Les soirs d'été, sous l'œil ardent des devantures1,
Quand la sève frémit sous les grilles obscures
Irradiant au pied des grêles marronniers,
Hors de ces groupes noirs, joyeux ou casaniers,
5 Suceurs du brûle-gueule ou baiseurs du cigare,
Dans le kiosque mi-pierre étroit où je m'égare2,
– Tandis qu'en haut rougoie une annonce d'Ibled3, –
Je songe que l'hiver figera le Filet
D'eau propre qui bruit, apaisant l'onde humaine,
10 – Et que l'âpre aquilon n'épargne aucune veine.
François Coppée.
A. Rimbaud.
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