1. Cf. al-Maqrîzî, Khitat, I, p. 104, éd. A. F. Sayyid, I, p. 279 ; M. C. Lyons et D. E. P. Jackson, Saladin, p. 50.
2. Cf. Ibn Shaddâd, Nawâdir, éd. p. 40, trad. p. 45 ; Ibn al-‛Adîm, Zubda, II, p. 315 ; The Sea of Precious Virtues, p. XI ; cf. supra, p. 413.
3. Cf. Abû Shâma, Rawdatayn, I, p. 237 d’après Ibn Abî Tayyi’.
4. Cf. al-Subkî, Tabaqât, VII, p. 16-17 repris par al-Maqrîzî, Muqaffâ, VII, p. 227.
5. Cf. al-Bundârî, p. 152-153.
6. Cf. supra, p. 77, 114.
7. Cf. al-Wahrânî, Manâmât, p. 49-50.
8. Cf. supra, p. 116 et al-Bundârî, p. 186-187 ; al-Mansûr, Midmâr, p. 62-65 ; M. C. Lyons et D. E. P. Jackson, Saladin, p. 162.
9. Cf. Y. Lev, Saladin in Egypt, p. 133-34.
10. Cf. Y. Lev, Charity, Endowments and Charitable Institutions, p. 79.
11. Cf. Ibn Jubayr, trad. p. 115.
12. Cf. Abû Shâma, Rawdatayn, II, p. 74 (l. 13-14) d’après Ibn al-Qâdisî (XIIe s.) ; cf. la lettre envoyée à l’émir de La Mecque dans al-Qalqashandî, Subh, VII, p. 109-110 et Ibn Wâsil, Mufarrij, III, p. 377-378. L’émir Mukthir ibn ‛Îsâ qui gouverne La Mecque, en 1183, ne trouve pas grâce aux yeux d’Ibn Jubayr (trad. p. 91) ; EI 2, « Makka », 147b (A. J. Wensinck-C. E. Bosworth) ; E. Sivan, L’Islam et la croisade, p. 99 ; J.-C. Garcin, Qūṣ, p. 105, 134, 138.
13. L’émir de Médine était alors ‛Izz al-Dîn al-Qâsim ibn al-Muhannâ al-Husaynî. Cf. ‛Imâd al-Dîn, Conquête de la Syrie et de la Palestine, p. 32 ; Ibn al-Athîr, Kâmil, XII, p. 20 ; Ibn Wâsil, Mufarrij, I, p. 230-231.
14. Cf. supra, p. 62-65.
15. Cf. al-Maqrîzî, Itti‛âz, III, p. 319-20 et Khitat, II, p. 275, éd. A. F. Sayyid, IV/1, p. 100 ; EI 2, « al-Azhar » (J. Jomier).
16. Cf. al-Maqrîzî, Muqaffâ, I, p. 708 ; G. Leiser, « Ḥanbalism in Egypt before the Mamlûks », p. 161.
17. Le gouverneur s’appelait Mubârak Ibn Munqidh. Cf. J.-C. Garcin, Qūṣ, p. 125-127, 130 et RCEA, IX, no 3298.
18. Cf. W. Madelung, « The Spread of Māturīdism and the Turks », Actas do IV congresso de estudos Árabes e Islâmicos, Coimbra-Lisboa (1968), Leyde, 1971, p. 109-168.
19. Cf. Van Reeth, « La barque de l’Imām aš-Šāfi‛ī », p. 250.
20. Cf. Ibn Jubayr, trad. p. 56.
21. Cf. al-Subkî, Tabaqât, VI, p. 41-42.
22. Cf. al-Maqrîzî, Muqaffâ, II, p. 183 ; al-Subkî, Tabaqât, VII, p. 339.
23. Cf. al-Maqrîzî, Khitat, II, p. 343, éd. A. F. Sayyid, IV/1, p. 396.
24. Abû l-Faraj al-Shirâzî (m. 1093). Cf. Ibn al-‛Imâd, Shadharât, VI, p. 554 ; Ibn Rajab, Kitâb al-dhayl,I, p. 436-440 ; ‛Imâd al-Dîn, Conquête de la Syrie et de la Palestine, p. 54 ; al-Bundârî, p. 246 ; Abû Shâma, Tarâjim, p. 34 ; Ibn Kathîr, Bidâya, VIII, p. 539 ; Sibt Ibn al-Jawzî, VIII, p. 414 ; H. Laoust, Les Schismes dans l’Islam, Paris, 1965, p. 229 et « Le hanbalisme sous le califat de Bagdad (241-656/856-1258) », Revue des études islamiques, XXVII, 1959, p. 67-128 (notamment p. 126) ; M. C. Lyons et D. E. P. Jackson, Saladin, p. 67-68 ; G. Leiser, « Ḥanbalism in Egypt before the Mamlûks », p. 155-181.
25. Cf. supra, p. 74-76.
26. Al-Khabûshânî (Yâqût, Mu‛jam al-buldân, II, p. 344) ou al-Khubûshânî (Ibn Khallikân, IV, p. 239-240) ; al-Maqrîzî, Muqaffâ, VII, p. 225-229 ; G. Leiser, « Ḥanbalism in Egypt before the Mamlûks », p. 166. Sur al-Tûsî, cf. Ibn Khallikân, IV, p. 224 ; Ibn al-‛Imâd, Shadharât, VI, p. 534-535.
27. Cf. al-Maqrîzî, Sulûk, I, 1, p. 88. Sur l’ash‛arisme, cf. infra n. 41.
28. Cf. Ibn Kathîr, Bidâya, VIII, p. 524.
29. Cf. Abû Shâma, Rawdatayn, II, p. 74, 179 ; al-Bundârî, p. 287 ; M. C. Lyons et D. E. P. Jackson, Saladin, p. 246.
30. Kamâl al-Dîn Ibn al-Shahrazûrî (m. 1176) resta grand cadi à Damas et, en 1183, Muhyî al-Dîn Ibn al-Zakî fut nommé grand cadi à Alep. La fonction de prédicateur alépin revint à la famille des Banû Hâshim (A.-M. Eddé, Principauté ayyoubide d’Alep, p. 350, 360) ; à Jérusalem, c’est Ibn Shaddâd qui fut nommé grand cadi et la fonction de prédicateur de la mosquée al-Aqsâ resta de la fin du XIIIe siècle au début du XVIe au sein d’une autre grande famille chafiite, celle des Banû Jamâ‛a. Cf. K. Salibi, « The Banū Jamā‛a. A Dynasty of Shāfi‛ite Jurists in the Mamluk Period », Studia Islamica, IX, 1958, p. 97-109 ; H. Halm, « The Re-establishment of Sunnī fiqh in Jerusalem under Ayyūbid Rule », p. 111.
31. Cf. E. Sivan, L’Islam et la croisade, p. 103 ; Ibn Kathîr, Bidâya, XIII, p. 59.
32. Cf. Ibn al-‛Imâd, Shadharât, VII, p. 289 ; Ibn Rajab, Kitâbal-Dhayl, II, p. 193-201.
33. Cf. A.-M. Eddé, Principauté ayyoubide d’Alep, p. 350-377.
34. Cf. C. Cahen, « Réflexions sur le waqf ancien », Studia Islamica, 14, 1961, p. 37-56 (reproduit dans Les Peuples musulmans dans l’histoire musulmane, Damas, 1977, p. 287-306) ; Y. Frenkel, « Political and Social Aspects », p. 1-20.
35. Cf. al-Maqrîzî, Khitat, II, p. 273 sq. et 363, éd. A. F. Sayyid, IV/1, p. 90 sq et IV/2, p. 452.
36. Cf. RCEA, IX, no 3297 ; la mosquée de ‛Amr aurait eu trente dinars égyptiens par jour pour son entretien et le salaire des intendants, imams, lecteurs de Coran et gardiens. Cf. Ibn Jubayr, trad. p. 54.
37. Cf. al-Maqrîzî, Khitat, II, p. 275-76, éd. A. F. Sayyid, IV/1, p. 102-103 ; Y. Lev, Saladin in Egypt, p. 136 ; EI 2, « Masdjid » (J. Pedersen), col. 641b.
38. Cf. L. Korn, « Die Bauten Saladins », p. 214 n. 13 (lire 552/1157 au lieu de 552/1151) ; H. Halm, Die Ausbreitung der šāfi‛itischen Rechtsschule von den Anfängen bis zum 8./14. Jahrhundert, Wiesbaden, 1974, p. 240.
39. Au XVe siècle, al-Maqrîzî (Khitat, II, p. 343, éd. A. F. Sayyid, IV/1, p. 397) l’appelle « al-Nâsiriyya », mais aux XIIe et XIIIe siècles, Ibn Jubayr (trad. p. 51), Ibn al-Athîr (Kâmil, XI, p. 440) et Abû Shâma (Rawdatayn, I, p. 268) se contentent de dire qu’elle fut construite près du tombeau de l’imâm al-Shâfi‛î.
40. Cf. G. Wiet, « Les inscriptions du mausolée de Shâfi‛î », Bulletin de l’institut d’Égypte, 15/2, 1933, p. 167-185 ; RCEA, IX, no 3331-3333, 3339 ; J. Van Reeth, « La barque de l’Imām aš-Šāfi‛ī », p. 249.
41. Qutb al-Dîn al-Naysâbûrî, dont il avait suivi l’enseignement dans sa jeunesse, en Syrie, fut très probablement à l’origine de son attachement à cette école théologique. Plus tard, au Caire, ce fut le professeur et prédicateur Tâj al-Dîn Muhammad al-Barmakî qui lui dédia un ouvrage exposant les grands principes de l’ash‛arisme. Cf. al-Subkî, Tabaqât, VII, p. 23-25 ; al-Maqrîzî, Khitat, II, p. 273, 343, 358, éd. A. F. Sayyid, IV/1, p. 90, 396, 440 ; G. Leiser, « Ḥanbalism in Egypt before the Mamlûks », p. 167 ; W. Madelung, « The Spread of Māturīdism and the Turks », Actas do IV congresso de estudos Árabes e Islâmicos, Coimbra-Lisboa (1968), Leyde, 1971, p. 158-159 et n. 132. Un manuscrit de l’ouvrage d’al-Barmakî intitulé Hadâ’iq al-fusûl wa-jawâhir al-usûl a été conservé au Caire (C. Brockelmann, Geschichte der Arabischen Literatur, 2 vol., Weimar-Berlin, 1898-1902, 2e éd. Leyde, 1943-1949 ; 3 suppl. Leyde, 1937-1942, suppl., II, p. 977).
42. ‛Ubayd ibn Ma‛âlî pour le cercueil d’al-Shâfi‛î et Salmân ibn Ma‛âlî pour la chaire. Cf. G. Wiet, « Les inscriptions du mausolée de Shāfi‛ī », Bulletin de l’institut d’Égypte, 15/2, 1933, p. 167-185 (notamment p. 172-179) ; M. Van Berchem, Matériaux pour un corpus inscriptionum arabicarum, Deuxième partie, Syrie du Sud, II, Jerusalem « Haram », Le Caire, 1927, p. 393-400 ; L. A. Mayer, Islamic Woodcarvers and Their Works, Genève, 1958, p. 63, 65 ; J. Van Reeth, « La barque de l’Imām aš-Šāfi‛ī », p. 249-250. Quant au mausolée qui abrite aujourd’hui encore le tombeau d’al-Shâfi‛î, il fut reconstruit plus tard, en 1211, par al-Kâmil, neveu de Saladin. Cf. K. A. C. Creswell, Muslim Architecture of Egypt, II, p. 64 sq. fig. 30-31, pl. 22-26.
43. Le juriste Ahmad ibn al-Muzaffar al-Dimashqî, connu sous le nom d’Ibn Zayn al-Najjâr (m. 1194-1195), y enseigna et cette madrasa prit plus tard son nom (sans doute pour la distinguer de l’autre madrasa de Saladin) avant d’être appelée madrasa al-Sharîfiyya parce que le sharîf Muhammad ibn al-Husayn al-Urmawî, cadi de l’armée (m. 1252-1253) y enseigna à partir de 1232-1233 ; cf. Abû Shâma, Rawdatayn, I, p. 191 ; al-Bundârî, p. 57 ; Ibn al-Athîr, Kâmil, XI, p. 366 ; al-Maqrîzî, Khitat, II, p. 363, éd. A. F. Sayyid, p. 454-455 ; al-Maqrîzî, Muqaffâ, I, p. 664, V, p. 597-598 ; Y. Lev, Saladin in Egypt, p. 124 ; S. Denoix, Décrire Le Caire (Fusṭāṭ-Miṣr) d’après Ibn Duqmāq et Maqrīzī, Le Caire, 1992, p. 125.
44. Elle fut appelée al-Qamhiyya (madrasa du blé) parce que les quatre professeurs qui y enseignaient recevaient du blé qui leur était envoyé d’un village du Fayoum ; Y. Lev, Saladin in Egypt, p. 125 ; cf. al-Maqrîzî, Khitat, II, p. 364, éd. A. F. Sayyid, IV/2, p. 455-456 ; S. Denoix, Décrire Le Caire (Fusṭāṭ-Miṣr) d’après Ibn Duqmāq et Maqrīzī, Le Caire, 1992, p. 127.
45. Cf. al-Maqrîzî, Khitat, I, p. 427, éd. A. F. Sayyid, II, p. 410 ; Ibn Khallikân, VII, p. 206.
46. Vizir de 1121 à 1125. Cf. al-Maqrîzî, Khitat, II, p. 365, éd. A. F. Sayyid, IV/2, p. 460-461. Al-Maqrîzî a vu l’acte de fondation avec la signature de Saladin (al-hamdu li llâh wa bihi tawfîqî ) ; il donne aussi les noms des témoins qui l’ont signé. Saladin en confia l’enseignement avec un salaire de onze dinars par mois (soit un cinquième de celui du professeur de la nouvelle madrasa chafiite) à Majd al-Dîn Muhammad al-Khutanî (m. 1180) sur lequel cf. Ibn Abî l-Wafâ’, al-Jawâhir al-mudiyya, Le Caire, 1993, III, p. 348-349 (no 1521). Après lui, l’enseignement fut confié à Abû Muhammad ‛Abd Allâh al-Harîrî (m. 1188), d’origine irakienne, que Saladin employa plusieurs fois comme ambassadeur. Cf. W. Madelung, « The Spread of Māturīdism and the Turks », Actas do IV congresso de estudos Árabes e Islâmicos, Coimbra-Lisboa (1968), Leyde, 1971, p. 162 et note 138.
47. Cf. Ibn Khallikân, VII, p. 207. C’est aussi ce qu’affirment plusieurs hadiths. Cf. EI 2, « Ṣadaḳa » col. 731a (T.H. Weir-[A. Zysow]).
48. En effet, le seul professeur mentionné par al-Maqrîzî est le petit-fils d’Ibn Shâs, un juriste mort en 1219. Cf. al-Maqrîzî, Khitat, II, p. 365, éd. A. F. Sayyid, IV/2, p. 458-459.
49. Cf. al-Maqrîzî, Itti‛âz, III, p. 320 et Khitat, I, p. 485, II, p. 364-365, éd. A. F. Sayyid, II, p. 576 et IV/2, p. 456-458 ; al-Bundârî, p. 58 ; Abû Shâma, Rawdatayn, I, p. 191 ; Y. Lev, Saladin in Egypt, p. 125 ; S. Denoix, Décrire Le Caire (Fusṭāṭ-Miṣr) d’après Ibn Duqmāq et Maqrīzī, Le Caire, 1992, p. 126 (parmi ses waqfs, un hammam et l’étable de l’ancienne demeure transformée en funduq). Le faqîh Bahâ’ al-Dîn ‛Alî (m. 1188) y enseigna. Cf. Ibn Shaddâd cité par Ibn Khallikân, VII, p. 88.
50. Son fondateur était Qutb al-Dîn Khusraw al-Hadhbânî. Cf. al-Maqrîzî, Khitat, II, p. 365, éd. A. F. Sayyid, IV/2, p. 459-460.
51. Qui bien qu’Andalou était chafiite. À sa mort, il fut enterré dans le mausolée d’al-Fâdil dans le cimetière d’al-Qarâfa ; cf. Ibn Khallikân, III, p. 162 ; Ibn Kathîr, Bidâya, XIII, p. 10 ; Ibn al-‛Imâd, Shadharât, VI, p. 494-95 ; EI 2, « al-Shāṭibī » (A. Neuwirth).
52. Abû l-Qâsim ‛Abd al-Rahmân al-Iskandarânî. Cf. al-Maqrîzî, Khitat, II, p. 366-367, éd. A. F. Sayyid, IV/2, p. 462-465.
53. Son père était ‛Abd al-Wahhâb al-Shîrâzî ; cf. Ibn Rajab, Kitâb al-dhayl, I, p. 370 ; G. Leiser, « Ḥanbalism in Egypt before the Mamlûks », p. 167.
54. Aux neuf madrasas déjà mentionnées, il faut ajouter celle d’Ibn al-Arsûfî (en 1174-1175), un commerçant originaire d’Ascalon (al-Maqrîzî, Khitat, II, p. 364, éd. A. F. Sayyid, IV/2, p. 456). L. Korn (« Die Bauten Saladins », tableau 1 p. 226) en compte davantage car il inclut deux autres madrasas construites l’une par un émir de Shîrkûh puis de Saladin, Sayf al-Dîn Ayâzkûj al-Asadî, en 1195-1196, et l’autre par sa femme (al-‛Âshûriyya) à une date non précisée (avant 1198, année de la mort du médecin juif Ibn Jumay‛ à qui elle racheta la maison dans laquelle elle fonda sa madrasa). Cf. al-Maqrîzî, Khitat, II, p. 367-368, éd. A. F. Sayyid, IV/2, p. 465, 468 ; G. Leiser, « Notes on the Madrasa in Medieval Islamic Society », The Muslim World, LXXVI, 1986, p. 16-23, notamment p. 18-19 ; I. M. Lapidus, « Ayyūbid Religious Policy and the Development of the Schools of Law in Cairo », Colloque international sur l’histoire du Caire (27 mars-5 avril 1969), Gräfenhainichen (DDR), s.d., p. 279-286.
55. Cf. al-Maqrîzî, Sulûk, I, 1, p. 76.
56. Cf. al-Maqrîzî, Khitat, II, p. 365, éd. A. F. Sayyid, IV/2, p. 458.
57. Fin XIIe à Assouan et 1210 à Qûs. Cf. J.-C. Garcin, Qūṣ, p. 16, 173.
58. Cf. M. Barrucand, « Damaskus und Saladin », Saladin und die Kreuzfahrer, p. 261-263 ; L. Korn, « Die Bauten Saladins », p. 217-222 ; A.-M. Eddé, « Saladin’s Religious Foundations in Damascus », Living Islamic History : Studies in Honour of Professor Carole Hillenbrand, éd. Y. Suleiman, Édimbourg (parution prévue en 2008).
59. Ainsi que l’attestent deux inscriptions qui portent son nom. Cf. RCEA, IX, no 3343, 3344.
60. Zâwiya signifie littéralement « recoin » ou « angle ». Au XIIe siècle, au Proche-Orient, ce terme désigne le plus souvent un coin ou une pièce dans un édifice religieux réservé à l’enseignement juridique et religieux (ce qui est le cas ici) ou bien parfois un lieu de résidence d’un ascète. Connue sous le nom de zâwiya du cheikh Nasr al-Maqdisî (m. 1097), celle-ci était située sous le portique nord de la Grande Mosquée. Saladin lui attribua les revenus d’un village du Haurân et confia la surveillance du waqf (destiné à payer le professeur) au juriste Qutb al-Dîn al-Naysâbûrî. Cf. Abû Shâma, Rawdatayn, I, p. 263 ; Ibn Shaddâd, A‛lâq (Damas), p. 246 ; N. Elisséeff, Nūr al-Dīn, III, p. 919.
61. Cf. en particulier G. Le Strange, Palestine, p. 247 ; K. A. C. Creswell, « The Origin of the Cruciform Plan of Cairene Madrasas », Bulletin de l’institut français d’archéologie orientale, 1922, XXI, p. 1-54 (notamment p. 27) ; N. Elisséeff, Nūr al-Dīn, p. 924-925 ; D. Sack, Damaskus, no I/18 ; L. Korn, « Die Bauten Saladins », p. 218 et « The Structure of Architectural Patronage », p. 79 ; K. Wulzinger et C. Watzinger, Damaskus, t. II, Die islamische Stadt, Berlin-Leipzig, 1924, p. 63 sont les seuls à parler de « mosquée al-Kallasa » mais sans entrer dans les détails ; L. Korn, Ayyubidische Architektur, 2004, II, p. 106 no 8.
62. Cf. Ibn Shaddâd, A‛lâq (Damas), p. 76-77, 84-85, 248 ; Ibn Shaddâd, Nawâdir, éd. p. 246, trad. p. 243 ; Ibn Khallikân, IV, p. 450 ; Ibn Kathîr, Bidâya, IX, p. 386 ; al-Safadî, A‛yân al-‛asr wa a‛wân al-nasr, 6 vol., Beyrouth, 1997-1998, V, p. 546 ; Ibn Battûta, Tuhfat al-nuzzâr fî gharâ’ib al-amsâr wa ‛ajâ’ib al-asfâr, éd. et trad. C. Défréméry et B. R. Sanguinetti, 4 vol., Paris, 1853-1859, rééd. 2 vol., (avec introduction et notes de S. Yerasimos), Paris, 1982, I, p. 222 ; Ibn al-‛Adîm, Bughya, X, p. 4442, 4504, 4629. Cf. aussi L. Pouzet, Damas au XIIIe siècle, p. 45 n. 121, 98.
63. Cf. Ibn Jubayr, trad. p. 308.
64. À l’époque d’al-Nu‛aymî (m. 1521) elle est considérée comme madrasa, mais sur l’origine de l’édifice, al-Nuwayrî reproduit fidèlement le récit d’Ibn Shaddâd (A‛lâq [Damas], p. 76) qui dit qu’al-Kallâsa « fut établie comme annexe (ziyâda) lorsque la Grande Mosquée devint trop petite pour contenir les gens ». Des professeurs réputés tels que Kamâl al-Dîn Abû Muhammad Ibn al-Harastânî (m. 1226-1227), Shams al-Dîn ibn ‛Abd al-Kâfî al-Siqillî al-Dimashqî (m. 1251-1252), Bahâ’ al-Dîn Ibn al-Zakî (m. 1287) y enseignèrent au XIIIe siècle (cf. al-Nu‛aymî, Dâris, I, p. 167, 189, 222, 447-451).
65. Ibn Shaddâd, A‛lâq (Damas), p. 248 (« la zâwiya al-Salâhiyya à al-Kallâsa ») et p. 84-85 : l’auteur dénombre vingt-deux cercles d’enseignement dans la Grande Mosquée (appelés selon les cas halqa, mî‛âd, zâwiya ou madrasa) dont celui d’al-Kallâsa sans compter, dit-il, 128 cercles d’enseignement du Coran. Cf. aussi Ibn Jubayr, trad. p. 313 ; al-Nu‛aymî, Dâris, I, p. 333.
66. Dâr al-hadîth situé entre la madrasa al-‛Azîziyya et la Grande Mosquée. Cf. al-Nu‛aymî, Dâris, I, p. 89-96 ; Ibn Kathîr, Bidâya, VIII, p. 505 ; plan de ce quartier dans K. Wulzinger et C. Watzinger, Damaskus. Die islamische Stadt, Berlin-Leipzig, 1924, reproduit dans A. Moaz, « Notes sur le mausolée de Saladin à Damas », pl. I.
67. Cf. N. Elisséeff, Nūr al-Dīn, III, p. 762-764 ; A.-M. Eddé, Principauté ayyoubide d’Alep, p. 401-402 et fig. 51.
68. Cf. Elisséeff, Nūr al-Dīn, III, p. 919-930.
69. Cf. Ibn Shaddâd, A‛lâq (Damas), p. 199-264 (avec les renvois à l’ouvrage d’al-Nu‛aymî en notes) ; L. Korn, « Die Bauten Saladins », p. 227. Le nombre exact est difficile à déterminer car lorsque la date de construction n’est pas mentionnée, le nom du fondateur n’indique pas toujours si la fondation eut lieu avant ou après la mort de Saladin.
70. Restauration d’al-Kallâsa, au nord de la Grande Mosquée, et dotation en waqfs de la madrasa que venait de construire le fils de Nûr al-Dîn, la ‛Imâdiyya/ Salâhiyya. Cf. Ibn Shaddâd, A‛lâq (Damas), p. 237.
71. Cf. A.-M. Eddé, « Saladin’s Religious Foundations in Damascus », Living Islamic History : Studies in Honour of Professor Carole Hillenbrand, éd. Y. Suleiman, Édimbourg (parution prévue en 2008).
72. Cf. Ibn ‛Asâkir, Ta’rîkh Dimashq, éd. Munajjid, 1954, II, p. 77, trad. N. Elisséeff, Description de Damas, p. 137 : une mosquée « dans la madrasa Nûriyya que Nûr al-Dîn constitua waqf pour les Malékites à la Pierre d’Or » ; al-Dhahabî, Ta’rîkh al-islâm wa wafayât al-mashâhîr wa l-a‛lâm, éd. ‛U. Tadmurî, Beyrouth, 1995, p. 151 ; Ibn Shaddâd, A‛lâq (Damas), p. 245, 253-254 (ne donne pas de nom à cette madrasa. Le nom d’al-Salâhiyya a été rajouté par l’éditeur d’après al-Nu‛aymî, Dâris, II, p. 10) ; Ibn Khallikân, VII, p. 207, trad. RHC Or., III, p. 429 ; Cf. Ibn Battûta (cf. supra n. 62), I, p. 228 ; al-Nu‛aymî, Dâris, I, p. 331 et II, p. 3, 10. N. Elisséeff, « Les monuments de Nūr al-Dīn », Bulletin d’études orientales, XIII, 1949-1951, p. 5-43 (notamment p. 28) et Nūr al-Dīn, p. 928 repris par L. Pouzet, « Maghrébins à Damas au VIIe/XIIIe siècle », Bulletin d’études orientales, 28, 1975, p. 167-199 (notamment p. 168 et 189) ; L. Korn, « Die Bauten Saladins », p. 218 et Ayyubidische Architektur, 2004, p. 112 no 29.
73. Cf. Ibn ‛Asâkir, Ta’rîkh Dimashq, éd. Munajjid, 1954, II, p. 364, trad. N. Elisséeff, p. 238-9 ; Ibn Kathîr, Bidâya, V, p. 759 ; Al-Safadî, al-Wâfî bi l-wafayât, vol. 16, éd. W. al-Qâdî, Wiesbaden, 1982, p. 7 ; al-Nu‛aymî, Dâris, I, p. 398.
74. Longuement décrit par Ibn Jubayr, trad. p. 332, 314.
75. Les trois madrasas hanafites fondées par d’anciens émirs de Nûr al-Dîn, dans la dernière décennie du XIIe siècle, datent sans doute du début du règne d’al-Zâhir (1193-1216). Cf. A.-M. Eddé, Principauté ayyoubide d’Alep, p. 646-650.
76. Cf. Ibn Shaddâd, A‛lâq (Alep), p. 35.
77. Cf. Y. Frenkel, « Political and Social Aspects », p. 1-20 ; J. Pahlitzsch, « The Transformation of Latin Religious Institutions into Islamic Endowments by Saladin in Jerusalem », p. 47-69 ; L. Korn, « The Structure of Architectural Patronage in Ayyubid Jerusalem », p. 47-69 et 71-89 ; H. Halm, « The Re-establishment of Sunnī fiqh in Jerusalem under Ayyūbid rule », p. 111-116.
78. Une inscription datée de 585/1189-90 in situ dans la Coupole du Rocher (Le Strange, Palestine, p. 134), une autre située sur la Qubbat Yûsuf sur l’esplanade ; la troisième commémorait la restauration d’al-Aqsâ et de son mihrâb. Cf. RCEA, IX, no 3423 et 3447.
79. Cf. ‛Imâd al-Dîn, Conquête de la Syrie et de la Palestine, p. 58 ; K. J. al-‛Asalî, Ma‛âhid al-‛ilm fî Bayt al-Maqdis, Amman, 1981, p. 61-79 ; l’inscription de fondation se trouve dans RCEA, IX, no 3453 ; cf. aussi Y. Frenkel « Political and Social Aspects », p. 8 ; J. Pahlitzsch, « The Transformation of Latin Religious Institutions into Islamic Endowments by Saladin in Jerusalem », p. 53-59. Elle fut reconvertie en église au XIXe siècle.
80. Cf. al-Harawî, Kitâb al-ishârât, éd. p. 35-39, 46-47, trad. p. 80-93, 108-110.
81. Cf. D. De Smet, « La translation du Ra’s al-Ḥusayn au Caire fatimide », Egypt and Syria in the Fatimid, Ayyubid and Mamluk Eras, éd. U. Vermeulen et D. De Smet, II, Louvain, 1998, p. 41 n. 61.
82. Ibn Jubayr, trad. p. 47-48.
83. Cf. supra, p. 68.
84. Cf. A.-M. Eddé, Principauté ayyoubide d’Alep, p. 449-450.
85. Cf. Thietmar dans Croisades et pèlerinages, p. 939, 945, 952.
86. Cf. N. Elisséeff, Nūr al-Dīn, III, p. 764-771 ; A.-M. Eddé, Principauté ayyoubide d’Alep, p. 426-429 et fig. 52.
87. Cf. al-Wahrânî, Manâmât, p. 48.
88. Cf. al-Wahrânî, Manâmât, p. 106-107.
89. Cette khânqâh portait le nom d’un enseignant du grand palais à l’époque du calife al-Mustansir (1036-1094).
90. Le monument, transformé à l’époque mamelouke, existe toujours. Les cellules pour les résidents se répartissent autour d’une cour centrale pourvue de quatre îwâns, l’oriental servant de salle de prière. Cf. al-Maqrîzî, Khitat, II, p. 415-416, éd. A. F. Sayyid, IV/2, p. 727-732 ; EI 2, « Sa‛īd al-Su‛adā’ » (S. Denoix).
91. Cf. al-Bundârî, p. 121.
92. Ghânim ibn ‛Alî ibn Ibrâhîm Ibn ‛Asâkir (m. 1235) ; cf. Mujîr al-Dîn, al-Uns al-jalîl, II, p. 47, 146, trad. H. Sauvaire, p. 77, 166 ; Ibn al-‛Imâd, Shadharât, VII, p. 270-271 ; ‛Imâd al-Dîn, Conquête de la Syrie et de la Palestine, p. 396 ; D. P. Little, « Jerusalem under the Ayyūbids and Mamlūks », p. 180 ; J. Pahlitzsch, « The Transformation of Latin Religious Institutions into Islamic Endowments by Saladin in Jerusalem », p. 49-52 et 60-68 avec l’édition et la traduction de l’acte de waqf qui nous est parvenu au travers de sa confirmation du XVIe siècle (cf. K. J. al-‛Asalî, Wathâ’iq maqdisiyya ta’rîkhiyya, 2 vol., Amman, 1983-1985, I, p. 81-104).
93. Deux Kurdes de la famille al-Hakkârî, Walî al-Dîn Abû l-‛Abbâs Ahmad ibn Abî Bakr ibn ‛Abd Allâh et son fils Abu l-Hasan ‛Alî. Mais le waqf ne fut signé qu’en 584/1198. Cf. Mujîr al-Dîn, al-Uns al-jalîl, II, p. 61.
94. L’actuelle zâwiya al-Khataniyya. L’ascète se nommait Jalâl al-Dîn Muhammad al-Shâshî. Cf. Mujîr al-Dîn, al-Unsal-jalîl, II, p. 34, 144, trad. H. Sauvaire, p. 140-141 ; K. J. ‛Asalî, Ma‛âhid al-‛ilm fî Bayt al-Maqdis, Amman, 1981, p. 100-103.
95. Cf. Ibn al-‛Adîm, Bughya, V, p. 2285 (Ascalon) ; A.-M. Eddé, « Religious Circles in Jerusalem in the Ayyubid Period », Ayyubid Jerusalem. The Holy City in Context1187-1250, éd. R. Hillenbrand, Édimbourg (sous presse).
96. L’Hôtel de l’évêque fut, lui, transformé en hôpital. Cf. al-Bundârî, p. 324 et Ibn Kathîr, Bidâya, VIII, p. 478 (corriger l’édition défectueuse et lire : waqafa dâr al-isbitâriyya nisfayn...).
97. Ibn Shaddâd, A‛lâq (Damas), p. 193. Ajoutons que Saladin réserva un excellent accueil au soufi ‛Alî ibn ‛Abd Allâh Abî l-Faraj, fils d’un ancien vizir de Bagdad assassiné par les ismaïliens sous le califat d’al-Mustadî’ (1171-1180). ‛Alî avait lui-même fondé un établissement pour soufis à l’intérieur du palais califal à Bagdad avant de venir s’établir à Damas où il mourut en 1187 (Sibt Ibn al-Jawzî, VIII, p. 391).
98. Cf. Ibn Taghribirdî, al-Nujûm al-zâhira, Le Caire, 1963-1972, 16 vol., VI, p. 42.
99. Cf. Ibn Shaddâd, Nawâdir, éd. p. 10, trad. p. 20.
100. Cf. ‛Imâd al-Dîn, Conquête de la Syrie et de la Palestine, p. 434.
101. Cf. Ibn al-‛Adîm, Bughya, VIII, p. 3719-3722 ; A.-M. Eddé, Principauté ayyoubide d’Alep, p. 423.
102. Lettre rédigée par al-Fâdil et reproduite par Abû Shâma, Rawdatayn, I, 221 (l. 33 sq. ) ; Ibn Wâsil, Mufarrij, II, p. 476.
103. D’après l’historien chiite Ibn Abî Tayyi’ dans Abû Shâma, Rawdatayn, I, p. 251-252.
104. H. Ziai conteste le terme de théosophie souvent employé au sujet de la doctrine d’al-Suhrawardî (cf. Knowledge and Illumination. A study of Suhrawardī’s Ḥikmat al-ishrāq, Atlanta, 1990 ; « The Source and Nature of Authority. A Study of Suhrawardî’s Illuminationist Political Doctrine », The Political Aspects of Islamic Philosophy, éd. C. Butterworth, Cambridge (Mass.), 1992, p. 304-344 et EI 2, « al-Suhrawardī » (H. Ziai). Cf. aussi Storia della filosofia nell’islam medievale, éd. C. D’Ancona, 2 vol., Turin, 2005, II, p. 637-645. Ne pas confondre ce philosophe avec son homonyme, grand soufi de l’islam sunnite, mort en 1234.
105. Cf. A.-M. Eddé, Principauté ayyoubide d’Alep, p. 424.
106. Le sharîf Abû l-Makârim Hamza Ibn Zuhra. Cf. Ibn Abî Tayyi’ dans Abû Shâma, Rawdatayn, I, p. 238.
107. Nizârites du nom de Nizâr, fils aîné du calife fatimide al-Mustansir (1036-1094), dont ils avaient pris le parti en 1094 ; bâtiniens de « bâtin » qui renvoie au sens « interne » des textes sacrés, qui se cache derrière le sens littéral ou « externe » (« zâhir ») ; ismaïliens parce qu’ils appartenaient à l’origine à la même branche que les Fatimides qui attendaient le retour d’Ismâ‛îl, septième imâm caché, dans la descendance de ‛Alî.
108. Cf. B. Lewis, Les Assassins, p. 45-47.
109. Cf. B. Lewis, « Kamāl al-Dīn’s Biography of Rašīd al-Dīn Sinān », Arabica, XIII, 1966, p. 225-267 (notamment p. 241).
110. Cf. Ibn Jubayr, trad. p. 294.
111. Cf. B. Lewis, Les Assassins, p. 36-37.
112. Guillaume de Tyr, éd. R. B. C. Huygens, p. 953-954 (XX, 29), trad. Croisades et pèlerinages, p. 686-687.
113. Cf. al-Bundârî, p. 83 ; M. C. Lyons et D. E. P. Jackson, Saladin, p. 87-88 ; B. Lewis, Les Assassins, p. 156.
114. Cf. Abû Shâma, Rawdatayn, I, p. 258 d’après ‛Imâd al-Dîn (cf. aussi al-Bundârî, p. 100-101).
115. B. Lewis, « Kamāl al-Dīn’s Biography of Rašīd al-Dīn Sinān », Arabica, XIII, 1966, p. 225-267 (éd. et traduction), notamment p. 236 et 266 ; B. Lewis, Les Assassins, p. 159-161.
116. Ibn al-‛Adîm, Zubda, III, p. 32-33 ; Abû Shâma, I, p. 275.
117. Sibt Ibn al-Jawzî, VIII, p. 329 ; A. S. Ehrenkreutz, Saladin, p. 141 ; B. Lewis, LesAssassins, p. 157.
118. Cf. Ibn al-Athîr, Kâmil, XI, p. 436 ; al-Bundârî, p. 106 ; Abû Shâma, Rawdatayn, I, p. 261 ; M. C. Lyons et D. E. P. Jackson, Saladin, p. 108-109.
119. Cf. B. Lewis, Les Assassins, p. 158 ; S. Guyard, « Un grand maître des Assassins au temps de Saladin », Journal Asiatique, 7e série, IX, 1877, p. 324-489 (biographie ismaïlienne de Sinân, hagiographique et tardive).
120. Cf. Sibt Ibn al-Jawzî, VIII, p. 419.
121. Cf. Ibn al-‛Adîm, Zubda, III, p. 28-29 ; B. Lewis, LesAssassins, p. 160.
122. Cf. supra, p. 315.
123. Cf. B. Lewis, LesAssassins, p. 39.
124. Cf. Rigord, Histoire de Philippe Auguste, éd. É. Carpentier, G. Pon, Y. Chauvin, Paris, 2006 (Sources d’histoire médiévale, 33), p. 313-315 (chap. 93).
125. Cf. J.-C. Garcin, Qūṣ, p. 120-123.
126. Cf. Burchard de Strasbourg, p. 399, 401, 405, 407.
127. Une cinquantaine d’églises et le même nombre de monastères.
128. Sans compter une grande partie de la Basse-Égypte. Cf. The Churches and Monasteries of Egypt, éd. et trad. B. T. A. Evetts et A. J. Butler, trad. p. 347-352 ; Y. Lev, Saladin in Egypt, p. 187-188.
129. Cf. A.-M. Eddé, « Chrétiens d’Alep et de Syrie du Nord à l’époque des croisades : crises et mutations », Mémorial Monseigneur Joseph Nasrallah, éd. P. Canivet et J.-P. Rey-Coquais, Damas, 2006, p. 153-180. Le pèlerin occidental Thietmar note, en 1217, que Bethléem n’était peuplée que de chrétiens (Croisades et pèlerinages, p. 944).
130. Selon que l’on suive Benjamin de Tudèle ou Petahiah de Regensbourg. Les nombres varient aussi selon les manuscrits conservés de l’œuvre de Benjamin de Tudèle. Cf. J.-M. Mouton, Damas et sa principauté sous les Saljoukides et les Bourides, 468-548/1076-1154, IFAO, Le Caire, 1994, p. 348 ; A.-M. Eddé, Principauté ayyoubide d’Alep, p. 461.
131. D’après les documents de la Geniza de Fustât. Alors que Benjamin de Tudèle donne le nombre de sept mille juifs pour la capitale Fustât-Le Caire. Cf. S. D. F. Goitein, A Mediterranean Society, II, p. 139-140 ; N. A. Stillman, « The Non-Muslim Communities : the Jewish Community », The Cambridge History of Egypt, vol. 1, Islamic Egypt, 640-1517, éd. C. F. Petry, Cambridge, 1998, p. 202. À Bilbays aussi vivait une petite communauté juive composée de Maghrébins ayant décidé de s’y arrêter sur la route de leur pèlerinage en Terre sainte et de juifs d’Ascalon ayant fui la domination franque en 1153 (cf. J. Prawer, History of the Jews, p. 71).
132. Cf. A.-M. Eddé, Principauté ayyoubide d’Alep, p. 461.
133. Le monophysisme (du grec : « une seule nature » du Christ) insistait sur la nature divine du Christ.
134. De malik « roi » ou « empereur », en arabe, car ces chrétiens étaient restés fidèles au dogme suivi par l’empereur de Byzance. La communauté juive égyptienne connaissait aussi des tensions internes comme le montrent certains documents de la Geniza du Caire (S. D. F. Goitein, A Mediterranean Society, II, p. 105, 406).
135. Cf. M. Canard, « Notes sur les Arméniens en Égypte à l’époque fatimide », Annales de l’institut d’études orientales de la faculté des lettres d’Alger, XIII, 1955, p. 143-157 rééd. dans M. Canard, Miscellanea Orientalia, Londres, 1973 ; Y. Lev, Saladin in Egypt, p. 185-186.
136. Une doctrine que l’empereur Héraclius avait en vain essayé d’imposer au VIIe siècle pour unifier chrétiens chalcédoniens et monophysites.
137. Cf. Guillaume de Tyr, éd. R. B. C. Huygens, p. 1018 (XXII, 9), trad. française Croisades et pèlerinages, p. 710.
138. Cf. J. Prawer, « Minorities », p. 3.
139. Cf. The Churches and Monasteries of Egypt, éd. et trad. B. T. A. Evetts et A. J. Butler, éd. p. 15, trad. p. 27.
140. Cf. The Churches and Monasteries of Egypt, éd. et trad. B. T. A. Evetts et A. J. Butler, éd. p. 77, 85, 113, trad. p. 183, 198, 250 ; Y. Frenkel, « Political and Social Aspects », p. 9.
141. Cf. The Churches and Monasteries of Egypt, éd. et trad. B. T. A. Evetts et A. J. Butler, éd. p. 3-9, trad. p. 3-13 ; J. Prawer, « Minorities », p. 84-85 ; G. Dédéyan, Les Arméniens entre Grecs, musulmans et croisés : étude sur les pouvoirs arméniens dans le Proche-Orient méditerranéen (1068-1150), 2 vol., Lisbonne, 2003, II, p. 863.
142. Cf. le détail de ces mesures dans al-Maqrîzî, Sulûk, I, 1, p. 47 ; Histoire des patriarches, III/2, éd. p. 63-64, 97-98, trad. p. 106-107, 164-166 ; Chronique anonyme syriaque, p. 125-126 ; A.-M. Eddé, Principauté ayyoubide d’Alep, p. 464-465.
143. Des mesures similaires furent prises en 1182-1183 par le calife abbasside à Bagdad. Cf. al-Mansûr, Midmâr, p. 73.
144. Cf. Chronique anonyme syriaque, p. 125-126.
145. Son traité administratif s’intitule Kitâb Qawânîn al-dawâwîn (Livre sur les règles des dîwâns). Cf. EI 2, « Ibn Mammâtî » (A.S. Atiya). D’autres cas de conversions sont signalés sous le règne ou l’influence de Saladin, tel le fameux médecin al-Muwaffaq ibn al-Mutrân (al-Maqrîzî, Muqaffâ, II, p. 98 ; Bar Hebraeus, trad. p. 329) ou cet ancien prêtre des territoires francs, Abû Muhammad ‛Abd al-Rahmân al-Nâsirî, connu sous le nom d’al-Fâris, professeur à Damas et spécialiste de textes anciens (Ibn al-‛Adîm, Bughya, VII, p. 3398).
146. Cf. Histoire des patriarches, III/2, éd. p. 64, trad. p. 107.
147. Ibn Jubayr (trad. p. 51) qui lui rendit visite en avait entendu parler en Espagne.
148. Cf. Ibn Abî Usaybi‛a, p. 581.
149. Cf. The Churches and Monasteries of Egypt, éd. et trad. B. T. A. Evetts et A. J. Butler, éd. p. 8-9, trad. p. 12. D’autres affirment que l’influence du grand cadi de Damas, Muhyî al-Dîn Ibn al-Zakî, qui accusait les chrétiens de détournements de fonds et de toutes sortes de vices, fut déterminante sur le sultan (cf. le traité contre les chrétiens d’al-Asnawî (m. 1370) édité et traduit par M. Perlmann, « Asnawi’s Tract Against Christian Officials », Ignace Goldziher Memorial Volume, Jérusalem, part 2, 1958, p. 172-208 (notamment p. 192-194 et 18-20 du texte arabe). Cela reste à vérifier car Ibn al-Zakî ne prit ses fonctions de grand cadi qu’en 1192.
150. Cf. Histoire des patriarches III/2, éd. p. 64, 97, trad. p. 107, 165. Même un auteur aussi mal disposé envers les chrétiens qu’Ibn al-Wâsitî (m. 1312) souligne dans son traité de polémique religieuse que la plupart des secrétaires en Égypte, sous le règne de Saladin, étaient chrétiens ce qui eut, d’après lui, des effets néfastes sur l’administration. Cf. Ibn al-Wâsitî, Radd ‛alâ ahl al-dhimma wa man tabi‛ahum, éd. et trad. R. Gottheil, « An Answer to the Dhimmis », Journal of the American Oriental Society, 41, 1921, p. 383-457, notamment p. 402 et trad. p. 438-439.
151. Un décret promulgué en 1176 par al-‛Âdil, alors représentant de Saladin en Égypte, en témoigne. Ordre est donné dans les premières lignes du document de respecter et de protéger les moines, d’empêcher qu’on leur fasse du mal et « d’obéir aux hauts décrets de notre maître al-Malik al-Nâsir Salâh al-Dîn ». Ceci indique que des mesures avaient déjà été prises antérieurement par Saladin. Cf. S. Heidemann, C. Müller, Y. Rāġib, « Un décret d’al-Malik al-‛Ādil 571/1176 relatif aux moines du mont Sinaï », p. 81-107.
152. Cf. A.-M. Eddé et F. Micheau, L’Orient au temps des croisades, p. 344-345 ; A.-M. Eddé, Principauté ayyoubide d’Alep, p. 464-465 ; H. A. Hein, p. 183-185.
153. Cf. Subkî, VI, p. 41-42.
154. L’expédition militaire de Taqî al-Dîn en Nubie, en 1172, fit de nombreuses victimes chrétiennes. L’église d’Ibrîm fut pillée puis incendiée tandis que l’évêque fut emprisonné et torturé. The Churches and Monasteries of Egypt, éd. et trad. B. T. A. Evetts et A. J. Butler, éd. p. 122, trad. p. 267.
155. Des cinq églises qu’ils possédaient dans le quartier d’al-Hamrâ’, à Fustât, ils n’en conservèrent plus qu’une seule, après les destructions des Turcs et des Kurdes (The Churches and Monasteries of Egypt, éd. et trad. B. T. A. Evetts et A. J. Butler, éd. p. 37, trad. p. 96-97) ; sur les mesures de 1181-1182, cf. al-Maqrîzî, Sulûk, I, 1, p. 77 ; M. C. Lyons et D. E. P. Jackson, Saladin, p. 163 ; Y. Lev, Saladin in Egypt, p. 189.
156. Cf. The Churches and Monasteries of Egypt, éd. et trad. B. T. A. Evetts et A. J. Butler, éd. p. 34, trad. p. 92 et de nombreux exemples d’églises détruites puis reconstruites dans The Churches and Monasteries of Egypt, éd. et trad. B. T. A. Evetts et A. J. Butler, éd. p. 33, 35, 37, 40, 47-49, 53, 57, trad. p. 90-91, 94-97, 106, 119, 123-125, 132, 137-138.
157. Cf. Histoire des patriarches, III/2, éd. p. 61, trad. p. 102 ; Chronique anonyme syriaque, p. 126.
158. Cf. S. D. F. Goitein, A Mediterranean Society, I, p 38, 61-62, 345.
159. Cf. J. Prawer, Histoire du royaume latin de Jérusalem, I, p. 522-535 et II, p. 397-418 ; S. D. F. Goitein, A Mediterranean Society, II, p. 137. Déjà au XIIe siècle, pour remplacer les Arméniens alliés des Francs à Édesse, l’émir Zengi, père de Nûr al-Dîn, y avait fait venir plusieurs centaines de familles juives (N. Elisséeff, Nūr al-Dīn, II, p. 383).
160. Cf. J. Prawer, History of the Jews, p. 69-71, 85-86, 149 sq.
161. Cf. J. Prawer, History of the Jews, p. 66-68.
162. Cf. J. Prawer, History of the Jews, p. 154-158.
163. Qui écrivait probablement dans les premières années du XIIIe siècle. Des Arméniens continuaient de vivre en Haute-Égypte et conservèrent, sous le règne de Saladin, une église (al-Zuhrî) située entre Fustât et Le Caire. Ils en récupérèrent ensuite une deuxième. Cf. The Churches and Monasteries of Egypt, éd. et trad. B. T. A. Evetts et A. J. Butler, éd. p. 7-9, trad. p. 8-13 (cf. aussi trad. p. 1-2, 162-163, 255) ; Y. Lev, Saladin in Egypt, p. 192-193.
164. Cf. C. Mutafian, Le Royaume arménien de Cilicie, XIIe-XIVe siècle, Paris, 1993, p. 27-41.
165. Extrait d’un colophon rédigé par un moine qui rédigeait au début du XIIe siècle, sur le mont Cassius, près d’Antioche, sous domination franque. Cf. G. Dédéyan, « Les colophons des manuscrits arméniens comme sources pour l’histoire des croisades », The Crusades and Their Sources : Essays Presented to B. Hamilton, éd. J. France et W. G. Zajac, Aldershot, 1998, p. 89-110. Le colophon désigne les dernières lignes d’un manuscrit ou d’un texte dans lesquelles le scribe livre souvent son nom, la date et le lieu de sa copie.
166. Cf. G. Dédéyan, « Les colophons des manuscrits arméniens comme sources pour l’histoire des croisades », The Crusades and Their Sources : Essays Presented to B. Hamilton, éd. J. France et W. G. Zajac, Aldershot, 1998, p. 106, 108.
167. Allusion à l’Antéchrist qui soit sortir du désert.
168. Cf. Recueil des Historiens des Croisades, Documents arméniens, I, Paris, 1869, p. 272-283.
169. Cf. Michel le Syrien, III, p. 404.
170. Cf. J. M. Fiey, Chrétiens syriaques sous les Abbassides, surtout à Bagdad (749-1258), Louvain, 1980, p. 258.
171. Attribuée sans certitude à George Warda, un nestorien de la région d’Irbil en Haute-Mésopotamie qui écrivit dans la première moitié du XIIIe siècle (cf. D. Bundy, Interpreter of the Acts of God and Humans : George Warda, Historian and Theologian of the 13th Century, The Harp, SEERI, VI, 1 (avril 1993, p. 7-20) et éditée par Nöldeke T., « Zwei syrische Lieder auf die Einnahme Jerusalems durch Saladin », Zeitschrift der Deutschen Morgenländischen Gesellschaft, 27, 1873, p. 489-510.
172. Cf. S. Giamil, Genuinae relationes inter Sedem Apostolicam et Assyriorum Orientalium seu Chaldaeorum Ecclesiam, Rome, 1902, p. 2.
173. Cf. Chronique anonyme syriaque, p. 150.
174. Cf. Histoire des patriarches, III/2, éd. p. 78, trad. p. 132 ; J. Prawer, Histoire du royaume latin de Jérusalem,I, p. 670-671.
175. Cf. Histoire des patriarches, III/2, éd. p. 82, trad. p. 139 ; F. Micheau, « Croisades et croisés vus par les historiens arabes chrétiens d’Égypte », Itinéraires d’Orient. Hommages à Claude Cahen, Res Orientales, VI, p. 169-185 (notamment p. 180).
176. Hormis les ordres militaires. Cf. Bar Hebraeus, trad. p. 324-327.
177. Cf. Ibn Shaddâd, Nawâdir, éd. p. 234, trad. p. 230.
178. Cf. J. Prawer, « Minorities », p. 88 d’après Jacques de Vitry, Historia,I, p. 1095, trad. p. 229-230.
179. Cf. Abû Shâma, Rawdatayn, II, p. 88, trad. RHC Or., IV, p. 302.
180. Cf. supra, n. 185 et 187, p. 267.
181. Cf. Abû Shâma, Rawdatayn, II, p. 115, trad. RHC Or, IV, p. 340, d’après ‛Imâd al-Dîn (traduction légèrement modifiée).
182. E. Van Donzel, dans son article « Were the Ethiopians in Jerusalem at the time of Saladin’s Conquest in 1187 ? », East and West in the Crusader States. Context-Contacts-Confrontations, II, éd. K. Ciggaar et H. Teule, Louvain, 1999, p. 125-130 (notamment p. 128) attribue à tort à E. Cerulli une interprétation des propos de Jacques de Vitry qui irait dans ce sens. Jacques de Vitry se contente de dire dans ses Lettres qu’en 1217 il a rencontré à Acre des chrétiens orientaux, mais il ne dit nulle part qu’ils avaient été chassés de Jérusalem par Saladin. Cf. Jacques de Vitry, Historia, I, p. 1091-1092, trad. M.-G. Grossel, p. 207-214 et Jacques de Vitry, Lettres de la cinquième croisade, éd. R. B. C. Huygens, p. 563, trad. G. Duchet-Suchaux, p. 47-49. E. Cerulli, Etiopi in Palestina : storia della communità Etiopica di Gerusalemme, 2 vol., Rome, 1943-47, I, p. 31-35. Cf. aussi J. Richard, Les Croisades, p. 221-222 qui pense qu’une partie des chrétiens suivirent les Latins et que pour les remplacer Saladin aurait fait appel aux descendants des anciens habitants musulmans et aux juifs.
183. Cf. Ibn al-Athîr, Kâmil, XI, p. 484 ; Ibn Wâsil, Mufarrij, II, p. 118.
184. Cf. M. C. Lyons et D. E. P. Jackson, Saladin, p. 341.
185. Cf. Ibn Shaddâd, Nawâdir, éd. p. 189, trad. p. 181.
186. Cf. Chronique anonyme syriaque, p. 142.
187. Cf. M. C. Lyons et D. E. P. Jackson, Saladin, p. 56 d’après al-Makhzûmî, ms British Museum, 103 (absent de l’édition de C. Cahen et Y. Rāġib, Le Caire, 1986). Des lamentations sur le rôle jugé trop important des chrétiens, en particulier des coptes en Égypte, dans l’administration se retrouvent jusqu’à la fin de la période ayyoubide. Cf. l’opuscule du cadi ‛Uthmân al-Nâbulusî, Kitâb tajrîd sayf al-himma li-stikhrâj mâ fî dhimmat al-dhimma, éd. C. Cahen, « Histoires coptes d’un cadi médiéval », Bulletin de l’institut français d’archéologie orientale, LIX, 1960, p. 133-150.
188. Cf. Abû Shâma, Rawdatayn, I, p. 211 d’après Ibn Abî Tayyi’.
189. Cf. M. C. Lyons et D. E. P. Jackson, Saladin, p. 211 ; A.-M. Eddé, Principauté ayyoubide d’Alep, p. 465.
190. Cf. M. C. Lyons et D. E. P. Jackson, Saladin, p. 323 ; ‛Imâd al-Dîn, Conquête de la Syrie et de la Palestine, p. 275.
191. Cf. Michel le Syrien, III, p. 386.
192. Cf. S. Jadon, « The Physicians of Syria during the Reign of Ṣalāḥ al-Dīn (570-589/1174-1193) », Journal of the History of Medecine and Allied Sciences, 25, 1970, p. 323-340.
193. Ibn al-Mutrân, l’un de ses plus proches médecins.
194. Sur ces médecins juifs et chrétiens appelés ‛Afîf Ibn Sukkara, Abû l-Bayân Ibn al-Mudawwar et Abû l-Faraj al-Nasrânî, cf. Ibn Abî Usaybi‛a, p. 580, 638, 661.
195. Intitulé Maqâla al-Salâhiyya fî ihyâ’ al-sinâ‛at al-tibbiyya, éd. et trad. H. Fähndrich, Treatise to Ṣalāḥ ad-Dīn on the Revival of the Art of Medecine, Abhandlungen für die Kunde des Morgenlandes, XLVI, 3, Wiesbaden, 1983.
196. Les deux opuscules s’intitulent Fî tadbîr al-sihha (De la régulation de la santé) et Maqâla fî bayân al-a‛râd (Traité sur l’explication des symptômes). Il composa aussi un petit traité sur les poisons qu’il dédia à son protecteur al-Fâdil (al-Risâla al-Fâdiliyya) et une épître sur les relations sexuelles (fî l-jimâ‛) qu’il dédia au neveu de Saladin, Taqî al-Dîn ‛Umar. Cf. J. Drory, « The Early Decades of Ayyūbid Rule », Perspectives on Maimonides. Philosophical and Historical Studies, éd. J. L. Kraemer, Oxford, 1986, p. 295-302 (notamment, p. 302 n. 43).
197. Cf. Ibn Abî Usaybi‛a, p. 582 : le sultan « le tenait en haute estime et fut soigné par lui tout comme son fils al-Afdal ».
198. Cf. B. Lewis, Islam in History, New York, 1973, p. 166-176 (notamment p. 175-176).
199. Cf. N. A. Stillman, « The Non-Muslim Communities : the Jewish Community », The Cambridge History of Egypt, vol. 1, Islamic Egypt, 640-1517, éd. C. F. Petry, Cambridge, 1998, p. 198-210 (notamment p. 204-205).
200. Cf. Encyclopaedia Judaica, XI, col. 754-81 (notamment col. 757) ; Ibn Abî Usaybi‛a, p. 582 ; EI, 2, « Ibn Maymūn » (G. Vajda) ; S. Harvey, « Maimonides in the Sultan’s Palace », Perspectives on Maimonides. Philosophical and Historical Studies, éd. J. L. Kraemer, Oxford, 1986, p. 47-75.
201. Ou al-Massâsa d’après al-Maqrîzî, Khitat, II, p. 471, éd. A. F. Sayyid, IV/2, p. 939 (quartier appelé plus tard Darb al-Karma).
202. C’est ainsi que les Arabes appelaient les sciences héritées des Grecs (philosophie, médecine, astronomie, géographie...).
203. Cf. Ibn al-Qiftî, Ta’rîkh al-hukamâ’, éd. Lippert, 1903, p. 318-319 ; B. Lewis, « Maïmonides, Lionheart and Saladin », Eretz-Israël, VII, 1963, 70-75 et Islam in History,New York, 1973, p. 166-176.
204. Il s’appelait Abû Sulaymân Dâ’ûd Ibn Abî Fâna et joua, quelque temps plus tard, un rôle important dans la libération de l’émir Diyâ’ al-Dîn al-Hakkârî. Celui-ci fut fait prisonnier par les Francs, en 1177, avant de tomber gravement malade. Abû Sulaymân se porta garant de sa personne, le fit libérer de ses chaînes et le soigna chez lui. Cf. Ibn Abî Usaybi‛a, p. 588 ; C. Cahen, « Indigènes et croisés, un médecin d’Amaury », Syria, XV, 1934, p. 351-360.
205. Cf. Ibn Shaddâd (Nawâdir, éd. p. 231 trad. 227) se contente de dire que le roi d’Angleterre, malade, fit demander à Saladin des fruits et de la glace.
206. Al-Makhzûmî précise dans son traité fiscal que la capitation versée par les dhimmîs était de quatre dinars pour les riches, deux pour la classe moyenne, et un pour les pauvres, ces derniers étant, d’après lui, les plus nombreux. Cf. C. Cahen, « Contribution à l’étude des impôts », p. 248.
207. Cf. al-Harawî, « Tadhkira », trad. p. 219.
208. Cf. al-Ghazâli, Nasîhat al-mulûk, trad. anglaise F. R. C. Bagley, Ghazālī’s Book of Counsel for Kings, Londres, 1964, p. 75 ; C. Hillenbrand, « A Little-Known Mirror for Princes of al-Ghazālī », Words, Texts and Concepts Cruising the Mediterranean Sea, éd. R. Arnzen et J. Thielmann, Louvain, 2004, p. 593-601 (notamment p. 597 et 600).
209. Cf. al-Wahrânî, Manâmât, p. 82.
210. Dîwân al-nazar, dîwan al-majlis, dîwân al-tahqîq pour les affaires financières, dîwân al-jaysh pour l’armée et dîwân al-inshâ’ pour la chancellerie. Cf. H. Rabie, The Financial System of Egypt, p. 38-41, 144-161 ; introduction d’A. Fu’âd Sayyid à son édition d’Ibn al-Tuwayr, Nuzhat al-Muqlatayn fî akhbâr al-dawlatayn, Beyrouth, 1992, p. 53-67.
211. L’inspecteur des dîwâns était appelé nâzir al-dawâwîn et l’émir des dîwâns mushidd al-dawâwîn. Cf. H. Rabie, The Financial System of Egypt,p. 149-153.
212. En arabe : « al-hamdu li-llâh wa bihi tawfîqî ». Cf.Abû Shâma, Rawdatayn, I, p. 263 ; Histoire des patriarches, III, éd. p. 64 trad. p. 107 ; A.-M. Eddé, Principauté ayyoubide d’Alep, p. 320.
213. Tels al-Athîr ibn Bunân (m. 1199), un ancien chef du dîwân financier qui servit Saladin puis son frère Tughtegin au Yémen (al-Maqrîzî, Muqaffâ, VII, p. 154-157) ou le cadi ‛Alam al-Dîn Ismâ‛îl al-Suwaytî (m. 1213-1214), responsable du dîwân de l’armée sous Saladin et ses successeurs (al-Maqrîzî, Muqaffâ, II, p. 116-117) ou bien encore Fakhr al-Dawla al-Aswânî (m. 1185-1186), ancien propagandiste fatimide qui travailla ensuite dans la chancellerie de Saladin (al-Maqrîzî, Sulûk, I, 1, p. 90 et Muqaffâ, I, p. 269) ; Y. Lev, Saladin in Egypt, p. 76-79.
214. Abû l-Hasan ‛Alî al-Makhzûmî, auteur du premier de ces traités (Kitâb al-minhâj fî ‛ilm kharâj Misr, éd. C. Cahen et Y. Rāġib, Le Caire, 1986), avait été inspecteur du fisc sous les Fatimides (EI 2, « al-Makhzūmī » [C. Cahen]) ; l’un de ses fils, connu sous le nom d’al-Qâdî al-Ashraf, fut nommé par Saladin à la tête du bureau chargé des waqfs (Ibn al-‛Adîm, Bughya, VI, p. 2947-2952 ; al-Maqrîzî, Muqaffâ, III, p. 665-666), tandis qu’un autre, appelé al-Murtadâ ‛Abd al-Rahmân, fut employé à la chancellerie dès le début du règne de Saladin (al-Nâbulusî, Luma‛ al-qawânîn, éd. C. Cahen et C. Becker, p. 11 et n. 7 ; ‛Imâd al-Dîn, Conquête de la Syrie et de la Palestine, p. 281). Dans la famille des Banû Mammâtî, Abû l-Malîh Zakariyyâ’ fut le premier à travailler dans l’administration fatimide (Ibn al-‛Adîm, Bughya, IV, p. 1561-1565 ; EI 2, « Ibn Mammātī » [A. S. Atiya]). Son fils al-Muhadhdhab lui succéda comme secrétaire au Bureau des armées et vécut la transition entre les deux régimes, fatimide et ayyoubide. Pour garder son poste, il dut néanmoins se convertir à l’islam, au lendemain de la remise en vigueur par Shîrkûh et Saladin des restrictions concernant les dhimmîs. C’est à son fils al-As‛ad, qui lui succéda à la tête du Bureau des armées et occupa le poste d’inspecteur des dîwâns, que nous devons un second traité administratif (Kitâb Qawânîn al-dawâwîn, éd. A. S. Atiya, Le Caire, 1943) rédigé à l’intention du fils de Saladin, al-‛Azîz (1193-1198). C’est dans cet ouvrage, dont seule une partie nous est parvenue, que se trouve le relevé cadastral établi par Saladin.
215. Cf. EI 2, « Rawk » (H. Halm).
216. Décret qui nous est parvenu par le biais du grand encyclopédiste du XIVe siècle, al-Qalqashandî (Subh, XIII, p. 71-74, reproduit dans Ibn Wâsil, Mufarrij, III, p. 373) ; al-Maqrîzî, Khitat, I, p. 281-282, éd. A. F. Sayyid, I, p. 762-763 ; H. Rabie, The Financial System of Egypt, p. 133-134.
217. Al-Maqrîzî nous en a conservé la liste. Cf. al-Maqrîzî, Khitat, I, p. 104, éd. A. F. Sayyid, I, p. 279-280.
218. Cf. Abû Shâma, Rawdatayn, I, p. 15.
219. Cf. al-Maqrîzî, Sulûk, I, 1, p. 44-45 et Khitat, I, p. 108, éd. A. F. Sayyid, I, p. 291 ; H. Rabie, The Financial System of Egypt, p. 96 ; M. C. Lyons et D. E. P. Jackson, Saladin, p. 50-51 ; Y. Lev, p. 133-134 ; pour les détails du prélèvement de cet impôt, cf. C. Cahen, « L’évolution de l’iqṭā‛ du IXe au XIIIe siècle. Contribution à une histoire comparée des sociétés médiévales », Annales : économies, sociétés, civilisations, 1953, p. 25-52, rééd. dans C. Cahen, Les Peuples musulmans dans l’histoire médiévale, Damas, 1977, p. 231-269 (notamment p. 252-256).
220. Cf. Ibn Jubayr, trad. p. 43 ; M. C. Lyons et D. E. P. Jackson, Saladin, p. 51.
221. Cf. al-Maqrîzî, Khitat, I, p. 97, éd. A. F. Sayyid, I, p. 261 et Sulûk, I, 1, p. 73 (les terres du Fayoum reviennent à Saladin).
222. Les revenus des iqtâ‛s étaient calculés d’après une estimation de leur valeur fiscale (‛ibra) en une unité de compte, introduite par Saladin et appelée dinar jayshî (militaire) qui combinait paiement en espèces et récoltes en nature. Ainsi, un dinar jayshî équivalait à 0,25 dinar d’or et une mesure (irdabb) de céréales, ce qui voulait dire qu’un iqtâ‛ évalué à cent dinars jayshî était censé rapporter un revenu annuel de vingt-cinq dinars d’or et cent irdabbs de céréales. Toutefois établir un taux de change entre le dinar jayshî et le dinar d’or est très difficile car la valeur du dinar jayshî variait en fonction de l’origine ou des fonctions des émirs détenteurs d’iqtâ‛ : celui d’un émir turc ou kurde, par exemple, valait huit fois plus que celui d’un auxiliaire arabe. Cf. Ibn Mammâtî, p. 369 et n. 9 ; H. Rabie, The Financial System of Egypt,p. 8.
223. Cf. H. Rabie, The Financial System of Egypt, p. 26 sq. ; C. Cahen, « L’évolution de l’iqṭā‛ » (cf. supra n. 219), p. 259-264 ; Y. Lev, Saladin in Egypt, p. 115-116, 158-160.
224. Cf. supra, p. 149.
225. Il y eut le cas bien connu de l’émir Ibn al-Muqaddam à qui Saladin retira Baalbek en 1179 pour la donner à son frère Tûrânshâh. Après avoir tenté de résister, Ibn al-Muqaddam s’inclina et reçut en échange le territoire de Bârîn, de Kafartâb et des villages dans les environs de Ma‛arrat al-Nu‛mân. Cf. M. C. Lyons et D. E. P. Jackson, Saladin, p. 130-133.
226. Cf. Ibn Mammâtî, p. 341 ; al-Maqrîzî, Sulûk, I, 1, p. 76 ; C. Cahen, « L’évolution de l’iqṭā‛ » (cf. supra n. 219), p. 256-7 ; Y. Frenkel, « Political and Social Aspects », p. 9.
227. Cf. al-Maqzîzî, Sulûk, 1, 1, p. 46 ; H. Rabie, The Financial System of Egypt, p. 162 sq ; E. Ashtor, Prix et salaires, p. 119-123.
228. Cf. J.-M. Mouton, Damas et sa principauté sous les Saljoukides et les Bourides, 468-548/1076-1154, IFAO, Le Caire, 1994, p. 225-229 ; C. Cahen, Orient et Occident au temps des croisades, Paris, 1983, p. 140-141, 194-195.
229. Cf. A. S. Ehrenkreutz, « The Crisis of the Dīnār in the Egypt of Saladin », p. 178-184 ; M. L. Bates et D. M. Metcalf, « Crusader Coinage with Arabic Inscriptions », p. 421-482 ; P. Balog, p. 35-40 ; C. Cahen, « Monetary Circulation in Egypt », Islamic Middle East (700-1900) : Studies in Economic and Social History, éd. A. L. Udovich, Princeton, 1981, p. 315-333 et S. D. Goitein, « The Exchange Rate of Gold and Silver Money in Fatimid and Ayyubid Times : a Preliminary Study of the Relevant Geniza Material », Journal of the Economic and Social History of the Orient, VIII, 1965, p. 1-46. En Égypte, des jetons en verre opaque et résistant, portant le nom du calife abbasside, servirent aussi de petite monnaie (cf. L’Orient de Saladin, p. 44 et Saladin und die Kreuzfahrer, p. 455).
230. On sait, en effet, qu’al-Malik al-Mu‛izz Ismâ‛îl (m. 1202), fils de Tughtegin et donc neveu de Saladin, tenta même de se proclamer calife au Yémen avec le titre d’al-Hâdî (Ibn Khallikân, II, p. 524).
231. Cf. P. Balog, p. 77 (Damas), 89-92 (Alep), 283-284 (Aden) ; L’Orient de Saladin, p. 36-37.
232. Cf. P. Balog, p. 78-89 ; L’Orient de Saladin,p. 43.
233. Cf. A.-M. Eddé, Principauté ayyoubide d’Alep, p. 206-209.
234. Les plus anciennes (début du XIIe siècle) portent en effet des inscriptions byzantines. Cf. M. L. Bates et D. M. Metcalf, « Crusader Coinage with Arabic Inscriptions », p. 438 ; E. J. Whelan, « A Contribution to Dānishmendid History : the Figured Copper Coins », Museum Notes (The American Numismatic Society), 25, 1980, p. 133-166 ; et The Public Figure : Political Iconography in Medieval Mesopotamia, Londres, 2006, p. 311-315.
235. Cf. G. Hennequin, Catalogue des monnaies musulmanes de la Bibliothèque nationale. Asie pré-mongole : les Salğūqs et leurs successeurs, Paris, 1985, p. 308 et pl. XV.
236. Cf. P. Balog, p. 101.
237. Ou inversement. Cf. P. Balog, p. 103 ; G. Hennequin, Catalogue des monnaies musulmanes de la Bibliothèque nationale. Asie pré-mongole : les Salğūqs et leurs successeurs, Paris, 1985, p. 381-387, 406-407, 462-463, 467-470, pl. XIX, XX, XXV, XXVI ; Saladin und die Kreuzfahrer, p. 321 ; J.-M. Mouton, Saladin, p. 40-41.
238. Cf. al-Maqrîzî, Khitat, I, p. 86 -87, éd. A. F. Sayyid, I, p. 233 ; al-Nâbulusî, Luma‛ al-qawânîn, éd. C. Cahen, p. 12 ; H. A. R. Gibb, « The Armies of Saladin », 1951, p. 310.
239. Cf. al-Maqrîzî, Khitat, I, p. 86-87 et 100, éd. A. F. Sayyid, I, p. 233-235, 270 ; al-Bundârî, p. 286-287 (Saladin achète à un marchand à Damas des tissus précieux et demande à ‛Imâd al-Dîn de lui remettre une lettre de crédit sur le trésor égyptien) ; M. C. Lyons et D. E. P. Jackson, Saladin, p. 212.
240. Cf. M. C. Lyons et D. E. P. Jackson, Saladin, p. 293.
241. Cf. M. C. Lyons et D. E. P. Jackson, Saladin, p. 318.
242. Cf. al-Bundârî, p. 317 ; Ibn Shaddâd, Nawâdir, éd. p. 82, trad. p. 78 ; Sibt Ibn al-Jawzî, VIII, p. 397 ; M. C. Lyons et D. E. P. Jackson, Saladin, p. 277.
243. Cf. ‛Imâd al-Dîn, Conquête de la Syrie et de la Palestine, p. 431.
244. Al-Maqrîzî, Khitat, I, p. 86 (plus de trente mille Noirs), 94 (trente-six mille fantassins) éd. A. F. Sayyid, I, p. 231, 254.
245. Cf. H. A. R. Gibb, « The Armies of Saladin », 1951, p. 304-320 ; Y. Lev, Saladin in Egypt, p. 141-160.
246. Shîrkûh avait avec lui en Égypte quelque cinq cents esclaves turcs affranchis (mamelouks), appelés Asadiyya. Cf. Abû Shâma, Rawdatayn, I, p. 173.
247. Cf. al- Maqrîzî, Khitat, I, p. 86 (8 640 cavaliers), 94 (douze mille cavaliers), éd. A. F. Sayyid, I, p. 233-34, 254.
248. Cf. Guillaume de Tyr, éd. R. B. C. Huygens, p. 991 (XXI, 22), trad. Croisades et pèlerinages, p. 700.
249. Cf. al-Maqrîzî, Khitat, I, p. 86-87, éd. A. F. Sayyid, I, p. 233-234.
250. Cf. Guillaume de Tyr, éd. R. B. C. Huygens, p. 898 (XIX, 25) ; Y. Lev, Saladin in Egypt, p. 145.
251. Cf. Histoire des patriarches III, éd. p. 96, trad. p. 163.
252. Cf. Y. Lev, « Infantry in Muslim armies during the Crusades », Logistics of Warfare in the Age of the Crusades, éd. J. H. Pryor, Aldershot, 2006, p. 185-207.
253. Cf. H. A. R. Gibb, « The Armies of Saladin », 1951, p. 311-315 (dont les estimations pour la Syrie me semble sous-évaluées) ; A.-M. Eddé, Principauté ayyoubide d’Alep, p. 234-238.
254. Cf. Abû Shâma, Rawdatayn, II, p. 76, trad. RHC Or., IV, p. 263 ; Ibn al-Athîr, Kâmil, XI, p. 531.
255. Sur le rôle des Kinâniyya dans l’armée égyptienne, cf. infra p. 511 et Y. Lev, State and Society in Fatimid Egypt,Leyde, 1991, p. 103 n. 34 et 126-127.
256. Cf. Histoire des patriarches, III, p. 91, trad. p. 155 ; la présence de Noirs est aussi attestée dans Itinerarium, éd. W. Stubbs (IP2), p. 262, trad. H. J. Nicholson, The Chronicle of the Third Crusade, p. 246. Cf. Y. Lev, Saladin in Egypt, p. 148.
257. Plus de six cents d’après Ibn al-Tuwayr, p. 96 ; al-Maqrîzî, Khitat, II, p. 193, éd. A. F. Sayyid, III, p. 611-612.
258. Cf. Y. Lev, Saladin in Egypt, p. 161.
259. Appelés selon les cas dâr al-sinâ‛a ou sinâ‛at al-inshâ’. Cf. C. Picard, « Les arsenaux musulmans de la Méditerranée et de l’océan Atlantique (VIIe-XVe siècle) », Chemins d’outre-mer. Études d’histoire sur la Méditerranée médiévale offertes à Michel Balard, Byzantina Sorbonensia 20, Paris, 2004, p. 691-710.
260. Cf. Abû Shâma, Rawdatayn, I, p. 234, trad. RHC Or., IV, p. 165 ; A. S. Ehrenkreutz, « Saladin in Naval History », p. 104