[Alchimie du verbe1 ]

FRAGMENT R°

Enfin mon esprit devin [..................................................]

de [Londres ou de Pékin ou Ber] [..............................................]

qui disparaisse [.........] sur [.............................................]

la réjouissance populaire. [Voilà] [............................................... ]

des petits [s] [............................................................]

J'aurais voulu le désert orageux de [ma campagne]

J'adorai2 les boissons tiédies, les boutiques fanées, les vergers brûlés. Je restais de longues heures la langue pendante, comme les bêtes harassées, je me traînais dans les ruelles puantes, et, les yeux fermés, je m'offrais au Dieu de feu, qu'il me renversât Général, roi, disais-je, s'il reste un vieux canon sur tes remparts qui dégringolent, bombarde les hommes avec des morceaux de terre sèche. Aux glaces des magasins splendides ! Dans les salons frais ! [.........Fais] manger sa poussière à la ville ! Oxyde des gargouilles. À l'heure emplis [les] boudoirs [de] sable brûla[nt] de rubis.

[——] je [––] cassais des pierres sur des routes balayées toujours. Le soleil souverain dardait une merde, dans la vallée, au centre de la terre, le mou[che]ron enivré à la pissotière de l'auberge isolée, amoureux de la bourrache, et dissous au Soleil.

Faim3

Je réfléchis au bonheur4 des bêtes ; les chenilles étaient les foules[s,] succession [de] petits corps blancs des limbes : l'araignée5 faisait l'ombre romantique envahie par l'aube opale  ; la punaise [,] brune personne, attendait qu'on passionne. Heureuse la taupe, sommeil de toute la Virginité !

Je m'éloignais du contact. Étonnante virginité, de l'écrire avec une espèce de romance.

 Chanson de la plus haute tour.

Je crus avoir trouvé6 raison et bonheur. J'écartais le ciel, l'azur, qui est du noir, et je vivais, étincelle d'or de la lumière nature. C'était très sérieux. J'exprimai le plus bêtement

 Éternité

De joie, je devins un opéra fabuleux. *Âge d'or7.

C'était ma vie éternelle, non écrite, non chantée, – quelque chose comme la Providence [,] les lois du monde, l'essence à laquelle on croit et qui ne chante pas.

Après ces nobles minutes, stupidité complète. Je vis une fatalité de bonheur dans tous les êtres : l'action n'était qu'une façon de gâcher une satiété de vie  : [un] hasard sinistre et doux, un énervement, errement. La morale était la faiblesse de la cervelle.

FRAGMENT V°1

[………………..] êtres et toutes choses m'apparaissent [……………….] d'autres vies autour d'elles. Ce monsieur [………………………..] un ange. Cette famille n'est pas [……………………….] [……….]. Avec plusieurs hommes [………………………] moment d'une de leurs autres vies [………………] histoire plus de principes. Pas un des sophismes […………..] la folie enfermée. Je pourrais les redire tous, et d'autres et bien d'autres, et d'autres. Je sais le système. Je n'éprouvais plus rien, Mais maintenant, je n'essaierais pas de me faire écouter.

Un mois de cet exercice  : ma santé fut menacée. J'avais bien autre chose à faire que de vivre. Les hallucinations étant plus vives, la terreur venait  ! Je faisais des sommeils de plusieurs jours, et, levé, continuais les rêves les plus tristes, égaré partout.  Mémoire2.

 

Je me trouvais mûr pour le trépas et ma faiblesse me tirait jusqu'aux confins du monde et de la vie, où le tourbillon dans la Cimmérie noire ; patrie des morts, où un grand […………..] une route de dangers, laissé presque toute l'âme aux3 épouvantes.  Confins du monde4.

Je voyageai un peu. J'allai au nord : je fermai mon cerveau. Je voulus reconnaître là toutes mes odeurs féodales, bergères, sources sauvages. J'aimais la mer, [bonhomme de peu], isoler les principes, l'anneau magique5 dans l'eau lumineuse comme si elle dût me laver [d'une] souillure, je voyais la croix consolante. J'avais été damné par l'arc-en-ciel et les magies religieuses ; et pour le Bonheur, ma fatalité, mon ver, et qui.

Quoique le monde me parût très nouveau, à moi qui avais levé6 toutes les impressions possibles : faisant ma vie trop immense pour aimer [bien réellement] la force et la beauté.

Dans les plus grandes villes, à l'aube, ad matutinum7, au Christus venit, quand pour les hommes forts le Christ vient, sa dent, douce à la mort, m'avertissait avec le chant du coq.  Bon[heu]r8.

Si faible, je ne me crus plus supportable dans la société, qu'à force de bienveill[ance] Quel cloître possible pour ce beau dégoût  ? Tout cela s'est passé peu à peu.

Je hais maintenant les élans mystiques et les bizarrer de style.

Maintenant je puis dire que l'art est une sottise9. Nos grands poètes est aussi facile : l'art est une sottise.

Salut à la bont