn Jubayr, trad. p. 360.
435. Cf. Y. Lev, « Charity », p. 495-496 et « Treatment of Prisoners of War », p. 25-26 ; Y. Friedman, « The “Great Precept” of Ransom. The Jewish Perspective », La liberazione dei “captivi” tra cristianità e Islam. Oltre le crociata e il ğihād : tolleranza e servizio umanitario, Vatican, 2000, p. 161-171.
436. Y. Friedman, « The Ransom of the Captives in the Latin Kingdom of Jerusalem », Autour de la première croisade, éd. M. Balard, 1996, p. 177-189 (notamment p. 178).
437. Cf. Ph. Contamine, La Guerre au Moyen Âge, Paris, 1980, p. 427.
438. Cf. J. Richard, « Les prisonniers et leur rachat au cours des croisades », Fondations et œuvres charitables au Moyen Âge, dir. J. Dufour et H. Pratelle, Paris, 1999, p. 63 et 73.
439. L’ordre des Trinitaires fut fondé par Jean de Matha dans la dernière décennie du XIIe siècle. Cf. G. Cipollone, Cristianità-Islam.Cattività e liberazione in nome di Dio. Il tempo di Innocenzo III dopo “il 1187”, Rome, 1992 et La liberazione dei “captivi” tra cristianità e Islam. Oltre le crociata e il ğihād : tolleranza e servizio umanitario, Vatican, 2000 ; J. W. Brodman, Ransoming Captives in Crusader Spain, The Order of Merced on the Christian-Islamic Frontier, Philadelphie, 1986, p. 103-116.
440. Cf. al-Bundârî, p. 166 ; Abû Shâma, Rawdatayn, II, p. 8 trad. RHC Or., IV, p. 199. Cf. aussi Ibn Shaddâd, Nawâdir, éd. p. 113, trad. 104 (après une bataille devant Acre, les secrétaires de Saladin dénombrent les pertes).
441. Cf. al-Bundârî, p. 170, Abû Shâma, Rawdatayn, II, p. 11, trad. RHC Or., IV, p. 205 ; al-Mansûr, Midmâr, p. 29 ; M. C. Lyons et D. E. P. Jackson, Saladin, p. 142.
442. Cf. Abû Shâma, Rawdatayn, II, p. 89, trad. RHC Or., IV, p. 307.
443. Dans les pays d’Islam au Moyen Âge, le prix moyen d’un esclave tourna longtemps autour de vingt dinars, soit en gros cinq à six fois plus qu’un âne, mais les esclaves de premier choix commençaient à soixante dinars et pouvaient atteindre plusieurs milliers de dinars (cf. Y. Rāġib, « Les marchés aux esclaves en terre d’Islam », Mercati e mercanti nell’alto Medioevo : l’area euroasiatica e l’area mediterranea, Settimane di studio del centro italiano di studi sull’alto Medioevo, XL, Spolète, 1993, p. 758.
444. Cf. al-Bundârî, p. 166.
445. Cf. al-Bundârî, p. 194. Cf. aussi Ibn al-Athîr, Kâmil, XI, p. 482 ; Guillaume de Tyr, éd. R. B. C. Huygens, p. 1026 (XXII, 15 [14]), trad. anglaise p. 467 ; M. C. Lyons et D. E. P. Jackson, Saladin, p. 165. Sur la capacité de transport des bateaux, cf. C. Picard, L’Océan Atlantique musulman de la conquête arabe à l’époque almohade, Paris, 1997, p. 320 (quatre cent cinquante passagers en moyenne à l’époque almohade) ; Ibn Jubayr (trad. p. 364) parle de plus de deux mille passagers pour les nefs génoises. En 1233, Marseille conclut un contrat avec les templiers et les hospitaliers limitant le nombre des bateaux de pèlerins autorisés à quitter Marseille. Chaque bateau ne devait pas contenir plus de mille cinq cents pèlerins (cf. J. Delaville Le Roulx, Cartulaire général des Hospitaliers de Saint Jean, 2, Paris, 1897, p. 462 no 2067). Cf. aussi B. Kedar, « The Passenger List of a Crusader Ship, 1250 : Towards the History of the Popular Element on the Seventh Crusade », Studi Medievali, 13/1, 1972, p. 267-279 (notamment p. 269).
446. En mai 1182, toute la communauté latine de Constantinople fut exterminée par une révolte populaire. Sur le bateau arraisonné, cf. Abû Shâma, Rawdatayn, II, p. 32. Guillaume de Tyr (éd. R. B. C. Huygens, p. 1025 (XXII, 14 [13]), trad. anglaise p. 467) ne parle pas de cette prise mais dit qu’un bateau de réfugiés arriva en Syrie.
447. Cf. Abû Shâma, Rawdatayn, II, p. 37, 47 ; Ibn al-Athîr, Kâmil, XI, p. 495 ; al-Mansûr, Midmâr, p. 150.
448. Cf. ‛Imâd al-Dîn, Conquête de la Syrie et de la Palestine, p. 258, 286, 292, 399 ; Ibn Shaddâd, Nawâdir, éd. 155, 158, 196, trad. p. 144, 147, 188.
449. Cf. M. C. Lyons et D. E. P. Jackson, Saladin, p. 219.
450. Cf. LaContinuation de Guillaume de Tyr, éd. M. R. Morgan, p. 129, trad. P. W. Edbury, p. 108 ; Itinerarium, éd. W. Stubbs (IP2), p. 243, trad. H. J. Nicholson, p. 231 ; Ibn Shaddâd, Nawâdir, éd. p. 173, trad. p. 164 ; ‛Imâd al-Dîn, Conquête de la Syrie et de la Palestine, p. 328-329.
451. Cf. Ibn Shaddâd, Nawâdir, éd. p. 174-175, trad. p. 165.
452. Cf. supra, p. 308. Cf. J. Gillingham, Richard I, New Haven, 1999, p. 170 ; Ph. Contamine, « Un contrôle étatique croissant. Les usages de la guerre du XIVe au XVIIIe siècle : rançons et butin », Guerre et concurrence entre les États européens du XIVe au XVIIIe siècle, éd. Ph. Contamine, Paris, 1998, p. 199-236 (notamment p. 204-205). Napoléon Bonaparte fit exécuter de la même façon quelque deux mille cinq cents prisonniers qui s’étaient rendus, à Jaffa, contre la vie sauve, en mars 1799. Cf. Bourrienne, Mémoires, 2004, p. 141-144 (cf. supra, p. 623 n. 77) ; H. Laurens, L’Expédition d’Égypte 1798-1801, Paris, 1989, p. 187-188.
453. Cf. supra, p. 255 le témoignage d’Ibn al-Athîr sur les deux jeunes sœurs franques originaires de Jaffa.
454. Cf. Ibn Jubayr, trad. p. 55 ; cf. aussi ‛Abd al-Latîf, trad. S. de Sacy, Relation de l’Égypte, p. 171-172 ; al-Maqrîzî, Khitat, II, p. 203-205, éd. A. F. Sayyid, III, p. 644-654.
455. Cf. J. Richard, « Les prisonniers et leur rachat au cours des croisades », p. 63-73.
456. Cf. La Continuation de Guillaume de Tyr, éd. M. R. Morgan, p. 62, trad. P. W. Edbury, p. 53-54. Récit approchant dans Itinerarium, éd. H. E. Mayer (IP1), p. 266,trad. H. J. Nicholson, p. 40 ; cf. Y. Friedman, Encounter between Enemies, p. 89 ; G. Ligato, La croce in catene, p. 531-534.
457. Cf. ‛Imâd al-Dîn, Conquête de la Syrie et de la Palestine, p. 159-162.
458. Cf. La Continuation de Guillaume de Tyr, éd. M. R. Morgan, p. 80 sq., trad. P. W. Edbury, p. 72 ; Estoire de Eracles, RHC Occ., 2, p. 188.
459. Cf. Pierre Tudebode, Historia de Hierosolymitano itinere, éd. p. 79-80, trad. p. 58 ; J. Tolan, Les Sarrasins, Paris, 2003, p. 168.
460. Cf. Abû Shâma, Rawdatayn, II, p. 8 ; Ibn al-Athîr, Kâmil, XI, p. 456 ; Bar Hebraeus, p. 305 ; Guillaume de Tyr, éd. R. B. C. Huygens, p. 952 (XX, 28), 972 (XXI, 8), trad. anglaise p. 390, 409 ; Y. Friedman, Encounterbetween Enemies, p. 82, 84 et « The Ransom of the Captives in the Latin Kingdom of Jerusalem », Autour de la première croisade, éd. M. Balard, 1996, p. 177-189, notamment p. 184.
461. Cf. supra, p. 260.
462. Cf. Abû Shâma, Rawdatayn, II, p. 225, trad. RHC Or., V, p. 103 et p. 70, n. 41.
463. Cf. Abû Shâma, Rawdatayn, II, p. 273 sq. ; al-Bundârî, p. 130-131.
464. Cf. R. Röhricht, « Zur Geschichte der Kreuzzüge », Neues Archiv, XI, 1886, p. 571-579 (notamment p. 573) et « Zur Correspondenz der Päpste mit den Sultanen und Mongolenchanen des Morgenlandes im Zeitalter der Kreuzzüge », Theologische Studien und Kritiken, LXIV, 1891, p. 357-369 ; H. Möhring, « Zwei aiyūbidische Briefe », p. 197-216 ; G. Ligato, La croce in catene, p. 571-574.
465. Cf. supra, p. 319.
466. Cf. ‛Imâd al-Dîn, Conquête de la Syrie et de la Palestine, p. 158 ; al-Maqrîzî, Sulûk, I, 1, p. 101-102 ; EI 2, « Naṣāra » (M. Fiey) ; G. Ligato, La croce in catene, p. 530.
467. Cf. G. Ligato, « Saladino e i prigionieri di guerra », p. 649-654.
468. Cf. La Continuation de Guillaume de Tyr, éd. M. R. Morgan, p. 65, trad. P. W. Edbury, p. 57 (Saladin accepte de sauver les fils de Baudouin d’Ibelin et de Raymond de Jubayl de la captivité), éd. p. 71-72, trad. p. 62-63 (Saladin protège les chrétiens de Jérusalem de toute exaction et libère un grand nombre de pauvres sans rançon), éd. p. 72, trad. p. 64 (son esprit chevaleresque à l’égard des femmes nobles) ; Bar Hebraeus, trad. p. 326-327 ; H. J. Nicholson, « Women on the Third Crusade », Journal of Medieval History, XXIII, 1997, p. 335-349.
469. Cf. al-Harawî, Tadhkira, trad. p. 231. Cf. aussi l’image d’Alexandre telle qu’elle apparaît dans la chronique d’Ibn al-Athîr, Kâmil, I, p. 282-291, XII, p. 360 : un souverain puissant et sage qui conquit le monde sans répandre le sang.
470. Cf. F. de Polignac, « L’image d’Alexandre dans la littérature arabe », Arabica, 29, 1982, p. 296-306 et « Un “Nouvel Alexandre” mamelouk, al-Malik al-Ashraf Khalīl et le regain eschatologique du XIIIe siècle », Figures mythiques des mondes musulmans, éd. D. Aigle, Revue des mondes musulmans et de la Méditerranée, Série Histoire, 89-90, 2000, p. 73-87 ; D. Aigle, « Les inscriptions de Baybars dans le Bilād al-Shām. Une expression de la légitimité du pouvoir », Studia Islamica, 97, 2003, p. 57-85 ; M. Bridges, J. Ch. Bürgel (dir.), The Problematics of Power. Eastern and Western Representations of Alexander the Great, Berne, 1996. Dans l’une de ses lettres, le cadi al-Fâdil compare l’armée de Saladin à celle d’Héraclius et sa résolution à celle d’Alexandre (C. P. Melville et M. C. Lyons, « Saladin’s Ḥaṭṭīn Letter », The Horns of Ḥaṭṭīn, éd. B. Z. Kedar, Londres, 1992, p. 210).
471. ‛Imâd al-Dîn, Conquête de la Syrie et de la Palestine, p. 49.
472. Cf. Ibn Shaddâd, Nawâdir, éd. p. 79, trad. p. 75.
473. Cf. ‛Imâd al-Dîn, Conquête de la Syrie et de la Palestine, p. 269 ; Abû Shâma, Rawdatayn, II, p. 180, trad. RHC Or., IV, p. 517.
474. Cf. M. C. Lyons et D. E. P. Jackson, Saladin, p. 272.
475. Cf. Ibn Shaddâd, Nawâdir, éd. p. 156, trad. p. 145 (« dix mois » dans la traduction, mais « des mois » dans l’édition de J. al-D. Shayyâl) ; ‛Imâd al-Dîn, Conquête de la Syrie et de la Palestine, p. 288.
476. Ibn Shaddâd, Nawâdir, éd. p. 32-33, 158-159, trad. p. 37, 147-148 ; ‛Imâd al-Dîn, Conquête de la Syrie et de la Palestine, p. 294-295.
477. Cf. Itinerarium, éd. H. E. Mayer (IP1), p. 261, trad. H. J. Nicholson, p. 35.
478. Cf. La Continuation de Guillaume de Tyr, éd. M. R. Morgan p. 81, trad. P. W. Edbury, p. 72.
479. Cf. Chronique d’Ernoul et de Bernard le Trésorier, p. 57 (trad. dans P. W. Edbury, The Conquest of Jerusalem and the Third Crusade, p. 151-152). Un récit dans lequel il est très difficile de faire la part entre la réalité et la légende comme le montre aussi l’épisode de Baudouin couvert d’or – au sens propre du terme – par l’empereur byzantin.
480. Cf. supra, p. 259.
481. Cf. ‛Imâd al-Dîn, Conquête de la Syrie et de la Palestine, p. 31 ; M. C. Lyons et D. E. P. Jackson, Saladin, p. 265 ; Y. Lev, « Treatment of Prisoners of War », p. 11-27 ; P.-V. Claverie, « Le statut des templiers capturés en Orient durant les croisades », La liberazione dei “captivi” tra cristianità e Islam. Oltre le crociata e il ğihād : tolleranza e servizio umanitario, Vatican, 2000, p. 501-511 (notamment p. 502-503). Cf. aussi un autre épisode au cours duquel Saladin fait exécuter des prisonniers par des hommes de religion, supra, p. 196.
482. « Saladin prit du sang, s’en aspergea la tête, faisant reconnaître par là qu’il s’en était vengé. » Cf. La Continuation de Guillaume de Tyr, éd. M. R. Morgan, 55-56, trad. P. W. Edbury, p. 48. Ce détail n’est toutefois confirmé par aucune source arabe. Quand Michel le Syrien (III, p. 404) dit, à propos de l’exécution des prisonniers, que Saladin « prit un bain dans leur sang », il ne s’agit que d’une métaphore.
483. Cf. supra, p. 196 et G. Cipollone, Cristianità-Islam, p. 204-215.
484. Cf. al-Bundârî, p. 170 ; Abû Shâma, Rawdatayn,II, p. 11, trad. RHC Or., IV, p. 205 ; M. C. Lyons et D. E. P. Jackson, Saladin, p. 142.
485. Cf. Ibn Jubayr, trad. p. 65-66 ; al-Maqrîzî, Sulûk, I, 1, p. 79 ; Prawer, Histoire du royaume latin de Jérusalem, I, p. 615 (les sources latines sont peu loquaces à ce sujet) ; M. C. Lyons et D. E. P. Jackson, Saladin, p. 186-187 et supra, p. 233.
486. Cf. Ibn Shaddâd, Nawâdir, éd. p. 33, trad. p. 37.
487. Cf. Ibn al-Athîr, Kâmil, XII, p. 69 ; Ibn Shaddâd, Nawâdir, éd. p. 177-179, trad. p. 168-170.
488. Cf. Ibn Shaddâd, Nawâdir, p. 163-164, trad. p. 153 ; cf. aussi ‛Imâd al-Dîn, Conquête de la Syrie et de la Palestine, p. 303.
489. Cf. Cl. Gauvard, Violence et ordre public au Moyen Âge, Paris, 2005.
490. Cf. EI 2 « Diya » (E. Tyan) ; « Ḳiṣāṣ » (J. Schacht) ; « Tha‛r » (F. H. Stewart).
491. Cf. J. Richard, « The Adventure of John Gale », p. 190.
492. Cf. J. Richard, « An Account of the Battle of Hattîn Referring to Frankish Mercenaries in Oriental Moslem States », Speculum, 27, 1952, p. 168-177 et « Les mercenaires francs dans les armées musulmanes au temps des croisades », Regards croisés sur le Moyen Âge arabe, Mélanges à la mémoire de Louis Pouzet s.j. (1928-2002),MUSJ, LVIII, 2005, éd. A.-M. Eddé et E. Gannagé, Beyrouth, 2006, p. 227-237.
493. Cf. J. Richard, « Les mercenaires francs », p. 230-232. La conversion de belles esclaves franques à l’islam devint un motif littéraire comme on peut le constater dans un conte des Mille et Une Nuits (V. Chauvin, Bibliographie des ouvrages arabes ou relatifs aux Arabes publiés dans l’Europe chrétienne de 1810 à 1885, 12 vol., Liège, 1892-1922, V, no 140). Cf. Y. Friedman, « Women in Captivity and Their Ransom during the Crusader Period », Cross Cultural Convergences in the Crusader Period. Essays Presented to Arieh Graboïs on His Sixty-Fifth Birthday, éd. M. Goodich, S. Menache et S. Schein, New York, 1995, p. 75-87 (notamment p. 85-87).
494. Cf. La Continuation de Guillaume de Tyr, éd. M. R. Morgan, p. 58, trad. P. W. Edbury, p. 50 ; Cf. J. Richard, « The Adventure of John Gale » p. 189-195.
495. La Roche Guillaume pourrait être identifiée avec le site actuel de Tchivlan Kalé (Hajar Shughlân) à une trentaine de kilomètres au nord d’Antioche. Cf. P. Deschamps, Les Châteaux des croisés en Terre sainte, III, La défense du comté de Tripoli et de la principauté d’Antioche, Paris, 1973, p. 127-133, 364.
496. Cf. al-Bundârî, p. 130-131 ; Abû Shâma, Rawdatayn, I, p. 273 (l. 11) et trad. RHC Or., IV, p. 185 (en corrigeant la traduction car il est évident que le musta’min est ici un Franc protégé des musulmans et non le contraire).
497. Cf. ‛Imâd al-Dîn, Conquête de la Syrie et de la Palestine, p. 290-291.
498. Cf. Abû Shâma, Rawdatayn, trad. RHC Or., IV, p. 360-363.
499. Cf. ‛Imâd al-Dîn, Conquête de la Syrie et de la Palestine, p. 262-263 ; Abû Shâma, Rawdatayn, RHC Or., IV, p. 490.
500. Cf. Ibn Shaddâd, Nawâdir, éd. p. 154, trad. p. 142-143.
501. Cf. ‛Imâd al-Dîn, Conquête de la Syrieet de la Palestine, p. 304 ; Abû Shâma, Rawdatayn, trad. RHC Or., V, p. 14. Cf. aussi Ibn Shaddâd, Nawâdir, éd. p. 197, 200, trad. p. 189, 193 ; M. C. Lyons et D. E. P. Jackson, Saladin, p. 343.
502. Cf. J. Richard, « Les Turcoples au service des royaumes de Jérusalem et Chypre : musulmans convertis ou chrétiens orientaux ? », Revue des études islamiques, 56, 1989, p. 259-270 et idem, Histoire des croisades, p. 114 ; B. Kedar, « Multidirectional Conversion in the Frankish Levant », dans B. Kedar, Franks, Muslims and Oriental Christians in the Latin Levant, Aldershot, 2006, VI, p. 191.
503. Cf. M. C. Lyons et D. E. P. Jackson, Saladin, p. 349 d’après Ibn Shaddâd, Nawâdir, éd. p. 210, trad. p. 203.
504. Cf. Ibn al-Athîr, Kâmil, XII, p. 32-33.
505. Cf. M. C. Lyons et D. E. P. Jackson, Saladin, p. 350 et infra, p. 509.
506. Cf. ‛Imâd al-Dîn, Conquête de la Syrie et de la Palestine, p. 144.
507. Cf. Itinerarium, éd. W. Stubbs (IP2), p. 230, trad. H. J. Nicholson, p. 218.
508. Cf. Abû Shâma, Rawdatayn, II, p. 167 (l. 34).
509. Cf. Usâma, trad. A. Miquel, p. 299, 303-304.
510. Cf. Usâma, trad. A. Miquel, p. 353, 355 ; C. Hillenbrand, The Crusades, p. 267-271 ; P. M. Cobb, Usama ibn Munqidh. Warrior Poet of the Age of Crusades, Oxford, 2005.
511. Cf. Usâma, trad. A. Miquel, p. 291.
512. Cf. The Sea of Precious Virtues (Baḥr al-Fawā’id), A Medieval Islamic Mirror for Princes, p. 231-232.
513. Cf. Ibn al-Athîr, Kâmil, XII, p. 33, trad. F. Gabrieli, Chroniques arabes des croisades, p. 210.
514. Cf. al-Harawî, Kitâb al-ishârât, éd. p. 28, trad. p. 68-69.
515. Allusion au Coran, XX, 63-67.
516. Cf. Abû Shâma, Rawdatayn, II, p. 93 ; C. Hillenbrand, The Crusades, p. 319.
517. Cf. Ibn Shaddâd, Nawâdir, éd. p. 194, trad. p. 186 ; Abû Shâma, Rawdatayn, II, p. 193, trad. RHC Or., V, p. 47.
518. Cf. ‛Imâd al-Dîn, Conquête de la Syrie et de la Palestine, p. 394.
519. Cf. al-Qalqashadî, Subh, VIII, p. 285, VI, p. 500 (reproduit dans Ibn Wâsil, Mufarrij, III, p. 239).
520. Elle fut finalement envoyée à Bagdad en 1193 par le fils de Saladin, al-Afdal. Cf. ‛Imâd al-Dîn, Conquête de la Syrie et de la Palestine, p. 331. Sur la Vraie Croix dans les armées franques, cf. A. V. Murray, « “Mighty Against the Enemies of Christ” : The Relic of the True Cross in the Armies of the Kingdom of Jerusalem », The Crusades and Their Sources. Essays Presented to Bernard Hamilton, éd. J. France et W. G. Zajac, Aldershot, 1998, p. 217-238.
521. Cf. Abû Shâma, Rawdatayn, II, p. 162 (l. 6-7) ; E. Sivan, L’Islam et la croisade, p. 115.
522. Cf. Abû Shâma, Rawdatayn, II, p. 149 (l. 9-10).
523. Cf. E. Sivan, L’Islam et la croisade, p. 114-115.
524. Cf. ‛Imâd al-Dîn, Conquête de la Syrie et de la Palestine, p. 185.
525. Cf. Ibn al-Athîr, Kâmil, XII, p. 32, trad. F. Gabrieli, Chroniques arabes des croisades, p. 209.
526. Cf. Ibn Shaddâd, Nawâdir, éd. p. 136-137, trad. p. 125.
527. Cf. Ibn Shaddâd, Nawâdir, p. 194, trad. p. 186 ; Itinerarium, éd. W. Stubbs (IP2), p. 295, trad. H. J. Nicholson, p. 272. Cf. B. Kedar, « Croisade et Jihâd vus par l’ennemi, une étude des perceptions mutuelles des motivations », Autour de la première croisade, éd. M. Balard, Paris, 1996, p. 345-355, notamment p. 350-355.
528. Cf. N. Daniel, Islam and the West. The Making of an Image, Édimbourg, 1960, p. 39-45, 309-313 ; J. Tolan, Sarrasins, p. 180-186.
529. Cf. Ibn al-Athîr, Kâmil, XII, p. 48.
530. Cf. ‛Imâd al-Dîn, Conquête de la Syrie et de la Palestine, p. 18-19.
531. Cf. ‛Imâd al-Dîn, Conquête de la Syrie et de la Palestine, p. 30.
532. Cf. ‛Imâd al-Dîn, Conquête de la Syrie et de la Palestine, p. 13, 23, 24-26, 33, 41, 66, 142, 150, 174, 179, 293 ; Abû Shâma, Rawdatayn, trad. RHC Or., IV, p. 322, 378, 385, 387 ; al-Bundârî, p. 66 ; Usâma, trad. A. Miquel, p. 223.
533. Cf. ‛Imâd al-Dîn, Conquête de la Syrie et de la Palestine, p. 25, 26, 28, 94, 150, 179, 293.
534. Cf. ‛Imâd al-Dîn, Conquête de la Syrie et de la Palestine, p. 225-226.
535. Cf. Abû Shâma, Rawdatayn, II, p. 83 (l. 12), trad. RHC Or., IV, p. 290.
536. Cf. ‛Imâd al-Dîn, Conquête de la Syrie et de la Palestine, p. 93 et supra, p. 214.
537. Cf. ‛Imâd al-Dîn, Conquête de la Syrie et de la Palestine, p. 41, 50, 60-61, 64, 72-73, 94-95, 97 ; E. Sivan, L’Islam et la croisade, p. 111.
538. Cf. al-Qalqashandî, Subh, VI, p. 496-504 et VIII, p. 282-289 ; Ibn Wâsil, Mufarrij, III, p. 336-343.
539. Cf. J. Tolan, Les Sarrasins, Paris, 2003, p. 183-192.
540. La profession de foi en islam est : « Il n’y a pas d’autre Dieu qu’Allâh et Muhammad est son Prophète. »
541. Cf. ‛Imâd al-Dîn, Conquête de la Syrie et de la Palestine, p. 8.
542. Cf. Ibn Shaddâd, Nawâdir, éd. p. 242, trad. p. 239.
543. Cf. Usâma, trad. A. Miquel, p. 299.
544. Cf. C. Hillenbrand, The Crusades, p. 272.
545. Cf. N. Elisséeff, La Description de Damas d’Ibn ‛Asākir, Damas, 1959, p. 277-285. Pour le XIIIe siècle, cf. Ibn Shaddâd, A‛lâq (Damas), p. 291-302 et (Alep), p. 130-138.
546. Cf. al-Mas‛ûdî dans Le Strange, Palestine, p. 202-203.
547. Cf. ‛Imâd al-Dîn, Conquête de la Syrie et de la Palestine, p. 377.
548. Cf. Usâma, trad. A. Miquel, p. 299.
549. Cf. ‛Imâd al-Dîn, Conquête de la Syrie et de la Palestine, p. 202-203.
550. Cf. Jacques de Vitry, Historia Hierosolimitana, éd. Jacques Bongars, Gesta Dei per Francos, Hanau, 1611, I, 1088, trad. M.-G. Grossel, Histoire orientale de Jacques de Vitry, Paris, 2005, p. 204-205 ; J. Richard, « Le statut de la femme dans l’Orient latin », La femme, 2e partie, Recueils de la Société Jean Bodin, 12, Bruxelles, 1962, p. 377-388, rééd. dans J. Richard, Orient et Occident au Moyen Âge : contacts et relations, Londres, 1976, no XII.
551. Cf. ‛Imâd al-Dîn dans Abû Shâma, Rawdatayn, II, p. 149, 162 (l. 2), trad. RHC Or., IV, p. 434, 479. Cf. aussi ‛Imâd al-Dîn, Conquête de la Syrie et de la Palestine, p. 312 ; Ibn Shaddâd, Nawâdir, éd. p. 130, trad. p. 119 ; Ibn al-Athîr, Kâmil, XII, p. 32.
552. Cf. A.-M. Eddé, « Images de femmes en Syrie à l’époque ayyoubide », Au cloître et dans le monde. Femmes, hommes et sociétés (IXe-XVe siècle), éd. P. Henriet, A.-M. Legras, Paris, 2000, p. 65-77 (notamment p. 66).
553. Cf. J. Rikabi, La Poésie profane sous les Ayyoubides, p. 76.
554. Cf. F. Gabrieli, Chroniques arabes des croisades, p. 165 ; al-Bundârî, p. 298.
555. Cf. F. Gabrieli, Chroniques arabes des croisades, p. 321 d’après Ibn Wâsil, Mufarrij, ms BnF Arabe, 1702, fol. 369 r°-v° (la citation n’a pas été reprise par l’édition de ‛U.‛A.Tadmurî).
556. Cf. Ibn al-Athîr, Kâmil, XII, p. 68 ; ‛Imâd al-Dîn, Conquête de la Syrie et de la Palestine, p. 329.
557. Cf. Ibn al-Athîr, Kâmil, XI, p. 335.
558. Cf. Abû Shâma, Rawdatayn, I, p. 234, trad. RHC Or., IV, p. 163.
559. Cf. al-Qalqashandî, Subh, VII, p. 115-116 (reproduit dans Ibn Wâsil, Mufarrij, III, p. 320-321). H. Möhring, (« Heiliger Krieg und politische Pragmatik », p. 433-439) voit dans ces propos une offre d’alliance qui aurait permis à Saladin de résister à Nûr al-Dîn. Toutefois, à mes yeux, rien ne permet dans les sources de confirmer une telle interprétation.
560. Cf. Abû Shâma, Rawdatayn, I, p. 275, trad. RHC Or., IV, p. 192.
561. Cf. M. C. Lyons et D. E. P. Jackson, Saladin, p. 197.
562. Cf. Ibn al-Athîr, Kâmil, XI, p. 526 ; Abû Shâma, Rawdatayn, II, p. 74, trad. RHC Or., IV, p. 258 ; al-Bundârî, p. 289.
563. Cf. ‛Imâd al-Dîn, Conquête de la Syrie et de la Palestine, p. 17.
564. Cf. Foucher de Chartres, Historia Hierosolymitana, éd. H. Hagenmeyer, Heidelberg, 1913, p. 748 et RHC Occ., III, p. 468.
565. Cf. Usâma, trad. A. Miquel, p. 303 ; P. M. Cobb, Usama ibn Munqidh, p. 104.
566. Cf. Ibn Shaddâd, Nawâdir, p. 97-98, trad. p. 90-91 ; Abû Shâma, Rawdatayn, II, p. 139 (l. 23 sq.), trad. RHC Or., IV, p. 396-397.
567. Cf. supra, p. 292.
568. Cf. La Continuation de Guillaume de Tyr, éd. M. R. Morgan, p. 81, trad. P. W. Edbury, 73 ; information reprise par R. Grousset, Histoire des croisades, II, p. 834.
569. Cf. Abû Shâma, Rawdatayn, II, p. 140, trad. RHC Or., IV, p. 400.
570. Cf. supra, p. 324 et M. C. Lyons et D. E. P. Jackson, Saladin, p. 343-344.
571. Cf. Ibn Shaddâd, Nawâdir, éd. p. 182, trad. p. 173.
572. Actuellement Châtillon-Coligny dans le Département du Loiret.
573. Cf. ‛Imâd al-Dîn dans Abû Shâma, Rawdatayn, II, p. 75, trad. RHC Or., IV, p. 258-259 ; al-Bundârî, p. 289 ; Ibn al-Athîr, Kâmil, XI, p. 527.
574. Cf. supra, p. 235 ; Ibn Shaddâd, Nawâdir, éd. p. 53, trad. p. 54 ; H. E. Mayer, The Crusades, p. 129 ; J. Richard, « The Adventure of John Gale », p. 193.
575. Cf. ‛Imâd al-Dîn, Conquête de la Syrie et de la Palestine, p. 27 ; le regard occidental sur Renaud fut bien sûr différent. Critiqué par certains – personne ne se préoccupa de payer sa rançon lorsqu’il fut gardé prisonnier seize ans à Alep et sa cruauté à l’égard du patriarche d’Antioche dont il avait couvert la tête de miel avant de l’exposer au soleil et aux mouches n’avait pas arrangé sa réputation –, il fut aussi loué par d’autres. Pierre de Blois, l’un des principaux prédicateurs de la croisade, écrivit en 1187-1188 la « Passion de Renaud » (éd. R. B. C. Huygens, Petri Blesensis tractatus duo, Corpus Christianorum. Continuatio mediaevalis 194, Turnhout, 2002, p. 31-73) dans laquelle il glorifie ce chevalier et en fait un martyr.
576. Cf. Abû Shâma, Rawdatayn, II, p. 90, trad. RHC Or., IV, p. 310.
577. La qabâ’ est une sorte de longue robe ou simarre ouverte sur le devant ; le sharbûsh est une coiffe triangulaire. Tous deux faisaient partie du vêtement oriental de l’époque. Cf. F. Gabrieli, Chroniques arabes des croisades, p. 267.
578. Cf. Ibn al-Athîr, Kâmil, XII, p. 79, 86 ; F. Gabrieli, Chroniques arabes des croisades, p. 267.
579. Cf. Ibn Shaddâd, Nawâdir, éd. p. 161, trad. p. 150 ; Ibn al-Athîr, Kâmil, XII, p. 65.
580. Cf. supra, p. 324 et J. Gillingham, Richard I, New Haven, 1999, p. 15 sq.
581. Cf. Ibn al-Athîr, Kâmil, XII, p. 73.
582. Cf. Ibn Shaddâd, Nawâdir, p. 227, trad. p. 223.
583. Cf. Abû Shâma, Rawdatayn, II, p. 203 (l. 34), trad. RHC Or., V, p. 79.
584. Cf. La Continuation de Guillaume de Tyr, éd. M. R. Morgan p. 151, trad. P. W. Edbury, p. 119-120.
585. Cf. Usâma, trad. A. Miquel, p. 291.
1. Expression employée par P. Briant à propos de Darius.
2. Dans une lettre à son frère Tûrânshâh en 1177, il compose quelques vers de poésie (Ibn al-Athîr, Kâmil, XI, p. 443 ; Ibn Wâsil, Mufarrij, II, p. 62). En 1185 al-Fâdil assure à al-Afdal que Saladin est guéri (en fait, il ne l’est pas) et qu’il a reçu une lettre écrite de sa propre main (M. C. Lyons et D. E. P. Jackson, Saladin, p. 235). Ibn Khallikân (III, p. 54) a lu une lettre écrite de la main de Saladin que ce dernier avait envoyée au cadi al-Fâdil. Cf. aussi Abû Shâma, Rawdatayn, II, p. 7.
3. Cf. Ibn Shaddâd, Nawâdir, éd. p. 7, trad. p. 18 ; F. Gabrieli, Chroniques arabes des croisades, p. 116.
4. Cf. Ibn al-‛Imâd, Shadharât, VII, p. 289.
5. Cf. Ibn Shaddâd, Nawâdir, éd. p. 9, trad. p. 20 ; autres exemples de séances de hadiths auxquelles aimait à assister Saladin dans al-Bundârî, p. 121 ; Abû Shâma, Rawdatayn, I, p. 269, II, p. 21.
6. Cf. M. C. Lyons et D. E. P. Jackson, Saladin, p. 163 ; al-Bundârî, p. 188 ; Abû Shâma, Rawdatayn, II, p. 24.
7. Il s’agissait de l’ascète Abû Zakariyyâ’ al-Maghribî retiré dans le village de Dayr Naqîra, à l’est de Ma‛arrat al-Nu‛mân. Cf. ‛Imâd al-Dîn, Conquête de la Syrie et de la Palestine, p. 146 ; Ibn Shaddâd, Nawâdir, éd. p. 94, trad. p. 88.
8. Cf. ‛Imâd al-Dîn, Conquête de la Syrie et de la Palestine, p. 430 ; cf. aussi Ibn Abî Usaybi‛a, p. 688.
9. Cf. M. C. Lyons et D. E. P. Jackson, Saladin, p. 246 ; Abû Shâma, Rawdatayn, II, p. 65.
10. Cf. Ibn Shaddâd, Nawâdir, éd. p. 8, trad. p. 18 ; F. Gabrieli, Chroniques arabes des croisades, p. 117.
11. Cf. Ibn Shaddâd, Nawâdir, éd. p. 7-8, 11-12, 177, 217, trad. p. 18, 21, 167, 211 ; ‛Imâd al-Dîn, Conquête de la Syrie et de la Palestine, p. 433.
12. Cf. Ibn Shaddâd, Nawâdir, éd. p. 8, trad. p. 19 ; Abû Shâma, Rawdatayn, I, p. 269 ; Ibn Wâsil, Mufarrij, II, p. 56 ; F. Gabrieli, Chroniques arabes des croisades, p. 117.
13. Cf. Abû Shâma, Rawdatayn, II, p. 178 (l. 24-25).
14. Cf. N. Elisséeff, Nūr al-Dīn, III, p. 558-559 ; idem, « Monuments de Nūr al-Dīn », Bulletin d’études orientales, 1949-51, XIII, p. 5-43 (notamment p. 34) ; H. Möhring, « Mekkawallfahrten orientalischer und afrikanischer Herrscher im Mittelalter », Oriens, 1994, 34, p. 314-329 (notamment p. 318, où l’auteur met à juste titre en doute la réalité du pèlerinage de Nûr al-Dîn).
15. Sur ces tribus nomades de Haute-Égypte et du Soudan, cf. supra, n. 92, p. 73.
16. Cf. Abû Shâma, Rawdatayn, II, p. 14.
17. Cf. Abû Shâma, Rawdatayn, II, p. 3.
18. Cf. M. C. Lyons et D. E. P. Jackson, Saladin, p. 147.
19. Cf. Abû Shâma, Rawdatayn, II, p. 19 ; M. C. Lyons et D. E. P. Jackson, Saladin, p. 156.
20. Cf. Ibn Shaddâd, Nawâdir, éd. p. 8, 235, 237, trad. p. 19, 231, 233 ; F. Gabrieli, Chroniques arabes des croisades, p. 117-118.
21. Cf. ‛Imâd al-Dîn, Conquête de la Syrie et de la Palestine, p. 395.
22. Cf. ‛Imâd al-Dîn, Conquête de la Syrie et de la Palestine, p. 395 ; Abû Shâma, Rawdatayn, trad. RHC Or., V, p. 83, 91 d’après Muhammad Ibn al-Qâdisî.
23. Cf. L. Pouzet, Damas au XIIIe siècle, p. 350, n. 55.
24. Cf. M. C. Lyons et D. E. P. Jackson, Saladin, p. 361-362.
25. Cf. ‛Imâd al-Dîn, Conquête de la Syrie et de la Palestine, p. 408.
26. Cf. D. Sourdel et J. Sourdel-Thomine, Certificats de pèlerinage d’époque ayyoubide. Contribution à l’histoire de l’idéologie de l’islam au temps des croisades,Paris, 2006, p. 141-144.
27. Cf. Ibn Abî Usaybi‛a, p. 688, trad. RHC Or., III, p. 437.
28. Cf. Ibn Jubayr, trad. p. 44.
29. Cf. Ibn Shaddâd, Nawâdir, éd. p. 109, 129, 166, trad. p. 101, 118, 157 ; al-Mansûr, Midmâr, p. 28.
30. Cf. ‛Imâd al-Dîn, Conquête de la Syrie et de la Palestine, p. 190-191.
31. Cf. Ibn Shaddâd, Nawâdir, trad. p. 20, 26-27, 99, 101, 110, 118, 149, 157, 158, 171, 175 ; Ibn Wâsil, Mufarrij, II, p. 44 ; Abû Shâma, Rawdatayn, trad. RHC Or., IV, p. 295, 371, 425 ; ‛Imâd al-Dîn, Conquête de la Syrie et de la Palestine, p. 68, 374 ; al-Bundârî, p. 153, 222.
32. Cf. ‛Imâd al-Dîn, Conquête de la Syrie et de la Palestine, p. 357, 371-372.
33. Cf. Ibn Abî Usaybi‛a, p. 688, trad. RHC Or., III, p. 438.
34. Cf. Usâma, trad. A. Miquel, p. 385-429.
35. Cf. ‛Imâd al-Dîn, Conquête de la Syrie et de la Palestine, p. 408 ; Ibn Shaddâd, Nawâdir, éd. p. 241, trad. p. 238.
36. Cf. Ibn Shaddâd, Nawâdir, éd. p. 116, trad. p. 107 ; cf. aussi Ibn Wâsil, Mufarrij, II, p. 57 : Abû Shâma, Rawdatayn, II, p. 151, trad. RHC Or., IV, p. 440 ; M. C. Lyons et D. E. P. Jackson, Saladin, p. 132, 310.
37. Cf. ‛Imâd al-Dîn dans Abû Shâma, Rawdatayn, II, p. 73 ; al-Bundârî, p. 286.
38. Cf. Abû Shâma, Rawdatayn, I, p. 100, 209-210 ; al-Bundârî, p. 23 ; al-Maqrîzî, Sulûk, I, 1, p. 71-72.
39. Cf. al-Bundârî, p. 255.
40. Cf. Ibn Jubayr, trad. p. 336.
41. Cf. Ibn Shaddâd, Nawâdir, éd. p. 34, trad. p. 38 ; Abû Shâma, Rawdatayn, I, p. 270.
42. Cf. al-Bundârî, p. 115 ; M. C. Lyons et D. E. P. Jackson, Saladin, p. 118.
43. Cf. al-Bundârî, p. 111 ; Abû Shâma, Rawdatayn, I, p. 264.
44. Cf. J. Rikabi, La Poésie profane sous les Ayyoubides, p. 75-76.
45. Cf. al-Bundârî, p. 270.
46. Cf. EI 2, « Hidjâ’ » (Ch. Pellat, A. Bausani, F. İz, A. Ahmad).
47. Cf. al-Wahrânî, Manâmât, p. 53-55, 81, 84, 103-106, 108-111 ; M. C. Lyons et D. E. P. Jackson, Saladin, p. 118-119.
48. Sur ce poète, cf. Ibn Khallikân, V, p. 14-19 ; Sibt Ibn al-Jawzî, VIII, p. 411-412 ; J. Rikabi, La Poésie profane sous les Ayyoubides, p. 78-81 (sa biographie) ; M. C. Lyons et D. E. P. Jackson, Saladin, p. 119.
49. Cf. Ibn ‛Unayn, Dîwân, p. 179, 180, 193.
50. Cf. Ibn ‛Unayn, Dîwân, p. 182, 183, 188, 191-192.
51. Cf. Ibn ‛Unayn, Dîwân, p. 236 ; M. C. Lyons et D. E. P. Jackson, Saladin, p. 119.
52. Cf. Ibn ‛Unayn, Dîwân, p. 200.
53. Cf. Ibn ‛Unayn, Dîwân, p. 182, 184, 189-190.
54. Cf. Ibn ‛Unayn, Dîwân, p. 210 ; Sibt Ibn al-Jawzî, VIII, p. 411.
55. Cf. Ibn Khallikân, V, p. 14.
56. Cf. al-Bundârî, p. 113, 272 ; Abû Shâma, Rawdatayn, II, p. 66 ; Sibt Ibn al-Jawzî, VIII, p. 385 ; Ibn Wâsil, Mufarrij, II, p. 51 ; Ibn Shaddâd, A‛lâq (Damas), p. 192, 205 ; A. S. Ehrenkreutz, Saladin, p. 153 ; M. C. Lyons et D. E. P. Jackson, Saladin, p. 236 ; R. S. Humphreys, « Women as Patrons of Religious Architecture », p. 42-43.
57. Sitt al-Shâm Zumurrud Khâtûn épousa, après la mort de son premier mari nommé Lâjîn, son cousin Nâsir al-Dîn ibn Shîrkûh. Elle fut enterrée aux côtés de son frère utérin Tûrânshâh, de son deuxième mari et de son fils, Husâm al-Dîn ‛Umar. Cf. Sibt Ibn al-Jawzî, VIII, p. 389 ; Ibn Khallikân, I, p. 307 ; R. S. Humphreys, « Women as Patrons of Religious Architecture », p. 47.
58. Rabî‛a Khâtûn avait épousé successivement Sa‛d al-Dîn Ibn Unur puis Muzaffar al-Dîn Gökbörî. Cf. al-Nu‛aymî, Dâris, II, p. 80 ; R. S. Humphreys, « Women as Patrons of Religious Architecture », p. 46.
59. Cf. Ibn Abî Usaybi‛a, p. 653 ; al-Bundârî, p. 200.
60. Cf. A.-M. Eddé, « Images de femmes en Syrie à l’époque ayyoubide », Au cloître et dans le monde. Femmes, hommes et sociétés (IXe-XVe siècle), Mélanges en l’honneur de Paulette L’Hermite-Leclercq, éd. P. Henriet et A.-M. Legras, Paris, 2000, p. 65-77 (notamment p. 68).
61. Cf. al-Bundârî, p. 271.
62. Cf. Ibn Shaddâd, Nawâdir, éd. p. 246, trad. p. 243.
63. Al-Khadir, personnage populaire et légendaire est associé à Mûsâ (Moïse) dans la sourate XVIII, 59-81.
64. Sa fille Muʼnisa Khâtûn épousa son cousin al-Kâmil. Cf. Abû Shâma, Rawdatayn, I, p. 276-277 ; Ibn Wâsil, Mufarrij, II, p. 423 ; Ibn Shaddâd, Nawâdir, éd. p. 26-27, trad. p. 31-32 ; Sibt Ibn al-Jawzî, VIII, p. 434 ; al-Bundârî, p. 141.
65. Cf. Ibn Shaddâd, Nawâdir, éd. p. 242, trad. p. 239.
66. Cf. Abû Shâma, Rawdatayn, II, p. 3, 167.
67. Cf. Abû Shâma, Rawdatayn, I, p. 267 : en 1176-1177, le précepteur de ses enfants était un certain al-Nâsih qui avait une maison sur le Nil et faisait partie du cercle littéraire que fréquentait ‛Imâd al-Dîn. Al-‛Azîz eut aussi un précepteur appelé Najm al-Dîn Yûsuf ibn al-Husayn Ibn al-Mujâwir al-Dimashqî (m. entre 1203 et 1205). Cf. Ibn Khallikân, VII, p. 342.
68. Cf. Ibn Shaddâd, Nawâdir, éd. p. 7, trad. p. 18 ; al-Maqrîzî, Khitat, II, p. 358, éd. A. F. Sayyid, IV/1, p. 440.
69. Cf. al-Maqrîzî, Sulûk, I, 1, p. 63.
70. Cf. Abû Shâma, Rawdatayn, II, p. 14 ; al-Bundârî, p. 172 ; al-Wahrânî, Manâmât, p. 187, 192.
71. Cf. Ibn Khallikân, III, p. 161.
72. Cf. ‛Imâd al-Dîn, Conquête de la Syrie et de la Palestine, p. 287 ; Ibn Shaddâd, Nawâdir, éd. p. 155-156, trad. 144-145.
73. Cf. supra, p. 360.
74. Cf. supra, p. 250.
75. Cf. Abû Shâma, Rawdatayn, II, p. 92, trad. RHC Or., IV, p. 316.
76. Cf. ‛Imâd al-Dîn, Conquête de la Syrie et de la Palestine, p. 306.
77. Cf. Ibn Shaddâd, Nawâdir, éd. p. 238, trad. p. 235.
78. Cf. supra, p. 229.
79. Comme en 1185 quand Saladin se rendit de Damas à Mossoul (al-Bundarî, p. 253).
80. Cf. M. C. Lyons et D. E. P. Jackson, Saladin, p. 310.
81. Cf. M. C. Lyons et D. E. P. Jackson, Saladin, p. 152.
82. Cf. Y. Ragheb, Les Messagers volants en terre d’Islam, Paris, 2002, p. 18-19.
83. Cf. Ibn Shaddâd, Nawâdir, éd. p. 131, trad. p. 120.
84. Cf. Ibn Shaddâd, Nawâdir, éd. p. 242-243, trad. p. 240.
85. Cf. Ibn Shaddâd, Nawâdir, éd. p. 28-29, trad. p. 33 ; F. Gabrieli, Chroniques arabes des croisades, p. 134-135 ; ‛Imâd al-Dîn, Conquête de la Syrie et de la Palestine, p. 430.
86. Cf. ‛Imâd al-Dîn, Conquête de la Syrie et de la Palestine, p. 83 ; M. C. Lyons et D. E. P. Jackson, Saladin, p. 283 ; cf. aussi Abû Shâma, Rawdatayn, trad. RHC Or., IV, p. 300 ; ‛Imâd al-Dîn, Conquête de la Syrie et de la Palestine, p. 116-117.
87. Cf. Ibn Shaddâd, Nawâdir, éd. p. 221, trad. p. 216 ; ‛Imâd al-Dîn, Conquête de la Syrie et de la Palestine, p. 355, 371 ; M. C. Lyons et D. E. P. Jackson, Saladin, p. 346.
88. Cf. al-Maqrîzî, Itti‛âz, III, p. 302 et Khitat, I, p. 438-439, éd. A. F. Sayyid, II, p. 439.
89. Cf. ‛Imâd al-Dîn, Conquête de la Syrie et de la Palestine, p. 114-115. En 1186, quand il revient à Damas, Saladin s’installe dans la citadelle où il retrouve sa famille (al-Bundârî, p. 278).
90. Cf. Abû Shâma, Rawdatayn, II, p. 124, trad. RHC Or., IV, p. 347.
91. Cf. ‛Imâd al-Dîn, Conquête de la Syrie et de la Palestine, p. 433.
92. Cf. Ibn al-‛Adîm, Zubda, II, p. 315 ; Ibn Shaddâd, Nawâdir, éd. p. 40, trad. p. 45.
93. Cf. Plutarque, Alexandre, 22, 7 ; 40, 1.
94. Cf. EI 2, « Iskandar Nāma » (A. Abel).
95. Cf. ‛Imâd al-Dîn, Conquête de la Syrie et de la Palestine, p. 117-119.
96. Cf. al-Mansûr, Midmâr, p. 162.
97. Cf. ‛Imâd al-Dîn, Conquête de la Syrie et de la Palestine, p. 213, 221.
98. Cf. ‛Imâd al-Dîn, Conquête de la Syrie et de la Palestine, p. 117-118.
99. Cf. Ibn Shaddâd, Nawâdir, éd. p. 122-123, trad. p. 112-113.
100. Cf. Ibn al-Athîr, Kâmil, XII, p. 40 ; M. C. Lyons et D. E. P. Jackson, Saladin, p. 271.
101. Cf. al-Bundârî, p. 271 ; Abû Shâma, Rawdatayn,II, p. 65 ; M. C. Lyons et D. E. P. Jackson, Saladin, p. 241.
102. Cf. Ibn Shaddâd, Nawâdir, éd. p. 24, trad. p. 29-30 ; F. Gabrieli, Chroniques arabes des croisades, p. 130-131.
103. D’après Muhammad Ibn al-Qâdisî cité par Abû Shâma, Rawdatayn, II, p. 82, trad. RHC Or., IV, p. 286.
104. Cf. M. C. Lyons et D. E. P. Jackson, Saladin, p. 271.
105. Cf. Ibn al-Athîr, Kâmil, XII, p. 20.
106. Cf. Ibn Shaddâd, Nawâdir, éd. p. 25, 103, 114-115, 188, 211, trad. p. 30, 96, 106, 179, 204 ; ‛Imâd al-Dîn, Conquête de la Syrie et de la Palestine, p. 190.
107. Cf. Abû Shâma, Rawdatayn, II, p. 168 (l. 33-34), 169 (l. 28).
108. Cf. Ibn Abî Usaybi‛a, p. 688.
109. Le médecin d’al-‛Âdil reçut ainsi sept mille dinars pour l’avoir guéri en 1213-1214. Cf. Ibn Abî Usaybi‛a, p. 730.
110. Cf. M. C. Lyons et D. E. P. Jackson, Saladin, p. 237.
111. Cf. A.-M. Eddé, Principauté ayyoubide d’Alep, p. 476.
112. Cf. Ibn Abî Usaybi‛a, p. 635-636 ; S. Jadon, « The Physicians of Syria during the Reign of Ṣalāḥ al-Dīn », p. 323-340.
113. Cf. infra, p. 482.
114. Cf. al-Maqqarî, Nafh al-tîb min ghusn al-Andalus al-ratîb,éd. I. ‛Abbâs,8 vol., Beyrouth, 1968, II, p. 636-637 ; Ibn Abî Usaybi‛a, p. 630-635 ; L. Pouzet, « Maghrébins à Damas au VIIe/XIIIe siècle », Bulletin d’études orientales, XXVIII, 1975, p. 167-199 (notamment p. 168 n. 3).
115. Cf. Ibn Abî Usaybi‛a, p. 637.
116. Parmi les morts : Husâm al-Dîn Sunqur al-Khilâtî en septembre 1189, Diyâ’ al-Dîn ‛Îsâ al-Hakkârî en décembre 1189, Zayn al-Dîn Yûsuf d’Irbil en octobre 1190 (Ibn Shaddâd, Nawâdir, éd. p. 105, 116, 144, trad. p. 98, 107, 133) ; ‛Imâd al-Dîn, Conquête de la Syrie et de la Palestine, p. 260-261)
117. Cf. Ibn Shaddâd, Nawâdir, p. 126-127, 167, trad. p. 116, 157.
118. Cf. Ibn Shaddâd, Nawâdir, éd. p. 166, 236, trad. p. 155, 233 ; ‛Imâd al-Dîn, Conquête de la Syrie et de la Palestine, p. 307, 394 ; M. C. Lyons et D. E. P. Jackson, Saladin, p. 323.
119. Cf. ‛Imâd al-Dîn, Conquête de la Syrie et de la Palestine, p. 365-366. Cf. aussiIbn Abî Usaybi‛a, p. 651-659 ; Sibt Ibn al-Jawzî, VIII, p. 411-412 ; Bar Hebraeus, trad. p. 329.
120. Intitulé al-Maqâla al-Nâsiriyya fî hafz al-umûr al-sihhiyya. Ibn Abî Usaybi‛a (p. 659) a vu une première version de cet ouvrage qui portait le titre d’al-Maqâla al-Najmiyya. Il pense qu’il l’avait commencé pour Najm al-Dîn Ayyûb et qu’à la mort de ce dernier il le dédia à Saladin.
121. Cf. Sibt Ibn al-Jawzî, VIII, p. 430 ; Ibn Abî Usaybi‛a, p. 672-675 ; A.-M. Eddé, « Les médecins dans la société syrienne du VIIe/XIIIe siècle », Annales islamologiques, XXIX, 1995, p. 91-109 (notamment p. 95).
122. Cf. N. Offenstadt, « Les femmes et la paix à la fin du Moyen Âge : Genre, discours, rites », Le règlement des conflits au Moyen Âge, XXIe Congrès de la S.H.M.E.S. (Angers, juin 2000), Paris, p. 317-333 (notamment p. 328).
123. Cf. Ibn al-Athîr, Kâmil, XI, p. 498 ; Abû Shâma, Rawdatayn, II, p. 42.
124. Cf. Ibn Shaddâd, Nawâdir, éd. p. 26, 27, 197-198, trad. p. 31, 32, 190.
125. Cf. P. M. Cobb, Usama ibn Munqidh, p. 85.
126. Cf. J. Le Goff, Saint Louis, Paris, 1996, p. 491 ; Cf. M. Zink, « Joinville ne pleure pas mais il rêve », Poétique, 33, 1978, p. 28-45.
127. Cf. Ibn Shaddâd, Nawâdir, éd. p. 9-10, trad. p. 20 ; F. Gabrieli, Chroniques arabes des croisades, p. 118 ; Abû Shâma, Rawdatayn, I, p. 261 ; ‛Imâd al-Dîn, Conquête de la Syrie et de la Palestine, p. 408.
128. Cf. Ibn Shaddâd, Nawâdir, éd. p. 231, trad. p. 227.
129. Cf. P. Nagy-Zombory, « Les larmes aussi ont une histoire », L’Histoire, 218, 1998, p. 68-71 et Le Don des larmes, Paris, 2000.
130. Cf. N. Amri, Le Culte des saints et l’eschatologie : les messagers de l’espérance, Paris, (sous presse), p. 91-98.
131. Cf. Ibn Shaddâd, Nawâdir, éd. p. 12, 217, trad. p. 22, 211.
132. Cf. Ibn Shaddâd, Nawâdir, éd. p. 150, trad. p. 138 ; Sibt Ibn al-Jawzî, VIII, p. 408 ; M. C. Lyons et D. E. P. Jackson, Saladin, p. 322.
133. Cf. Ibn Shaddâd, Nawâdir, éd. p. 166, trad. p. 157.
134. Cf. Ibn al-Athîr, Kâmil, XI, p. 536.
135. Cf. Abû Shâma, Rawdatayn, II, p. 83, trad. RHC Or., IV, p. 289.
136. Cf. Ibn Shaddâd, Nawâdir, éd. p. 242, trad. p. 239.
137. Cf. Ibn Shaddâd, Nawâdir, éd. p. 159, trad. p. 148 ; ‛Imâd al-Dîn, Conquête de la Syrie et de la Palestine, p. 294-295.
138. Cf. Ibn Shaddâd, Nawâdir, éd. p. 247, trad. p. 244. Cf. aussi Sibt Ibn al-Jawzî, VIII, p. 430, ‛Imâd al-Dîn, Conquête de la Syrie et de la Palestine, p. 408-409.
139. Cf. Ibn Kathîr (Bidâya, VIII, p. 504) attribue sa mort à une fièvre biliaire. Il est évident que Saladin, qui souffrait depuis longtemps de coliques chroniques, mourut d’une maladie du système digestif.
140. Cf. Ibn Shaddâd, Nawâdir, éd. p. 245, trad. p. 242-243 et RHC Or., III, p. 366.
141. Il mourut dans une petite pièce du Dâr al-Qasaba, pièce dans laquelle mourut aussi son petit-neveu al-Kâmil en 1238 (Ibn Kathîr, Bidâya, IX, p. 30).
142. La mosquée de l’Empreinte du pied (Qadam), dans un faubourg sud de Damas. Cf. Ibn ‛Asâkir, Ta’rîkh Dimashq, trad. N. Elisséeff, p. 173.
143. Cf. EI 2, « ‛Āshūrā’ » (Ph. Marçais).
144. Bâb al-Nasr (Porte de l’Aigle). Les Damascènes désignaient sous le nom de Nasr la grande coupole surmontant la nef principale de la mosquée. La tradition populaire voulait que ce nom lui fût attribué parce que l’ensemble formé par la coupole, la nef axiale et la nef transversale s’élevait vers le ciel tel un aigle en plein vol (Ibn Jubayr, trad. p. 305). C’était l’interprétation d’un terme dont on ne connaissait plus l’origine au XIIe siècle. K. A. C. Creswell a démontré, de façon convaincante, qu’il s’agissait probablement, à l’origine, du mot grec aetos (aigle) utilisé comme terme technique pour désigner le comble d’un édifice. Ce terme, sans doute employé lors de la construction de la mosquée au VIIIe siècle par des artisans de langue grecque, fut traduit littéralement en arabe par aigle (nasr). K. A. C. Creswell, Early Muslim Architecture, I/1, 2e édition, Oxford, 1969, p. 169.
145. Cf. Abû Shâma, Rawdatayn, II, p. 214, trad. RHC Or., V, p. 95-96 (d’après ‛Imâd al-Dîn, ‛Utbâ al-zamân) ; Ibn Kathîr, Bidâya, VIII, p. 505.
146. Sur la madrasa al-‛Azîziyya, cf. Abû Shâma, Rawdatayn, II, p. 231 ; Ibn Shaddâd (A‛lâq [Damas], p. 239) dit qu’elle fut fondée par al-Afdal et terminée par al-‛Azîz ; cependant le témoignage d’Abû Shâma d’après ‛Imâd al-Dîn, témoin de ces événements, qui attribue sa fondation à al-‛Azîz est plus crédible. Peut-être al-Afdal a-t-il envisagé la construction d’une madrasa à cet endroit, un projet réalisé ensuite par al-‛Azîz. Cf. A. Moaz, « Notes sur le mausolée de Saladin », p. 183-189.
147. Sont d’origine un des grands côtés, un des petits, les quatre montants des angles et l’inscription qui a été un peu raccourcie au cours de l’une de ses restaurations. Cf. J. Sauvaget, « Le cénotaphe de Saladin », p. 168-175.
148. Cf. infra, p. 572-573.
149. Cf. ‛Imâd al-Dîn, Conquête de la Syrie et de la Palestine, p. 427.